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Paces > UE 6 Bousquet > Flashcards

UE 6 Bousquet Flashcards

1
Q

L’opium est un médicament très fréquemment employé pour le traitement de la douleur.

A

FAUX. Les alcaloïdes de l’opium que sont la morphine et la codéine servent à soulager la
douleur. Le seul usage médical de l’opium est dans le traitement de la diarrhée.

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2
Q

L’héroïne est un médicament très convoité par les toxicomanes.

A

FAUX. L’héroïne n’est pas un médicament, car c’est un produit utilisé à des fins de toxicomanie.

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3
Q

L’ergot de seigle est un médicament utilisé pour traiter l’hypertension artérielle.

A

FAUX. L’ergot de seigle est un parasite (champignon) contaminant le seigle. L’extrait de l’ergot
de seigle, l’ergotine, a été utilisé en médecine comme un coagulant ou comme un
vasoconstricteur pour arrêter le saignement. Les deux classes majeures d’antihypertenseurs
sont les bêtabloquants et les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine.

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4
Q

Les digitaliques sont bradycardisants.

A

VRAI. Bradycardie = ralentissement de la fréquence cardiaque.

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5
Q

L’acide méthylsalicylique est la dénomination de l’aspirine.

A

FAUX. C’est l’acide acétylsalicylique.

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6
Q

Les sulfamides antibiotiques ont été découverts au milieu du XIXème siècle.

A

FAUX. En 1932, au milieu du XXème siècle.

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7
Q

Un médicament est d’autant moins toxique qu’il est extrait d’un produit naturel.

A

Faux

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8
Q

Claude Bernard a créé la médecine expérimentale et donc la pharmacologie moderne.

A

VRAI. La France est considérée comme le berceau de la pharmacologie expérimentale avec les
travaux de François Magendie puis de son élève Claude Bernard. Claude Bernard est le père de
la médecine expérimentale et donc de la pharmacologie expérimentale. Il développe le schéma
“observation, hypothèse, confirmation/infirmation”.

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9
Q

Le 1er laboratoire (Institut) de pharmacologie expérimentale a été créé au milieu du XIXème
siècle en Estonie.

A

VRAI. En Allemagne, Buchheim (1820-1879) : la science pharmacologie s’est installée et le
premier institut de pharmacologie expérimentale est fondé en Estonie.

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10
Q

C’est le physiologiste LOEWY qui a découvert expérimentalement le principe de la
neurotransmission chimique au début du XXème siècle.

A

Vrai

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11
Q

La morphine est un produit extrait de l’ergot de seigle

A

FAUX. La morphine est extraite de la fleur de Pavot, de l’opium.

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12
Q

La cocaïne est un produit anesthésique local

A

Vrai

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13
Q

La codéine est un analogue chimique de l’héroïne

A

FAUX. La codéine est un analogue chimique de la morphine.

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14
Q

La cocaïne est extraite du pavot, appelé papaver somniferum

A

FAUX. La cocaïne est extraite d’une feuille de Cocaïer.

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15
Q

Un alcaloïde est une substance organique azotée.

A

Vrai. Un alcaloïde est une molécule organique hétérocyclique azotée basique, d’origine naturelle,
pouvant avoir une activité pharmacologique.

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16
Q

Un alcaloïde est une substance basique.

A

Vrai. Un alcaloïde est une molécule organique hétérocyclique azotée basique, d’origine naturelle,
pouvant avoir une activité pharmacologique.

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17
Q

Un alcaloïde est une substance d’origine naturelle pouvant avoir une activité
pharmacologique

A

Vrai. Un alcaloïde est une molécule organique hétérocyclique azotée basique, d’origine naturelle,
pouvant avoir une activité pharmacologique.

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18
Q

Par définition, tous les alcaloïdes ont des propriétés analgésiques (antidouleur).

A

Faux. Par définition, tous les alcaloïdes ont des propriétés analgésiques (antidouleur).

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19
Q

La digitale est une plante marine dont on extrait la digitaline, efficace contre l’hydropisie
(œdème d’origine cardiaque).

A

FAUX. La Scille est une plante marine et non la digitale.

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20
Q

Une décoction de digitale a un effet bradycardisant.

A

Vrai

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21
Q

Une décoction de digitale a un effet émétisant.

A

Vrai

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22
Q

Les digitaliques sont utilisés pour traiter certains troubles du rythme cardiaque.

A

Vrai

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23
Q

Certains sulfamides ont un effet hyperglycémiant, utilisé pour traiter en urgence les
hypoglycémies sévères.

A

Faux

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24
Q

Au Moyen-Age, l’or était préconisé pour le traitement de la mélancolie.

A

VRAI. Avicenne a préconisé l’or contre la mélancolie.

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25
Q

La théorie des « contrastes » proposée par Hippocrate, stipulait qu’il fallait toujours employer
simultanément, comme médicaments, des produits ayant des couleurs très différentes.

A

FAUX. Hippocrate préconise l’emploi de substance en fonction des actions contraires à certains
symptômes de la maladie.

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26
Q

Avec sa théorie de « signatures », Paracelse a inventé les ordonnances de prescriptions qui
doivent impérativement être signées par le médecin.

A

FAUX. Paracelse a sophistiqué la théorie des contraires vers la théorie des signatures. Dans les
plantes il y a morphologiquement quelque chose qui évoque la maladie.

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27
Q

« Tout est poison, c’est la dose qui fait le poison » est une affirmation due à Claude Bernard
en 1876.

A

FAUX. L’affirmation « Tout est poison, c’est la dose qui fait le poison » est à Paracelse (XVème
siècle).

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28
Q

La morphine et l’héroïne sont toutes les deux extraites de l’opium.

A

FAUX. L’héroïne est un produit de synthèse, dérivé de la morphine : un diacétyle morphine.

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29
Q

La morphine et la codéine sont toutes les deux extraites de l’opium.

A

Vrai

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30
Q

La codéine est utilisée pour ses propriétés anti-inflammatoires.

A

FAUX. La codéine est un antalgique. Analgésique selon Universalis.

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31
Q

L’opium est la racine d’un pavot (le papaver somniferum).

A

FAUX. L’opium est une gomme extraite du pistil de la fleur de Pavot (papaver somniferum) selon
les propos du Pr. Bousquet. Ou encore l’opium est le latex exsudé par les capsules du pavot,
Papaver somniferum, lorsqu’elles sont incisées

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32
Q

Galien a vécu au XVIIIème siècle.

A

FAUX. Galien est un médecin grec et a vécu au IIème siècle

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33
Q

Galien était professeur à Bâle (Suisse).

A

Faux

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34
Q

Galien a préconisé l’expérimentation des médicaments avant leur utilisation chez l’Homme.

A

VRAI. Galien a préconisé l’expérimentation généralisée sur des animaux pour observer les
effets d’une substance.

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35
Q

Galien a décrit environ 500 végétaux à action thérapeutique.

A

Vrai

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36
Q

La belladone est un petit arbuste dont le fruit produit l’aspirine.

A

Faux

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37
Q

La digitale est une plante dont les extraits produisent des effets tachycardisants.

A

FAUX. Les digitales ont un effet bradycardisant.

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38
Q

Les sulfamides constituent une famille de médicaments qui peuvent être soit antibiotiques, soit
hyperglycémiants, soit diurétiques.

A

FAUX. Les sulfamides constituent une famille de médicaments qui peuvent être des
antibiotiques, des diurétiques et des hypoglycémiants. (Extraits du cours de P. Bousquet
2011/12).

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39
Q

Historiquement, le 1er médicament complètement synthétique a été le chloroforme qui a été
utilisé comme anesthésique général.

A

Vrai

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40
Q

Il a été démontré que la mise à disposition de nombreux médicaments efficaces au cours du
XXème siècle a amélioré le confort des malades, mais n’a pas contribué significativement à l’allongement de l’espérance de vie.

A

Faux

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41
Q

Paracelse est un médecin italien du XIXème siècle.

A

FAUX. Paracelse est un médecin alchimiste du XV-XVIème siècle né en Suisse (1493 –1541)

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42
Q

Paracelse a élaboré la théorie des « signatures » qui dit que les remèdes proviennent d’éléments
qui ont des analogies de formes avec les organes lésés pendant une maladie.

A

VRAI. « Paracelse rapproche la forme des médicaments à la forme des maladies. »

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43
Q

Paracelse a affirmé que « tout est médicament, c’est la dose qui fait le médicament ».

A

FAUX. Paracelse a affirmé « Tout est poison, c’est la dose qui fait le poison».

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44
Q

Les préceptes de Paracelse ont été très populaires dans l’enseignement de la médecine,
déjà du temps de son vivant.

A

FAUX. Les extravagances, les prétentions, la violence, les beuveries de Paracelse ont fait de
sa vie un véritable roman mais ont jeté une ombre fâcheuse sur le mérite de ce médecin
maudit et original. Alternativement réformateur génial - on l’a dit le Luther et le Danton de la
médecine renaissante - ou sorte de mage illuminé, tourmenté d’occultisme et de théosophie ;
Paracelse fut tout cela à la fois.

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45
Q

La 1ère revue scientifique de pharmacologie a été fondée en France.

A

Faux; Première revue de pharmacologie crée à Strasbourg en 1873 : Naunyn-Schmiedeberg’s
Archiv für Pharmakologie en allemand (l’Alsace était allemande entre les guerres de 1870 et
1914). Ce journal est édité depuis 25 ans en anglais sous le nom de «Naunyn-Schmiedeberg’s
archive for pharmacology ».

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46
Q

La 1ère revue scientifique de pharmacologie a été fondée en Allemagne.

A

Vrai Première revue de pharmacologie crée à Strasbourg en 1873 : Naunyn-Schmiedeberg’s
Archiv für Pharmakologie en allemand (l’Alsace était allemande entre les guerres de 1870 et
1914). Ce journal est édité depuis 25 ans en anglais sous le nom de «Naunyn-Schmiedeberg’s
archive for pharmacology ».

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47
Q

La 1ère revue scientifique de pharmacologie a été fondée en Angleterre.

A

Faux Première revue de pharmacologie crée à Strasbourg en 1873 : Naunyn-Schmiedeberg’s
Archiv für Pharmakologie en allemand (l’Alsace était allemande entre les guerres de 1870 et
1914). Ce journal est édité depuis 25 ans en anglais sous le nom de «Naunyn-Schmiedeberg’s
archive for pharmacology ».

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48
Q

La 1ère revue scientifique de pharmacologie a été fondée dans la 1ère décennie du XIXème
siècle.

A

Faux Première revue de pharmacologie crée à Strasbourg en 1873 : Naunyn-Schmiedeberg’s
Archiv für Pharmakologie en allemand (l’Alsace était allemande entre les guerres de 1870 et
1914). Ce journal est édité depuis 25 ans en anglais sous le nom de «Naunyn-Schmiedeberg’s
archive for pharmacology ».

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49
Q

L’aspirine est un produit naturel.

A

FAUX. L’aspirine est l’acide acétylsalicylique synthétisé à partir de l’acide salicylique, produit naturel

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50
Q

L’aspirine est extraite des feuilles du saule.

A

FAUX. La salicine est un alcaloïde extrait de l’écorce de saule qui forme un métabolite :
l’acide salicylique.

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51
Q

L’aspirine a été proposée comme traitement antibiotique dès 1829.

A

FAUX. L’aspirine était utilisée au XIXème siècle pour ses propriétés antipyrétiques, anti-
inflammatoires et analgésiques.

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52
Q

Un médicament peut avoir plusieurs dénominations communes internationales.

A

FAUX. Une seule DCI par médicament.

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53
Q

La pharmacodynamie est l’étude des différentes étapes de la trajectoire d’un médicament dans
l’organisme auquel il est administré.

A

FAUX. La pharmacodynamie est l’étude des mécanismes d’action des médicaments. C’est la
pharmacocinétique qui étudie le devenir du médicament dans l’organisme, donc les différentes
étapes de la trajectoire d’un médicament.

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54
Q

D’après le code de la santé publique, seules les substances qui possèdent des propriétés
curatives sont considérées comme des médicaments.

A

FAUX. Cf. définition du médicament selon l’article L.5111-1 du CSP. Un médicament est une
substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives
à l’égard des maladies … ou pouvant être administrée, en vue d’établir un diagnostic médical ou
de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques …

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55
Q

Hippocrate, environ 400 ans avant J.C., a élaboré la « théorie des contraires » selon laquelle
un produit actif, qu’on appellerait aujourd’hui médicament, a une action opposée à celle de la maladie.

A

VRAI. Hippocrate (430-377 avant J.C.) a élaboré la théorie des contraires dans son ouvrage
« Pharmakitis » : les substances naturelles avaient des effets opposés à ceux de la maladie.

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56
Q

Galien, au IIème siècle après J.C., préconisait déjà l’expérimentation pour mettre en évidence les
effets thérapeutiques potentiels des substances d’origine naturelle.

A

VRAI. Galien (129-200) préconisait l’expérimentation des végétaux sur l’être humain. Remarque:
Galien préconisait mais n’a pas fait d’expérience ; la première expérimentation a été faite au 19e
siècle seulement.

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57
Q

Au Moyen-Age, Avicenne préconisait l’emploi de l’argent (le métal) pour traiter la mélancolie.

A

FAUX. Avicenne (980–1037) explorait la nature et préconisait l’administration d’or contre la
mélancolie.

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58
Q

La codéine se trouve en très faible quantité dans les pistils des coquelicots.

A

FAUX. Les pétales, les graines et capsules contiennent des alcaloïdes (papavérine, rhoéadine),
mucilages, tannins, anthocyanoside mais pas de codéine. Cf.

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59
Q

Les premiers médicaments anticoagulants ont été découverts au XIXème siècle.

A

FAUX. Les anti-coagulants ou anti-vitamines K ont été découverts au 20e siècle. Découverte
fortuite lors d’une hémorragie dans des élevages de vaches canadiennes.

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60
Q

Dans sa théorie des signatures, Paracelse, au XVIème siècle, préconisait l’emploi de la colchique
pour traiter une maladie affectant les orteils : la goutte.

A

VRAI. Paracelse (1493-1541) a approfondi la théorie des contraires d’Hippocrate avec une
nouvelle théorie : la théorie des signatures. La forme de la fleur de colchique lui évoque la forme
d’un orteil atteint de goutte (accumulation d’acide urique dans les articulations, dans l’orteil). La
colchicine est utilisée aujourd’hui pour traiter la goutte.

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61
Q

La codéine à partir du cocaïer.

A

FAUX. La codéine est extraite de l’opium. La cocaïne est extraite des feuilles du cocaïer.

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62
Q

L’atropine à partir du fruit d’un arbuste appelé la belladone.

A

VRAI. La belladone est un arbuste qui pousse sur les pourtours de la Méditerranée. Du fruit,
des baies en forme de petites tomates, de couleur aubergine, on extrait en milieu alcalin l’atropine.

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63
Q

La morphine à partir de l’opium.

A

VRAI. La morphine est extraite de l’opium.

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64
Q

La quinine à partir de l’arbre appelé le quiquina.

A

VRAI. La quinine est extraite de l’écorce de quinquina.

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65
Q

La pharmacologie a été fondée au XIXème siècle.

A

VRAI. La pharmacologie apparait en France au cours du 19ème siècle.

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66
Q

Claude Bernard a été l’un des fondateurs de la pharmacologie expérimentale.

A

VRAI. Claude Bernard est le père de la médecine expérimentale et donc de la
pharmacologie expérimentale.

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67
Q

Claude Bernard s’est illustré par des travaux sur les premiers médicaments antidiabétiques.

A

FAUX. Claude Bernard étudiait les effets des curares et de la nicotine.

68
Q

Magendie, au XIXème sièclea décrit les effets des curares sur les muscles.

A

FAUX. Magendie a décrit les effets de la strychnine chez l’animal. Claude Bernard étudiait
les effets des curares.

69
Q

Les plus anciens témoignages, connus à ce jour, d’utilisation à but thérapeutique d’espèces
animales et végétales datent d’environ 2000 ans avant J.C.

A

VRAI. Les plaquettes sumériennes (2200 avant J.-C.) répertorient 250 espèces animales ou
végétales à but thérapeutique. Une espèce d’encyclopédie des observations.

70
Q

La 1ère préconisation de l’expérimentation pour tester l’efficacité thérapeutique de produits
d’origine naturelle est due à Galien au IIème siècle après J.C.

A

VRAI. Galien (129-200) préconise l’expérimentation des végétaux sur l’être humain.

71
Q

Au moyen âge, Avicenne a préconisé l’emploi de l’oignon pour dilater les vaisseaux sanguins.

A

VRAI. Avicenne (980 – 1037) explorait la nature et a préconisé l’administration d’ail et d’oignon
comme produits vasodilatateurs.

72
Q

Paracelse au XVIème siècle a indiqué que les poisons et les médicaments étaient 2 catégories
de substances d’origine naturelle bien déterminées et différentes.

A

FAUX. Le poison et le médicament sont une même substance. Paracelse est le théoricien de la
notion de dose-réponse : « Tout est poison, c’est la dose qui fait le poison ».

73
Q

La morphine a été identifiée et ses actions décrites au tout début du XIXème siècle.

A

VRAI. 1803 : identification de la morphine et emploie en thérapeutique par Sestürner.

74
Q

Les 1ers médicaments synthétiques efficaces pour traiter des maladies psychiatriques, comme
les antidépresseurs, les antipsychotiques et les benzodiazépines ont été mis au point au milieu du XIXème siècle.

A

FAUX. Médicaments du SNC : halopéridol (antipsychotique, synthèse en 1958), imipramine
(antidépresseur, 1958), benzodiazépines (tranquillisants, 1958) ont été mis au point au cours du
XXème siècle.

75
Q

L’identification de la structure moléculaire des récepteurs et des gènes codant pour ces
récepteurs date du dernier quart du XXème siècle.

A

VRAI. 1986 : Clonage et séquençage des récepteurs.

76
Q

Un des tous premiers instituts de recherche en pharmacologie a été créé à Strasbourg à la fin
du XIXème siècle.

A

VRAI. L’institut de recherche en pharmacologie à Strasbourg créé par Schmiedeberg durant la
période allemande est l’un des premiers instituts crées à la fin du XIXème siècle. Le premier
institut de pharmacologie expérimentale a été créé en Estonie par Buchheim (1820-1879).

77
Q

L’expérience capitale démontrant l’existence du phénomène de neurotransmission chimique
est due au physiologiste allemand du nom de Loewi et a été menée au début du XXème siècle.

A

VRAI. Loewi (Prix Nobel 1936), physiologiste allemand, a découvert de façon expérimentale la
neurotransmission chimique et a ouvert la voie aux substances actives pour traiter les maladies
psychiatriques et neurologiques.

78
Q

Le développement des médicaments modernes doit beaucoup à la technique chimique de
distillation qui a permis d’extraire et de purifier les principes actifs à partir de produits naturels.

A

VRAI. Selon la diapositive du cours de Bousquet PH2 2017-18.

79
Q 
Parmi  les  produits  suivants,  quels  sont  les  2  qui  n’ont  pas  été  purifiés  au  cours  du  XIXème
siècle ? 
A.  La thyroxine. 
B.  La digitoxine. 
C.  L’atropine. 
D.  L’insuline.
A
  1. FAUX. Thyroxine (1910) à partir de la glande thyroïde.
  2. VRAI. Digitoxine (1867).
  3. VRAI. Atropine de la belladone (1833).
  4. FAUX. Insuline (1922) à partir du pancréas.
80
Q

L’opium contient de la codéine.

A

VRAI. L’opium contient de la morphine, de la codéine.

81
Q

L’opium peut se fumer

A

Vrai

82
Q

L’opium est une gomme extraite des pétales de la fleur de pavot.

A

FAUX. Le pistil du Pavot « Papaver somniferum » contient une gomme, un gel appelé l’opium, que l’on récolte après scarification du pistil et exsudation.

83
Q

L’opium contient de l’héroïne

A

FAUX. L’héroïne est obtenue par synthèse à partir de la morphine.

84
Q 
Parmi les effets suivants, quels sont les 2 qui se rapportent à la digitaline ?
A.  Effet inotrope positif.
B.  Effet tachycardisant.
C.  Effet émétisant.
D.  Diarrhée.
E.  Autre réponse.
A

Réponse E
1. VRAI. Les digitaliques augmentent la force contractile du cœur.
2. FAUX. Bradycardisant.
3. VRAI.
4. VRAI.
Selon le cours de Bousquet, décoction de digitales : effet diurétique, bradycardisant, émétisant et diarrhées et 1920 - utilisation dans l’insuffisance cardiaque. Rappel : Bradycardie = effet chronotrope négatif. Le rythme cardiaque (la fréquence) est ralenti. Oralement dans le cours de 2015, il dit : « les digitaliques augmentent la force contractile du cœur. Donc inotrope positif. D’où les œdèmes se réduisent = effet diurétique ».

85
Q

Les sulfamides antibiotiques sont des produits d’origine naturelle, extraits de cultures de bactéries.

A

FAUX. Les sulfamides sont des produits de synthèse.

86
Q

Les sulfamides antibiotiques ont une action sur les infections à streptocoques.

A

VRAI. Action bactéricide in vitro sur streptocoques.

87
Q

Les sulfamides antibiotiques ont été découverts après la pénicilline.

A

FAUX. Mise au point des sulfamides antibactériens avant la pénicilline (datant de 1941
selon Bousquet).

88
Q

Certains des sulfamides antibiotiques ont une action additionnelle diurétique.

A

VRAI. Certains sulfamides ont une action diurétique par inhibition de l’anhydrase
carbonique.

89
Q

Par définition, une drogue est une substance qui modifie le fonctionnement d’un être vivant.

A

Vrai

90
Q

En français et en France, dans le langage courant, le mot drogue désigne le plus souvent un
produit toxicomanogène.

A

Vrai

91
Q

Selon le code de la santé publique, on entend par médicament, toute substance ou composition
ayant des propriétés curatives ou préventives.

A

FAUX ? Définition incomplète ? Cf. article L5111-1 du CSP.

92
Q

Selon le code de la santé publique, toute substance pouvant être utilisée chez l’Homme ou chez
l’animal en vue d’établir un diagnostic est un médicament.

A

Vrai

93
Q

Hippocrate, environ 4 siècles avant J.C., a élaboré la théorie des compléments, qui stipule que
l’on peut trouver dans la nature des produits à actions similaires aux effets de la maladie.

A

FAUX. Hippocrate (430-377 avant J.C.) a élaboré la théorie des contraires : il préconisait de
rechercher dans la nature des produits ayant un effet capable de s’opposer aux symptômes de
maladies.

94
Q

Au Moyen-Age, on a préconisé l’utilisation de l’argent (Ag) contre la maladie mélancolique
(aujourd’hui dépression).

A

FAUX. Au Moyen-Age, Avicenne a préconisé l’administration d’or contre la mélancolie.

95
Q

L’intérêt de l’opium dans le traitement des douleurs a déjà été signalé dans l’Egypte ancienne.

A

VRAI. La morphine utilisée encore aujourd’hui comme antalgique, extraite de l’opium, est déjà
mentionnée dans le papyrus d’Ebers (Egypte ancienne).

96
Q

Hippocrate, environ 4 siècles avant J.C., relevait l’existence de substances sternutatoires.

A

VRAI. Hippocrate (430-377 avant J.C.) a décrit différentes catégories de produits tels que les
diurétiques, les sternutatoires et les évacuants.

97
Q

Parmi les produits naturels suivants, quels sont les 2 dont les structures chimiques ont été
identifiées à la fin du XIXème siècle ou au début du XXème siècle (avant la 1ère guerre
mondiale) ?
A. La morphine.
B. La pénicilline.
C. Les sulfamides antibactériens.
D. La cocaïne.

A

Réponses A D
A. VRAI selon Bousquet ? FAUX. Friedrich Sertuner en 1803 a isolé la substance active dans
l’opium, qui prendra initialement le nom de morphium (par référence à Morphée, le dieu du sommeil), qui sera transformé en morphine par Gay-Lussac en 1817. ()
B. FAUX. La structure de la pénicilline a été identifiée en 1929, juste avant la 2ème guerre
mondiale. C. FAUX. La structure des sulfamides antibactériens a été identifiée vers 1933. D. VRAI. La structure de la cocaïne a été identifiée en 1860. ()
(*) Données extraites de UE6 – Initiation à la connaissance du médicament 2e édition 2011 PAES, édition VG. L’héroïne fut commercialisée en 1898 comme médicament de la toux, mais dont le haut potentiel toxicomanogène fit que son usage illicite prit le pas sur son usage thérapeutique.

98
Q

La célèbre phrase : « corpora non agunt nisi fixata » (les substances qui ne se fixent pas
n’agissent pas), est de Paracelse au XVIème siècle.

A

FAUX. La phrase « corpora non agunt nisi fixata » est de Ehrlich, au début du XXème siècle.

99
Q

La notion de récepteurs (« receptori corpi ») a été proposée pour la première fois par un
chimiste italien nommé Manzini à la fin du XIXème siècle.

A

FAUX. La notion de récepteurs a été proposée par Dale, un anglais, en 1936.

100
Q

En France, c’est Magendie qui a effectué les premiers travaux de pharmacologie
expérimentale en étudiant les effets de la strychnine.

A

Vrai

101
Q

C’est Claude Bernard qui, le premier, a énoncé les concepts et les principes des méthodes
de la médecine expérimentale et donc de la pharmacologie expérimentale.

A

Vrai

102
Q

Les plus anciens témoignages connus à ce jour d’utilisation à but thérapeutique d’espèces
animales et végétales datent d’environ 2000 ans avant J.C.

A

VRAI. Les plaquettes sumériennes (2200 avant J.-C.) répertorient 250 espèces animales ou
végétales à but thérapeutique.

103
Q

La 1ère préconisation de l’expérimentation pour tester l’efficacité thérapeutique de produits
d’origine naturelle est due à Galien au IIème siècle après J.C.

A

VRAI. Galien (129-200) préconisait l’expérimentation des végétaux sur l’être humain. Remarque
: Galien préconisait mais n’a pas fait d’expérience ; la première expérimentation a été faite au
19e siècle seulement.

104
Q

La morphine a été identifiée et ses actions décrites au tout début du XIXème siècle.

A

VRAI. Sertürner et Courtois / Seguin : 1804 à 1816. Q25 2015

105
Q

Les 1ers médicaments synthétiques efficaces pour traiter des maladies psychiatriques, comme
les antidépresseurs, les antipsychotiques et les benzodiazépines ont été mis au point au milieu
du XIXème siècle.

A

FAUX. Au cours du XXème siècle.

106
Q

Les premières identifications des structures moléculaires des récepteurs et des gènes codant
pour ces récepteurs datent du dernier quart du XXème siècle.

A

Vrai

107
Q

Un des tous premiers instituts de recherche en pharmacologie a été créé à Strasbourg à la fin du
XIXème siècle.

A

Vrai

108
Q

L’expérience capitale démontrant l’existence du phénomène de neurotransmission chimique est
due au physiologiste allemand du nom de Loewi, a été menée au début du XXème siècle.

A

VRAI. Loewi (Prix Nobel 1936 physiologiste allemand) a découvert de façon expérimentale la
neurotransmission chimique et a ouvert la voie aux substances actives pour traiter les maladies
psychiatriques et neurologiques.

109
Q

Le développement des médicaments modernes doit beaucoup à la technique chimique de
distillation qui a permis d’extraire et de purifier les principes actifs des produits naturels.

A

Vrai

110
Q

La digitale est une plante dont des extraits produisent un effet bradycardisant.

A

VRAI. Décoction de digitales : effet diurétique, bradycardisant, émétisant et diarrhées et 1920 -
utilisation dans l’insuffisance cardiaque.

111
Q

Par définition les « mots drogue » et « médicament » sont synonymes.

A

FAUX. Au sens strict du terme, une drogue est un ensemble de substances qui modifient le
fonctionnement d’un organisme vivant. Elle peut modifier dans le bon sens c’est à dire dans le
sens thérapeutique, dans le mauvais sens c’est à dire dans le sens toxique. Un médicament est
une substance à usage thérapeutique.

112
Q

Par définition la pharmacologie est la science des médicaments.

A

FAUX. Par définition, la pharmacologie est la science des drogues.

113
Q

L’héroïne est utilisée couramment en thérapeutique comme un analgésique.

A

FAUX. C’est vrai pour la morphine.

114
Q

Les premiers médicaments anticoagulants ont été découverts au XIXème siècle.

A

FAUX. La découverte des antivitamines K date de 1920.

115
Q

Dans sa théorie des signatures, Paracelse, au XVIème siècle, préconisait l’emploi de la
colchique pour traiter une maladie affectant les orteils : la goutte.

A

VRAI. La forme de la fleur de colchique évoque à Paracelse la forme d’un orteil atteint de goutte
(accumulation d’acide urique dans les articulations de l’orteil). La colchicine est utilisée
aujourd’hui pour traiter la goutte.

116
Q 
Parmi  les  produits  suivants,  quels  sont  ceux  qui  n’ont  pas  été  purifiés  au  cours  du  XIXème
siècle ?
A.  La thyroxine.
B.  La digitoxine.
C.  L’atropine.
D.  L’insuline.
A

Réponses A D
A. VRAI. La thyroxine a été purifiée en 1910 à partir de glande thyroïde, donc au cours du
XXème siècle.
B. FAUX. La digitoxine a été purifiée en 1867 à partir de la digitale.
C. FAUX. L’atropine a été purifiée en 1833 à partir de la belladone.
D. VRAI. L’insuline a été purifiée en 1922 à partir du pancréas.

117
Q

A propos de l’opium, quelle est l’affirmation exacte ?
A. Il contient un principe actif qui s’appelle la cocaïne.
B. Il en existe des formes injectables.
C. C’est une gomme extraite des pétales de la fleur de pavot.
D. Il contient de la codéine.

A

Réponse D
A. FAUX. La cocaïne est extraite d’une feuille de Cocaïer.
B. FAUX.
C. FAUX. Pas des pétales mais du pistil.
D. VRAI. La codéine est extraite de l’opium et est un antitussif.

118
Q 
Parmi les effets suivants, quels sont les 3 qui se rapportent à la digitaline ?
A.  Rétention d’eau.
B.  Effet bradycardisant.
C.  Effet émétisant.
D.  Effet anti-œdémateux.
A

Réponses B C D
A. FAUX. C’est l’inverse. La décoction de digitales présente un puissant effet diurétique sur les
reins. B. VRAI. C. VRAI. D. VRAI. Pas de diapositive sur les digitales en 2016-17 ! Selon le cours de Bousquet, décoction de digitales : effets diurétique, bradycardisant, émétisant et diarrhées et 1920 - utilisation dans l’insuffisance cardiaque. Rappel : Bradycardie = effet chronotrope négatif. Le rythme cardiaque (la fréquence) est ralenti. Oralement dans le cours de 2015, il dit : « les digitaliques augmentent la force contractile du cœur. Donc inotrope positif. D’où les œdèmes se réduisent = effet diurétique ».

119
Q

A propos des sulfamides antibiotiques, quelles sont les 2 réponses exactes ?
A. Ce sont des produits d’origine naturelle, extraits de cultures de bactéries.
B. Ils ont une action antivirale.
C. Certains d’entre eux ont une action additionnelle diurétique.
D. Certains d’entre eux ont une action additionnelle hypoglycémiante.

A

Réponses C D
A. FAUX. Les sulfamides sont des produits de synthèse.
B. FAUX. Activité bactéricide.
C. VRAI. Certains sulfamides ont une action diurétique par inhibition de l’anhydrase carbonique.
D. VRAI.

120
Q

A propos de la Pharmaco-épidémiologie, quelle(s) est/sont la/les affirmation(s) exacte(s) ?
A. Cette science étudie les actions des médicaments employés pour lutter contre les maladies
contagieuses.
B. Cette science étudie les actions des médicaments employés pour lutter contre les épidémies.
C. Cette science étudie, sur des populations entières, les modalités et les facteurs influençant la
prescription des médicaments.
D. Cette science étudie, sur des populations entières, les modalités et les facteurs influençant
l’utilisation des médicaments.
E. Autre réponse.

A

Réponses A B C D
Les études de pharmaco-épidémiologie visent à mieux connaître l’utilisation des médicaments
en pratique réelle, ses effets sur la santé publique dans sa globalité. Cela concerne tous les
aspects du médicament : l’efficacité, le bénéfice, le risque, l’utilisation dans la vie réelle. Cela
devrait aussi aider les prescripteurs dans leur pratique prescriptionelle.
La pharmaco-épidémiologie évalue sur des grandes populations entre-autre l’effectivité et les
bénéfices du médicament (Y. Landry Initiation à la pharmacologie Ediscience). Donc réponses A
et B

121
Q

La pharmaco-épidémiologie étudie l’influence des pratiques médicales sur la prescription des médicaments.

A

Vrai
La pharmaco-épidémiologie s’interroge sur
- influence des pratiques médicales
- conséquences sur les pratiques thérapeutiques : repositionnement éventuel
- bases pour les conférences de consensus
- outils pour l’évaluation des coûts : coût/bénéfice ; coût/utilité.

122
Q

La pharmaco-épidémiologie étudie les conséquences de la prescription des médicaments sur les pratiques
thérapeutiques en vue d’un repositionnement éventuel.

A

Vrai La pharmaco-épidémiologie s’interroge sur

  • influence des pratiques médicales
  • conséquences sur les pratiques thérapeutiques : repositionnement éventuel
  • bases pour les conférences de consensus
  • outils pour l’évaluation des coûts : coût/bénéfice ; coût/utilité.
123
Q

La pharmaco-épidémiologie fournit les bases scientifiques pour les conférences de consensus.

A

Vrai La pharmaco-épidémiologie s’interroge sur

  • influence des pratiques médicales
  • conséquences sur les pratiques thérapeutiques : repositionnement éventuel
  • bases pour les conférences de consensus
  • outils pour l’évaluation des coûts : coût/bénéfice ; coût/utilité.
124
Q

La pharmaco-épidémiologie fournit les outils pour l’évaluation des coûts : coût/bénéfice ; coût/utilité.

A

Vrai La pharmaco-épidémiologie s’interroge sur
- influence des pratiques médicales - conséquences sur les pratiques thérapeutiques : repositionnement éventuel - bases pour les conférences de consensus - outils pour l’évaluation des coûts : coût/bénéfice ; coût/utilité.

125
Q

Pour l’expérimentation humaine: Il faut un consentement éclairé de chaque personne qui se prête à une recherche.

A

Vrai

126
Q

Chaque personne qui se prête à une recherche doit être totalement libre de sa décision de
participer.

A

Vrai

127
Q

Toutes les recherches sur les médicaments se font dans l’intérêt des laboratoires
pharmaceutiques.

A

FAUX. La recherche doit être faite dans l’intérêt du patient.

128
Q

En plus du consentement éclairé de chaque personne adulte qui se prête à une recherche, il
faut un consentement éclairé d’au moins un membre de la famille du premier degré.

A

Faux

129
Q

La SANOFI est dans le top 10 des laboratoires pharmaceutiques mondiaux et est le 1er
laboratoire pharmaceutique français.

A

VRAI. La Sanofi est le premier groupe français, un groupe international à base française qui se
place au 5ème rang mondial des Industries Pharmaceutiques.

130
Q

L’expérimentation humaine sur les médicaments est interdite en France par la loi Huriet-
Serusclat depuis 1988.

A

FAUX. La loi Huriet-Serusclat (1988) relative à la protection des personnes qui se prêtent à des
recherches biomédicales réglemente certains aspects relatifs à la bioéthique : consentement éclairé, liberté, dans l’intérêt du patient.

131
Q

Une des missions de la pharmacovigilance consiste à établir le profil de sécurité d’emploi des
médicaments.

A

VRAI. Les missions de la pharmacovigilance peuvent être diverses :

  • Enregistrement et évaluation des informations recueillies
  • Enquêtes d’analyse des risques, plans de gestion des risques.
  • Etablissement du profil de sécurité d’emploi des médicaments
  • Mesures correctives
  • Communication
  • Politique de lutte contre la iatrogénèse.
132
Q

Les expérimentations humaines doivent se faire dans l’intérêt des laboratoires
pharmaceutiques

A

Faux

133
Q

Il faut exclusivement respecter le principe de liberté des investigateurs (chercheurs)

A

Faux

134
Q

Il faut recueillir, pour toute personne se prêtant à une recherche scientifique, quel que soit son
âge, son consentement éclairé.

A

Faux

135
Q

La recherche envisagée doit correspondre à l’état actuel de la science, c’est-à-dire au
moment où le projet est mis en œuvre.

A

Vrai

136
Q

Un effet adverse est un effet indésirable

A

VRAI. Un effet indésirable est un effet non recherché. Il peut être adverse (pas dans le bon
sens) ou dans un sens d’amélioration.

137
Q

Un effet non recherché est toujours un effet indésirable

A

Faux

138
Q

Un effet secondaire est un effet indésirable

A

Vrai

139
Q

Un effet indésirable entrant dans le cadre d’un mésusage d’un médicament ne doit pas faire
l’objet d’une notification au centre national de pharmacovigilance

A

Faux

140
Q

Un effet non recherché d’un médicament est toujours délétère.

A

FAUX. Un effet non recherché n’est pas toujours délétère. Un médicament peut présenter
des effets nouveaux et permettre une extension de son utilisation. Exemple du Viagra. Le Viagra est un médicament de l’angine de poitrine à l’origine et a été ensuite réorienté pour soigner les dysfonctionnements érectiles.

141
Q

Un effet adverse est toujours secondaire.

A

FAUX. Un effet adverse ne va pas dans le bon sens pour le malade. Il peut être dissociable
de l’effet recherché s’il n’est pas lié au même mécanisme d’action que l’effet recherché, donc non secondaire.

142
Q

Un effet secondaire est toujours un effet adverse.

A

FAUX. Un effet secondaire est indissociable de l’effet recherché. Il peut être adverse ou non.

143
Q

Un effet indésirable observé lors du développement d’un médicament peut devenir une
indication thérapeutique.

A

VRAI. Exemple du Viagra. Le Viagra est un médicament de l’angine de poitrine à l’origine et a
été ensuite réorienté pour soigner les dysfonctionnements érectiles.

144
Q

L’évaluation des coûts des traitements fait partie de la pharmaco-économie.

A

VRAI. La pharmaco-économie est une discipline assez récente qui vise à évaluer les coûts
des traitements et si possible les mettre en rapport avec les bénéfices médicaux pour les malades et au coût de leur iatrogénie. Iatrogénèse= la production d’effets nocifs par la pratique médicale.

145
Q

Lévaluation des coûts de la iatrogénèse médicamenteuse est un des objectifs de la
pharmaco-économie.

A

Vrai

146
Q

L’attribution du prix d’un médicament fait partie des objectifs de la pharmaco-économie.

A

Faux

147
Q

L’analyse des coûts du développement d’un médicament avant commercialisation fait partie
des objectifs de la pharmaco-épidémiologie.

A

Faux

148
Q

Les données de la pharmaco-économie contribuent au bon usage du médicament.

A

Vrai

149
Q

Les données de la pharmacovigilance concernent exclusivement les effets indésirables
rencontrés lors des essais cliniques précédant l’autorisation de mise sur le marché.

A

Faux

150
Q

Parmi les propositions suivantes, quelles sont les 2 propositions qui correspondent à des
objectifs réels de la pharmaco-économie ?
A. L’évaluation des coûts des bénéfices des traitements médicamenteux.
B. L’évaluation des coûts des effets iatrogéniques des traitements médicamenteux.
C. L’évaluation des coûts de la publicité pour les médicaments.
D. L’évaluation des coûts de fabrication des médicaments.

A

Réponses A B

151
Q

La pharmaco-épidémiologie ne concerne pas l’étude des associations médicamenteuses.

A

VRAI. L’imputabilité des médicaments dans les effets observés = l’effet est vraiment dû à la
consommation du médicament.

152
Q

La pharmaco-épidémiologie étudie l’imputabilité des médicaments dans les effets observés.

A

Vrai

153
Q

La pharmaco-épidémiologie évalue l’influence des pratiques médicales sur la consommation des médicaments.

A

Vrai

154
Q

À propos de la pharmaco-épidémiologie: Ses résultats peuvent servir de base pour les conférences de consensus.

A

Vrai

155
Q 
Parmi  les  destinataires  des  études  de  pharmaco-épidémiologie  énoncés  ici,  indiquez  les  3  qui
sont exacts :
A.  Les laboratoires pharmaceutiques.
B.  Les autorités de santé.
C.  Les agences publicitaires.
D.  Les malades.
A

Réponses A B D

156
Q

Le risque iatrogène est un risque causé par le traitement

A

Vrai

157
Q

Le risque écologique exogène est constitué par l’influence des médicaments sur
l’environnement.

A

Vrai

158
Q

Un exemple de risque comportemental : l’influence des médicaments sur les accidents de la
route.

A

Vrai

159
Q

Le risque relatif (RR) est le rapport du risque mesuré dans le groupe traité sur le risque
mesuré dans le groupe non traité.

A

Vrai

160
Q

Les études pharmaco-épidémiologiques sont réalisées sur quelques dizaines de malades.

A

FAUX. La pharmaco épidémiologie concerne des 10, 100, 1000 milliers de malades.

161
Q

Les études pharmaco-épidémiologiques sont généralement réalisées par les laboratoires
pharmaceutiques.

A

FAUX. Structures indépendantes de l’industrie pharmaceutique.

162
Q

Les études pharmaco-épidémiologiques peuvent être des méta-analyses.

A

VRAI. Etudes originales ou méta-analyses.

163
Q

Un des objectifs de la pharmaco-épidémiologie consiste à analyser l’imputabilité d’un
médicament dans un effet observé.

A

Vrai

164
Q

Le risque relatif d’un médicament est le risque mesuré dans un groupe de malades traités
par rapport à un groupe de sujets non traités par le médicament étudié.

A

VRAI. Risque relatif (RR) = risque dans groupe traité / groupe non traité.

165
Q

Le risque iatrogène inclus celui causé par les médicaments.

A

VRAI. Risque causé par le traitement.

166
Q

Le risque d’un médicament peut affecter le comportement des malades.

A

Vrai

167
Q

Un médicament peut présenter un risque pour l’environnement, appelé risque écologique
exogène .

A

Vrai

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