13. dysfonction érectile Flashcards
quelle est la physiologie de l’érection
- stimulation sexuelle : influx nerveux psym
- relargage de NO et Ach aux terminaisons nerveuses des nerfs caverneux
- relaxation des muscles lisses de la paroi des artères et artérioles
- afflux sanguin maximal à l’intérieur des corps caverneux (expansion)
- compression du réseau veineux (veines émissaires) sur la tunique albuginée du pénis (n’est pas extensible = compression)
- obstruction temporaire = érection optimale par augmentation importante de la pression intracaverneuse
quels types d’atteinte peuvent donner des dysfonctions érectiles
- réseau nerveux impliqué dans l’érection
- hémodynamie requise pour obtenir une érection
- état hormonal androgénique normal
- psychisme derrière l’érection
4 causes psychogéniques qui peuvent entrainer une dysfonction érectile
- humeur dépressive (dépression, deuil)
- troubles anxieux
- anxiété de performance
- conflits conjugaux
3 causes endocrinologiques qui expliquent la dysfonction érectile
- déficit androgénique (andropause, hypogonadisme)
- hyperprolactinémie (pharmacologique, adénome hypophysaire)
- dysthyroïdie
4 causes artériogéniques qui expliquent la dysfonction érectile
- athérosclérose
- traumatique
- radiothérapie pelvienne
- cyclisme de longue distance
3 causes caverneuses (venogéniques) qui expliquent la dysfonction érectile
- maladie de la Peyronie
- blessure traumatique
- iatrogénique (chirurgie pénienne)
3 causes neurogéniques qui expliquent la dysfonction érectile
- atteinte cérébrale : hypocampe, aire préoptique, hypothalamus (parkinson, AVC, tumeur)
- moelle épinière (trauma médullaire, sclérose en plaque)
- nerfs caverneux ou honteux (iatrogénique suite à une prostatectomie radicale ou une résection basse du rectum, fracture du bassin, radiothérapie pelvienne ou cyclisme de longue distance)
- médicamenteux : antihypertenseurs (thiazides et certains B-bloqueurs), antidépresseurs, antiandrogènes, digoxine, opiacés, tabac et alcool)
7 facteurs de risque de la dysfonction érectile
- diabète mellitus
- désordre psychologique ou psychiatrique
- maladie cardiaque athérosclérotique
- maladie vasculaire athérosclérotique
- tabagisme
- certains médicaments
- facteurs hormonaux
que questionnons-nous dans le questionnaire
- éléments relatifs à la dysfonction érectile
- stresseurs (vie personnelle et professionnelle)
- problèmes péniens (douleur, déviation/courbure)
- antécédents pertinents
- médication
- condition psychiatrique
4 éléments relatifs à la dysfonction érectile
- début brusque vs progressif, permanent ou intermittent, sévérité, impact
- partenaire-dépendant
- trouble du désir (libido), de l’orgasme et de l’éjaculation
- présence d’érections nocturnes
quels sont les antécédents pertinents
- hypertension
- maladie cardiaque ou vasculaire
- diabète mellitus
- IRC
- trauma
- chirurgie pelvienne
- radiothérapie
quel type de maladie devrions-nous toujours éliminer en présence d’une dysfonction érectile
maladie vasculaire périphérique
la dysfonction érectile peut être une manifestation précoce de quoi
d’athérosclérose
4 éléments en faveur d’une origine psychogénique
- début brutal
- érections matinales ou nocturnes conservées
- érection normale par masturbation / stimulation visuelle
- évolution fluctuante selon les circonstances
dans l’examen physique de l’anatomie génitale, que recherchons-nous
- plaques de la peyronie : placards cicatriciels de l’albuginée
- testicule atrophique : élément en faveur de l’hypogonadisme
à part l’anatomie génitale, quelles sont les 3 autres composantes de l’examen physique
- examen vasculaire périphérique : pouls périphériques aux quatre membres
- examen neurologique de dépistage
- aspect corporel : obésité ou caractères sexuels secondaires (pilosité faciale, génitale)
quels sont les 2 examens paracliniques qu’il faut faire à tous et pourquoi
glycémie à jeun et profil lipidique
pour évaluer le risque d’une maladie vasculaire périphérique
quel examen paraclinique faut-il faire si de l’hypogonadisme est suspecté
profil hormonal : testostérone, TSH, PRL
quels sont des indications d’hypogonadisme
- trouble de la libido associé
- testicule mou, atrophique ou absent
- non réponse au traitement standard avec inhibiteurs de la PDE-5
quels sont les principes généraux de la prise en charge
- modifications des habitudes de vie
- traitement des facteurs de risque
- évaluation complémentaire au besoin (urologie, sexologie, cardiologie, psychiatrie, endocrinologie)
- traitement
3 modifications d’habitudes de vie
obésité, sédentarité, tabagisme
quels sont les traitements des facteurs de risque
- diabète et dyslipidémie
- changement de médication au besoin
quels sont 2 traitements possibles pour la dysfonction érectile
- inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (PDE-5)
- remplacement hormonal si hypogonadisme
vrai ou faux : l’âge et l’IRC peuvent être des causes de dysfonction érectile
vrai