118 Flashcards

1
Q

La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) est un service interdépartemental d’incendie et de secours. À ce titre, elle est chargée de la prévention, de la protection et de la lutte contre les incendies, à Paris et dans les départements de la petite couronne, ainsi que sur les emprises des aérodromes Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget. Elle concourt également, avec les autres services professionnels concernés, à la protection et à la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes, à l’évaluation et à la prévention des risques. Elle est placée pour emploi sous l’autorité du préfet de police.

A
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2
Q

Missions de compétence exclusive : La BSPP est chargée de :

A

► la protection des personnes, des biens et de l’environnement
► la prévention et l’évaluation des risques de sécurité civile
► la préparation des mesures de sauvegarde et l’organisation des moyens de secours

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3
Q

Missions de compétence partagée La BSPP concourt à :

A

► la protection et la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes
► l’évaluation et la prévention des risques technologiques ou naturels
► les secours d’urgence aux personnes en détresse ou victimes d’accidents, de sinistres ou de catastrophes ainsi que leur évacuation

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4
Q

Interventions dont l’objet relève de sociétés du secteur privé

A

► brancardage au profit de sociétés privées de transport sanitaire
► mise à l’arrêt des sonneries d’alarme intrusion
► transport par carence ambulance
► distribution d’eau potable auprès des populations
► divagation des chiens et des chats
► débouchage d’égout ou de canalisation
► personne bloquée dans une cabine d’ascenseur
► destruction d’hyménoptères
► ouverture de portes sans risque à l’intérieur
► fuite d’eau
► panne d’origine électrique
► assèchement et nettoyage de locaux
► enlèvement de banderole ou d’emblème
► écobuage
► Animal blessé dont la prise en charge peut être assurée par son propriétaire
► Animal en difficulté dont la mise en sécurité ne requiert pas de moyens lourds et/ou spéciaux

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5
Q

Interventions dont l’objet relève de services publics spécialisés

A

► accident matériel de la circulation
► alerte à la bombe
► engin explosif
► objet, colis ou enveloppe suspect
► ramassage de carcasses ou d’animaux morts (volatiles…)
► dégagement des véhicules et matériaux encombrant la voie publique ou les voies navigables
► opération de sablage, de déneigement ou de balisage des routes
► reconnaissance de coques ou d’hélices de moyens nautiques
► recherche d’objets
► recherche sous l’eau d’épaves ou d’objets divers
► personne égarée ou disparue (y compris en carrière et en catacombe) sans notion de prompt secours
► transport de patient d’un établissement de santé vers un autre (transports secondaires)

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6
Q

Interventions de protection de la population en l’absence de réquisition des autorités compétentes

A

► transport ou déplacement de personnes décédées
► maîtrise d’un forcené, différend, rixe ou bagarre
► mise en place et surveillance de pédiluve, de bûchers et de réserves d’eau (plan épizootie)
► brumisation de la population lors des dispositifs prévisionnels de secours
► services de surveillance ou dispositifs prévisionnels de secours (DPS) à l’occasion de spectacles, manifestations sportives, culturelles ou autres : ils sont normalement assurés par des moyens associatifs conformément à la réglementation en vigueur

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7
Q

Interventions pouvant Faire l’objet d’une rétribution

A

► destruction de nids d’hyménoptère
► animaux morts ou errants sur la voie publique
► sauvetage d’animaux en lieu privé
► intervention pour ascenseur bloqué
► opérations de protection lieu privé
► intervention pour assèchement de locaux (fuites d’eaux)
► ouverture de porte
► levée de doute pour des sociétés de télésurveillance, téléassistance

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8
Q

communes BSPP

A

124

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9
Q

Départements BSPP

A

Paris (75), des Hauts-de-Seine (92), de la SeineSaint-Denis (93) et du Val-de-Marne (94)

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10
Q

superficie

A

800km2

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11
Q

habitants

A

6,5 millions + 2 millions de franciliens + 10 millions de personnes en transit

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12
Q

Paris capitale

A

Paris est une véritable mégapole au même titre que Londres, New-York et Tokyo. Siège des pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire, économique et de la manifestation sociale, 1re destination touristique mondiale avec un patrimoine exceptionnel, 1re concentration de cités dites « sensibles », elle est par nature un objectif incontournable pour les contestataires et une cible potentielle pour les terroristes.

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13
Q

richesse

A

25% richesse nationale

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14
Q

entreprises

A

365000

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15
Q

gares

A

6 :
Saint-Lazare
Montparnasse
Lyon
Nord
Est
Austerlitz

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16
Q

aéroports

A

3 :
- Paris Charles de Gaulle
- Paris Orly
- Paris Le Bourget

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17
Q

IGH

A

400

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18
Q

ERP

A

45 000

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19
Q

voies aurtoroutieres/ rapide

A

225km

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20
Q

voies navigable

A

145km

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21
Q

Tunnel > 300

A

52

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22
Q

métro

A

16 lignes

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23
Q

RER

A

5

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24
Q

réseau ferré

A

3046km

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25
Q

canalisation gaz/eau

A

4300km

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26
Q

conduites de vapeur sous pression

A

450km

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27
Q

risques naturels/technologiques

A

Ces réseaux l’exposent aux risques technologiques (installations classées, transport de matières dangereuses). Enfin, il présente une vulnérabilité face à des risques naturels comme les inondations majeures, les feux d’espaces naturels, les mouvements de terrain (carrières) et les événements météorologiques.

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28
Q

Effectif

A

8500 miliaires dont 500 en détachement - 2000 militaires de gardes ou d’astreinte

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29
Q

REO

A

La répartition des effectifs est définie annuellement par le référentiel des effectifs en organisation (REO).

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30
Q

SIDACR

A

Un document annuel définit également l’armement en moyens et en ressources partagées par lieux de stationnement associés à un centre de secours selon les dispositions du schéma interdépartemental d’analyse et de couverture des risques (SIDACR).

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31
Q

Comment est divisé le territoire de compétence BSPP ?

A

Le territoire de compétence Brigade est divisé en secteurs de groupements, de compagnies puis de centres de secours, destinés à maintenir une couverture opérationnelle équilibrée et à apporter une réponse efficace et adaptée aux appels d’urgence. 3 groupements d’incendie et de secours se partagent Paris et les 3 départements de la petite couronne.

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32
Q

2 grands types de secteurs sont différenciables :

A

1) le secteur administratif détermine les responsabilités organiques des autorités compétentes dans les domaines de gestion suivants :
► commandement
► gestion du personnel
► établissements répertoriés
► PEI
► cartographie
► commissions de sécurité

2) le secteur opérationnel est soit superposé au secteur administratif (par défaut), soit défini pour garantir l’équilibre fonctionnel de la couverture opérationnelle (secteurs nautiques, NRBC, aéroportuaires…).
Il peut être occasionnel, notamment pour répondre à un événement prévisible (DPS) ou fortuit (quadrilatère délimité en cas de déclenchement du plan violences urbaines…). Il contribue à l’élaboration des règles d’engagement des détachements (grille de départ des secours).

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33
Q

Qu’est-ce qu’un centre de secours ?

A

Le centre de secours est la plus petite structure fixe organique de la Brigade.
Un secteur administratif est placé sous sa responsabilité. Il s’agit également d’une base opérationnelle constituée d’un poste de veille opérationnelle auquel un ou plusieurs lieux de stationnements peuvent être associés. Les moyens qui lui sont rattachés s’appuient mutuellement au sein du secteur Brigade, indépendamment des limites administratives.

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34
Q

UES

A

Kourou, à Biscarrosse, au Louvre, à Balard et à la Bibliothèque nationale de France.

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35
Q

détachements permanents

A

Présidence de la République, les ministères des Armées et de l’Intérieur, le Palais de la Cité, l’Assemblée nationale, le musée d’Orsay et l’Hôtel national des Invalides

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36
Q

La Brigade participe également à :

A

► des dispositifs prévisionnels de secours (DPS) sur ordre de l’autorité de tutelle à l’occasion de grands rassemblements susceptibles de présenter des risques (rencontres sportives, manifestations du 14 juillet, nuit de la Saint-Sylvestre, salons aéronautiques…)
► des détachements temporaires sur demande de l’état-major de zone tels que : * le détachement de renfort urbain à l’occasion des feux de forêts (DRUFF) * la participation à la constitution de colonnes zonales de secours au profit d’autres zones de défense et de sécurité
► la participation à la constitution de modules zonaux intégrés au sein d’un détachement français projeté dans le cadre de missions de secours internationales

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37
Q

Lieux de stationnement

A

► lieu de stationnement opérationnel (LSO) : localisation des moyens sapeurs-pompiers
► lieu de stationnement santé (LSS) : localisation des moyens médicaux et paramédicaux
► lieu de stationnement des SDIS entrant dans le cadre des conventions interdépartementales d’assistance mutuelle (CIAM) (LS SDIS) Un ou plusieurs lieux de stationnement peuvent être gérés par un seul PVO.

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38
Q

Que sont les RED ?

A

Les moyens affectés à un même lieu de stationnement peuvent être engagés sur des secteurs de compétence opérationnelle distincts en fonction de règles d’engagement des détachements (RED) prédéfinies et validées par le commandement de la Brigade.

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39
Q

Les capacités opérationnelles de la BSPP sont organisées en fonctions opérationnelles réparties en 3 familles :

A

1 - Fonctions intégrantes
Il s’agit des fonctions incontournables pour assurer la capacité opérationnelle de la BSPP
► CDT (commandement)
► SIC (système d’informations et de commandement)
► LOG (logistique) : RAV, MAINT, SH, SAN
► SIO (soutien infrastructure opérationnelle)

2) - Fonctions d’engagement
Il s’agit des fonctions nominales pour intervenir
► INC / EXT (incendie/extinction)
► SAUV (sauvetage)
► RECO / ELD (reconnaissance/exploration longue durée)
► SAP/AMU/SR (secours à personne/aide médicale urgente/secours routier)
► VENT (ventilation)

3) - Fonctions d’environnement
Il s’agit des fonctions complémentaires et de spécialité
► NRBC (nucléaire-radiologique-biologique-chimique/antipollution)
► RSMU (recherche et sauvetage en milieu urbain)
► NAUT (nautique)
► IMP (intervention milieu périlleux)
► CYNO (cynotechnique)
► PROTEC (protection)
► ÉCL (éclairage) ► COM (communication)

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40
Q

En cas d’événement majeur ou d’intervention de longue durée, les compagnies peuvent être renforcées :

A

► en interne par tous les groupements selon les conditions définies par le commandement et/ou décrites par certains plans

► en externe par les moyens demandés à l’échelon zonal via le centre opérationnel (CO) de la Brigade dès lors que les CIAM avec les services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) limitrophes ne peuvent plus répondre au besoin opérationnel

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41
Q

Quelles peuvent être les mesures conservatoires de la couverture opérationnelle ?

A

Certaines opérations courantes dont l’urgence reste relative peuvent alors être temporairement considérées comme « non urgente » et être délestées (gestion des ordres de départ décentralisée).
De manière concomitante, la réponse opérationnelle peut aussi être dégradée (modification et adaptation de la grille de départ des secours).

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42
Q

Qui peut déroger aux règles d’engagement BSPP ?

A

En cas d’événement prévisible ou fortuit pouvant avoir un impact défavorable sur la couverture opérationnelle, le Général commandant la BSPP ou son représentant (commandant opérationnel Brigade, colonel de garde ou officier de garde CO) peut déroger aux règles d’engagement définies dans le présent règlement avec ou sans anticipation sur tout ou partie du secteur de compétence de la Brigade. Cette mesure conservatoire vise à préserver une couverture opérationnelle minimale.

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43
Q

Au niveau du centre de secours La garde comprend :

A

► 1 officier de garde compagnie (OGC) dans les PC de compagnie, officier ou major de l’unité, titulaire de la qualification correspondante et habilité par le commandant de groupement
► 1 chef de garde, titulaire du certificat de chef de garde d’incendie, officier ou sous-officier dans les PC de compagnie, sous-officier dans les autres centres de secours
► le personnel équipant les engins en service
► le personnel du PVO
► le service de jour

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44
Q

Au niveau du groupement La garde comprend :

A

► 1 officier supérieur de garde groupement (OSG), titulaire de la qualification « officier supérieur de garde » et habilité par le Général sur proposition du sous-chef emploi
► 1 officier poste de commandement (OPC), ou officier CMO appui (OCA) titulaire de la qualification « officier poste de commandement »
► le personnel du poste de commandement tactique ou du CMO appui
► le sous-officier « statique » et le personnel du centre de suivi opérationnel
► les conducteurs

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45
Q

Comment sont armés les engins ?

A

L’armement des engins en service à la Brigade est précisé annuellement dans la note de déploiement des moyens opérationnels. Depuis 2014, tous les engins-pompe en service à la Brigade sont armés par 6 hommes.

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46
Q

Dénomination EP

A

La dénomination réglementaire des premiers secours est complétée par une lettre en fonction de la compétence du chef d’agrès :
A : le chef d’agrès est un sous-officier ou un caporal-chef titulaire du CT1SP
B : le chef d’agrès est chef de garde incendie
C : le chef d’agrès est le chef de garde du centre de secours

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47
Q

Que comprend le service de jour de la compagnie ? Du CS ?

A

Le service de jour de la compagnie comprend les fonctions de sergent de jour et de caporal de jour. Le service de jour dans un centre de secours autre que PC de compagnie comprend les fonctions de gradé de jour et de caporal de jour. Ce personnel est relevable en cas de départ des secours. Le gradé de jour du centre de secours est le correspondant du sergent de jour de la compagnie pour ce qui concerne les questions relatives au service de jour de l’unité.

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48
Q

De quoi est responsable le sergent de jour (PC de Cie) ?

A

Le sergent de jour est responsable de l’exécution des détails du service d’incendie et de secours de la compagnie et veille au bon fonctionnement du système d’information opérationnel et de commandement (SIOC).

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49
Q

Dans ce cadre :

A

► il tient à jour, en permanence la liste de garde et des services de jour. Il effectue obligatoirement les changements de piquets sur la liste de jour informatisée et informe immédiatement les intéressés de tout changement de fonction les concernant ► il vérifie tous les matins à sa prise de fonction la concordance des immatriculations des engins de SIGTAO avec ceux d’ ADAGIO
► il vérifie que l’équipage des engins est au complet lors des départs en intervention
► il gère l’absence d’un personnel au départ des secours
► il fait appliquer l’ordre et la discipline au PVO, notamment en faisant respecter l’interdiction d’y fumer d’y manger et d’y boire
► il aide le stationnaire dans la gestion du PVO, notamment lorsqu’il reçoit simultanément plusieurs appels, en particulier dans le cadre du délestage (BSP 115.2 , Titre 4, 1.1 «Délestage»)
► il prend toutes les dispositions pour s’assurer de la fermeture des portes de remise à chaque départ de secours et de la sécurité du site en général
► il se rend systématiquement au PVO et y reste jusqu’au retour des engins dans les cas suivants :
* intervention particulière ou de longue durée nécessitant de prévenir et de rendre compte à l’officier de garde compagnie
* départ de l’OGC
* feu ou explosion du niveau du départ normal sur le secteur administratif de la compagnie
* pour un feu ou explosion dans un ÉTARÉ, il rend compte à l’officier de garde compagnie, s’il est déjà engagé sur une autre intervention
* adaptation de la couverture opérationnelle (notamment le délestage), il applique les consignes s’y rapportant et précisées dans les textes en vigueur
► il s’assure que le stationnaire a alerté l’OGC dans tous les cas prévus au § 1.1 du présent titre
► en cas d’opération importante ou de déclenchement d’un plan spécial, il prévient le commandant de compagnie et le chef de centre s’ils ne sont pas de garde
► en cas d’opération de longue durée, il fait préparer une boisson (chaude en hiver) et un ravitaillement, qui seront transportés sur les lieux de l’opération par un personnel de la compagnie territorialement compétente, en zone de remise en condition du personnel
► il assiste le chef de garde à la rentrée des secours pour les opérations à effectuer au retour d’intervention

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50
Q

Rôle gradé de jour (centre de secours)

A

Le gradé de jour est responsable de l’exécution des détails du service journalier dans son CS et veille au bon fonctionnement du système d’information opérationnel et de commandement (SIOC). Lors de sa présence en centre de secours, il remplit les mêmes missions qu’un sergent de jour.

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51
Q

Rôle caporal de jour

A

l est en permanence à la disposition du sergent de jour ou du gradé de jour pour l’aider dans l’exécution de son service. Il vérifie que l’équipage est au complet au départ des engins.

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52
Q

Qui est reponsable du PVO ? Pat qui est armé le PVO ?

A

Chaque centre de secours dispose d’un poste de veille opérationnelle (PVO), placé sous la responsabilité du sergent ou du gradé de jour et armé par un stationnaire.

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53
Q

La conduite des opérations à la BSPP se fonde sur des principes immuables :

A

► l’appui mutuel et réciproque des centres de secours, garant d’une qualité de service rendu et de résilience
► le commandement assuré depuis le terrain par des COS à qui l’on donne tous les moyens qu’ils jugent nécessaires pour leur mission
► la coordination d’ensemble des interventions centralisée par l’EMO, en lien avec les autres centres opérationnels concourants

À ce titre, et sauf cas exceptionnel, le COS se situe toujours sur les lieux de l’intervention. Sa manœuvre peut être appuyée par l’EMO qui assure en plus du maintien de la meilleure couverture opérationnelle, l’activation d’une salle de gestion de crise.

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54
Q

Qui est le DOS ?

A

La direction des opérations de secours (DOS) appartient au préfet de police ou, le cas échéant, à l’autorité déléguée (préfet des départements 92, 93 et 94).

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55
Q

Comment s’articule le commandement opérationnel de la Brigade ?

A

Le commandement opérationnel de la Brigade s’articule autour de l’échelon tactique au niveau des groupements et de l’échelon opératif à l’état-major Brigade, subordonné à la préfecture de zone, échelon stratégique

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56
Q

Que fait le DOS ?

A

Dans l’exercice de ses pouvoirs, il met en œuvre les moyens de la BSPP dans les conditions prévues par le règlement opérationnel Brigade ou les règlements opérationnels spécifiques aux emprises des aérodromes.

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57
Q

Qui est le COS ?

A

Le COS désigné est chargé, sous l’autorité du DOS, de la mise en œuvre de tous les moyens publics et privés mobilisés pour l’accomplissement des opérations de secours.

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58
Q

Qui commande les secours médicaux ?

A

Sous l’autorité du COS, dont il est également le conseiller technique, un médecin de la BSPP est chargé de l’organisation et du fonctionnement de la chaîne médicale des secours. Cette fonction est assurée successivement par un médecin désigné par la coordination médicale de la Brigade puis, selon la nature de l’intervention, par le directeur des secours médicaux (DSM) de garde et enfin par le médecin-chef Brigade de garde.

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59
Q

Qui est le COS sur un DPS ?

A

Dans un dispositif prévisionnel de secours (DPS), le COS pré-positionné remplace l’OGC dans la chaîne de commandement opérationnel.

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60
Q

Qui est COS sur aérodrome/aéroport ?

A

Le général commandant la Brigade ou son représentant est COS sur les emprises des aérodromes Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget (l’emprise d’un aérodrome n’est pas obligatoirement totalement identique à la zone d’aérodrome ou ZA).

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61
Q

Quelle est la responsabilité du chef ?

A

La responsabilité du chef (Celui qui est investi d’un commandement organique) est constante et totale. Qu’il soit ou non présent sur place, il est responsable devant ses supérieurs de l’action de ses subordonnés.

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62
Q

recherche du renseignement

A

La recherche du renseignement doit être permanente tout au long de l’intervention et plus particulièrement à son début puisqu’elle concourt à l’élaboration de la décision opérationnelle et oriente l’élaboration des ordres d’engagement des moyens de secours

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63
Q

Anticipation

A

L’anticipation, qui permet la prise de toutes les dispositions tactiques et matérielles, est indispensable dans tous les domaines.
Elle est le grand principe qui régit l’action des secours :
► en amont, par la prévention et la planification opérationnelle, lors de l’élaboration des plans de secours et de la répertoriation des établissements les plus dangereux
► au moment de la demande de secours, lorsque le nombre ou la gravité des appels incitent à compléter préventivement le volume d’engins dépêchés sur les lieux et à prévoir leur relève Elle prévaut aussi dans l’organisation du commandement sur les interventions

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64
Q

La discipline requiert de la part de l’exécutant :

A

► la stricte observation des ordres reçus
► la recherche à son niveau du résultat escompté et de l’exécution parfaite de tous les actes y concourant

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65
Q

En particulier, la discipline au feu impose :

A

► de se protéger physiquement avec les équipements de protection individuelle (EPI) et les moyens adaptés (gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou facial, arrimage…)
► de conserver son sang-froid et sa sérénité
► d’opérer en silence en toute circonstance
► de rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (cette règle ne souffre aucune exception lors d’une évolution sous ARI)
► de rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative

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66
Q

zone à priori

A

dès le début de l’intervention, le COS délimite une zone « à priori » qui prend en compte le danger principal : c’est la zone d’exclusion.

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67
Q

Zone d’exclusion

A

Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal (par exemple, exposition au feu et aux fumées dans le cas d’un incendie ou à proximité des véhicules concernés sur un accident de la route). L’accès en est strictement réglementé et n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées aux risques.

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68
Q

zone controlée

A

Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone d’exclusion. Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection vestimentaire qu’en zone d’exclusion (équipe de sécurité, PCA, réserve d’approche du matériel).

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69
Q

zone de soutien

A

Cette zone est la plus excentrée. Comme les autres, elle est interdite au public de manière à ne pas entraer l’action des secours. Il s’agit cependant d’une zone qui ne nécessite pas de protection particulière pour les personnes qui s’y trouvent. Les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de l’intervention doivent être localisées dans cette zone : ZDI, PMA, PCP, zone des PC, ZRCP…

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70
Q

Au-delà de la zone de soutien se trouve la zone publique

A
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71
Q

Différence secret / discrétion professionnel

A

Les sapeurs-pompiers de Paris sont soumis à la discrétion professionnelle et n’ont donc pas le droit de divulguer des informations ou des documents concernant la BSPP sans l’accord de l’autorité hiérarchique sauf sur demande d’un magistrat. Les sapeurs-pompiers de Paris sont également soumis au secret professionnel, qui s’applique à tout ce qui a été vu, entendu ou compris concernant un tiers, qu’il soit victime ou non.

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72
Q

Le secret professionnel est général et absolu, sauf pour les cas suivants :

A

► obligation pour les sapeurs-pompiers de Paris de dénoncer les crimes et délits dont ils ont connaissance à l’occasion de l’exercice de leur activité
► lorsque le sapeur-pompier de Paris doit révéler une information à caractère confidentiel pour prouver son innocence dans une affaire pour laquelle il est mis en cause

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73
Q

Les forces de l’ordre étant également soumises au secret professionnel et dans un souci d’entente interservices et de coordination, les informations strictement nécessaires à leur travail peuvent leur être divulguées.

A
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74
Q

COMPORTEMENT GÉNÉRAL EN OPÉRATION

A

POLITESSE - RESPECT - DISCIPLINE

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75
Q

COMPORTEMENT AU CONTACT DE LA VICTIME

A

L’importance que revêt l’abord de la victime pour tout le déroulement de l’intervention doit amener le sapeurpompier à porter une attention particulière :
► à ses paroles et au ton de sa voix. Ils doivent être adaptés à la situation. Parler distinctement sur un ton calme peut apaiser ; un ton ferme peut aider à fixer les limites lorsque cela paraît nécessaire
► à son regard. Il doit être direct et doit témoigner de l’intérêt porté à la victime, sauf s’il peut être perçu comme agressif ou intrusif
► à sa posture physique.

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76
Q

DÉCOUVERTE D’UNE ARME SUR INTERVENTION

A

Lorsqu’une arme est utilisée comme telle, qu’elle soit une arme d’origine ou par destination, les secours devront sans délai demander l’intervention des forces de l’ordre pour maîtriser le ou les individus. À contrario, en l’absence de notion de violence, seul le port ou le transport d’une arme de la 1re (armes de guerre et leurs munitions), de la 4e (armes à feu de défense et leurs munitions soumises à autorisation) ou de la 6e (armes blanches) catégorie constitue un délit pénal que le sapeur-pompier dans l’exercice de ses fonctions doit dénoncer. En cas de doute, l’OGC est sollicité et la coordination médicale est contactée. En aucun cas, une victime armée ne doit entrer dans une structure des urgences

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76
Q

DÉCOUVERTE DE STUPÉFIANTS SUR INTERVENTION

A

En cas de découverte de stupéfiants en intervention et même s’il s’agit d’un délit pénal, les secours doivent, avant toute décision d’information des forces de l’ordre, faire coïncider la notion de dénonciation avec celle de secret professionnel. Il faut faire la différence entre un simple consommateur, détenteur d’une faible quantité de drogue pour son usage personnel, et un passeur ou un trafiquant détenteur d’une quantité importante. Dans le 1er cas, s’il y a un lien avec une victime, les secours doivent informer le médecin coordinateur de la suspicion de consommation. Dans le 2nd cas, l’appel des forces de l’ordre doit être réalisé discrètement mais sans délai, afin qu’elles réalisent la saisie de la drogue. Dans tous les cas, la confiscation des produits par les secours est interdite.

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77
Q

ITINÉRAIRE POUR SE RENDRE SUR INTERVENTION

A

Le chef d’agrès contrôle l’itinéraire et guide le conducteur si nécessaire. Il veille à ce que la vitesse soit adaptée aux conditions de circulation. À l’occasion de fortes affluences localisées, il peut s’avérer plus avantageux en termes de délais d’emprunter un itinéraire détourné pour se rendre sur intervention. La remontée des voies en sens interdit est prohibée, y compris le stationnement en contre sens des voies de circulation. Le stationnement des véhicules d’incendie et de secours sur intervention ne doit pas être accidentogène.

78
Q

restriction d’usage avertisseurs sonores et lumineux

A

1) Pour préserver certains établissements

Certains établissements, par la fréquence du passage des véhicules de secours qu’ils engendrent ou leur nature même, doivent faire l’objet d’une attention particulière à leur proximité pour ce qui concerne l’usage des avertisseurs sonores. Il s’agit notamment :
► des centres de secours
► des établissements de soins
► de certains établissements publics (Palais de l’Elysée, Matignon, ministères, préfecture de police…) À cet effet, les avertisseurs sonores ne devront être employés qu’en cas d’absolue nécessité.
2) Pour préserver le voisinage du centre de secours

L’usage de l’avertisseur sonore dans l’enceinte du centre de secours est formellement interdit en dehors des essais imposés par les opérations de contrôle et de maintenance.
3) Pour une intervention sensible

Certaines interventions imposent la discrétion et un usage modéré, voire déconseillé, des avertisseurs, afin d’éviter d’aggraver la situation. C’est le cas par exemple dans les situations de violences urbaines, ou aux abords d’une intervention pour une personne menaçant de se jeter.
4) Au retour d’intervention

Les chefs d’agrès se conforment aux règles générales de la circulation. L’usage des avertisseurs sonores et lumineux est strictement interdit au retour d’intervention

79
Q

RETARD DANS LA PROGRESSION DES SECOURS

A

En cas d’accident impliquant un véhicule du corps, le chef d’agrès prend les mesures nécessaires pour limiter le retard dans l’arrivée des secours en demandant au CSO de faire partir un autre moyen en remplacement. En cas d’accident impliquant un véhicule du corps, le chef d’agrès prend les mesures nécessaires pour limiter le retard dans l’arrivée des secours Lorsque le conducteur d’un véhicule refuse de céder le passage à un engin se rendant sur intervention ou si la position du véhicule gêne significativement la progression des secours (livreur arrêté en pleine voie, véhicule stationné devant un accès…), le chef d’agrès doit le mentionner dans la 8e rubrique de son message de rentrée. Après avoir noté la description du véhicule et sa plaque minéralogique, il prend contact avec la section contentieux pour la procédure à suivre (signalement, dépôt de plainte…). En cas d’encombrement de la circulation, si les secours se trouvent bloqués et que le chef d’agrès estime qu’il ne pourra se présenter sur l’intervention dans des délais raisonnables, il en rend compte aussitôt au CSO par radio, demande l’envoi d’un moyen en remplacement en précisant la raison et poursuit malgré tout sa mission initiale. Il indique le secteur que l’autre engin doit éviter. Le CSO fait partir les secours les mieux situés par rapport à l’encombrement signalé.

80
Q

CHEMINEMENT

A

► sur un plancher menaçant ruine, le personnel se tient le long des murs
► sur un toit en pente, il progresse sur le faîtage ou le long des fermes
► sur une surface inondée, il prend garde aux éventuels fosses et regards camouflés en testant le sol

Dans tous les cas où le cheminement présente des dangers (fragilité ou instabilité des matériaux supportant le personnel, fortes pentes, risques de glissade, hauteur, vent…), les déplacements sont limités et le personnel est impérativement amarré (lot de sauvetage et de protection contre les chutes [LSPCC]).

81
Q

règles barrages gaz

A

En règle ABSOLUE, l’alimentation en gaz de ville doit être neutralisée dès l’arrivée des premiers éléments d’intervention, en barrant toutes les conduites :
► sur trottoir pour l’ensemble du ou des bâtiments situés à l’adresse
► en façade pour l’ensemble des niveaux du bâtiment
► en pied de conduite montante pour l’ensemble des étages de la cage d’escalier
► à l’étage pour le ou les locaux concernés Dans toute la mesure du possible, repérer les barrages qui ont été manœuvrés en plaçant l’étiquette normalisée « Gaz barré » au sol ou sur le mur, la plaquette « Robinet condamné fermé » à défaut par tout autre moyen (craie par exemple).
Seul un agent GrDF est habilité :
► à manœuvrer un barrage où l’indication « RÉSEAU » apparaît
► à manœuvrer un barrage déjà fermé

82
Q

PROTECTION FACE AUX RISQUES TECHNOLOGIQUES

A

Dans ce cas, le chef de détachement doit avoir le souci immédiat de :
► protéger son personnel
► établir un large périmètre de sécurité
► se renseigner au plus vite sur la nature et l’emplacement du risque (technicien, responsable d’établissement, documentation)
► demander les moyens adaptés

83
Q

EN FIN D’INTERVENTION, AVANT DE QUITTER LES LIEUX Le chef d’agrès :

A

► reçoit le compte rendu du conducteur sur la présence et l’état du matériel
► si du matériel est laissé sur les lieux de l’intervention, rédige et fait signer le bon de prise en charge provisoire, ou de prise en compte selon les cas
► s’il a été amené à pénétrer dans des locaux dont les occupants sont absents, les informe de son passage en disposant bien en vue l’imprimé BOPE 13 dûment renseigné
► s’assure de la présence de tout son personnel
► lorsque le MMA est complet et en mesure de se rendre à nouveau sur intervention, transmet un message de disponibilité dès son retour sur son secteur

Le conducteur :
► vérifie la présence et l’état de son matériel
► si du matériel est laissé sur les lieux, il en établit la liste et fait signer un « bon de mouvement » en 3 exemplaires au chef de détachement bénéficiaire, voire au locataire ou au propriétaire
► complète le remplissage de sa citerne

84
Q

PENDANT LE TRAJET DE RETOUR Le chef d’agrès :

A

► assure la veille radio
► met à profit le déplacement pour perfectionner le conducteur du MMA
► décrit les points particuliers du secteur devant lesquels le MMA passe
► peut passer, sur ordre, à des endroits prévus dans le cadre de mesures prises lors de certains plans (grand froid par exemple)

85
Q

À L’ARRIVÉE AU CENTRE DE SECOURS Le chef d’agrès :

A

► fait mettre le personnel dans la position « à vos rangs » et lui fait connaître, s’il y a lieu, son appréciation sur le déroulement de l’intervention
► s’assure de l’état physique et psychologique de son personnel (fatigue, blessures légères…), en particulier après une intervention difficile et au besoin, fait prendre les premiers soins, voire provoque une consultation médicale
► vérifie l’état vestimentaire du personnel. Si un équipement de protection individuelle ou un vêtement est détérioré, il fait procéder à son échange et fait rédiger un compte rendu par l’intéressé
► contrôle, si besoin est, le contenu des poches et des coffres de l’engin
► s’assure de la remise en condition et de la restauration de son personnel
► prend les dispositions pour remettre son MMA disponible au plus vite
► se rend au PVO avec les renseignements pris sur intervention et dicte son message de rentrée au stationnaire, avant de faire saisir le cas échéant le CRI
► rédige son rapport d’intervention (il ne quitte sa garde qu’après avoir rédigé tous ses rapports)
Le conducteur :
► contrôle l’aspect extérieur de son engin
► assure les échanges nécessaires et le recomplètement du matériel
► effectue, le cas échéant, le plein de carburant
► effectue avec le reste du personnel le nettoyage de la cellule sanitaire et des matériels utilisés
► signale au garde remise et à son chef d’agrès toute anomalie ou absence de matériel

86
Q

Le RETEX est un processus qui se décompose en plusieurs phases :

A

► le recueil de l’information sur le terrain généralement effectué par les intervenants, complété le cas échéant par la garde RCCI
► l’identification, l’analyse et l’exploitation des enseignements
► la recherche de solutions (évolutions des règlements, études, modifications techniques…)
► la diffusion et l’archivage de ces enseignements

87
Q

Le RETEX doit produire 2 effets :

A

► garantir la qualité de la préparation opérationnelle et l’enrichissement de la culture opérationnelle
► faire évoluer la doctrine et les matériels : apporter des réponses opérationnelles et/ou réglementaires aux difficultés rencontrées

88
Q

Le risque d’explosion est généré par la présence :

A

Il est généré par la présence :
► d’un gaz combustible ou de vapeurs de liquides inflammables dont la concentration se situe dans leur plage d’explosibilité ou au-dessus
► de poussières en suspension dans l’air, en proportions variables susceptibles de propager le feu de façon comparable à une explosion (amidon, coton, sucre, aluminium, blé…)
► d’un récipient ou d’une conduite sous pression
► de produits explosifs par nature (poudres, nitroglycérine, TNT, mélinite…)
► de gaz en récipient, soumis aux phénomènes de l’incendie : température, pression, etc.

89
Q

L’explosion peut être déclenchée par :

A

► une source externe (étincelle, flamme)
► un échauffement trop important (surpression)
► un refroidissement trop rapide (choc thermique)
► un choc mécanique
► un apport brusque de comburant

90
Q

Reconnaissance du risque d’explosion

A

Elle sert à :
► COLLECTER les informations, renseignements
► DÉCELER tout ce qui peut être à l’origine d’un feu, d’une explosion, ainsi que de leur propagation
► VOIR tout ce qui peut être fait et complété pour s’opposer à de tels sinistres

91
Q

Le but de l’intervention (risque explosion)

A

L’intervention vise à :
► empêcher le risque de se transformer en explosion
► préparer la mise en œuvre des moyens susceptibles de limiter les dégâts et dommages si l’explosion est probable

92
Q

On distingue globalement 2 risques d’explosion :

A

► risque d’explosion hors d’un feu ou d’un incendie
► risque d’explosion en présence d’un feu

93
Q

mission secours RISQUE D’EXPLOSION HORS D’UN FEU OU D’UN INCENDIE

A

La mission des secours est exclusivement une MISSION DE SAUVEGARDE. Elle comprend des :
► mesures préalables
► mesures d’intervention proprement dites

94
Q

Quelles sont les mesures préalables lors d’un risque d’explosion hors incendie

A

Estimer Localiser, Délimiter

95
Q

mission secours risque d’explosion en présence de feu

A

Sauvegarde et extinction

96
Q

Feu dans les locaux alimentés en gaz naturel

A

Barrer la conduite qui dessert les locaux concernés par
l’incendie. En cas d’impossibilité, le chef de détachement
engage son personnel que s’il existe un risque pour les
personnes, en tenant compte des signes annonciateurs
d’une explosion imminente (odeur, sifflement, etc.).
En attendant, il doit limiter son action à la protection de
l’environnement, afin d’éviter toute extension du sinistre.

97
Q

Fuite de gaz naturel enflammée

A

En principe, il n’y a pas de risque d’explosion tant que
le gaz brûle. L’effort est alors porté sur la protection de
l’environnement soumis aux risques de propagation de la flamme et au rayonnement thermique.

Sauf en cas d’absolue nécessité, la fuite enflammée ne
doit être éteinte que par barrage de la conduite afin de
ne pas recréer de risque d’explosion. Par conséquent, il
convient de prendre garde à ne pas souffler la flamme en manœuvrant les moyens d’extinction éventuellement mis en place, ni à noyer la conduite par un effet « baignoire » si elle est située en tranchée.
Dans certains cas qui doivent rester très exceptionnels
et après concertation entre le COS et le responsable
du Gaz de France sur place, il peut être nécessaire de
procéder à l’extinction alors même que la fuite n’est pas
encore arrêtée.

98
Q

Pour souffler une flamme de fuite de gaz enflammée, la conjonction des 4 facteurs suivants est nécessaire :

A

►urgence absolue (personne en danger, risque d’explosion, risque d’extension grave, etc.)
►impossibilité d’effectuer le barrage
(ex : fuite sur le barrage lui-même) ou délais trop longs
►possibilité d’effectuer la neutralisation directement
au niveau de la fuite
►absence de matière en ignition aux abords immédiats susceptible de provoquer une réinflammation spontanée

Quand ces 4 conditions sont réunies, il s’agit
d’accompagner l’agent GRDF en le faisant encadrer par
2 sapeurs-pompiers manœuvrant chacun une lance en
jet diffusé de protection, jusqu’à ce qu’il soit suffisamment
près de la flamme pour la souffler et neutraliser la fuite.
En cas de fuite enflammée sur conduite moyenne
pression, des lances (en jet diffusé) supplémentaires,
placées légèrement en retrait, sont nécessaires pour
la protection des porte-lance engagés au plus près du
foyer.

99
Q

bouteilles de gaz

A

Des bouteilles qui ont été soumises au rayonnement
d’un incendie sont susceptibles d’exploser au-delà d’une
certaine température.
Ce risque est présent sur nos interventions sous
différentes formes :
► habitat individuel alimenté au butane
► habitat individuel et collectif alimentés au propane
► installations grande cuisine
► installations avec chaufferie
► installations mobil-home et caravane
► installations mobiles (rotisserie, food-trucks)
► installations précaires
► chantiers en toitures

100
Q

CàT bouteille de gaz

A

► éviter toute action mécanique ou thermique brutale
► ne pas négliger le risque de « BLEVE » pour les
bouteilles de GPL (exemple : bouteilles en acier
13 et 35 kg)
► ne pas négliger le risque d’inflammabilité et
d’explosion de l’acétylène

101
Q

Avant tout déplacement de la bouteille, le chef de
détachement doit :

A

► mesurer la température externe au moyen d’un thermomètre infrarouge (en dotation dans les
VRCH) ou bien au moyen d’une caméra thermique dotée d’une zone de mesure de point chaud
► refroidir en jet diffusé d’attaque en maintenant le porte-lance hors d’atteinte, jusqu’à ce que la
température redescende en-dessous du seuil de rupture (CO2 et GPL : 100° C – oxygène : 350° C)
► dans le cas d’une bouteille d’acétylène prise dans un incendie, le COS demande l’intervention du LCPP d’urgence
S’il s’agit d’une fuite enflammée au niveau du robinet
et que la bouteille n’a pas été soumise à d’autres
rayonnements, la fuite pourra être arrêtée par fermeture du robinet.
En cas d’impossibilité, il sera procédé au refroidissement
de la bouteille jusqu’à ce qu’elle soit entièrement vide,
tout en assurant la protection de l’environnement comme précédemment.

102
Q

Cas des GPL et des GNV
► cf. BSP 305.2 - Partie 5
► fuite enflammée : il n’est pas nécessaire d’éteindre
la flamme si l’environnement n’est pas menacé
► bouteilles contenues dans un local incendié : si
les bouteilles n’ont pas explosé, il faut éviter de les
refroidir brutalement au moyen de l’eau et de les
déplacer

A
103
Q

Les 3 effets du BLEVE sont :

A

► la projection d’éclats avec effet de missile pouvant
aller jusqu’à 100 m
► la création d’un flux thermique avec création d’une
boule de feu dont le diamètre peut atteindre 30 m
pendant 3 s
► la création d’une surpression dont les effets peuvent
être ressentis jusqu’à 120 m

104
Q

Risques principaux véhicules GNV

A

Les risques liés aux accidents et aux feux de
véhicules équipés au GNV sont relativement réduits
en raison :
► de la nature du gaz : plus léger que l’air, le méthane
se dilue très rapidement dans l’atmosphère
► du positionnement des bouteilles : en raison de leur
volume, les bouteilles sont généralement placées
sur le pavillon, hors d’atteinte directe des chocs
► des thermo fusibles placés sur chaque bouteille et
sur la canalisation, qui fondent rapidement (100° C)
En outre, la nature gazeuse du GNV exclut l’apparition
d’un BLEVE. Le principal risque est donc celui d’une fuite
de gaz, enflammée ou non, voire d’un VCE d’une durée
de plusieurs minutes

105
Q

Cas des bouteilles d’acétylène

A

Les mélanges air/acétylène et/ou oxygène/acétylène
constituent des mélanges inflammables et parfois
explosifs dans les plages de LIE = 2,3% à LSE = 83%
dans l’air. Il est à noter que sous l’effet d’une faible
pression ou d’une température élevée, l’acétylène peut
rentrer dans une phase d’instabilité et se décomposer.
Cette décomposition est explosive.
Dans toutes les situations, il conviendra de procéder
à une reconnaissance avec prise de renseignements
(type de bouteille et contenance, nombre, lieu
de stockage, milieu ouvert ou fermé, signe de
dommages) et avec mesure de température de la ou
des bouteilles et d’explosimétrie du milieu.

106
Q

Risques principaux véhicules GPL

A

Différents scénarios accidentels sont possibles :
► fuite de gaz liée à un défaut d’étanchéité pouvant
engendrer un VCE en présence d’une source
d’inflammation ayant une énergie suffisante
► apparition brutale et répétée d’une torchère sur
un véhicule équipé d’une soupape de sécurité et
soumis à un incendie
► explosion de type BLEVE
en conséquence d’un échauffement important du réservoir suite à un feu rapportés à des réservoirs GPL de 150 l,

107
Q

En présence d’engins suspects et plus strictement
sur les engins et colis déposés, les mesures
suivantes sont à prendre :

A

Ce type d’intervention est du ressort du Laboratoire Central de la Préfecture de Police (LCPP).

► demander l’intervention de la police
► ne pas toucher, ne pas déplacer, ni provoquer de
vibrations dans les environs immédiats de l’objet
même s’il a été initialement déplacé
► prêter son concours à la police pour la réalisation
d’un périmètre de sécurité initial de 100 m
► au minimum en zones dégagées, en l’absence
de la police, prendre les premières mesures
nécessaires à la mise en place de ce périmètre
► demander les moyens supplémentaires jugés
nécessaires pour lutter contre les dommages que
provoquerait l’explosion

108
Q

CàT feu Installation basse tension

A

Lorsque le courant ne peut pas être coupé dès l’arrivée
des secours, l’extinction de ce type de feux doit se faire
au moyen d’extincteurs appropriés (poudre, CO2). Le
respect des prescriptions d’emploi qui figurent sur le
corps de chaque appareil est impératif.
S’il n’existe pas d’autre possibilité que la mise en œuvre
d’une lance, seul le jet diffusé d’attaque est autorisé, en
respectant une distance minimale de 2 m entre la lance
et l’installation.
Cette manœuvre sera effectuée par un porte-lance
aguerri, qui doit :
► manœuvrer dans un premier temps la lance dans
une direction non dangereuse, puis diriger le jet
avec précaution sur les pièces sous tension
► procéder par gestes lents et précis
► reculer à la moindre sensation de picotement
► faire attention au risque d’électrisation : éviter de
marcher dans les eaux de ruissellement, qui peuvent
conduire le courant
► rester vigilant vis-à-vis des pièces métalliques
avoisinantes (rambardes, canalisations, fils volants,
etc.)

109
Q

CàT feu installation haute tension

A

Lorsque des moyens hydrauliques doivent être mis
en œuvre pour lutter contre des propagations, le COS
doit s’assurer que les eaux d’extinction ne risquent pas
d’entrer en contact avec des installations sous tension
ou former des arcs par phénomène d’amorçage. A cet
effet, il convient de respecter dans tous les cas une
distance minimale de sécurité de 3 m entre l’eau
projetée et l’installation alimentée HT.

110
Q

CàT feu Installations électriques
(centraux téléphoniques, salles
informatiques)

A

la connectique chemine
sous des faux planchers, dans des caniveaux, des gaines
ou sur des chemins de câbles. Disposant généralement
d’une détection automatique qui couvre tous les
volumes, y compris ceux qui sont le plus inaccessibles,
ils sont de surcroît protégés par un système d’extinction
automatique à base de gaz inerte.
la coupure électrique des installations doit dans toute la mesure du possible
être réduite à son strict minimum et si possible, sur
conseil et en présence d’un technicien qualifié du site.
Si le dispositif d’extinction automatique n’est pas
suffisant, il convient de mettre en œuvre prioritairement
des appareils portatifs appropriés. Si malgré tout, l’emploi
de l’eau se révèle indispensable, elle est projetée au plus
près possible et en petite quantité, en évitant de mouiller
d’autres équipements ou pièces que ceux déjà atteints
par le feu.
Tant que le caractère respirable du local n’a pas été établi
après le déclenchement de l’extinction automatique, les
intervenants doivent être protégés par leur ARI, même
en l’absence de fumée. Dès que possible, les locaux
sont largement ventilés.

111
Q

CàT intervention réseau ferré

A

Sur les voies électrifiées par lignes aériennes de contact
(LAC), les secours ne doivent en aucun cas s’approcher
à une distance inférieure ou égale à 3 m de la caténaire,
tant qu’ils n’ont pas acquis la certitude que le courant est
coupé (cf. BSP 370).
Aucune mise en œuvre de moyen hydraulique ne doit
être envisagée en-deçà d’une distance de sécurité
minimale de 3 m de tout élément conducteur avant la
confirmation de la COUPURE D’URGENCE du courant
de traction, formulée par le chef de détachement selon
les règles en vigueur.

Dans tous les cas, il faut :
► prendre les mesures de sécurité prévues dans le
BSP 370
► ne jamais toucher aux caténaires tombées, ainsi
qu’aux câbles et aux pièces qui sont en contact avec
ces dernières
► ne pas monter aux poteaux supportant les fils
conducteurs et ne pas s’approcher de ceux sur
lesquels apparaissent des phénomènes anormaux
► ne pas se livrer à des travaux sur les pièces sous
tension ou trop près de celles-ci
► se méfier des courants de retour et des courants
induits, ainsi que des amorçages d’arc qui peuvent
survenir jusqu’à 40 cm d’un élément conducteur
► tenir compte du fait que les gaz chauds dégagés par
un incendie peuvent être conducteurs de l’électricité
► s’assurer que les échelles et les outils employés
ne peuvent pas se retrouver en contact avec les
installations électriques ou placés trop près de ces
dernières

112
Q

CàT personne électrisée ou électrocutée

A

Pour le sauveteur, le risque est d’être à son tour électrisé et donc de subir des brûlures dont la gravité dépend des caractéristiques du courant et du chemin qu’il parcourt dans le corps humain, voire d’être électrocuté. Aussi, la règle de base est la prudence.
Dans tous les cas, il faut procéder au plus vite à la mise hors tension de l’installation électrique en cause, si possible avant toute action sur la victime lorsque cette mise hors tension peut se faire sans délai. Sinon, le dégagement doit s’opérer à l’aide du matériel isolant des valises électro-secours en dotation dans chaque PC de compagnie (le matériel disposé à demeure dans les locaux ne pouvant en effet être garanti d’un point de vue de son entretien et de ses qualités isolantes, il ne doit en principe pas être utilisé par les services de secours), en respectant
scrupuleusement les conditions d’emploi qui dépendent de la tension électrique présente dans l’installation. Dès lors, il convient d’examiner au préalable l’environnement du lieu pour y repérer la position des conducteurs électriques et s’assurer qu’ils ne touchent pas accidentellement des pièces métalliques.
Afin d’éviter le risque de formation d’arcs électriques, l’accès de certains lieux doit impérativement rester inaccessible tant que le courant n’a pas été effectivement coupé (toit de wagon, voie électrifiée par les rails etc.).
Lors de la mise en contact accidentelle d’un conducteur électrique « haute tension » avec le sol directement (chute d’un câble) ou indirectement (par l’intermédiaire d’un engin aérien ou de levage), le courant s’écoule dans la terre en se diffusant autour du point de contact, plus ou moins rapidement selon la nature et l’état du sol, du conducteur, etc. Le risque pour les personnes est alors de subir une électrisation à distance par le simple contact simultané de leurs deux pieds écartés avec le sol. C’est pourquoi il importe de prendre toutes les précautions et de ne pas s’approcher à moins de 10 m du point d’impact sur sol sec. Ce phénomène, plus connu sous le nom de « tension de pas », s’explique par la différence de potentiel qui s’établit entre les pieds, d’autant plus importante que l’écartement est grand et qu’il se fait près du point de contact (exemple : une personne se trouvant à 3 m du point de chute au sol d’un câble de 20 000 volts et qui fera un pas d’un mètre dans sa direction, subira une électrisation de l’ordre de 3 000 volts).
En cas d’urgence et en présence de courant domestique uniquement (220-380 volts), si les secours ne disposent pas de la valise électro-secours, il leur est néanmoins possible d’intervenir en s’isolant du sol par des moyens de fortune (chaise ou tabouret non métallique, livres épais, etc.) et en se munissant d’un manche, en bois ou en plastique par exemple.

113
Q

La MGO face aux risques NRBC se divise en 2 phases :

A

► une phase réflexe, du ressort des premiers intervenants non spécialistes, constituée de plusieurs étapes
► une phase dite réfléchie, dévolue aux intervenants spécialisés

114
Q

MGO NRBC

A

recherche du renseignement
protection du personnel intervenant
sauvetage/évacuation/mise à l’abri de la population
périmètre de sécurité reflexe
détection de l’alerte

115
Q

2 risques en fonction de l’état et de la nature du
radioélément :

A

► risque d’irradiation (exposition externe à distance,
source scellée) : la source radioactive est à distance
et on est exposé aux rayonnements qu’elle émet, le
personnel est exposé aux rayonnements émis par la
source radioactive
► risque de contamination (exposition externe par
contact et/ou exposition interne, source non scéllée) :

116
Q

L’intervention en cas de risque radiologique est basée
sur 3 paramètres que sont :

A

le temps, les écrans et la distance

117
Q

sources radioactives

A

Les matières radioactives peuvent être présentes sous
forme solide, liquide ou gazeuse. Il est impossible d’en
détecter la présence si l’on ne dispose pas d’appareil de
détection spécifique. Dans le cadre des interventions, il
est possible de rencontrer des matières radioactives dansou sur les contenants suivants
Gammagraphe
détecteur de plomb
Colis
Fontaine au radium
Objets radioactifs divers : Paratonnerre Détecteurs de fumée ioniques

118
Q

Prise en charge d’une victime en environnement radiologique

A

► dans tous les cas, l’urgence médico-chirurgicale
prime sur le risque radiologique
► en cas de contamination, protéger immédiatement
les voies aériennes de la victime avec un masque
protégeant des poussières (de type FFP2 ou FFP3),
ou par oxygénothérapie en cas de de détresse
ventilatoire.
► tout doit être mis en oeuvre pour empêcher qu’une
victime ne reste inutilement à proximité d’une source
radioactive. Elle doit être soustraite rapidement en
respectant les règles du secours à victimes. Si son
état le nécessite, elle peut être médicalisée avant
d’être extraite (cas d’une victime incarcérée, par
exemple)

119
Q

Sortie de la zone rad

A

Le COS a la responsabilité de ne pas laisser sortir les
victimes, les impliqués, les intervenants et le matériel
engagés en zone d’exclusion tant que le personnel
spécialisé n’a pas mis en place un sas pour le contrôle
de non-contamination.

120
Q

Les produits chimiques concernés sont les
substances et préparations dangereuses qui, par
leur nature même, par leur réaction à la chaleur ou
par leur combinaison plus ou moins rapide entre
eux, peuvent :

A

► accélérer et propager un incendie
► faire naître un danger d’explosion
► provoquer de graves brûlures
► produire des émanations de gaz toxiques ou
asphyxiants

121
Q

Ils sont classés par le code du travail en fonction de
catégories de danger :

A

► explosible : TNT, etc.
► comburant : oxygène peroxydes, etc.
► inflammable : éther, acétylène, etc.
► toxique : sarin, chlore, etc.
► corrosif (acides ou bases provoquant des brûlures
chimiques graves
► cancérigène, mutagène, toxique pour la
reproduction (bromure d’éthidium)

122
Q

La signalisation des véhicules concernés comprend 2 éléments distincts :

A

► des plaques en forme de losange représentant symboliquement les classes dangers
► des plaques rectangulaires de couleur orange, sur lesquelles figurent le code de danger, ainsi que le code de la matière transportée (dit code ONU)

123
Q

Classe de dangerosité

A

1 - matiere explosive
2- Gaz inflammable
3- Matière liquide inflammable
4- matière solide inflammable
5- matière comburante
6- matière toxique
8- corrosivité
9- matieres et objets dangereux divers

124
Q

Prise en charge d’une victime en environnement chimique

A

► soustraire le plus rapidement possible les personnes
à une exposition aux risques chimiques.

Exposition à un gaz toxique
► mettre à l’air libre (oxygénothérapie éventuellement).

Exposition à un agent chimique par
contact (liquide, solide, aérosols, etc.)
► protection des voies respiratoires (oxygénothérapie
éventuellement)
► déshabillage
► rinçage des parties exposées au toxique avec
de l’eau ou un produit adapté après contact avec
responsable sécurité du site ou coordination médicale
(en cas d’exposition au visage, décontaminer avant
de poser une protection respiratoire)
► pour les produits sous forme de poudre, épousseter
et n’utiliser de l’eau qu’après avis de la coordination
médicale

Exposition à un agent type toxique de
guerre (procédure du plan jaune)
► utilisation des gants de décontamination chimique
d’urgence
► protection des voies respiratoires (oxygénothérapie)
► déshabillage

125
Q

Sortie de la zone chim

A

Le COS a la responsabilité de ne pas laisser sortir les
victimes, les impliqués, les intervenants et le matériel
engagés en zone d’exclusion et potentiellement
contaminé tant que le personnel spécialisé n’a pas mis
en place un sas de contrôle.

126
Q

A quoi est lié le danger biologique ?

A

Le danger biologique est lié à la présence d’un agent
biologique (micro-organismes naturels, bactéries,
virus, parasites et champignons, et les toxines qu’ils
produisent, ou micro-organismes génétiquement
modifiés) combiné à un vecteur (système d’arme ou
porteur naturel permettant à un agent biologique d’être
transporté, dispersé et d’atteindre sa cible).

127
Q

Outre l’impact psychologique majeur, le danger
biologique peut se manifester sous des formes
diverses qui dépendent :

A

► de la nature de l’agent ou des agents biologiques
► des modes de dispersions
► des voies de pénétration dans l’organisme

128
Q

Conduite à tenir spécifique en
cas de SAV en laboratoire confiné

A

► empêcher, limiter tout risque de transfert de
contamination en dehors de la partie classée au
niveau de sécurité biologique (NSB) maximal
► ne pas sortir les victimes immédiatement de la
zone confinée sans garantir la non-propagation de
contamination/infection (sauf en cas de risque avéré
pour la victime, menace directe par un animal de
laboratoire dangereux, par exemple)
► pré-médicaliser la victime à l’endroit où elle se
trouve, en attendant le GIB et l’AR
► suivre, a priori, les recommandations des personnes
compétentes du laboratoire, si présentes, notamment
en matière de port de tenue et de maintien du
confinement

129
Q

Conduite à tenir spécifique
en cas de feu en laboratoire
confine

A

► en cas de feu dans une zone confinée avec présence
d’agents biologiques pathogènes :
* empêcher, limiter tout risque de transfert de
contamination en dehors de la partie classée au
NSB maximal
► ne pas ordonner intempestivement et systématiquement la coupure des fluides (électricité
notamment), car le maintien du confinement est
assuré par des dispositifs asservis à l’énergie
électrique (sauf en cas d’absolue nécessité à cause
d’un risque avéré d’atteinte aux personnes)
► attaque du foyer : limiter et maîtriser la quantité
d’eau dispersée, source de propagation d’agents
biologiques ; maîtriser les écoulements
► ne pas ventiler l’atmosphère de l’espace clos vers
l’air libre

130
Q

Conduite à tenir spécifique en
cas de SAV dans le cadre d’une
pandémie

A

► se conformer aux prescriptions de la division santé

131
Q

SPÉCIFICITÉ DES OPÉRATIONS POUR PLIS, COLIS ET CONTENANTS SUSPECTÉS DE RENFERMER DES AGENTS NRBC

A

La 1ère démarche d’évaluation du risque est menée par
les services de police assistés par la cellule nationale de
conseil (CNC). En cas de doute ou de menace réelle,
ils seront assistés par les services spécialisés NRBC et
les laboratoires BIOTOX-PIRATOX4
.
Dans ce cadre opérationnel, la BSPP n’intervient qu’en
présence avérée de personne(s) ayant été au contact
de la poudre suspecte ou présentant des symptômes.
En cas d’absence de personne au contact, l’intervention
ne concerne que les services de police (avec appui du
LCPP).

132
Q

classification impliqués agents nrbc

A

Classification des impliqués :
► les « personne au contact direct » de la substance
ou présentant des symptômes seront dites du
1er cercle, aussi appelées « C1 »
► les personnes à proximité mais n’ayant pas été en
contact avec la substance seront dites du second
cercle « C2 »

Il convient de ne pas parler de « victime » mais
de personnes au contact (C1) et personnes
à proximité (C2) (ne pas déclencher SINUS
prématurément) tant que la levée de doute
n’a pas été effectuée.

133
Q

Conduite à tenir impliqués agents nrbc

A

Placer les éventuelles personnes ayant été au contact
avec les matières dans un local attenant, les surhabiller,
protéger leurs voies respiratoires et relever les identités
avant une éventuelle évacuation par VSAV.

134
Q

Le concept opérationnel de la BSPP face aux risques et aux menaces NRBC s’appuie sur les 4 piliers suivants.

A
  • Les sapeurs-pompiers de Paris assurent leurs missions, y compris en ambiance NRBC
  • Force de la réponse de la BSPP repose sur la précocité de l’alerte
  • Face aux risques et aux menaces NRBC, les sapeurspompiers de Paris doivent être en
    mesure d’effectuer les actions detype « DIMPET »
  • Les sapeurs-pompiers de Paris effectuent ces actions en collaboration avec le LCPP et éventuellement d’autres services publics (SIAR-IRSN1…) qui assurent, en tant qu’experts, l’interprétation des mesures
135
Q

Un des rôles spécifiques des premiers intervenants
non-spécialistes face aux risques technologiques et aux
menaces NRBC est d’assurer la précocité de la détection
d’alerte lors d’un évènement par:

A

► L’observation des symptômes atypiques chez les
victimes
► L’observation des circonstances
► La promptitude de mise en œuvre des moyens en
détection et en dotation

136
Q

DIMPET

A

► Détecter : dire s’il y a une matière dangereuse ou non
► Identifier : dire de quelle matière il s’agit
► Mesurer : dire, combien de matière il y a
► Prélever : prélever des échantillons de la matière en
cause, si possible
► Évaluer : fournir au DOS une appréciation de la
population et du territoire impactés ou potentiellement
impactés par un risque ou une menace NRBC
► Transmettre : transmettre les échantillons à un
service public compétent

137
Q

En revanche, les sapeurs-pompiers de Paris doivent
disposer de ressources (hommes, matériels,
engins) pour :

A

► agir comme « bras armé » des services publics
experts sur le terrain
► écouter et comprendre les experts
► communiquer avec les experts dans le langage de
l’expertise

138
Q

Dans le cadre d’interventions courantes, la BSPP est en mesure de mettre en œuvre simultanément soit :

groupes NRBC

A

► 1 groupe d’intervention chimique et 1 groupe
d’intervention radiologique
► 1 groupe d’intervention chimique et 1 groupe
d’intervention biologique
► 2 groupes d’intervention chimique

139
Q

Dans sa réponse face aux risques NRBC, la BSPP est en mesure de :

antipol

A

► lutter contre 1 à 3 pollutions de faible à moyenne ampleur, terrestre ou aquatique
► prendre les premières mesures de lutte antipollution consécutives à une rupture de bac dans un dépôt pétrolier avec déversement

140
Q

Les causes d’effondrements partiels ou complets sont
nombreuses :

A

► explosion due au gaz (effondrement d’immeuble à
Noisy le Sec en 2007, Rosny sous-bois en 2014,
Boulogne en 2017, rue de Trévise Paris 9e
en
2019…)
► dommages sur les fondations de tous types de
bâtiments engendrés par les vibrations du travail de
tunneliers en sous-sol
► phénomènes naturels dus aux dérèglements
climatiques (crue de la seine en 2016, crue
centennale)
► incendie provoquant la diminution de résistance
mécanique des bâtiments
► actes terroristes sur des bâtiments publics ou autres
(explosifs, voiture ou camion bélier…)

141
Q

La spécialité « recherche et sauvetage en milieu
urbain » (RSMU) permet d’intervenir en matière
de reconnaissance, d’évaluation, de recherche, de
sauvetage, de secours, d’étaiement, et de sécurisation
d’un site, en appui des premiers intervenants et
lorsque les moyens traditionnels des sapeurs-pompiers
sont inadaptés, insuffisants ou dont l’emploi s’avère
dangereux en raison des risques présentés.
Par ailleurs, les sapeurs-pompiers sont de plus en plus
souvent saisis pour des missions de conseils concernant
des bâtiments qui menacent ruine.
Le champ d’action de la spécialité s’est considérablement
étendu avec l’arrivée de nouveaux matériels modernes
et puissants de reconnaissance, de découpe/percement,
de manœuvre de force et de sécurisation (pouvant
intervenir sur accidents routiers, ferroviaires, aériens,
chantier, ascenseurs, monte-charge…).

A
142
Q

Dans le cadre d’interventions courantes, la BSPP a la capacité d’intervenir en milieu aquatique ou subaquatique. Tout en assurant le sauvetage aquatique sur le bief parisien, elle est en mesure de traiter simultanément soit :

A

► une intervention majeure engageant plusieurs équipes SIS (accident fluvial ou feu de bateau avec passagers…)
► une intervention importante (accident fluvial ou feu de bateau sans passager, pollution aquatique…) et
1 intervention pour personne tombée en cours d’eau ou plan d’eau
► trois interventions simultanées pour personnes tombées en cours d’eau ou plan d’eau

La réponse nautique s’appuie sur 3 capacités : les non spécialistes (les secteurs comportant des plans ou cours d’eau disposent au sein de leurs CS d’un KESA1), les SIA et les SIS

143
Q

Missions des SIA (sauveteurs)

A

► assistance et secours d’urgence aux personnes en
détresse
► protection des personnes, des biens et de
l’environnement
► sécurité des interventions à caractère nautique

Leurs actions sont principalement réalisées en surface ou apnée

144
Q

Missions des SIS (plongeurs) :

A

► missions des SIA
► recherches de victimes sous l’eau
► interventions en milieu hyperbare (tunnelier)
► reconnaissances de volumes inondés (surface non
libre)
► réaliser des travaux subaquatiques d’urgence
► reconnaissances subaquatiques
► feux de bateau ou sur berge
Les SIS choisissent le vecteur le plus approprié pour
remplir leur mission, en relation avec le CSO du GAS qui
modifie au besoin l’ordre de départ.

145
Q

La Brigade dispose de 5 types de moyens nautiques :

A

La Brigade dispose de 5 types de moyens nautiques :
► embarcation de secours aux victimes (ESAV)
► embarcation de secours aux victimes et incendie
(ESAVI)
► embarcation multifonctions (EMF) tractée par
1 SPTT4
► canot de sauvetage léger (CSL) pliable embarqué
dans un véhicule SIS ou la CSP5
► embarcation secours inondation (ESI)

146
Q

La spécialité IMP permet d’intervenir en matière de reconnaissance et de sauvetage dans les milieux naturels et artificiels où les moyens traditionnels des sapeurs-pompiers sont inadaptés, insuffisants ou dont l’emploi s’avère dangereux en raison de la hauteur ou de la profondeur et des risques divers liés au cheminement.

A
147
Q

La spécialité CYNO s’articule à la BSPP au titre de 2 domaines principaux :

A
  • la gestion du risque animalier
  • la recherche de personne
148
Q

La gestion du risque animalier :

A

► capture d’animaux susceptibles de représenter un
risque confirmé et immédiat pour la population, les
biens ou l’environnement
► sauvetage d’animaux en difficulté dont la mise
en sécurité requiert des moyens lourds et/ou
spéciaux (équipements, savoir-faire, produits
pharmaceutiques…)
► prise en compte des animaux blessés dépourvus
de propriétaire ou dont le propriétaire n’est pas sur
place

149
Q

La recherche de personnes :

A

► ensevelies sous décombres
► égarées (avec ou sans odeur de référence)
► tombées dans un cours d’eau ou un plan d’eau
avec le renforcement précoce du dispositif par
un groupe cynotechnique dès lors que le chef
d’agrès a la notion de confirmation de victime
sous l’eau (reconnaissance en dehors des zones
de recherche subaquatique depuis les berges ou
une embarcation puis levée de doute final sur la
zone de recherche subaquatique après retrait des
plongeurs),
► suite à un feu avec forte suspicion de présence de
victime ou un accident de la circulation avec forte
suspicion de personne éjectée (levée de doute)

150
Q

Capacité BSPP risque animalier

A

La BSPP est en mesure de gérer simultanément 2 interventions de gestion de risque animalier ou 1 gestion de risque animalier et 1 recherche soit de personnes soit 2 recherches dans certaines conditions.

151
Q

Mission VRA/VEC

A

Le VEC est dédié aux missions de recherche et le VRA aux missions de gestion du risque animalier.
Toutefois, le VEC peut prendre en charge une mission de gestion de risque animalier si le groupe «Risque animalier» est déjà engagé sur intervention et qu’un même groupe est demandé en renfort.
Remarque : Si, au vu des données figurant sur l’ordre de départ, la seconde intervention animalière ne présente pas de caractère d’urgence, celle-ci est mise en attente et le VRA s’y rendra dès qu’il sera de nouveau disponible.

152
Q

personne ensevelie - la difficulté est accrue par :

A

► l’ensevelissement simultané de plusieurs personnes
► l’impossibilité pour les victimes de manifester leur
présence
► le risque de décès pour les personnes ensevelies
par :
* asphyxie dans des volumes clos
* manque de soins
* écrasement de membre (crush syndrome)
* privation d’aliments

153
Q

Lors d’une recherche de personne ensevelie, il faut :

A

procéder à une enquête de voisinage, afin d’obtenir
des renseignements sur le recensement des
victimes potentielles
► procéder selon la chronologie d’une opération de
sauvetage déblaiement :
* à la recherche des victimes de surface
* à la recherche dans les parties peu endommagées
* aux recherches approfondies et aux localisations
de victimes non visibles
* à l’enlèvement sélectionné, puis généralisé des
décombres

154
Q

Le risque pour les sauveteurs est l’ensevelissement au
cours des opérations de recherche ou de sauvetage, du
fait :

A

► de l’insuffisance ou de l’absence d’étaiement des ruines dans la zone d’action
► du non-respect des mesures de sécurité pendant les recherches
► des chutes de matériaux

155
Q

Pendant l’opération, il faut :
(personne ensevelie)

A

► demander les moyens RSMU adaptés
► utiliser les moyens de localisation de victimes
(détecteurs acoustiques, équipes cynotechniques)
► n’engager dans les éboulis que le minimum de
personnel, après s’être assuré de la coupure des
fluides
► dans les zones de recherche ou dans les zones
de sauvetage, étayer et consolider les parties qui
menacent ruine. De même, étayer ou boiser les
tranchées dans lesquelles sont recherchées les
victimes, après avis des spécialistes « sauvetagedéblaiement »
► amarrer le personnel effectuant des missions
d’exploration, de recherche ou de dégagement sous
les décombres, en étant particulièrement vigilant en
présence de sols meubles
► garder à l’esprit qu’il peut s’être formé des poches
d’atmosphère explosible ou irrespirable
► si des trouées sont faites pour accéder à des
victimes, prendre garde aux chocs répétés, qui
peuvent causer de nouveaux éboulements

156
Q

Dans tous les cas, l’organisation du chantier impose :

A

► d’éloigner les curieux hors d’un large périmètre, ce
qui nécessite un service d’ordre important
► d’exiger le silence en toutes circonstances

157
Q

Les risques pour la personne/sauveteur qui est tombée sont :

A

► le décès consécutif aux blessures ou à l’asphyxie
► la difficulté à manifester sa présence

Pour le sauveteur, le risque est lié à :
► une chute pendant la progression, liée à un problème
matériel
► une asphyxie due à la méconnaissance du milieu où
se pratique le sauvetage

158
Q

Avant l’opération, le sauveteur doit :
(personne tombée en profondeur)

A

► chercher à entrer en contact avec la personne
► essayer de la localiser si elle n’est pas visible ou ne
répond pas, éventuellement au moyen de la caméra
thermique
► rechercher des renseignements :
* auprès des témoins éventuels sur les circonstances
de l’accident
* auprès des techniciens (égoutiers, employés de
la voirie, entrepreneurs du chantier…) sur les
conditions à l’intérieur de l’excavation (profondeur,
état, atmosphère, etc.)
* auprès des voisins
* en consultant les plans spécifiques
► contrôler la qualité de l’atmosphère jusqu’au fond de
l’excavation

159
Q

Pendant l’opération, il faut :
(personne tombée en profondeur)

A

► n’engager que le personnel strictement nécessaire
► amarrer les sauveteurs
► que les sauveteurs coiffent l’appareil respiratoire isolant tant que le caractère respirable du milieu n’est pas établi
► si l’explosibilité de l’atmosphère est relevée, que le COS juge, selon les circonstances, de la nécessité de ventiler l’excavation et prenne toutes les mesures pour éviter l’apparition d’un facteur de déclenchement d’une explosion
► pendant toute la durée de l’opération, garder la liaison entre les sauveteurs et le personnel en surface

En cas de cheminement long ou complexe, il sera
fait appel aux spécialistes ELD et/ou IMP, voire aux
SIS « surface non libre », dont le matériel spécifique
d’exploration est tout particulièrement destiné à ce type
de mission.

160
Q

Contexte personne bloquée en hauteur

A

► qui s’est réfugiée en hauteur (toit, balcon…) pour échapper à un sinistre
► qui se retrouve bloquée sur une nacelle évoluant en façade d’immeuble
► qui menace de se jeter dans le vide pour mettre fin à ses jours

161
Q

PERSONNE RÉFUGIÉE OU BLOQUÉE
Du fait de l’aspect traumatisant de la notion de hauteur pour la personne, l’action psychologique est
déterminante.
À cet effet, le COS doit :

A

► rassurer la personne, au besoin à l’aide du porte-voix
► la calmer, si elle semble paniquée, et demander rapidement un moyen médicalisé en cas de danger avéré. Dans certaines situations, le médecin ou le chef du GRIMP pourra faire appel à un « médecin référent IMP », dont les spécificités GRIMP et l’expérience de ce genre d’interventions peuvent apporter une réelle plus-value à l’action des secours. Ce dernier progressera sous la responsabilité du chef d’unité du GRIMP, et interviendra sur ordre du COS

162
Q

Pour l’approche et la mise en sécurité proprement dites, le COS décide selon les circonstances :

A

► de la voie la plus facile et la moins risquée pour :
* atteindre la personne
* assurer son sauvetage
► des moyens à employer pour dégager la personne
Un périmètre de sécurité sera systématiquement établi à l’aplomb de la victime.
Pour atteindre la personne, il est parfois nécessaire de combiner l’utilisation des communications existantes et celle
de tout autre moyen : MEA ou échelles à coulisses, lots de sauvetage, GRIMP (cheminements et accès difficiles,
descente de la personne complexe, etc.).

163
Q

Les circonstances sont diverses. Il peut s’agir de :
accident iiés aux ascenceurs

A

► personne bloquée dans la cabine entre 2 étages
(pas d’intervention en règle générale)
► personne coincée entre la cabine et la gaine, ou par
la cabine
► personne bloquée par un objet à l’intérieur de la
cabine
► personne blessée à l’intérieur suite à la chute de la
cabine
► personne tombée dans la gaine

164
Q

Avant toute action sur l’ascenseur, il faut :

A

► recueillir le maximum d’informations sur le type de
l’appareil et son mode de fonctionnement
► localiser la machinerie et y placer, le cas échéant
pendant toute la durée de l’intervention, un sapeurpompier formé pour manœuvrer manuellement la cabine à la demande
► couper l’alimentation électrique
► s’efforcer d’entrer en contact avec les personnes,
pour s’assurer de leur état et les rassurer si besoin
► s’assurer de la fermeture et du verrouillage effectif
des portes palières pour prévenir tout risque
supplémentaire de chute
► demander les moyens nécessaires, en particulier de
désincarcération

165
Q

CAS PARTICULIER
Certains ascenseurs peuvent être
équipés d’un système anti-vandalisme
interdisant le déverrouillage direct
de la porte palière avec une clé
ascenseur. Il est identifié par un
pictogramme détaillé ci-contre.
Conduite à tenir :

A

► pour accéder au dispositif principal de déverrouillage
de la porte, il faut désactiver au préalable un système
anti vandalisme
► un dispositif de coupure électrique permet
de désactiver manuellement ce système anti
vandalisme. Il est généralement situé soit dans
le local de la machinerie, soit dans l’armoire de
commande
► le pictogramme d’identification doit être affiché soit
au niveau de l’accès principal du bâtiment, soit à
l’entrée de l’ascenseur

166
Q

En fin d’intervention, il faut :
ascenceur

A

► s’assurer une dernière fois que les portes palières
sont toutes fermées et verrouillées
► laisser l’installation hors service et ne surtout pas la
remettre sous tension
► préciser à une personne qualifiée (représentant du
syndic, propriétaire, concierge) la mise hors service
de l’appareil et la nécessité de l’intervention d’un
spécialiste

167
Q

Pour les victimes/ sauveteur, le risque principal réside dans une
aggravation de leurs états :
accident de circulation

A

► de leurs blessures
► d’un sur-accident
► de la survenue de blessures supplémentaires lors
de leur dégagement
► de brûlures
Pour les sauveteurs, le risque est lié à la survenue de
blessures du fait :
► de coupures sur des tôles acérées
► de la réalisation des manœuvres de force
(écrasement, cisaillement, etc.)
► d’un sur-accident
► d’un déclenchement intempestif des dispositifs
pyrotechniques actionnant les équipements de
protection (airbags)
► de choc électrique lors de la coupure des câbles de
courant de traction sur véhicule électrique/hybride
► d’un emballement thermique d’une batterie de
traction
Ces risques peuvent être aggravés par la concomitance
avec un incendie, la présence de matières dangereuses,
etc.

168
Q

L’intervention comprend 2 aspects distincts, mais traités
simultanément :

A

► l’action sur les victimes
► l’action sur le véhicule

169
Q

Les facteurs essentiels sont :

A

► la rapidité d’intervention (urgence)
► l’emploi des moyens et procédés convenables
► le respect des mesures de sécurité
► le balisage en amont et en aval, pour éviter le suraccident (dispositifs lumineux et équipements en dotation dans les engins, VPS, etc.)

170
Q

La MGO SR comprend :

A

► la sécurisation de l’intervention
► la sécurisation du véhicule
► l’abord de la (des) victime(s)
► la recherche d’éventuelle(s) victime(s) éjectée(s)
► la demande de moyens
► la désincarcération
► la cueillette et l’évacuation

171
Q

Généralités SR
Dans tous les cas, les consignes suivantes sont à
respecter impérativement :

A

► aucun véhicule de secours ne doit s’arrêter dans
le sens opposé à l’accident, mais poursuivre son
itinéraire jusqu’à une possibilité de retournement
autorisée (échangeur, voie de service, péage…)
► la signalisation des engins (feux à éclipses, feux de
détresse, cônes de Lübeck, etc.) et le port du gilet
haute visibilité (GHV) pour l’ensemble du personnel
sont permanents
► aucun personnel ne doit traverser les voies de
circulation opposées ou demeurer dans un véhicule,
quelles que soient les conditions d’engagement des
secours
► les victimes ne doivent être conduites et traitées à
l’intérieur des engins que lorsqu’un balisage efficace
a été effectué
► Pour réduire au maximum l’occupation de la zone à
risques, les chefs d’agrès doivent :
► demander au médecin de l’UMH ou de l’AR de se
diriger dès que possible vers la bretelle de sortie la
plus proche dans l’attente du lieu de destination de
la victime
► informer les forces de l’ordre, avant tout départ des
lieux, de la prise en charge et de l’évacuation des
blessés vers l’établissement hospitalier désigné
► laisser les opérations de dégagement de la chaussée
aux services concernés (DIRIF, société privée) et le
rétablissement de la circulation aux forces de l’ordre

172
Q

La sécurisation de l’intervention
Elle comprend :

A

► le balisage : entrepris d’emblée par les premiers
intervenants, il sera complété au fur et à mesure de
l’arrivée des moyens de renforcement en fonction
des risques en présence, du lieu et de la durée de
l’intervention
► le port des EPI par les intervenants : manches
longues, GHV, etc.
► la mise en place d’un moyen d’extinction : extincteur,
lance, etc.

173
Q

La sécurisation du véhicule
Elle doit être entreprise en parallèle de la prise en
charge des victimes et se fonder sur la règle des 4 I :
Identifier, Inspecter, Interdire, Intervenir.

A

Identifier :
► les risques liés au mode de propulsion du (des)
véhicule(s) : hybride, électrique, GPL, GNV, etc.
(reconnaissance, questionner le propriétaire,
demander l’identification au CSO)
► les risques liés au chargement : TMD
Inspecter :
1 - la cueillette doit être effectuée conformément au BSP 200.2 Titre 16.
► l’intégrité des citernes, des réservoirs et/ou des
packs batterie doit être contrôlée :
* toute fuite de gaz d’un réservoir ou de liquide d’une
batterie de traction doit entrainer la demande de
moyens NRBC
* si des produits dangereux se répandent, demander
les moyens NRBC, et se référer à la MGO NRBC
Interdire :
► toute action sur les câbles de traction (généralement
orange) des véhicules hybrides/électriques, les
canalisations de gaz, les supers-condensateurs
(STOP & START)
Intervenir :
► caler les roues, serrer le frein à main, sélecteur de
vitesse en position «N», «P» ou au «point mort»
pour les véhicules non automatiques
► ouvrir toutes les portes (coffre)
► effectuer l’arrimage du chargement du véhicule ou
son déchargement
► sécuriser le véhicule : couper le contact et confier
la clé aux forces de l’ordre, débrancher la (les)
batterie(s) 12V
► pour les véhicules à énergie alternative : (phase
réfléchie)
* pour les véhicules GNV : rechercher une vanne
de barrage
* pour les véhicules électriques : en cas de choc
violent sur le pack batterie, câbles orange au sol
doutes sur la HT… : rechercher un organe de
coupure électrique. (service PLUG). Toute action
sur ce type de dispositif sera effectuée avec les
EPI adaptés : visière baissée et à minima gants
d’intervention secs. Le COS a toutefois toute
latitude pour effectuer une demande de boite
électro-secours pour l’utilisation des gants isolants
* le contrôle de la température des batteries de
traction d’un véhicule électrique ou hybride sera
entrepris dès que possible au moyen d’une
caméra thermique ou d’un thermomètre infrarouge
et poursuivi jusqu’à la fin de l’intervention
* une augmentation significative de la température
d’un pack batterie, l’émanation de fumées ou
l’apparition de bruits anormaux (crépitements,
déclenchement des feux de détresse et avertisseurs
sonore dans le cas des AUTOLIB) doivent être
considérés comme signes annonciateurs d’un
emballement thermique. Cela devra entraîner le
dégagement d’urgence des victimes et le retrait
des sauveteurs ainsi que la mise en œuvre de
moyens hydrauliques conformément au BSP
305.2
* les fumées émises par une batterie de traction
défectueuse sont inflammables et toxiques. Leur
dispersion au moyen d’une lance et des contrôles
d’explosibilité de l’atmosphères sont impératifs

174
Q

L’abord de la (des) victime(s) :

A

► il doit être effectué conformément au BSP 200.2 titre
16
► renseigner la coordination médicale
► rechercher les éventuels éjectés
► en cas d’accident mortel, soustraire les victimes de
la vue du public en les recouvrant
► par anticipation, les primo intervenants peuvent,
dans la mesure du possible :
* couper les ceintures
* dégarnir les endroits de coupe
* déposer les vitres et pare brises
* ouvrir toutes les portières et le coffre
► dans tous les cas, éloigner et tenir à l’écart les
curieux

175
Q

La demande de moyens doit être
effectuée en fonction :

A

► du nombre et de l’état des victimes
► des risques liés au mode de propulsion et/ou la
nature du chargement

176
Q

La désincarcération :

A

► la désincarcération ne devra être entreprise qu’après
sécurisation du véhicule
► l’étude des fiches d’aide à la décision permettra la
localisation :
* des organes de coupure
* des batteries de traction, réservoirs de carburant,
super condensateurs
* des câbles électriques de traction, ou tubulures de
gaz
* des sécurités passives
* des renforts de structure
► la découpe des zones déconseillées doit être évitée
► la découpe sur des zones dangereuses est à
proscrire. En cas d’absolue nécessité, le COS peut
autoriser une intervention sur ces zones après s’être
assuré que toutes les mesures de sécurités propres
au véhicule ont été réalisées

177
Q

L’évacuation :

A

► l’urgence médicale prime sur la procédure
judiciaire
► les accidents de la circulation entraînent souvent des
blessures traumatiques qui peuvent se développer
dans le temps. Le transport sur hôpital ou la
médicalisation d’une intervention seront réalisés
conformément aux règlements en vigueur

178
Q

Rappel sur le rôle des forces de
l’ordre
Conformément aux textes en vigueur, les forces de police
se mettent à la disposition du COS. Leurs missions
principales sur un accident de la circulation sont les
suivantes :

A

► balisage en amont et en aval pour éviter le suraccident
► régulation de la circulation routière
► assistance à personne et appui aux secours
► relevé des informations dans le cadre du traitement
judiciaire de l’accident, notamment :
* l’identité des parties en cause (pouvant être
considérées par les secours comme victimes)
* renseignements d’ordre administratif
* recueil des circonstances de l’accident par les
différentes parties
* dépistage dans le cadre de la vérification de
l’aptitude physique à la conduite d’un véhicule
(emprise d’alcool, de stupéfiants, etc.)

179
Q

Conséquences sur l’action des
SP

A

Dès qu’une victime est prise en charge par les secours
et qu’elle doit être transportée sur un hôpital, une
procédure judiciaire est systématiquement déclenchée,
dite « procédure pour accident corporel ».
Il est de la responsabilité du COS de faciliter le travail
d’investigation des forces de l’ordre in situ afin de leur
permettre d’effectuer, dans la mesure du possible, le
relevé des informations et les dépistages nécessaires
au bon déroulement de la procédure. Néanmoins, si ces
investigations doivent entraîner un départ différé vers le
centre hospitalier, le COS rendra compte au médecin
coordinateur qui donnera ou non son aval, notamment
en fonction des délais d’attente prévisibles.

180
Q

Deux cas de figure sont à considérer :
carrière

A

soit la victime est simplement égarée, soit elle est blessée.

181
Q

Victime localisée au départ des secours

A

Ne pas s’engager sans avoir au préalable confirmé
l’emplacement de la victime, ou a minima le secteur dans lequel elle se trouve : le lieu de l’appel peut être différent
du lieu de présence de la victime à l’arrivée des engins,
notamment lorsque ce n’est pas la victime elle-même qui a contacté les secours.

182
Q

Victime égarée

A

► en liaison avec la police et d’éventuels témoins,
définir le ou les secteurs probables de présence de
la victime
► effectuer des reconnaissances dans chacun de ces
secteurs en revenant ensuite systématiquement au
point d’entrée, afin d’y effectuer un compte-rendu au
COS, qui doit rester en surface
► la recherche de personnes égarées se fera
conjointement avec la police des carrières (moniteurs
de la DOPC)

183
Q

Dans tous les cas victime égarée

A

► déterminer le ou les accès en liaison avec le chef
d’agrès du GRIMP, qui sera le conseiller technique
du COS tout au long de l’intervention
► dans la mesure du possible, éviter de briser par la
force les accès aux carrières : privilégier l’emploi de
la scie à disque du GRIMP
► en cas de médicalisation sur place de la victime,
le personnel médical sera pris en charge par le
personnel du GRIMP tout au long de la manœuvre
de médicalisation
► le groupe cynotechnique peut être demandé par le
COS en cas de recherches longues et/ou difficiles
(victime inconsciente et/ou immobile) : la manœuvre
combinée du groupe cynotechnique et du GRIMP se
fera avec l’accord du COS, en liaison permanente
avec les chefs de groupe, qui détermineront
ensemble la meilleure manœuvre possible

184
Q

CONTACT DE L’INSPECTION GÉNÉRALE DES CARRIÈRES (IGC)

A

L’IGC possède une astreinte 7 jours sur 7, de 18 h 00 à 08 h 00 en semaine et 24 h/24 h le week-end, joignable au
06 80 91 24 07. La personne d’astreinte peut fournir par téléphone tous les renseignements dont a besoin le COS.
Elle peut également se rendre sur l’intervention lorsque cela s’avère nécessaire, mais avec un délai parfois long en
fonction de son lieu de résidence.
En journée (08 h 00 à 18 h 00) : pour tous renseignements et conseils techniques, joindre directement l’IGC au
01 40 47 58 00 et demander un cadre.
2 conseillers techniques peuvent-être également joints directement au : 01 71 28 23 14 et/ou au 01 71 28 23 16.

185
Q

Actuellement, les MEA permettant de réaliser des manœuvres de brancardage sont :

A

► l’échelle pivotante automatique à nacelle (EPAN)
► le bras élévateur articulé (BEA)

186
Q

Il effectue sa demande en tenant compte : brancardage mea

A

► de l’accessibilité du point à atteindre
► des contraintes de la médicalisation de la victime, en
concertation avec le médecin
► de la sécurité et de l’efficacité de la manœuvre
► et surtout du poids à transférer sur la nacelle du MEA

187
Q

EPAN : Charge théorique dans la plateforme 400 kg

BEA : 500 kg Charge théorique dans la plateforme

EPAN : Capacité maximale de charge du support brancard 150 kg

BEA : 250 kg Capacité maximale de charge du support
brancard

EPAN : Capacité maximale restante dans la nacelle 250 kg

BEA : 250 kg Capacité maximale restante dans la
nacelle

A
188
Q

L’engagement de ce vecteur bariatrique est lié :

A

► à la morphologie de la victime
► au poids de la victime supérieur à 185 kg
► à la disponibilité du vecteur

189
Q

Son équipage est constitué de :

A

► un chef d’agrès
► un conducteur titulaire du permis PL (en raison du
VRCP)

190
Q

Le VTBA est équipé de :

A

► un brancard XXL
► un porte-brancard
► un matelas immobilisateur à dépression bariatrique
► une trousse de premier secours à victime (TPSV)
► moyens de communications :
* un boitier émetteur-récepteur (BER)
* un THP 700
* pagers du VRCP
* un GPS

191
Q

Transport bariatrique non
médicalisé

A

► l’équipage du VTBA n’est responsable que de la
conduite et de la MEO du brancard
► les soins non-médicaux sont assurés par l’équipe et
le matériel de l’engin prompt-secours sur les lieux
► le conducteur de l’engin prompt-secours suit le
vecteur bariatrique vers le milieu hospitalier désigné
► la surveillance de la victime est placée sous la
responsabilité du chef d’agrès de l’engin demandeur
en respectant les règles définies par le BSP 200.2
titre 1 §1.4, qui sera, pendant le trajet, dans la cellule
du VTBA

192
Q

Transport bariatrique médicalisé

A

► l’équipage du VTBA n’est responsable que de la
conduite et de la MEO du brancard
► les soins non-médicaux sont assurés par l’équipe et
le matériel de l’engin prompt-secours sur les lieux
► le conducteur de l’engin prompt-secours suit le
vecteur bariatrique vers le milieu hospitalier désigné
► la surveillance de la victime est placée sous la
responsabilité du chef d’agrès de l’engin demandeur
en respectant les règles définies par le BSP 200.2
titre 1 §1.4, qui sera, pendant le trajet, dans la cellule
du VTBA