UE 8 Vandamme Flashcards
Définition conditionnement primaire et secondaire
Primaire: ce qui est directement en contact avec le médicament
Secondaire: boîte par ex
Les excipients d’un générique doivent-ils être identiques à ceux du princeps ?
Non pas forcément
Les gélules sont toujours gastro-résistantes.
FAUX. Les gélules gastro-résistantes ne se délitent pas en milieu acide.
Un excipient peut améliorer les propriétés technologiques d’un mélange de poudres
pharmaceutiques.
VRAI. A titre d’exemple, on peut citer des propriétés lubrifiantes, régulatrices d’écoulement, etc.
Le conditionnement primaire est celui qui est en contact directement avec la forme
pharmaceutique.
VRAI. Ce sera le cas du verre pour un sirop, le cas de l’aluminium pour une gélule, une matière
plastique pour un comprimé, etc.
Le cadmium et le molybdène sont considérés comme des métaux lourds.
VRAI. Le cadmium et le molybdène sont des éléments métalliques présentant un poids élevé.
L’aspirine peut être utilisée comme excipient.
FAUX. L’aspirine est un principe actif qui a des propriétés pharmacologiques antalgiques,
antipyrétiques, anti-inflammatoires et anti-agrégantes plaquettaires.
L’administration d’aspirine par voie orale peut engendrer des effets secondaires.
Vrai
La pharmacopée européenne propose des formulations de médicaments pour différents principes
actifs.
FAUX. Les pharmacopées donnent des définitions, des méthodes d’analyse, des
caractéristiques. La pharmacopée européenne édite un volume renfermant les monographies =
description d’un PA ou d’un excipient.
Un « Drug Master File » comprend toujours une partie ouverte et une partie fermée.
VRAI. La partie ouverte est pour le client et la partie fermée confidentielle pour les autorités.
« Ppb » signifie partie par milliard.
VRAI. Ppb = parts-per-billion = 10–9.
Pour un même principe actif commercialisé, plusieurs voies de synthèse peuvent être envisagées.
Vrai
Les gélules ne renferment que des poudres, des granulés ou des comprimés.
FAUX. Les gélules ne renferment pas de comprimés. Les gélules peuvent contenir des liquides.
« ADME » signifie Absorption, Digestion, Métabolisation, Elimination.
FAUX. ADME signifie absorption, distribution, métabolisme et élimination.
La membrane intestinale est composée en partie de protéines.
Vrai
L’absorption d’un principe actif au niveau d’une fenêtre d’absorption signifie qu’après cette partie,
l’excédent de principe actif ne sera plus absorbé.
VRAI. L’absorption peut se faire à un pH donné par exemple.
L’index thérapeutique est déterminé pour tous les principes actifs.
Vrai
Un médicament générique peut ne pas renfermer les mêmes excipients que le médicament
princeps
VRAI. Mêmes garanties de sécurité et mêmes propriétés galéniques de fabrication.
Les indications d’un médicament générique doivent être rigoureusement identiques à celles du
médicament princeps.
VRAI. Le principe actif, la dose unitaire, la voie d’administration, le schéma posologique, les
indications et les effets secondaires sont identiques entre le médicament princeps et le
médicament générique.
Lorsqu’on l’on réalise un médicament générique, il est impératif de procéder à une étude
bioéquivalence.
VRAI. Bioéquivalence = paramètres de pharmacocinétiques semblables (Cmax, Tmax, AUC et
demi vie), ce qui entraîne une biodisponibilité comparable.
Un même principe actif peut exister sous forme amorphe et sous forme cristalline.
VRAI. Ce sera le cas de la spironolactone par exemple, du palmitate de chloramphénicol.
Un même principe actif peut exister sous plusieurs formes cristallines.
Vrai
En milieu aqueux, une molécule hydratée présente toujours une solubilité supérieure à celle d’une
molécule anhydre.
FAUX. On observe par exemple l’inverse pour l’ampicilline.
La posologie d’un médicament est déterminée en fonction de la liaison aux protéines plasmatiques
du ou des principes actifs qu’il contient.
VRAI. La posologie d’un médicament est dépendante de la liaison du PA aux protéines
plasmatiques.
La lanoline est un excipient à effet notoire.
VRAI. La lanoline fait partie des excipients à effets notoires, dont la liste a été donnée en TD
2010/11: acide benzoïque, acide borique, amidon de blé, bronopol, butylhydroxyanisole,
butylhydroxytoluène, chlorure de benzalkonium, composés organomercuriels, alcool,
formaldehyde, glycérol, huile de soja, huile de sésame, lanoline, lécithine de soja, mannitol,
parahydroxybenzoates, polyethylèneglycol, sulfites, tartrazines, xylitol, saccharose, fructose,
glucose, lactose, …..
Une émulsion H/L renferme toujours une phase lipophile.
VRAI. La phase lipophile est la phase continue ou externe
Le saccharose en solution peut avoir des propriétés antimicrobiennes.
VRAI. Le saccharose en solution a des propriétés anti-microbiennes si son pourcentage est
supérieur à 60% p/p.
Un agent antioxydant est oxydable.
VRAI. Un agent antioxydant s’oxyde à la place du PA.
Le saccharose est instable en milieu acide.
Vrai
Un agent tensioactif peut être amphotère.
VRAI. Un agent tensioactif peut posséder des charges positives et négatives au sein du groupement hydrophile (ex. lécithine de soja).
Une suspension renferme toujours deux phases non miscibles.
VRAI. Une suspension renferme une phase solide au sein d’une phase liquide. Il faut agiter la
préparation avant l’administration.
La mouillabilité d’un principe actif est un critère à prendre en compte lors de la formulation d’une
suspension huileuse d’un principe actif.
Vrai
Tous les excipients à usage humain ne peuvent pas être nécessairement utilisés en pharmacie
vétérinaire.
VRAI. Les excipients à usage humain peuvent être toxiques pour certaines espèces animales.
Des formes pharmaceutiques à action prolongée peuvent être administrées par voie sublinguale.
FAUX. La voie sublinguale présente une action rapide. La résorption est rapide au niveau de la
muqueuse buccale ainsi que le passage dans les veines jugulaires. Remarque : un comprimé
muco-adhésif permet un effet local prolongé car la libération du PA est lente et le contact avec la
muqueuse prolongé.
L’estomac est recouvert à l’intérieur de cellules épithéliales productrices d’un mucus très visqueux.
Vrai
Un enrobage entérique permet une libération exclusivement dans l’intestin.
VRAI. L’enrobage entérique de formes pharmaceutiques solides (poudres, granulés, gélules,
comprimés) permet l’obtention d’une libération à action différée donc une protection du PA de
l’environnement de l’estomac ou une action ciblée sur une partie de l’intestin.
Une suspension peut être stabilisée par un agent tensioactif.
Vrai
La pharmacopée européenne renferme des monographies de principes actifs et d’excipients.
Vrai
Les agents tensioactifs peuvent être utilisés par voie orale.
VRAI. Les agents tensioactifs peuvent être utilisés dans des émulsions ou des suspensions.
La monographie d’un principe actif reprise dans une pharmacopée peut mentionner les voies
d’administrations souhaitées pour ce principe actif.
FAUX. La monographie présente uniquement les propriétés physico-chimiques (identification,
pureté, dosage) d’un PA.
Toutes les formes pharmaceutiques destinées aux adultes peuvent être utilisées en pédiatrie à
condition de tenir compte de la dose en principe actif.
FAUX. Certaines formes d’administration ne sont pas destinées aux nourrissons. Exemples : voie IM (sauf pour certains vaccins), voie orale sèche, aérosol, etc.
Un injectable présentera toujours une biodisponibilité égale ou supérieure à celle d’une forme
pharmaceutique prise par voie orale.
VRAI. Pour la voie IV : pas de phase d’absorption et faible effet de premier passage
pulmonaire pour certains PA.
Un excipient peut améliorer la biodisponibilité d’un principe actif.
VRAI. Un excipient peut solubiliser le PA et faciliter l’absorption, donc la biodisponibilité.
L’huile de ricin peut être dans certains cas un excipient et dans d’autres cas considéré comme un
principe actif.
VRAI. Huile de ricin peut être utilisé comme laxatif (un PA) ou comme excipient.
Un principe actif peut être d’origine biotechnologique.
VRAI. Un principe actif peut être d’origine naturelle, hémi-synthétique, synthétique ou
biotechnologique. Exemples d’origine biotechnologique : antibiotiques (moisissures), substances
vaccinales et anticorps monoclonaux.
La monographie d’un principe actif reprise dans une pharmacopée peut mentionner la méthode
analytique de dosage pour ce principe actif.
Vrai
Le cuivre et l’azote sont considérés comme des métaux lourds.
FAUX. L’azote n’est pas un métal lourd.
L’aspirine peut être utilisée pour différentes applications thérapeutiques.
VRAI. L’aspirine est antalgique (analgésique selon M Vandamme), antipyrétique, anti-
inflammatoire et antiplaquettaire.
L’administration d’aspirine par voie rectale peut engendrer des effets secondaires.
VRAI. Effets secondaires : allergie.
La pharmacopée européenne décrit l’utilisation des excipients.
FAUX. Pas son utilisation.
La partie fermée d’un « Drug Master File » est seulement divulguée aux autorités.
Vrai
« Ppm » signifie partie par milliard.
FAUX. ppm signifie partie par million.
Un même principe actif peut être formulé pour différentes voies.
Vrai
Les gélules peuvent renfermer des liquides.
VRAI. Les gélules peuvent contenir des liquides.
Certains principes actifs peuvent être absorbés dans l’estomac.
VRAI. Certains principes actifs avec une fonction acide sont absorbés à pH acide.
Deux formulations qui présentent la même surface sous la courbe sont deux formulations
équivalentes d’un point de vue thérapeutique.
FAUX. Même AUC ne signifie bioéquivalence.
Environ 40 % des principes actifs présentent des problèmes d’hydrosolubilité.
Vrai
La liaison d’un principe actif aux protéines plasmatiques peut être évaluée par le volume apparent
de distribution.
Vrai
Lorsque l’on envisage un médicament générique, il faut absolument considérer la même voie
d’administration.
Vrai
Lorsque l’on réalise un médicament générique, il est souhaitable de procéder à une étude de
bioéquivalence.
VRAI. Bioéquivalence semblable entre le générique et le princeps.
Tous les principes actifs n’ont pas des formes polymorphes.
VRAI. Le polymorphisme est très commun. Environ ¼ des principes actifs ont des formes
polymorphes approximativement.
Un hydrate est une molécule cristallisée en présence d’eau.
Vrai
Un principe actif peut changer de forme cristalline au cours d’un procédé de fabrication.
VRAI. Le principe actif peut passer d’une forme cristalline à une autre sous l’influence de
certains facteurs extérieurs.
L’équation de Noyes et Whitney donne la vitesse de dissolution d’un principe actif en fonction du
temps.
VRAI. L’équation de Noyes et Whitney donne la variation de la concentration du principe actif en
fonction du temps.
La posologie d’un médicament est déterminée en fonction de la vitesse d’élimination du ou des
principes actifs qu’il contient.
VRAI. En fonction du t1/2.
Le lactose est un excipient à effet notoire.
VRAI. Les Excipients à Effet Notoire (EEN), c’est-à-dire des excipients qui peuvent conduire à
des effets indésirables tels que des troubles digestifs, des diarrhées, des eczémas de contact,
un urticaire, des réactions allergiques ou encore des symptômes anaphylactiques. Il s’agit
d’excipients tels que : acide benzoïque, acide borique, amidon de blé, bronopol,
butylhydroxyanisole, butylhydroxytoluène, chlorure de benzalkonium, composés
organomercuriels, alcool, formaldehyde, glycérol, huile de soja, huile de sésame, lanoline,
lécithine de soja, mannitol, parahydroxybenzoates, polyethylèneglycol, sulfites, tartrazines,
xylitol, saccharose, fructose, glucose, lactose, ….. Données du TD1 PACES 2010/11.
Une suspension peut renfermer une phase huileuse.
FAUX. Une suspension est la dispersion de substances pulvérulentes insolubles dans un milieu
liquide. L’administration d’une phase huileuse n’est pas acceptée par un patient (peu
confortable) . On utilise alors une dispersion d’une phase pulvérulente dans une phase aqueuse.
Un agent viscosifiant peut être ajouté dans la formulation d’une suspension.
Vrai
La vitamine C a des propriétés antioxydantes.
VRAI. La vitamine E a des propriétés anti-oxydantes. Idem pour la vitamine C. Non mentionné
dans le cours 2012/13.
Un agent tensioactif avec une valeur de HLB inférieure à 10 sera soluble dans une phase lipophile.
Vrai
Lors de la formulation d’une émulsion, il faut ajouter un agent antimicrobien hydrophile et un agent
antimicrobien lipophile afin d’éviter un développement microbien dans la phase aqueuse et dans
la phase huileuse.
Faux
L’amidon peut être utilisé dans la formulation d’un comprimé comme agent liant et agent
désintégrant.
Vrai
Les médicaments administrés par voie sublinguale ne concernent que des principes actifs pour
lesquels il est souhaitable d’avoir une absorption rapide.
Faux
Des médicaments formulés sous formes de gélules peuvent être à action prolongée.
Vrai
La bile, riche en acides biliaires, en lécithine et en cholestérol diminuera la tension superficielle du
liquide, en conférant un pouvoir émulsif.
VRAI. Phrase extraite de « Initiation à la connaissance du médicament ». T. Vandamme, Y.
Rival, J.Y. Pabst, C. Heitz. édition Lavoisier.
Les enrobages gastrosolubles permettent de masquer le goût de principes actifs amers.
VRAI. L’enrobage gastro-soluble permet de faciliter la déglutition, d’améliorer la présentation, de
permettre l’identification, de masquer un goût amer ou de protéger les PA de la lumière ou
l’humidité.
L’acétophtalate de cellulose est un polymère gastro-résistant et entérosoluble.
VRAI. Exemple : Les gélules gastro-résistantes sont des gélules destinées à résister au suc
gastrique et à libérer la ou les substances actives dans le suc intestinal. Parmi les polymères
disponibles pour l’application d’un enrobage gastro-résistant l’acétophtalate de cellulose est le
plus fréquemment utilisé en officine.
Les pommades ophtalmiques sont destinées à être appliquées exclusivement au niveau
oculaire.
Vrai
Les gélules peuvent être enrobées de polymères gastro-résistants.
Vrai
Un excipient peut être d’origine biotechnologique.
VRAI. Selon le TD. Exemple : acide hyaluronique et vanilline. Un excipient peut être d’origine
naturelle, synthétique ou semi-synthétique selon le cours de T. Vandamme. Un PA peut être
d’origine biotechnologique.
Le conditionnement primaire peut être constitué exclusivement d’aluminium.
VRAI. Selon des données de la littérature, il existe des blisters PVC/ALU, PVC-PVDC/ALU,
ALU/ALU, Aclar, Triplex. Il existe bien des blisters aluminium/aluminium. (http://www.unither-
pharma.com)
L’uranium et le sodium sont considérés comme des métaux lourds.
FAUX. Exemples de métaux lourds : Cr (chrome), Mo (molybdène), Ni (nickel), Cd (cadmium),
Cu (cuivre), Co (cobalt), Zn (zinc), Pb (plomb), Fe (fer), As (arsenic), Al (aluminium).
Un excipient peut être d’origine minérale.
VRAI. Exemples : silice, talc, silicates divers (kaolin, bentonites…), oxyde de titane.
L’administration de paracétamol par voie rectale est préconisée chez les jeunes enfants.
Vrai
La pharmacopée européenne indique la voie d’administration pour différents principes actifs.
FAUX. La pharmacopée européenne indique la description, l’identité, la pureté, le dosage, le
stockage de la substance active.
Un « Drug Master File » est le dossier d’Autorisation de Mise sur le Marché.
FAUX. Un « Drug Master File » est le dossier qui renferme les caractéristiques des matières
premières utilisées pour la synthèse de la substance active.
« Ppm » signifie perte par million.
FAUX. « Ppm » signifie partie par million (1g/m3).
Pour un même principe actif commercialisé, plusieurs voies d’administration peuvent être
envisagées.
Vrai
Les gélules peuvent être constituées de matériaux d’origine végétale ou animale.
VRAI. Les gélules (l’enveloppe) sont souvent fabriquées avec de la gélatine animale associée à
d’autres substances (glycérol, sorbitol). Il existe aussi des gélules 100% végétales (dérivés de
cellulose).
« ADME » signifie Assimilation, digestion, Métabolisation, Elimination.
FAUX. « ADME » signifie Absorption, Distribution, Métabolisation, Elimination.
La membrane intestinale est composée en partie de pores.
VRAI. Les canaux peuvent être considérés comme des pores.
L’absorption d’un principe actif au niveau d’une fenêtre d’absorption signifie qu’il est absorbé à
ce niveau.
Vrai
L’index thérapeutique est déterminé pour tous les excipients.
FAUX. L’index thérapeutique est déterminé pour tous les principes actifs.
Une même substance peut être un principe actif et un excipient.
Vrai
Une même substance active peut être commercialisée comme substance chimique et comme
principe actif.
FAUX. Ce serait VRAI s’il n’y avait pas le mot « active » après substance. Exemple : l’huile ricin
est une substance commercialisée comme produit chimique, lubrifiant dans les moteurs de
voitures, ou comme principe actif, laxatif.
Lorsque l’on développe un médicament destiné à être administré par voie parentérale, il est
obligatoire de procéder à une étude pharmacocinétique.
Vrai
Un même principe actif peut exister sous forme amorphe et sous forme cristalline.
Vrai
Un même principe actif peut exister sous plusieurs formes cristallines.
VRAI. Un même principe actif peut exister sous une forme cristalline ouverte ou une forme
cristalline fermée. Un cristal ne peut pas consister en une seule forme ouverte tandis qu’il peut
développer une seule forme fermée. Une forme est indiquée par les indices d’une ou plusieurs
faces.