115.1 Flashcards

1
Q

Que permet une RED ?

A

Une règle d’engagement des détachements (RED) permet au moteur de recherche de solutions d’alerte (MRSA) d’ADAGIO de retenir la solution d’alerte optimale. Elle tient compte des différents critères paramétrés et actifs au moment de la validation de l’ordre de départ par l’opérateur Les RED permettent de définir les règles de mise en oeuvre des moyens de secours de la Brigade.

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2
Q

Quels est le but des RED ?

A

Elles ont pour but de répondre à la mission de la Brigade avec un triple objectif :
► obligation de moyens : honorer les demandes de secours d’urgence
► économie de moyens : garantir l’équilibre de la couverture opérationnelle
► liberté d’action du Général : respecter le règlement opérationnel (RO) fixé par l’autorité de tutelle

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3
Q

Qui compose/conçoit les RED ?

A

La composition des RED est arrêtée par le BPO en accord avec le BOPO. La section d’information opérationnelle et prévisionnelle (SIOP) assure le paramétrage de ces RED (création modification et suppression) dans le système d’information ADAGIO. Toute modification de RED est soumise à la validation du chef BOPO. Un catalogue actualisé des spécifications fonctionnelles des RED est tenu à jour par la SIOP. Il est signé annuellement par le sous-chef emploi.

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4
Q

Comment se paramètrent les RED ?

A

La RED se paramètre selon 7 critères :
► une date de validité (temporaire ou permanente)
► un motif d’alerte
► une compétence territoriale (identification du PVO et des LSO territorialement compétents)
► un type d’infrastructure (gestion du multi-adressage : tunnel, périphérique, VF…)
► un niveau d’alerte opérationnel (Vigipirate, violence urbaine, mode dégradé…)
► un contexte environnemental (jour/nuit…)
► un détachement (grille de départ des secours)

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5
Q

Qui assure le paramétrage opérationnel des RED ?

A

Le paramétrage opérationnel des RED est assuré par le personnel de garde du groupe paramétrage ADAGIO.

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6
Q

Sur ordre de l’officier de garde CO et en cas d’événement le nécessitant, une adaptation immédiate des RED peut être entreprise, notamment pour ce qui concerne :

A

► les mesures opérationnelles temporaires à tous les échelons
► la dégradation de la réponse opérationnelle sur tout ou partie du secteur de la BSPP
► l’adaptation de la réponse opérationnelle à un évènement particulier
► le délestage de la réponse opérationnelle sur tout ou partie du secteur de la Brigade

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7
Q

Qu’est-ce qu’un DAP ?

Par quoi sont caractérisées les ressources en dotation d’un engin ?

A

Un détachement à pied (DAP) est un ensemble sélectionnable par le MRSA, non motorisé et capable de remplir des missions opérationnelles. Il est constitué par au moins un binôme et des matériels.

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8
Q

Qu’est-ce qu’un MMA ?

A

Un moyen mobile autonome (MMA) est le plus petit ensemble motorisé sélectionnable par le MRSA capable de remplir des missions opérationnelles. Il est constitué par un engin, un équipage et des matériels.

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9
Q

Quels sont les 3 types de détachements ADAGIO ?

A

Il existe 3 types de détachements ADAGIO :

► les détachements basiques systèmes : directement associés à la création d’une famille de matériels
► le détachement basique utilisateur : détachement paramétré pour répondre au besoin. Il est constitué d’une ou de plusieurs familles ou classes de familles de matériels
► le détachement composite : détachement paramétré pour répondre au besoin. Il est formé par une hiérarchie d’autres détachements basiques système et/ou basiques utilisateur regroupant une ou plusieurs familles ou classes de familles de matériels

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10
Q

Qu’est-ce qu’un détachement ADAGIO ?

A

Le détachement ADAGIO est un libellé spécifiant un ensemble de moyens paramétrés selon des conditions d’utilisation souhaitées de ce détachement.

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11
Q

Que sont les ressources partagées ?

A

Les ressources qui ne sont pas en dotation, mais associables à plusieurs engins sont appelées ressources partagées comme par exemple :

► remorque poudre : RP
► valise électro-secours : BOITELEC
► groupe vide cave : GVC
► lot sanitaire : LOT SAN
► lot incendie : LINC
► motopompe remorquable : MPR

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12
Q

Les ressources en dotation d’un engin sont caractérisées au besoin par :

A

► La qualification : Colonel de garde, Officier de garde compagnie, Chef de garde du jour, Chef de garde incendie, chef de groupe spécialiste ELD, Dessinateur opérationnel, Etc…
►Le matériel : Lot de sauvetage et protection contre les chutes, Caméra thermique, Gilet anti-agression, Ventilateur maitre, Écran brise vue, Explosimètre, Etc…
► La compétence : EP déclassé en VSAV modulaire (EP3), Groupe d’extraction spécialisé, Engin pompe à 6 hommes, Ventilateur opérationnel, Mission RCP, Etc…

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13
Q

Qui assure les mises à jour des ressources en dotation et disponibilité des engins ?

A

Les mises à jour relatives à la disponibilité des engins et de leurs ressources en dotation sont une mission permanente et primordiale du stationnaire du PVO.

Pour autant, une part de la gestion particulière des MMA revient aux opérateurs des CSO ou du CO (conformément aux droits et profils « utilisateur » attribués dans l’application de gestion des moyens du système ADAGIO).

Elles doivent être associées à un compte-rendu systématique à la chaîne de commandement opérationnelle.

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14
Q

Qu’est-ce qu’un MMA omnibus ?

A

Un MMA peut être omnibus avec un autre MMA.

L’engagement de l’un impose l’indisponibilité ou le déclassement de l’autre (exemple : VID omnibus avec CA). La gestion de cette règle est à la charge du CSO TC sur son secteur de compétence, ou du CO sur le secteur Brigade.

Le système ne permet pas de créer des règles omnibus de plus de 2 MMA. Au-delà, il appartient donc au stationnaire du PVO d’assurer la MAJ correspondante des MMA concernés par la règle omnibus. Les règles de gestion « MMA OMNIBUS » et « MMA ASSOCIÉS » sont liées à l’état de mise à jour «rentré ». Les 2 moyens concernés ne doivent pas être simultanément dans un état de mise à jour « disponible » pour que la règle soit reconnue par le MRSA

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15
Q

Qu’est-ce qu’un MMA associé ?

A

Des MMA peuvent être associés temporairement, afin de répondre à la mission dévolue à un MMA indisponible (exemple : VID et SP associés pour remplacer une CRAC indisponible). L’association n’est possible qu’entre MMA présents au sein d’un même lieu de stationnement. La gestion de cette règle est à la charge du CSO TC sur son secteur de compétence, ou du CO sur le secteur Brigade. Les règles de gestion « MMA OMNIBUS » et « MMA ASSOCIÉS » sont liées à l’état de mise à jour « rentré ». Les 2 moyens concernés ne doivent pas être simultanément dans un état de mise à jour « disponible » pour que la règle soit reconnue par le MRSA

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16
Q

Qu’est-ce qu’un MMA déclassé ?

A

Un MMA peut être déclassé temporairement. Un déclassement est un changement de classe de famille (exemples : PSE déclassé en VSAV ou VES déclassé en AR). La gestion de cette règle est à la charge du CSO TC sur son secteur de compétence, ou du CO sur le secteur Brigade.

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17
Q

Qu’est-ce qu’un MMA en état indisponible transit ?

A

La mise en état ITT est une procédure manuelle qui a pour but d’immobiliser dans leur LSO des MMA susceptibles d’être engagés sur une intervention.

Cet état de MAJ permet aux MMA d’être sélectionnables directement par les opérateurs et stationnaires sans avoir besoin de passer ceux-ci par un état de MAJ disponible.

Dès la mise en état ITT, le stationnaire prévient le CA de(s) MMA concerné(s).

Les chefs d’agrès concernés se rendent au PVO, prennent connaissance de l’intervention en cours, de la mission susceptible de leur être confiée et des documents qui peuvent favoriser son exécution.

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18
Q

Qu’est-ce qu’un numéro d’ordre MMA ?

A

Le ou les MMA de même famille en service dans un LSO sont associés à un numéro d’ordre pour fixer un ordre de sélection par le MRSA. Cette règle de gestion est assurée par le stationnaire du PVO, sous la responsabilité du sergent ou du gradé de jour, conformément aux directives internes à l’unité (FPT 1 / VSAV 1 / VSAV 2 / VSAV 3).

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19
Q

Pour quel CMA l’officier de liaison n’est-il pas paramétré ?

A

L’officier de liaison (OL) n’est pas paramétré pour les CMA suivants :

► 106 : feu en tunnel routier de grande longueur ;
► 121 : feu ou explosion de métro/RER/etc. en espace clos
► 217 : accident sur un réseau ferré ;
► 410 : participation à l’évacuation de métro/RER/etc.

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20
Q

QUID paramétrage MMA ?

A

Tous les moyens mobiles autonomes (MMA) sont paramétrés et intégrés aux RED dans ADAGIO.

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21
Q

Qu’est-ce qu’un détachement précurseur ?

A

La rapidité d’intervention des secours est un facteur pris en compte dans l’élaboration de la RED. Elle introduit une notion de profondeur dans la recherche des détachements. Lorsque la solution d’alerte retenue par le MRSA dépasse une profondeur critique, l’engagement d’un détachement précurseur est automatiquement proposé à l’opérateur 18/112, en fonction du motif d’alerte.

Un détachement précurseur est une pré-réponse immédiate à l’obligation de moyens de la Brigade face à des motifs d’alerte particuliers définis dans la grille de départ des secours (exemples : détresse vitale, personne noyée…).

La sélection de ce détachement précurseur est manuelle, orientée en fonction de sa proximité de l’intervention et du type de détachement. Certains sont déjà prédéfinis (cf. grille de départ des secours du BSP 115.1). Cette sélection doit être soumise à la validation du chef de salle. Elle impose un contact direct de l’opérateur avec le stationnaire du PVO auquel le détachement précurseur est rattaché.

Un détachement précurseur ne se substitue en aucun cas au détachement retenu par la grille de départ des secours. Arrivé en premier sur les lieux, le chef d’agrès du détachement précurseur se conforme à la documentation opérationnelle en vigueur.

Face à une situation d’urgence, il transmet rapidement un message (demande de moyens, de renseignements…).

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22
Q

Comment sont engagés les MMA paramétrés mais non affectés à un LSO ?

A

La salle de traitement des appels (STA) du centre opérationnel (CO) s’assure de l’engagement sur intervention des MMA paramétrés et non affectés à un lieu de stationnement opérationnel (LSO) suivants :

► VLR OFFICIERS DE GARDE (SECU – PREV – COMOPS – LOG) ;
► VLR DE GARDE DESSINATEUR OPÉRATIONNEL ;
► VLR CDS ELD ;
► VLR DE GARDE RCCI.

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23
Q

Quelle est la particularité des VLR CDG ?

A

Les véhicules liaison radio (VLR) chef de garde (CDG) sont affectés dans plusieurs centres de secours (CS) des groupements d’incendie et de secours (GIS). Parmi ces VLR, plusieurs possèdent des fonctions spécialisées : haute pression (LHP), exploration longue durée (ELD) et fourgon mousse grande puissance (FMOGP).

Afin d’uniformiser les fonctions opérationnelles, les ressources en dotation suivantes doivent être cochées sur ADAGIO pour tous les VLR CDG des GIS.

Qualifications : chef de garde du jour ; VLR chef de secteur ;VLR chef de secteur ZDI.

Matériels (sauf indisponibilité) : EPI NRBC ; explosimètre ; gilet anti agression ; ordinateur SINUS – mission SINUS ; lot bracelet FMA SINUS.

Compétences : mission RCP

Les VLR ayant des fonctions spécialisées doivent cocher, en plus, les ressources suivantes.

CS LHP : compétences : lance haute pression.

CS FMOGP : compétences : fourgon mousse grande puissance.

CS ELD : qualifications : chef de groupe spécialiste ELD ; qualifications : spécialiste ELD ; compétences : groupe extraction spécialisé.

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24
Q

Comment sont engagés les moyens médicaux ?

A

L’engagement des moyens médicaux sur intervention reste à la charge de la coordination médicale.

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25
Q

Comment sont les personnels armant un MMA non affectés à un LSO sont-ils engagés ?

A

Le contact des officiers ou sous-officiers des MMA concernés est toujours réalisé avec les moyens définis : téléphonique et/ou STRADA.

Les officiers et sous-officiers du vivier des piquets opérationnels, dont le MMA n’est pas affecté à un LSO, s’assurent à la prise de garde de leur paramétrage dans ADAGIO avec le CO ou CSO concerné.

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26
Q

Comment sont engagés les MMA spécialisés ?

A

Le centre de suivi opérationnel (CSO) du GAS assure de l’engagement sur intervention des MMA spécialisés paramétrés non affectés à un LSO suivants :

► VLR OFFICIER DE GARDE NAUTIQUE ;
► VLR CDG NRBC GAS ;
► VLR CDS RSMU.

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27
Q

Quelle est la spécificité d’un engagement ELD ?

A

Unique particularité de paramétrage, l’engagement du VLR CDG ELD et du CELD d’un même centre de secours est indissociable. En cas d’indisponibilité (exercice, et.), le plan de couverture opérationnel de la fonction ELD est assuré par l’EMO

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28
Q

Les engins d’un groupe sont-ils renvoyés en cas de demande de renfort de même nature ?

A

Seul le 1er groupe est défalqué du renfort de même nature demandé ultérieurement. Les moyens spéciaux sont systématiquement défalqués (CRAC, CD, équipe médicale BSPP) des groupes ou renforts demandés ultérieurement.

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29
Q

Par quoi peut-on renforcer les départs pour feu ?

A

En fonction des informations recueillies lors de l’instruction des demandes de secours, le sous-officier de garde CO peut au maximum décider de renforcer par anticipation les départs pour feu par l’un des deux groupes suivants :

► le groupe « habitation » répondant à une problématique habitation, ERP…
► le groupe « incendie » répondant à un risque « feu majeur » de type industriel, entrepôt, garage, installations précaires… Ces groupes peuvent également être demandés par le COS, indistinctement et sans limitation de nombre.

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30
Q

Quels sont les objectifs des groupes ?

A

Les groupes ont pour objectifs de :
► optimiser la réponse initiale par rapport aux éléments recueillis à la PFAU
► assurer une montée en puissance de l’intervention dans un souci de préservation des moyens

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31
Q

Que sont les groupes habitation et incendie ?

A

Ils sont une réponse complémentaire à tout départ initial pour feu ou explosion laissant présager un sinistre important. Ils sont engagés par anticipation par le CO ou sur demande du COS.

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32
Q

Qu’est-ce qu’un départ normal ? De quoi est-il constitué ?

A

Il est la réponse initiale à tout feu ou explosion de contenant. Il est commandé par un chef de garde indifféremment à bord d’un EP ou d’un VLR. En l’absence, un OGC est sélectionné et le commande.

Il est constitué de :
► 2 engins-pompes (EP)
► moyen élévateur aérien (MEA)
► ventilateur opérationnel (VO)

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33
Q

Que sont les détachements préconstitués de 1er départ ? Comment sont-ils organisés ?

A

Les détachements préconstitués de 1er départ sont des volumes de moyens destinés à apporter une réponse opérationnelle à une situation donnée à la prise d’appel.

Ils sont organisés en équipes, groupes et sections qui permettent d’ajuster la réponse opérationnelle à la situation rencontrée et d’assurer progressivement une montée en puissance de l’intervention.

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34
Q

Qui prévient ENEDIS/GRDF ?

A

Le CSO territorialement compétent demande l’intervention d’ENEDIS – GrDF.

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35
Q

Quelle est la réponse initiale concernant une intervention dans un ETARE ?

A

En général, la réponse initiale aux interventions concernant un ÉTARÉ ainsi qu’aux déclinaisons métiers des dispositions ORSEC s’appuie sur l’envoi de 1 ou de 2 groupes ÉTARÉ.

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36
Q

Quelles sont les différentes fonctions des détachements spécialisés ?

A

Ses détachements sont organisés en différentes fonctions :

► CYNO
► IMP
► NRBC
► RSMU
► Nautique
► ELD

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37
Q

A quoi répondent les détachements spécialisés ?

A

Les détachements spécialisés répondent à des demandes spécifiques et peuvent être engagés soit à l’appel, soit à la demande du COS.

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38
Q

Qu’est-ce qu’un groupe environnement hydrocarbure ? Que permet-il ?

A

Ce groupe constitue la structure de commandement indispensable à la mise en œuvre du concept tactique d’un feu de type « dépôt hydrocarbure » et permet d’engager les moyens hydrauliques lourds définis dans le POI qui y sont obligatoirement associés.

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39
Q

Qu’est-ce qu’un groupe ETARE ? De quoi est-il composé ? Quelle est sa particularité ?

A

Il constitue la réponse initiale pour feu ou explosion dans un ÉTARÉ. Ses ressources spécifiques (FACA /CTHE / échelle 3 plans / etc.) varient en fonction de la nature de l’ÉTARÉ. Dans ce cas, il permet de compléter les étapes de la MGO, notamment les reconnaissances et l’attaque.

Le groupe ÉTARÉ est composé de :
► DN ► EP ► VSAV (EP 3 exclu) ► VLR OGC

L’OGC n’est pas obligatoirement COS.

Ce groupe ne peut pas faire l’objet d’une demande du COS.

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40
Q

Que permet le groupe incendie

A

Il permet de disposer d’emblée de moyens hydrauliques puissants.

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41
Q

Que permet le groupe habitation ?

A

Il permet d’apporter rapidement des capacités supplémentaires pour remplir les premières étapes de la MGO.

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42
Q

Le groupe ETARE peut-il être renforcé ?

A

Le renforcement de cette réponse initiale s’appuie sur l’ensemble des équipes, groupes, sections ; groupes et renforts référencés ou toute autre demande spécifique.

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43
Q

Quels sont les différents concepts tactiques ?

A

► feu dans un tunnel routier de grande longueur (>300 m) (CMA 106)
► feu d’espace naturel (CMA 113 et 114)
► feu ou explosion en chantier souterrain (CMA 117)
► Interfer (CMA 121 et 217)
► immeuble de grande ou très grande hauteur (IGH/ITGH)
► chute d’aéronef (CMA 260, 261, 262, 263 et 925)
► feux de dépôt d’hydrocarbure
► feu dans un immeuble de la 4e famille (CMA 119)

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44
Q

Détachement dépôt d’hydrocarbure autonome ?

A

En cas de dépôt autonome, un détachement est envoyé au titre de l’anticipation et se compose de :

À l’adresse :

► G. ÉTARÉ (dont 1 FA) ► G. d’aide au CDT

En ZDI :
► VLR CDG FMOGP ► VLR OGC ZDI ► FMOGP ► BEM ► BEAA ► CA

L’OGC est officier de liaison au PC exploitant avec le DOI.

En cas d’échec de la stratégie de l’exploitant, l’OGC demandera les moyens complémentaires en relation avec le DOI de l’établissement sous la forme :

« Je prends le COS, je demande un groupe environnement hydrocarbure, xx FACA, xx EGP, telle adresse ».

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45
Q

Quelle est la réponse initiale pour un feu en IGH/ITGH ?

A

La réponse initiale à un feu en IGH ou ITGH s’appuie sur l’envoi de :

► G. ÉTARÉ ► G. d’aide au CDT (PCTAC)

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46
Q

De quoi dépend la réponse pour feux de dépôt hydrocarbure ?

A

La réponse apportée à un feu de dépôt hydrocarbure dépend du régime d’exploitation de l’industrie :

► dépôt autonome en termes de lutte contre l’incendie ► dépôt non autonome

47
Q

Détachement dépôt non autonome ?

A

En cas de dépôt non autonome, un détachement dimensionné pour lutter contre le sinistre est envoyé sur les lieux et se compose de :

À l’adresse :

► G. ÉTARÉ (dont 1 FA) ► G. d’aide au CDT

En ZDI :

► G. ENV HYDRO ► X FACA* * Le nombre de FA/CA est défini pour chaque site dans le POI en fonction du scenario le plus défavorable. ► VLR CDG FMOGP ► FMOGP ► BEM ► BEA ► GST

L’OGC prend le COS et le DOI devient son conseiller technique.

48
Q

De quoi font l’objet les opérations liées à une mission Brigade ?

A

Les opérations liées à une mission Brigade (MIB) font l’objet d’un ordre de départ (ODE) avec détachement. Cela se traduit par la validation d’une solution d’alerte proposée par le système (détachement de type 1er départ ou de type renfort) qui engendre automatiquement la transmission d’un ordre de départ à l’ensemble des MMA (ou DAP) constituant le détachement à engager.

49
Q

Origine d’un ODE ?

A

L’ODE a pour origine le CO, le CTAR ou un CSO.

50
Q

Qu’est-ce qu’un ODE ?

A

Un ordre de départ est un ordre immédiatement exécutable, exceptionnellement modifiable par le stationnaire dans les conditions définies dans le présent titre.

51
Q

De quoi est chargé le stationnaire lors d’un départ ?

A

Dès réception d’un ordre de départ, le stationnaire du PVO est chargé du départ des moyens désignés du ou des LSO placés sous sa responsabilité.

Lorsque le ou les moyens sélectionnés sont disponibles, mais absents du centre de secours, le stationnaire les contacte par radio et leur transmet l’ordre de départ sous la forme :

« Rendez-vous pour tel motif, telle adresse, tel secteur, avec tels moyens (si besoin) ».

Puis il collationne l’accusé de réception du ou des moyens, en indiquant l’horaire de départ.

52
Q

Que se passe-t-il si une ressource partagée est non embarquée ?

A

Lorsqu’une ressource partagée entre dans la composition du détachement (lot métro, lot incendie, boîte électro-secours…), et que celle-ci n’a pas pu être embarquée par le MMA dirigé en écoute radio, le sergent de jour veille à faire acheminer le matériel sur intervention.

53
Q

Que fait le stationnaire si un engin de son LSO passe disponible dans la minute suivant la reception d’un ODE ?

A

De plus, lorsqu’un moyen passe disponible dans la minute qui suit la réception d’un ordre de départ qui aurait dû le concerner, le CSO ou le PVO gestionnaire de ce moyen peut décider de le sélectionner en remplacement du moyen initialement prévu, notamment lorsqu’il provient d’un CS différent (sauf dans le cadre d’un départ pour feu ou explosion, auquel cas l’engin est envoyé en supplément). Cette procédure est subordonnée à la vérification par le stationnaire de la disponibilité effective de l’ensemble des ressources nécessaires dans le MMA de remplacement. Dans tous les cas, le PVO en informe immédiatement le CSO TC.

Le stationnaire dirige le moyen sur l’intervention par radio (avec l’ensemble des renseignements disponibles sur l’ordre de départ) ou transmet au chef d’agrès l’ordre de départ à son passage éventuel au PVO.

Cette procédure est exclue lorsque la composition du détachement prévoit d’embarquer une ressource partagée au départ des secours (lot métro, lot incendie, boîte électro-secours…).

54
Q

A quoi consiste le remplacement ou la modification d’un moyen ? Que permet-il ?

A

Elles consistent en général :
► au remplacement d’un moyen du LSO par un autre moyen
► à l’ajout d’un moyen du LSO (VLR OGC par exemple)

Elles permettent de prendre en compte les prérogatives du chef de garde et le changement d’état d’un MMA à nouveau disponible.

En effet, le chef de garde (ou d’agrès) doit s’assurer systématiquement qu’il y a concordance entre la nature de l’intervention à traiter et les moyens alertés conformément à la grille de départ des secours.

Au besoin, il fait rectifier l’ordre de départ par le stationnaire du PVO, qui en rend immédiatement compte au CSO TC. Par ailleurs, le chef de garde peut toujours augmenter le volume de moyens s’il le juge nécessaire.

55
Q

Le stationnaire peut-il remplacer/modifier un moyen ?

A

Le stationnaire d’un PVO peut modifier la règle d’engagement des détachements avec les moyens de son LSO. Cette procédure particulière, parfois nécessaire, engage directement sa responsabilité, puisqu’il procède à une modification d’une solution d’alerte automatisée et validée conceptuellement par le commandement de la Brigade.

L’historique de l’ensemble des actions utilisateurs est conservé dans le système et apparaît sur la main courante opérationnelle propre à chaque intervention.

Ces modifications sont réalisables à partir du masque renfort de l’application de gestion des opérations (GDO).

56
Q

Conduite à tenir pour une demande de secours reçue au PVO

CàT DCAA

Lorsqu’un chef d’agrès ne trouve pas d’intervention à l’adresse figurant sur son ordre de départ, il demande par radio et par STATUS la confirmation d’appel et d’adresse.

Le stationnaire du PVO concerné doit :
► composer le numéro de contre-appel qui figure sur l’ordre de départ, pour tenter de confirmer les renseignements auprès du requérant lui-même
► au besoin, contacter l’opérateur 18/112 qui a reçu la demande de secours pour s’assurer de la véracité des informations et qu’il ne dispose pas de renseignements complémentaires. Lorsque l’opérateur STA ayant instruit l’appel ne peut etre contacté directement (opérateur occupé), le chef de salle STA ou le sous-officier de garde CO renseignent le PVO demandeur (ré-écoute de l’appel si nécessaire)
► rendre compte par radio au chef d’agrès du résultat de ses investigations
► rendre compte à la coordination médicale (sur le N° urgent) en cas de modification de l’adresse si une équipe médicale est engagée.

Si la modification de l’adresse transmise par le stationnaire est imprécise et qu’une équipe médicale est engagée, le chef d’agrès joint également la coordination médicale « en urgent » à son arrivée auprès de la victime pour compléter les informations concernant la nouvelle adresse :

► soit par téléphone ;
► soit par radio sur SGAP COORD.

Dans tous les cas, c’est à la coordination médicale de prévenir le moyen médicalisé (AR/UMH).

A

1) Appel verbal

Si un requérant se présente au centre de secours pour une intervention, 2 cas sont envisageables :

► le requérant est la victime ou l’intervention est à proximité immédiate du CS et visible des sapeurs-pompiers : l’appel verbal est géré comme une présentation spontanée au CS

► l’intervention est éloignée du CS et aucun élément tangible ne permet ni de confirmer, ni de qualifier « facilement » l’urgence de la demande de secours : le stationnaire du PVO met en relation le requérant avec un opérateur 18/112 du CO.

2) Appel téléphonique (ligne de ville)

En fonctionnement nominal, toutes les demandes de secours reçues par téléphone au PVO doivent être retransmises au CO (le stationnaire veillera à noter préalablement le numéro de contre appel et l’adresse en cas de perte de l’appel).

La retransmission d’appel s’effectue selon l’une des procédures suivantes :

► le stationnaire du PVO met en relation le requérant avec un opérateur 18/112 du CO et entame une conférence à trois, pour ne pas créer une rupture dans la prise de l’appel d’urgence

► le stationnaire demande au service public requérant de composer le 18 ou de contacter sa salle de supervision

3) Appel PVO au Centre de Secours nautique

Lors d’une présentation spontanée au centre de secours ou d’une demande de secours reçue par VHF, le stationnaire du PVO du centre de secours nautique est autorisé à sonner immédiatement l’ESAV/ESAVI en moyen précurseur pour certains motifs d’appel.

57
Q

Quels sont les ordres de départs sans détachement ?

A

Dans certains cas, l’ordre de départ est transmis au PVO territorialement compétent sans détachement :
- INU
– procédure retard
– procédures qui n’entrent pas dans les missions Brigade : HMB/verte

58
Q

Quels sont les différents cas d’un appel pour motif médical ou de santé – SSUAP ?

A

Procédure rouge – orange – blanche - verte

PROCÉDURE ROUGE

Détresse vitale évidente

L’opérateur de la STA 18/112 déclenche un moyen de prompt-secours d’emblée et en informe en temps réel la coordination médicale.

PROCÉDURE ORANGE

L’appel fait ressortir des éléments pouvant faire suspecter une détresse vitale potentielle à l’interrogatoire par l’opérateur de la STA 18/112.

PROCÉDURE BLANCHE

Procédure générale entrant dans les missions Brigade (MIB), qui consiste pour l’opérateur STA 18/112, en absence de détresse vitale potentielle ou évidente suspectée lors de l’appel, à déclencher un ou plusieurs MMA.

PROCÉDURE VERTE

Procédure HMB particulière.
L’appel, qui ne contient aucune détresse immédiatement décelable par l’opérateur de la STA 18/112, mais nécessite néanmoins une évaluation médicale, est basculé au CRRA 15 du SAMU territorialement compétent sans envoi préalable de moyen Brigade.

59
Q

Une intervention peut-elle être annulée ?

A

Au sens strict du terme, il n’est pas possible de supprimer une intervention dans ADAGIO, tout étant historisé.

60
Q

Qui peut annuler une intervention ?

A

L’ordre de suppression de l’ODE est transmis par le CO, le CSO ou le CTAR.

61
Q

CàT regroupement interventions

A

Dès qu’un chef d’agrès précise dans un message de renseignement « Il s’agit de la même intervention que l’engin de tel CS, motif, adresse », l’opérateur du CSO TC regroupe les interventions depuis l’application de gestion des opérations. Les chefs d’agrès réaliseront leur rapport sur l’intervention rapprochée à leur retour d’intervention.

62
Q

CàT annulation intervention

A

Si le moyen est disponible au LSO :

Le stationnaire du PVO doit alors :
► mettre son ou ses moyens dans un état de mise à jour disponible
► avertir le personnel de l’annulation du départ par le système des sonneries de feux ou tout autre moyen
► clôturer l’opération en saisissant un CRI adapté du type « fausse alerte-erreur » (cf. code CRI existant)

Dans son rapport principal de sortie de secours, le chef d’agrès confirme le CRI « 004-annulation de départ » en précisant l’auteur de l’annulation (ex : annulé par le CO).

Si le moyen est parti :

Moyen parti et arrêté

1) Opération traitée par un autre moyen du centre de secours

Le moyen arrêté apparaît dans le rapport principal du COS. Il saisit « 0 » en code utilisation pour ce moyen.

2) Opération traitée par un moyen d’un autre centre de secours

S’il s’agit du même numéro d’intervention, le chef d’agrès du moyen qui traite l’opération (sélectionné à partir de la fonction RENFORT) rédige le rapport principal. Le chef d’agrès dont le moyen est arrêté rédige un rapport secondaire en saisissant « 0 » comme code d’utilisation.

Si les numéros d’intervention sont différents : le chef d’agrès dont le moyen est arrêté demande à faire rapprocher les interventions par le CSO, puis réalise un rapport secondaire en saisissant « 0 » comme code utilisation.

3) Opération traitée sans moyens

Le chef de détachement valide le CRI « 004 – annulation de départ des secours » et rédige le rapport principal.

Les moyens arrêtés appartenant au même centre de secours sont inclus dans le rapport principal du chef de détachement, qui saisit « 0 » en code utilisation pour ces moyens.

Pour les engins arrêtés appartenant à un autre CS, le chef d’agrès responsable de la rédaction du rapport secondaire par centre de secours rédige ce rapport en codant également « 0 » pour l’utilisation de ces moyens.

63
Q

CàT DCAA

A

Lorsqu’un chef d’agrès ne trouve pas d’intervention à l’adresse figurant sur son ordre de départ, il demande par radio et par STATUS la confirmation d’appel et d’adresse.

Le stationnaire du PVO concerné doit :
► composer le numéro de contre-appel qui figure sur l’ordre de départ, pour tenter de confirmer les renseignements auprès du requérant lui-même
► au besoin, contacter l’opérateur 18/112 qui a reçu la demande de secours pour s’assurer de la véracité des informations et qu’il ne dispose pas de renseignements complémentaires. Lorsque l’opérateur STA ayant instruit l’appel ne peut etre contacté directement (opérateur occupé), le chef de salle STA ou le sous-officier de garde CO renseignent le PVO demandeur (ré-écoute de l’appel si nécessaire)
► rendre compte par radio au chef d’agrès du résultat de ses investigations
► rendre compte à la coordination médicale (sur le N° urgent) en cas de modification de l’adresse si une équipe médicale est engagée.

Si la modification de l’adresse transmise par le stationnaire est imprécise et qu’une équipe médicale est engagée, le chef d’agrès joint également la coordination médicale « en urgent » à son arrivée auprès de la victime pour compléter les informations concernant la nouvelle adresse :

► soit par téléphone ;
► soit par radio sur SGAP COORD.

Dans tous les cas, c’est à la coordination médicale de prévenir le moyen médicalisé (AR/UMH).

64
Q

Que permet la clôture de l’intervention ?

A

La clôture de l’intervention permet de :

► visualiser un CRI provisoire ou une intervention terminée
► mettre à jour la visualisation de la couverture opérationnelle (VCO)
► répondre aux questions opérationnelles
► assurer en temps réel la mise à jour des indicateurs opérationnels (exemples : opération 18, rapport suivi manifestation, rapport suivi festivité…)

65
Q

Quand clôturer une intervention ?

A

Le stationnaire du PVO doit utiliser l’icône « clôture de l’intervention » pour rentrer le CRI. De cette manière, d’autres engins peuvent être sélectionnés pour la même opération.

L’intervention se trouve dans le « fil de l’eau » de l’application de gestion des opérations.

Elle peut se réaliser dans les cas suivants :

► lorsque le message « intervention terminée » a été transmis par le COS, dans le cas d’un message simplifié au retour du dernier détachement constitué (dernier engin ou dernière équipe de surveillance rentré au CS)

► lorsque le détachement est dirigé sur une autre opération

66
Q

Qu’est-ce que le CRI ?

A

Le CRI est un code numérique déterminant la nature de l’intervention effectuée. Choisi par le COS, ce code est saisi par le stationnaire du PVO TC dans l’application de gestion des opérations ADAGIO. Il peut être saisi soit à la clôture de l’intervention, soit à la clôture de l’opération.

Un CRI provisoire peut être également saisi à l’initiative du stationnaire ou sur ordre (cas d’interventions multiples de type VU par exemple).

La saisie d’un CRI peut s’accompagner d’une réponse à une ou plusieurs questions opérationnelles. Il est obligatoirement saisi à la clôture de l’opération depuis l’application gestion des opérations. Il peut également être saisi, voire modifié, à la fin de l’intervention ou/et lors de la rédaction du rapport de sortie de secours. Chaque questions opérationnelles cochées doit être associées à un chiffre quantifiant le volume d’affaires traitées (nombre de victimes, nombre de feux, etc

67
Q

Quel doit être l’état des engins pour clôturer une opération ?

A

Afin de pouvoir clôturer une opération, tous les engins devront être passés par un état « rentré » ou « disponible ».

Seul le message de rentrée du COS doit apparaître sur la main courante opérationnelle ADAGIO. Cette action doit être réalisée avant la clôture de l’opération.

68
Q

Qui peut clôturer une intervention ?

A

Seul le PVO territorialement compétent peut clôturer une intervention ou une opération, car il est le seul à disposer des droits ADAGIO pour le faire. En conséquence, si le COS n’est pas rattaché au PVO TC, le stationnaire du PVO gestionnaire du moyen du COS retransmet au stationnaire du PVO TC le CRI, la rentrée et l’ordre de clôturer l’intervention ou l’opération du COS (idem pour les questions opérationnelles).

69
Q

Faut-il clôturer s’il y a des rondes et des surveillances ?

A

Les rondes et les surveillances sont des renforts sur une opération. Il est donc impératif d’attendre leur fin pour clôturer une opération. De ce fait, lors de la rédaction du rapport, un même moyen peut y apparaître autant de fois qu’il aura été engagé sur cette opération.

Sous réserve des droits alloués, les opérations terminées restent visualisables depuis l’onglet « opération terminée» de l’application gestion des opérations ADAGIO.

70
Q

CàT présentation spontanée en se rendant sur intervention (MMA indisponible)

A

Le chef d’agrès d’un moyen se dirigeant sur opération, indisponible de facto, et se présentant spontanément sur une intervention, doit demander par phonie à la station directrice secondaire (CSO TC) :

« Faites partir les secours, tel motif, telle adresse ».

Il doit ensuite se rendre obligatoirement sur son intervention initiale, en laissant si nécessaire un seul personnel sur place, sauf ordre contraire du CSO modifiant ou interrompant sa mission.

L’opérateur du CSO collationne le motif d’alerte et le lieu de l’intervention, puis crée l’intervention au moyen de l’application ADAGIO GDA pour engager les secours.

71
Q

Quelles sont les règles de rédaction des rapports ?

A

► le rapport de sortie de secours est rédigé dans le PVO de rattachement du moyen concerné

► un seul rapport (principal ou secondaire) est à rédiger par les PVO dont les moyens rattachés ont participé à l’opération

► un seul rapport principal peut être rédigé pour une opération et après la clôture de l’opération. Le COS ayant le niveau hiérarchique le plus élevé dans la chaîne de commandement opérationnel est responsable de la rédaction du rapport principal, qui regroupe l’ensemble des moyens gérés par son PVO de rattachement et engagés sur cette opération. Le COS, responsable de tous les moyens engagés sur son opération, est donc responsable des renseignements saisis sur les rapports secondaires liés à son opération. Il signe personnellement le rapport principal pour le clôturer (signature électronique associée au profil utilisateur) quand il a pris connaissance de tous les rapports secondaires associés

► plusieurs rapports secondaires peuvent être rédigés par opération. Étant donné qu’un seul rapport peut être réalisé par PVO, le chef de détachement le plus ancien dans le grade le plus élevé est responsable de sa rédaction pour l’ensemble des moyens gérés par ce PVO et engagés sur cette opération. Il le signe personnellement pour le clôturer

► en mode dégradé ADAGIO, les rapports sont d’abord réalisés sur BOPE 10

► l’intervention doit être clôturée pour que les rapports secondaires puissent être rédigés

72
Q

A quoi contribue le rapport de sortie des secours ?

A

Le rapport de sortie de secours contribue à :

RTT

► la réalisation du relevé opérationnel du personnel présent sur opération
► la transmission d’éléments d’information
► la transmission de données vers l’infocentre Brigade (analyse statistique)

73
Q

Quand réactiver une intervention ?

A

Une intervention ne peut être réactivée que dans les cas suivants :

► clôture d’une opération par erreur
► clôture d’une opération pour feu avec rondes restantes
► sur ordre de l’officier de garde CO

74
Q

CàT présentation spontanée fe retour d’intervention (MMA disponible)

A

Le chef d’agrès d’un moyen disponible et sur le trajet de retour d’intervention (ou de toute autre activité), et se présentant spontanément sur une intervention, doit transmettre le message radio suivant à la station directrice secondaire (CSO TC) « présentation spontanée, tel motif, telle adresse » et employer l’état de mise à jour « présentation spontanée » (STATUS), afin de garantir la non sélection de son engin dans une SAR sur ADAGIO.

Il reste sur place et traite l’intervention. Le PVO contrôle ou réalise la mise à jour de l’engin (état de mise à jour :
« présentation spontanée »).

L’opérateur du CSO a pour missions de :
► créer l’intervention (départ régularisé au moyen de l’application ADAGIO GDA en procédure retard)
► ajouter manuellement le ou les moyens qui se sont présentés spontanément
► s’assurer que le détachement engagé soit complet et le cas échéant le renforcer à la demande du chef d’agrès du MMA présenté spontanément

75
Q

Que sont les appels particuliers ?

A

Appels simultanés / appels émanant d’un handicapé de la voix / appel émanant d’un sourd ou d’un mal entendant/ appels n’entrainant pas systématiquement le départ des secours

76
Q

CàT appels simultanés

A

En fonction de l’acheminement de l’appel d’urgence et lorsque les appels se multiplient simultanément, l’ordre de départ peut parfois être réalisé par un opérateur du CO, du CSO ou du CTAR.

En cas de proximité directe avec une intervention déjà en cours et après s’être assuré de la similitude des informations fournies, l’opérateur CO ou CSO procède soit à un regroupement d’interventions, soit à une annulation d’opération.

77
Q

CàT appel émanant d’un sourd ou d’un malentendant

A

Le centre national de relais des appels d’urgence pour personnes sourdes ou malentendantes (CNR 114) permet de centraliser, sur le site du CHU de Grenoble, toutes les demandes de secours qui émanent de personnes ayant une déficience auditive (sourdes ou malentendantes) via le numéro d’urgence national « 114 ».

Le CNR 114 transfère la demande de secours vers le service d’urgence concerné territorialement compétent (police, gendarmerie, SAMU, sapeurs-pompiers du département territorialement compétent).

Lorsque le CO reçoit un appel du CNR 114 :

► l’opérateur STA 18/112 qualifie la demande. Si celle- ci ne correspond pas aux missions réalisées par la BSPP, il en informe l’opérateur du CNR 114, qui clôt l’appel et redirige sa demande. Cet appel sera tracé par l’opérateur STA 18/112 en procédure HMB
► au regard des informations transmises, l’opérateur 18/112 sélectionne les moyens conformément à la grille de départ des secours et applique les procédures habituelles d’envoi des secours

► en cas de doute, l’opérateur 18/112 fait partir un moyen conformément aux procédures en vigueur (le bénéfice du doute profitant toujours à la victime)

► une fois l’ODE validé, l’opérateur 18/112 énonce : « la BSPP prend en compte l’intervention, N° d’ordre…- commune de… »

► le suivi de l’opération est assuré par le CSO TC qui rendra compte obligatoirement au CO

► à la clôture de l’intervention, le CO transmet par téléphone au CNR 114 les renseignements suivants : * N° d’intervention * date, horaires * intervention confirmée ou non * prise en charge du requérant ou non * lieu de destination si nécessaire
► le CNR 114 clôture l’opération

Dans tous les cas, la décision d’envoi des secours repose sur une étroite collaboration entre le CNR 114 et le CO.

78
Q

CàT Appel émanant d’un handicapé de la voix

A

Les laryngectomisés et handicapés de la voix peuvent transmettre leurs demandes de secours au moyen de l’enregistrement suivant :

« C’est un appel au secours, c’est un appel au secours d’un handicapé de la voix. J’ai besoin des sapeurs- pompiers. Je suis Monsieur X, telle adresse ».

Si cet enregistrement ne précise pas le motif de la demande, l’opérateur fait partir un départ normal.

79
Q

Que sont les appels n’entraînant pas systématiquement le départ des secours

A

Sauf cas urgent ou risque particulier, la Brigade n’intervient pas pour certains types d’interventions conformément aux arbres d’aide à la décision. Une procédure HMB ou INU y est associable (cf. titre 3).

Les plus courantes sont :

1) Personne bloquée en cabine d’ascenseur
L’opérateur STA 18/112 fait partir les secours dès lorsqu’il a connaissance de la présence d’une personne prise de malaise, ou si un risque particulier est susceptible de menacer la personne bloquée dans la cabine d’ascenseur.

2) Appel pour ouverture de porte

L’opérateur 18/112 ne fait partir les secours que s’il y a notion de victime ou de danger avéré à l’intérieur du local.

3) Intervention pour nids de guêpes et essaims d’abeilles (hyménoptères)

L’opérateur 18/112 indique au requérant que cette mission n’est pas du ressort de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris.

En revanche, en cas de danger immédiat, il fait partir les secours si l’intervention est localisée :

► sur la voie publique ou dans les lieux publics
► dans certains établissements publics (ministères, ambassades, grandes administrations, établissements scolaires…)

En cas de rappel du requérant sans évolution du risque l’opérateur STA 18/112 - après avoir précisé que cette mission n’est pas du ressort des sapeurs-pompiers

  • communique le numéro de téléphone du centre de gestion des prestataires de services ou invite le requérant à consulter les pages jaunes.

4) Prestation du ressort d’une société spécialisée (plombier, électricien, apiculteur…)

L’opérateur 18/112, après avoir précisé que cette mission n’est pas du ressort des sapeurs-pompiers et qu’il dégage toute responsabilité de la part de la BSPP, communique le numéro de téléphone du centre de gestion des prestataires de services ou invite le requérant à consulter les pages jaunes.

5) Ouverture intempestive des points d’eau incendie (PEI)

Pour faire face à la recrudescence des ouvertures intempestives des PEI (street pooling) qui compromettent notamment la DECI et l’intervention des services d’incendie et de secours, le ministère de l’intérieur a publié un catalogue de mesures préventives à disposition de l’autorité de police administrative spéciale.

Quoi qu’il en soit, il n’est pas de la compétence de la BSPP d’intervenir pour fermer les PEI. Elle retransmet les demandes aux services publics de DECI concernés.

Un annuaire téléphonique des services publics de DECI et services des eaux est présent sur CORPUS sous la référence “Annuaire téléphonique des services publics de DECI et services des eaux.” De plus, lors des périodes de fortes chaleurs, la mairie de Paris fait ouvrir les bouches de lavage afin de rafraîchir les rues. L’eau utilisée est de l’eau pompée en Seine et non traitée. De nombreux requérants appellent le 18 pour se plaindre d’un gâchis d’eau potable. Ces ouvertures sont normales et ne doivent pas susciter le déclenchement de techniciens d’Eau de Paris pour fermer les bouches de lavage.

80
Q

Quelles sont les adresses particulières ?

A

ETARE / autoroutes et voies rapides / intervention hors secteur brigade

81
Q

Comment sont considérés les ETARE ?

A

Les établissements répertoriés sont considérés comme étant des EGI : emprise géographique identifiée.Les établissements répertoriés sont associés à des RED spécifiques. De ce fait, une RED spécifique est paramétrée (en plus de la règle générique) pour ce type d’établissement.

82
Q

Que doit faire le stationnaire au PVO concernant un départ dans un ETARE ?

A

Concernant les établissements répertoriés, le stationnaire du PVO doit :

► faire partir les secours prévus selon le processus général
► consulter le listing ÉTARÉ pour s’assurer de l’adéquation des moyens (portail SIG / gestion ÉTARÉ)
► en cas de différence, demande à son CSO le complément du départ ÉTARÉ

L’opérateur du CSO doit vérifier l’action du stationnaire du PVO et alerter le sous-officier statique.

83
Q

A qui sont adressées les demandes de concours et les réquisitions ?

A

OGCO puis validation par le colonel de garde

84
Q

Quels sont les deux types de sollicitation des moyens Brigade ?

A

Demande de concours
Réquisition

Les moyens de la Brigade peuvent ponctuellement être sollicités par des autorités publiques ou administratives alors même que la sollicitation ne correspond pas aux missions de secours qui lui sont dévolues. Il s’agit alors de mettre en œuvre une capacité opérationnelle dont dispose la Brigade (MEA, IMP, SAN…) dans un cadre HMB.

85
Q

Quels sont les deux possibilités de CMA pour un exercice ?

A

Dans le cadre d’un exercice programmé (niveau BSPP ou GSPP), deux possibilités sont offertes :

► la création d’ODE en procédure « exercice » : les moyens sélectionnés dans la solution d’alerte retenue et validés par l’opérateur sont automatiquement mis dans un état de mise à jour en « instance de départ » par le MRSA. Ils sont pris sur la couverture courante et correspondent à la RED du CMA choisi

► la création d’ODE avec le CMA A02 : seul un moyen de commandement du GSPP TC est sélectionné. Le CSO TC se charge de renforcer cet ODE avec les moyens désignés préalablement placés en état « ITT »

Une fois l’ODE reçu, le stationnaire du PVO doit mettre ses moyens dans un état de mise à jour, « indisponible INSTRUCTION/SPORT » ou « indisponible EPO ».

En fonction de la couverture opérationnelle et des évènements en cours (fortuits ou prévisibles), le sous-officier statique, l’officier de garde CO, le colonel de garde ou le commandant opérationnel Brigade peut demander une remise en service de ces moyens.

86
Q

CàT intervention autoroutes / voies rapides

A

L’opérateur CO fait partir les secours après confirmation auprès du centre d’exploitation et de surveillance concerné. Lorsque la demande de secours aboutit directement au CSO, l’appel est transféré au CO.

Aux règles d’engagement des moyens de secours de type « multi-adressage », il peut être associé un concept tactique spécifique (tunnel de plus de 300 m…).

87
Q

Quels sont les droits associés aux montées en garde sont les suivants :

A

► le CSO prend en charge les montées en garde des MMA de sa responsabilité sur son secteur de compétence
► le CO prend à sa charge les montées en garde inter-groupements

88
Q

Par quoi est encadré l’engagement de moyens hors secteur BSPP ?

A

L’engagement des moyens hors BSPP est encadré par :

► les conventions interdépartementales d’assistance mutuelle avec les SDIS IDF (CIAM)
► un ordre d’opération zonal (OZO)
► un ordre de commandement du COGIC

89
Q

Que veut dire CIAM ?

A

Convention Interdépartementale d’Assistance Mutuelle

90
Q

Les CIAM encadrent l’appui réciproque des SDIS :

A

► sur les communes et zones limitrophes dit «renfort de lisière» ;
► sur les parties de voies de circulation (autoroutes, voies ferrées, tunnels, fluviales) dont les points d’accès sont situés sur le secteur d’un autre SIS dit «tronçons communs».

91
Q

Qui traite les demandes de renforcement SDIS/BSPP ?

A

Ces demandes de renforcement se font par contact direct entre le CO et les CODIS. En période normale, les demandes sont honorées systématiquement par le SOGCO ou le chef de salle de la STA. L’engagement des moyens spéciaux est validé par l’OGCO. Un OGC est désigné comme chef de détachement dès lors que deux moyens Brigade sont engagés.

92
Q

Par quoi transitent les demandes de moyens spécialisées ou de renfort constitués ?

A

Les demandes de moyens spécialisées ou de renfort constitués transitent par le COZ.

Dans tous les autres cas, des détachements peuvent être constitués et envoyés hors du secteur de compétence de la Brigade:

► soit sur ordre du préfet de police
► soit après validation d’une demande au CO par le colonel de garde.

93
Q

Demande de secours concernant une intervention hors secteur Brigade.

A

L’opérateur du CO retransmet directement la demande auprès du CODIS territorialement compétent (TC) et trace l’appel en procédure HMB.

Si l’appel concerne un renfort de lisière, le CODIS peut demander au CO de traiter l’intervention en attendant l’arrivée, ou non, de moyens de complément ou de renfort du SDIS TC.

Demande de secours formulés par un CODIS pour une intervention située hors du secteur Brigade L’appel est reçu au CO. Le superviseur (SOGCO ou chef de salle), qui a reçu l’appel fait partir selon le processus général :

► conformément à la grille de départ des secours
► jusqu’à concurrence des moyens demandés, s’il s’agit d’une demande de renforcement (utilisation du CMA 930 - l’opération est clôturée par un code CRI 99X et le rapport est réalisé de manière nominale).

94
Q

Quels sont les engagements spécifiques ?

A

Engagement SDIS sur le secteur Brigade
Engagement du VID
Engagement sur exercice
Dispositifs prévisionnels de Secours
Montée en garde

95
Q

De quoi fait l’objet une montée en garde ?

A

La montée en garde fait l’objet d’un ordre de départ et la rédaction d’un rapport de sortie de secours simplifié par le chef d’agrès, à son arrivée au sein du PVO renforcé.

96
Q

Objectif de la montée en garde

A

Des MMA peuvent renforcer temporairement des LSO pour rééquilibrer la couverture opérationnelle. La gestion de cette règle est à la charge du CO et du CSO.

97
Q

CàT si intervention VID de longue durée

A

Si le VID est engagé sur une opération de longue durée (contact téléphonique préalable de confirmation par le PVO), il appartient au service de jour de la compagnie, de demander au CSO l’engagement d’un VID d’une autre compagnie ou engager un autre type de moyen de secours (EP par exemple) lorsqu’une ou plusieurs autres opérations sont en attente.

98
Q

CàT si engagement moyen sdis en complément de moyens Brigade :

A

► appartenant au PVO TC : le chef d’agrès Brigade réalise le rapport principal en mettant en personnel « SDIS XX »
► n’appartenant pas au PVO TC :

  • le rapport principal est réalisé par un moyen affecté à un autre PVO
  • un rapport secondaire généré par l’engagement du moyen SDIS est réalisé au PVO TC par le chef de garde ou le sergent de jour
99
Q

CRI si un moyen SDIS intervient secteur bspp sans la bspp

A

Si le moyen SDIS intervient sans la BSPP, l’opération doit être clôturée par le CRI 013.
Le sergent de jour ou le chef de garde doit réaliser le rapport principal en mettant en personnel « SDIS XX ».

100
Q

Quels sont les détachements d’une demande de concours ?

A

► envoi du détachement jugé nécessaire : CMA 91718 (OGC) et les moyens adaptés
► envoi d’un détachement d’évaluation : CMA 91718 (OGC seul)
► refus

101
Q

Quels sont les détachements d’une réquisition ?

A

► conformément à la grille de départ des secours (cf. CMA réquisitions)

102
Q

Quels sont les différents PCO ?

A

BEA / FMOGP / VPMA

103
Q

Que veut dire PCO ?

A

Plan de couverture opérationnelle

104
Q

Quelles entités font généralement des demandes de concours ?

A

Cela concerne en particulier les directions de la préfecture de police de Paris (DOPC, DSPAP, DRPJ) et les cabinets des préfectures (PP et préfectures de petite couronne).

105
Q

Quelles sont les 2 types de réquisitions ?

A

Ces réquisitions sont de 2 ordres : soit judicaires, soit administratives.

106
Q

Réquisition par l’autorité judiciaire

A

Dans le cadre d’une procédure judiciaire, les secours peuvent être requis en cas d’urgence (flagrant délit) ou pour effectuer, dans le cadre de l’enquête, des opérations dont la mise en œuvre technique relève de la compétence des sapeurs-pompiers (ex : recherche de corps immergés, recherche d’objets dans des endroits difficiles d’accès…).

107
Q

Qui est habilité à opérer une réquisition judiciaire ?

A

Les autorités habilitées à opérer une réquisition judiciaire sont les magistrats et les officiers de police judiciaire.

108
Q

Où sont coordonnées les réquisitions judicaires ?

A

Ces réquisitions judiciaires sont centralisées et coordonnées au niveau du CO.

109
Q

Qui est habilité à opérer une réquisition administrative ?

A

Concernant la réquisition administrative, elle relève du niveau d’un préfet ou d’un maire

110
Q

Quels sont les critères d’une réquisition administrative ?

A

3 conditions cumulatives doivent impérativement être réunies pour que la réquisition soit légale :

► urgence avérée de la situation au moment où la décision de réquisition est prise
► atteinte constatée ou risque sérieux d’atteinte à l’ordre public, pris dans toute son acception, c’est-à-dire l’ordre, la salubrité, la tranquillité et la sécurité publics
► échec de la mesure de police traditionnelle et des moyens conventionnels : lorsque « les moyens dont dispose le préfet ne permettent plus de poursuivre les objectifs pour lesquels il détient des pouvoirs de police ». Le caractère subsidiaire de la réquisition oblige, dès lors, l’autorité compétente à motiver sa décision par l’absence ou l’échec de toute mesure alternative

La procédure est la même que la réquisition soit prononcée par le préfet ou par le maire.

111
Q

Quel peut être l’objet des réquisitions administratives ?

A

Lorsque ces 3 conditions sont réunies, l’autorité compétente peut, par arrêté motivé, prendre les mesures suivantes :

► réquisitionner tout bien et service
► requérir toute personne nécessaire au fonctionnement de ce service ou à l’usage de ce bien
► prescrire toute mesure utile jusqu’à ce que l’atteinte à l’ordre public prenne fin ou que les conditions de son maintien soient assurées

Concernant la Brigade, le mode de réquisition de ces moyens demeure exceptionnel car l’intégralité des sollicitations de nos autorités sont aujourd’hui formulées par le biais de demande de concours

112
Q

CàT escorte motorisée

A

Cas 1 :

Demande d’escorte motorisée au profit d’une AR avec ou sans la présence de la police sur place.

► le COS fait la demande officielle par message radio sous la forme: « je demande une escorte motorisée…»
► le CSO TC accuse réception et rend compte au CO (chef de salle ou SOGCO voire EMO si activé)
► le CO fait la demande auprès de la DOPC (via numéro abrégé, ligne directe avec service de la circulation DOPC) et rend compte au COS

Cas 2 :

Engagement d’un détachement BSPP (colonne constituée) en renfort d’un SDIS. Le CO demande une escorte motorisée au COZ si nécessaire.

Pour le CAS 1 et, si la DOPC n’a pas d’escorte motorisée disponible, le CO fait la demande d’une escorte motorisée gendarmerie auprès du COZ via l’imprimé officiel.

En cas de demande d’escorte par une UMH, c’est le SAMU TC qui doit en faire l’expression.

113
Q

L’engagement des moyens relatifs à un ordre de conduite niveau GIS se fait par le centre opérationnel (CO) pour les CMA suivants :

A

► CMA 909
► CMA 91718
► CMA réquisition

114
Q

L’attribution d’une COM ANTARES relayée ou non est soumise à validation :

A

► heures ouvrées : BOPO/CONDOPS
► heures non ouvrées : OGCO