UE 8 Matz Flashcards
Traitement du glaucome
Collyre contenant des béta-bloquants: timolol
Qu’est ce que le timolol ?
Un béta-bloquant
Traitement de l’insuffisance cardiaque
Digoxine
De quoi le digoxine est elle un traitement ?
De l’insuffisance cardiaque
Traitement de la méningite
Ceftriaxone
Que traite le ceftriaxone ?
La méningite
Type de médicament du ceftriaxone
Antibiotique
Type de médicament du fentanyl
Opioïde
Que traite le fentanyl ?
Les douleurs paroxystiques de cancers
Traitement des douleurs paroxistiques de cancers
Fentanyl par voie sublinguale
Traitement de l’angor
Crise par la trinitrine en spray lingual
Prévention par voie orale : isosorbides
Que traite la trinitrine ?
La crise d’angor en spray lingual
Que traite les isosorbides ?
Ils préviennent la crise d’angor en comprimés
Que traitent les benzodiazépines ?
L’épilepsie par voie rectale ou IV
Traitement de l’épilepsie
Benzodiazépines
Traitement des infections intestinales
Nifuroxazide
Que traite le nifuroxazide ?
Les infections intestinales
Le nifuroxazide a-t-il une action locale ou systémique ?
Une action locale
Vascularisation de l’estomac (mL/min)
250 mL/min
pH de l’estomac
1 à 4
PA dégradé dans l’estomac
Péniciline G et lévodopa
PA résorbé au niveau de l’estomac
Aspirine
Surface de résorption de l’intestin grêle
250 m2
Vascularisation de l’intestin grêle (L/min)
1 L/min
pH moyen du duodénum
4 à 6
Temps de séjour moyen dans le duodénum
5-15 min
pH dans le jejunum
6 à 7
Temps de séjour moyen dans le jejunum
2h-3h30
pH moyen de l’iléon
7 à 8
Temps de séjour moyen dans l’iléon
3-6h
PA substrat de la P-glycoprotéine
Tacrolimus
Vidange gastrique ralentie si le bol alimentaire a…
Un volume et une teneur énergétique important (lipides ) , jus de pamplemousse
Vidange gastrique accélérée si le bol alimentaire contient …
Une boisson gazeuse ou froide ou un aliment froid
Quels éléments peuvent provoquer une chélation du PA
De boisson ou aliments riche en calcium ou en magnésium
Quel éléments peuvent provoquer la chélation de quels PA?
Lait / tétracycline
Minéraux/ biphosphonates
Le pamplemousse inhibe …
Le CYP450 3A4 intestinal
Quels PA ont leur résorption impacté par le pamplemousse ?
La simvastatine et le tacrolimus
Effets de l’alcool sur la résorption …
Interaction possible avec des PA, majoration effets sédatifs
Action de la présence d’aliments dans le TD au niveau intestinal
Ralentissement du péristaltisme, augmentation des débits sanguins splanchniques
Définition chronothérapie
Administration du médicament à un moment précis pour optimiser son effet et diminuer les effets indésirables
Variation de la pression artérielle au cours de la journée
Elle augmente le matin
Quel est le meilleur moment pour prendre des hypertenseurs ?
Le matin
Variation de la sécrétion acide au cours de la journée
Pic de sécrétion vers 2h du matin
À quel moment est-il conseillé de prendre des anti-ulcéreux ?
Le soir
À quel moment de la journée les manifestations allergiques sont elles les plus fortes ?
Le matin
À quel moment est il conseillé de prendre des anti-histaminiques ?
Le soir
Quels PA on leur résorption favorisée par la prise avec des aliments riches en graisse ?
Griséofulvine, ténofovir
Quand est il recommandé de prendre les AINS ? Pourquoi ?
Lors d’un repas pour réduire les effets indésirable
À quel moment faut il prendre les pansements digestifs? Pourquoi?
À distance des autres médicaments pour éviter la diminution de la résorption des autres médicaments
Quel médicament doit-t-on prendre avant le repas ?
Le domépéridone
Qu’est ce que le dompéridone ?
Un stimulant de la motricité digestive
À quel moment doit-on prendre le dompéridone ?
Avant les repas
À quel moment doit-on prendre les benzodiazépines hypnotiques ? Pourquoi?
Le soir car effet sédatif
Que traitent les biphosphonates ?
Ostéoporose
Type de médicament des tétracyclines
Antibiotiques
Que traite la simvastatine ?
Hypercholestérolémie
Quel type de médicament est le griséo-fulvine ?
Un antifongique
Que traite les ténofovir ?
Le VIH
Quel type de médicament est la metformine ?
Un antidiabétique oral
Quels PA sont instables en milieu acide ?
La pénicilline et l’érythromycine
PA liposolubles
Vitamine A,D,E
Vidange gastrique chez le nouveau né
Ralentie jusqu’à 8 mois
pH gastrique chez le nouveau né
Plus élevé puis diminue pour avoir le même niveau que chez l’adulte vers 3 ans
Synthèse des acides biliaire chez le nouveau né
Elle est diminuée
Métabolisme hépatique chez le nouveau né
Diminué entre la naissance et 30 j. Puis augmenté de 1 mois à 2ans
Débit de filtration glomérulaire chez le nouveau né
Diminué et atteind celui de l’adulte au bout de 6-8 mois puis dépasse celui de l’adulte
Biodisponibilité des PA instables en milieu acides chez le nouveau né
Augmentée
Biodisponibilité des PA acides faibles chez le nouveau né
Diminuée
Biodisponibilité des PA liposolubles chez le nouveau né
Diminuée
PA acides faibles
Certains AE (antiépileptiques)
pH gastrique chez la vieille personne
Augmentation car diminution de la sécrétion acide
Vitesse de vidange gastrique et motilité intestinale chez la personne âgée
Diminution
Débit sanguin chez la personne âgée
Diminution
Pouvoir métabolique hépatique chez la personne agée
Diminution
pH gastrique durant la grossesse
Augmentation durant les 2 premier semestres
Activité métabolique durant la grossesse
Augmente
Débit rénal pendant la grossesse
Augmente en fin de grossesse
Conditions qui augmentent le temps de contact avec l’estomac des PA
Sténose du pylore chez les nourrissons, diabète et hypothyroïdie
Troubles des fonctions de sécrétions
Pathologies psychiques ( dépression mentale), obstruction des canaux biliaires, pathologies du pancréas
Troubles de la fonction des entérocytes
Maladie de Crohn, maladie coeliaque, obésité morbide (by-pass)
Que traite la félodipine ?
L’HTA
Type de médicament de la félodipine
Inhibiteur calcique
Type de médicament de l’amoxyciline
Antibiotique
Rôle de la chambre compte-goutte dans une perfusion par gravité
Contrôle visuel et piégeage des bulles d’air
Rapidité de la voie intra-musculaire
20-30 min
Type de médicament de la céphalosporine
Antibiotique
Traitement des infections respiratoires ou urinaires graves
Céphalosporine associé à la lidocaïne
Où fait ont les vaccins ?
Dans le deltoïde ou le latéral externe de la cuisse chez l’enfant
Longueur d’aiguille pour une IM dans le muscle moyen fessier pour un adulte sans surpoids
30-40 mm
Longueur d’aiguille pour une IM dans le muscle moyen fessier pour une personne en surpoids
Parfois 50 mm insuffisant
Longueur de l’aiguille pour une IM dans le vaste externe chez le nouveau né
16 mm
Longueur de l’aiguille pour une IM dans le vaste externe chez le nourrisson
25 mm
Longueur de l’aiguille pour une IM dans le vaste externe chez l’enfant
25-32 mm
Longueur de l’aiguille pour une IM dans le vaste externe chez l’adulte sans surpoids
32 à 40 mm
Longueur de l’aiguille pour une IM dans le deltoïde chez l’enfant de - de 60 kg
13-16 mm
Longueur de l’aiguille pour une IM dans le deltoïde chez l’adolescent et l’adulte sans surpoids
25-40 mm
Que traitent les interférons ?
La sclérose en plaque
Rôle des gonadotropines
Stimulants de la maturation ovocyte en cas de FIV
PA injectés par voie sous-cutanée
Héparine, insuline
Que traite l’insuline ?
Le diabète par voie hypodermique
Type de médicament de l’héparine
Anticoagulant
Qu’est ce que le Nexplanon ?
Implants à libération prolongée
PA injecté en intradermiques
Vaccin contre la tuberculose, dépistage de la tuberculose, test allergie
Les voies muqueuse ou transmuqueuses sont elles des voies parentérales ?
Non les voies parentérales necessitent forcément une effraction de la membrane
Que traite le micondazole?
Les candidoses buccales
Que traite l’hexetedine ?
Il est utilisé en bain de bouche pour les soins post-opératoires ou les affections de la bouche
Que traite le gel de xylocaïne ?
Les mucites des traitements anticancéreux
Que traite la buprenorphine ?
Les douleurs sévères, cancéreuses
Que traite le phloroglucinol ?
Antispasmodique (spasfon)
Que traite la lidocaïne ?
Mal de gorge aphtes
Que traite le cromoglycate ?
La conjonctivite allergique
Que traitent l’aciclovir et le ganciclivir?
Les kératites hérpétiques
Que traite un solution de xylène?
Des bouchons de sérumen
Diamètre des particules pour que leur niveau de pénétration s’arrête aux fosses nasales, pharynx et larynx
> 30 micromètre
Diamètre des particules pour que leur niveau de pénétration s’arrête à la trachée
20 -30 micomètres
Diamètre des particules pour que leur niveau de pénétration s’arrête aux bronches et bronchioles
10-20 micromètre
Diamètre des particules pour que leur niveau de pénétration s’arrête aux bronchioles terminales
3-5 micromètres
Diamètre des particules pour que leur niveau de pénétration s’arrête aux alvéoles pulmonaires
<3 micromètre
Taille de particules souhaitées pour un effet bronchodilatateur
3 à 6 micomètres
Taille de particules souhaitées pour un effet corticoïde ou antibiotique
2-5 micromètre
Taille de particules souhaitées pour un effet antiparasitaire
0,5 à 3 micromètre
Que traite le salbutamol ?
Les crises d’asthme (ventoline)
Que traite le miconazole ?
Les mycoses vulvo-vaginales
À quoi sert la prostaglandine E2 ?
Déclencher l’accouchement chez la patiente à terme
Que traite l’indométacine ?
Les rhumatismes par voie rectale
Que traite l’acide rétinoïque ?
L’acnée
Facteurs influençant la pharmacocinétique des patchs
La chaleur (fièvre)
Définition système réservoir (patch)
Contient PA et membrane semi-perméable-> libération à vitesse constante
Système à libération controlée
Définition système matriciel (patch)
PA dispersé dans la masse polymérique, c’est le pouvoir de diffusion du PA qui contrôle sa libération
Système à libération modifiée
La voie intraveineuse permet d’administrer des médicaments à faible biodisponibilité.
VRAI. La voie iv est une alternative à la voie gastro-intestinale en cas de faible biodisponibilité.
La voie sublinguale permet d’éviter l’effet de premier passage hépatique.
VRAI. En effet, le drainage veineux de la zone sublinguale se fait par la veine cave supérieure
alors que celui des muqueuses gastriques et intestinales se fait par la veine porte et par
passage par le foie.
La voie per os est la voie d’administration de médicament la plus fréquente.
VRAI. Plus de 80% de médicaments sont administrés par voie orale.
La voie sublinguale permet d’obtenir pour certains médicaments, des concentrations plasmatiques
supérieures à celles obtenues par voie orale.
VRAI. Pas d’effet de premier passage hépatique.
Un ralentissement de la motricité intestinale peut réduire la quantité de principe actif absorbé.
FAUX. Un ralentissement de la motricité intestinale augmente la résorption au niveau de
l’intestin. Un temps de contact prolongé favorise l’absorption.
Un médicament peut provoquer des lésions de l’œsophage s’il est absorbé avec peu d’eau.
VRAI
Un principe actif administré sous forme de comprimé n’est absorbé qu’au niveau de l’iléon.
FAUX. Il peut être absorbé au niveau de l’estomac, du duodénum ou du jéjunum.
L’administration d’un antalgique sous forme suppositoire ne permet pas de soulager une douleur
dentaire.
FAUX. Il y a passage systémique lors de l’administration par voie rectale d’un principe actif formulé
pour atteindre le compartiment sanguin. Remarque : la forme galénique peut être adaptée pour
un traitement local des hémorroïdes par suppositoire ou par pommade.
Un collutoire permet un traitement de la muqueuse buccale et pharyngée.
VRAI. Les collutoires sont des sprays pour traiter surtout la gorge donc des traitements bucco-
pharyngés (traitement local).
Une chute de débit sanguin au niveau mésentérique peut diminuer la biodisponibilité d’un
médicament administré par voie orale.
VRAI. Le sang veineux provenant de l’intestin est drainé par les veines iléales et jéjunales vers la
veine porte via la veine mésentérique supérieure.
L’effet de premier passage hépatique dépend de la structure chimique du principe actif.
VRAI. Selon les fonctions présentes sur le principe actif, il y a différentes réactions métaboliques
possibles
Pour traiter une diarrhée liée à une infection bactérienne intestinale, il faut utiliser un antibiotique
sous forme suppositoire.
FAUX. La forme suppositoire n’est pas adaptée en cas de diarrhée.
L’administration par voie rectale est possible pour des médicaments agissant comme
anticonvulsivants.
VRAI. Il est possible d’utiliser un soluté injectable de Diazépam par voie rectale pour un
traitement de convulsions chez des jeunes enfants : action très rapide (cours voies rectales
formes liquides).
L’administration per os est la voie adaptée au traitement d’une infection parasitaire intestinale par
un principe actif à faible coefficient d’absorption intestinale.
VRAI. Le principe actif n’est pas résorbé et on observe donc une concentration élevée dans la
lumière intestinale.
Un médicament utilisé sous forme de gargarisme n’entraîne pas d’effet systémique.
FAUX. On souhaite empêcher l’absorption pour avoir les concentrations maximales au niveau
local et traiter des pathologies de la muqueuse buccale et de la gorge, mais un passage
systémique est possible.
Le collyre est la forme galénique adaptée au traitement auriculaire.
FAUX. Un collyre est utilisé pour un traitement de pathologies oculaires.
Une préparation destinée à la voie injectable doit être stérile.
VRAI. Les préparations injectables doivent être stériles et apyrogènes.
L’administration d’un bronchodilatateur par aérosol permet de diminuer ou d’éviter les effets
secondaires systémiques.
VRAI. Mais attention aux effets indésirables locaux : muqueuses buccale et pharyngée, cordes
vocales, etc. Remarque : il y a une proportion non négligeable de PA qui passe dans la voie
digestive mais les concentrations plasmatiques restent généralement faibles et donc inférieures
aux concentrations actives.
L’administration par aérosol permet un effet bronchodilatateur rapide.
VRAI. C’est l’intérêt principal de cette voie d’administration.
Un principe actif en solution buvable est moins rapidement absorbé que s’il est administré sous
forme gélule.
FAUX. C’est l’inverse. La phase de dissolution du PA dans le cas d’une solution est plus faible et
donc l’effet est plus rapide.
Les villosités de l’intestin grêle favorisent l’absorption du médicament administré par voie orale.
VRAI. Les valvules conniventes, les villosités et les microvillosités augmentent la surface de
l’intestin.
Le débit sanguin mésentérique élevé diminue la quantité de principe actif absorbé.
Faux
La voie injectable intramusculaire est la voie parentérale de choix chez les nourrissons.
FAUX. La masse musculaire est trop faible.
Un inhibiteur de la P-glycoprotéine augmente le passage des principes actifs dans les cellules
intestinales.
VRAI. Les P-gP sont des transporteurs d’efflux.
Un effet thérapeutique pendant un mois peut être obtenu après une injection IM.
VRAI. Par exemple traitement de la psychose à effet prolongé.
L’absorption du principe actif injecté par IM est diminuée s’il y a une vasodilatation au niveau de
la vascularisation musculaire.
FAUX. Elle est augmentée.
La voie intra-dermique permet un passage rapide du principe actif dans le compartiment sanguin.
FAUX. Absorption lente et donc passage lent. Exemple : test aux allergènes.
Les seringues usagées sont des déchets d’activité de soin à risque infectieux (DASRI).
VRAI. A compter du mois de novembre 2011, les Déchets d’Activités de Soins à Risques
Infectieux (DASRI), à savoir les seringues usagées ou plus communément appelés les
« piquants-coupants », seront à déposer, gratuitement, dans les pharmacies ou les laboratoires
de biologie médicale.
L’ascenseur mucociliaire diminue la quantité de principe actif au contact des bronchioles.
VRAI. L’ascenseur mucocilliaire remonte les particules. Le PA peut s’adsorber sur le mucus et
ainsi remonter au niveau du pharynx puis être expectoré ou avalé.
Le traitement de la broncho-constriction fait appel à l’administration par inhalation d’agonistes des
récepteurs adrénergiques béta 1.
FAUX. Agonistes bêta 2 !
Il est possible d’administrer par voie rectale une solution.
Vrai
La voie auriculaire permet le traitement des troubles de l’oreille interne.
FAUX. La voie auriculaire ne permet que des traitements extérieurs de l’oreille.
Un effet vasoconstricteur local diminue la gêne respiratoire en cas de rhume.
VRAI. En diminuant le diamètre des vaisseaux, on diminue la sécrétion nasale et on peut donc
mieux respirer.
Un traitement local ophtalmologique ne présente pas de risque de contamination septique.
FAUX. Il faut être vigilent à l’asepsie lors de l’administration de traitements ophtalmologiques
locaux : pommades, collyres et gels ophtalmologiques stériles après ouverture. Rappel : asepsie
= procédures qui visent à empêcher la contamination par des micro-organismes et stérilisation =
procédures qui vise à détruire les micro-organismes potentiellement présents.
L’atropine administrée sous forme collyre entraîne une contraction de la pupille (myosis).
FAUX. L’atropine provoque une dilatation de la pupille.
Le développement de conditionnement uni-dose de collyre a été motivé par la commodité d’usage.
FAUX. C’était surtout pour garantir une préparation aseptique
Il existe des comprimés destinés à la voie vaginale.
VRAI. La forme de ces comprimés est oblongue et plate mais il n’y a aucune autre différence par
rapport aux comprimés destinés à la voie orale.
Les béta bloquants sont utilisés pour traiter l’hypertension artérielle chez des sujets asthmatiques.
FAUX. Les béta-bloquants risquent de provoquer une bronchoconstriction (modification du
diamètre des bronches).
L’administration d’un tampon vaginal contraceptif permet une protection contre les pathologies
sexuellement transmissibles.
Faux
L’administration par pommade ophtalmologique permet d’éviter des administrations répétées.
VRAI. Plutôt par gel.
La voie intraveineuse est la voie de l’urgence.
VRAI. La voie iv permet d’amener directement le PA dans la circulation sanguine, donc un délai
d’action très court.
La voie sublinguale permet un effet thérapeutique rapide.
VRAI. L’administration par voie sublinguale d’une dose de 0,4 mg de nitroglycérine conduit à une
activité pharmacologique en 2 à 3 minutes. « Initiation à la connaissance du médicament » T.
Vandamme, Y. Rival, J.Y. Pabst, C. Heitz. édition Lavoisier.
La voie sublinguale est possible grâce à la sécrétion de la salive.
Faux
La paroi de l’intestin est le lieu d’une absorption intense grâce au temps de contact élevé.
FAUX. La proposition me paraît incomplète car elle ne mentionne pas la grande surface de contact
dans l’intestin. L’absorption est intense en raison d’une grande surface de contact (250 m2 de
surface d’échange selon Mme Matz-Westphal) et une bonne vascularisation (1L/min).
Un médicament pris à jeun avec un grand verre d’eau entraine un effet thérapeutique plus
rapidement que s’il est pris avec le repas
VRAI. La vidange gastrique est ralentie avec la prise alimentaire, on retarde donc la résorption de
la plupart des PA.
L’administration par voie rectale permet un traitement local de la muqueuse.
VRAI. Action locale ou systémique possible par voie rectale.
Un médicament administré per os entraine toujours un effet systémique.
FAUX. Certains médicaments administrés par voie orale peuvent avoir une action locale.
Exemple : traitement de l’ulcère gastroduodénal.
Un traitement par ovule gynécologique peut provoquer un effet secondaire général.
Vrai
Un médicament administré par voie orale ne peut pas présenter d’interaction métabolique avec
un médicament administré par voie parentérale.
FAUX. Un médicament administré par voie orale à action systémique peut présenter une
interaction métabolique avec un médicament administré par injection à action systémique
également.
L’effet de premier passage hépatique dépend de la voie d’administration du médicament.
Vrai
Un même principe actif peut être présenté sous des formes galéniques destinées à l’effet local et
des formes galéniques destinées à un effet systémique.
Vrai
Un lavage des mains préalable est conseillé avant l’administration d’une pommade ophtalmique
ou d’un collyre.
VRAI. Le lavage des mains permet d’éviter une contamination du médicament en
microorganismes à l’ouverture du flacon.
L’administration de corticoïde par aérosol peut entrainer des effets secondaires locaux au niveau
de la muqueuse buccale et pharyngée.
VRAI. Candidoses bucco-pharyngées avec les corticoïdes (plaques blanchâtres).
L’avantage de la voie percutanée est de permettre un passage prolongé du principe actif dans le
compartiment sanguin.
VRAI. Les deux termes transcutané ou percutané signifient au travers de la peau. Ils représentent
la même voie. On utilise plutôt voie transcutanée pour les systèmes transdermiques (action
systémique).
Une mousse peut être administrée par voie vaginale.
Vrai
Le débit sanguin mésentérique élevé diminue la quantité de principe actif absorbé.
FAUX. C’est l’inverse. Une diminution de débit sanguin au niveau mésentérique peut diminuer la
biodisponibilité d’un médicament administré par voie orale.
Un collyre doit être stérile et apyrogène.
FAUX. Un collyre doit être stérile avant l’ouverture. Remarque : Une préparation destinée à la voie
intra-veineuse doit être stérile et apyrogène.
L’administration d’insuline se fait par voie intra-dermique.
FAUX. L’administration d’insuline se fait par voie sous-cutanée à l’aide de stylo-injecteurs.
Les alvéoles pulmonaires sont un site d’absorption de principes actifs.
VRAI. Exemple de principe actif à action systémique : anesthésique.
Après administration par aérosol, la majorité d’un principe actif bronchodilatateur atteint les
alvéoles.
FAUX. Lors d’une administration par aérosol d’un bronchodilatateur, seul 5 à 10% du principe actif
va aller dans la bonne voie, atteindre les alvéoles.
Un comprimé muco-adhésif de miconazole (traitement antifongique) a été développé pour
permettre un passage systémique rapide du principe actif.
FAUX. Un comprimé muco-adhésif de miconazole permet un traitement local.
L’administration par voie nasale n’entraine pas les effets systémiques des principes actifs.
FAUX. Un effet systémique par voie nasale est possible par le passage des principes actifs au
niveau de la muqueuse nasale (Exemple : le tabac).
La circulation lacrymale est favorable au traitement par collyre d’une conjonctivite allergique.
FAUX. Le renouvellement des larmes pose un problème de temps de contact des principes actifs
administrés par voie oculaire à l’aide d’un collyre.
L’administration par pommade ophtalmologique permet d’éviter des administrations répétées.
Vrai
L’administration d’un médicament sous forme de gouttes buvables permet une adaptation
posologique en fonction du poids du patient.
Vrai
Un comprimé effervescent de paracétamol 500 mg permet un effet thérapeutique plus rapide
qu’une gélule contenant 500 mg de paracétamol.
VRAI. Un comprimé effervescent est un comprimé qui se fragmente et se dissout rapidement dans
l’eau en libérant du dioxyde de carbone (CO2). Les gaz (boissons gazeuses) favorisent la vidange
gastrique. L’arrivée du principe actif dans l’intestin est plus rapide. Un comprimé effervescent dans
un verre d’eau favorise la dissolution et donc l’absorption du principe actif.
L’addition d’un principe actif vasoconstricteur augmente la durée d’effet d’un anesthésique local.
VRAI. Le principe actif vasoconstricteur évite le passage systémique.
L’absorption d’aliments froids accélère la vidange gastrique.
Vrai
Lors du développement galénique, il faut étudier l’adsorption possible du principe actif sur le
contenant de la préparation injectable.
VRAI. Si on a un phénomène d’adsorption, le principe actif n’est pas disponible. L’adsorption
physique (phénomène de contact en surface du solide) se fait par des forces d’interactions
physiques. Elle se produit sans modification de la structure moléculaire et est parfaitement
réversible.
La voie d’administration la plus facile chez le nouveau-né est la voie orale.
Faux
Lors de l’administration par voie orale, l’œsophage peut être une cible pour une forme
pharmaceutique.
Faux
Les gouttes auriculaires représentent une forme galénique destinée à l’administration locale d’un
principe actif dans l’œil.
Faux
La prise par voie orale d’un médicament au cours d’un repas est susceptible de modifier la
biodisponibilité du médicament.
VRAI. La prise alimentaire augmente temporairement le pH gastrique, la vidange gastrique est
ralentie, donc on retarde la résorption de la plupart des PA. On modifie la biodisponibilité du PA.
L’absorption d’un médicament est influencée par la voie d’administration.
Vrai
Les voies d’administration transdermique et sublinguale permettent d’éviter les effets de premier
passage hépatique.
Vrai
L’administration des médicaments par voie orale permet la résorption de ces médicaments par la
muqueuse buccale.
FAUX. Lors d’une administration d’un médicament par voie orale, la résorption se fait
essentiellement au niveau de l’intestin.
Une lésion cutanée ralentit le passage des médicaments à travers la peau.
Faux
La voie d’administration du médicament intervient dans l’observance
Vrai
L’effet de premier passage est plus important par voie orale que par voie rectale.
Vrai
Excepté la voie intraveineuse, la biodisponibilité d’un médicament est toujours la même quelle que
soit la voie d’administration.
FAUX. La biodisponibilité dépend de la voie d’administration.
La voie orale peut être utilisée à visée locale ou systémique
VRAI. La voie orale peut avoir un effet local (traitement de l’ulcère gastroduodénal) ou systémique
(traitement de la fièvre).
La voie intra-oculaire fait partie des voies parentérales.
VRAI. La voie intraoculaire se fait par injection dans l’œil (traitement local).
Un principe actif peut être absorbé au niveau de l’alvéole pulmonaire.
VRAI. Un effet systémique est possible pour la voie pulmonaire car la surface d’échange au niveau
de l’épithélium des alvéoles pulmonaires est grande et la vascularisation est riche.
La voie sublingale est utilisée pour obtenir un effet retard.
FAUX. L’effet est plus rapide lors d’une administration sublinguale que lors d’une administration
orale.
La voie intraveineuse expose au risque d’infection.
VRAI. Il y a un risque infectieux lors d’une voie intraveineuse.
Un état pathologique du patient peut modifier la biodisponibilité d’un médicament.
VRAI. Les facteurs modifiant la biodisponibilité d’un médicament sont nombreux. Dans le cas
d’une voie orale sont cités : les troubles du transit (sténose du pylore, diabète, hypothyroïdie, etc.),
les troubles des fonctions hépatiques, les troubles des fonctions de sécrétion, les troubles des
fonctions entérocytes, les modifications du milieu physiologique.
Il ne peut pas y avoir d’interaction médicamenteuse entre un médicament administré par voie orale
et un médicament administré par voie oculaire.
FAUX. Passage systémique possible.
Chez le nouveau-né, une diminution du métabolisme hépatique peut conduire à augmenter
l’intervalle de temps entre deux prises de médicament par voie orale pour éviter un risque de
surdosage.
VRAI. Chez le nouveau-né, une diminution du métabolisme hépatique va conduire à une
augmentation du temps de demi-vie. Il faut donc augmenter l’intervalle entre les prises
médicamenteuses pour éviter un risque de surdosage.
La voie intraveineuse peut être considérée comme une voie locale.
Faux
L’état de la fonction hépatique doit être pris en compte pour adapter la posologie de certains
médicaments administrés par voie orale.
VRAI. Cf. troubles des fonctions hépatiques lors d’une administration par voie orale.
La voie sublinguale est une voie transmuqueuse.
Vrai
La voie sous-cutanée ou hypodermique peut être utilisée pour administrer des médicaments
destinés à avoir une action locale ou systémique.
VRAI. La voie sous-cutanée peut avoir un effet local (anesthésie locale dans la gencive chez le
dentiste) ou systémique (traitement du diabète de type I à l’aide d’insulines).
L’insertion d’un implant progestatif en sous cutané permet une contraception efficace pendant 3
ans.
Vrai
La voie intramusculaire peut permettre une résorption retardée du médicament.
VRAI. La voie IM est une voie plus rapide que la voie orale. Mais il existe des possibilités de formes
retard qui permettent des contraceptions sur 3 mois ou des traitements de corticoïdes à longue
durée.
L’administration intra-veineuse peut se faire en perfusion ou bien en bolus.
Vrai
Il existe différents dispositifs de perfusion intraveineuse qui possèdent tous la même précision.
FAUX. La perfusion par gravité est peu précise et la perfusion avec système d’assistance est de
grande précision.
L’administration par voie intraveineuse peut être utilisée pour certains principes actifs dégradables
par d’autres voies ou bien non résorbables.
Vrai
Le choix du site d’une injection intramusculaire ainsi que celui de la longueur de l’aiguille utilisée
ne dépendent que de l’âge du patient.
FAUX. Le choix de la longueur de l’aiguille utilisée pour l’injection IM dépend du site d’injection,
de l’âge du patient, de son surpoids éventuel.
La voie intradermique peut être utilisée à des visées diagnostiques.
VRAI. La voie ID permet d’effectuer un diagnostic cutané de l’immunisation contre la bactérie de
la tuberculose (IDR à la tuberculine) pour le dépistage de l’infection tuberculeuse latente ou un
contrôle post vaccinal BCG ou encore un test d’allergie à certains médicaments.
La voie intrarachidienne peut être utilisée pour administrer des médicaments anesthésiques.
VRAI. Il s’agit de la rachianesthésie.
Le goût désagréable de certains médicaments peut être un inconvénient à l’utilisation de la voie
sublinguale.
Vrai
La voie oculaire ne permet pas le traitement des structures internes de l’œil.
FAUX. La voie oculaire consiste à administrer des Médicaments directement au niveau de l’œil
pour une action locale, sur les parties externes ou internes de l’œil.
La voie nasale expose à la possibilité de passage systémique d’un médicament notamment par
résorption au niveau de la muqueuse nasale.
VRAI. La voie nasale est destinée à un traitement local mais il y a une possibilité de passage
systémique car une partie du PA est avalé ou résorbé au niveau de la muqueuse nasale pour aller
directement dans la circulation sanguine.
Les aérosols administrés par voie pulmonaire permettent une action locale ou bien systémique de
certains principes actifs.
Vrai
La grande surface d’échange ainsi que la riche vascularisation au niveau des alvéoles
pulmonaires permettent un passage systémique d’un médicament administré par voie pulmonaire.
VRAI. L’effet systémique par voie pulmonaire est possible car la surface d’échange au niveau de
l’épithélium des alvéoles pulmonaires est grande (90 m2) et la vascularisation riche, prévue pour
des échanges gazeux.
La voie pulmonaire permet un effet local rapide.
VRAI. Exemple : traitement des crises d’asthme.
Le franchissement de la peau est indépendant de la nature physico-chimique du principe actif.
FAUX. Peu de principes actifs sont résorbables par voie cutanée.
Les dispositifs transdermiques améliorent l’observance.
VRAI. Le patient n’a pas besoin de penser à prendre un médicament lors d’un dispositif
transdermique. La libération du principe actif est continue et prolongée.
Le développement de conditionnements unidoses de collyre a été motivé par la volonté de ne pas
utiliser d’agents conservateurs antimicrobiens.
VRAI. Les collyres doivent être des produits stériles au départ. Si on réitère l’administration, il faut
éviter la contamination en cours d’utilisation par ajout d’agents conservateurs antimicrobiens. Les
conditionnements unidoses évitent l’ajout d’agents antimicrobiens.
Le développement de conditionnements unidoses de collyre a été motivé par la volonté de ne pas
utiliser d’agents conservateurs antioxydants.
Faux
La voie sous cutanée est une voie parentérale qui a l’avantage d’être plus facile d’utilisation par
rapport aux autres voies parentérales.
VRAI. La voie sous cutanée est une voie parentérale et présente plusieurs avantages dont une
facilité d’utilisation (possibilité d’auto injection).
Les implants font partie des médicaments administrés par voie cutanée.
FAUX. Les implants font partis des médicaments administrés par voie sous-cutanée.
Les médicaments administrés par voie buccale sont destinés à avoir une action locale
exclusivement.
FAUX. La voie buccale peut être à visée locale (traitements des affections buccales) ou à visée
systémique (voie sublinguale).
La voie sublinguale présente l’avantage de permettre un effet thérapeutique rapide même si elle
est soumise à un effet de premier passage hépatique.
FAUX. La voie sublinguale présente l’avantage de permettre un effet thérapeutique rapide mais
évite l’effet de premier passage hépatique.
L’administration par voie oculaire doit se faire dans des conditions strictes d’asepsie à l’aide d’une
aiguille stérile.
FAUX. Les médicaments administrés par voie oculaire sont des produits stériles au départ mais
l’administration ne se fait pas à l’aide d’une aiguille. Ce serait la voie intraoculaire sinon.
Afin de pouvoir atteindre les alvéoles pulmonaires, les particules d’un aérosol doivent mesurer
entre 20 et 30 μm.
FAUX. Les particules mesurant entre 20 et 30 μm atteignent la trachée.
Les aérosols doseurs pressurisés ne nécessitent pas de coordination main-respiration.
FAUX. C’est l’inverse.
Les pommades transdermiques sont utilisées pour traiter localement une lésion dermatologique.
FAUX. Les pommades transdermiques sont utilisées pour libérer un ou plusieurs principes actifs
dans la circulation générale après passage de la barrière cutanée et sont placés sur la peau non
lésée.
Dès que possible on privilégiera une administration par voie locale afin de minimiser les effets
indésirables systématiques.
Vrai
En fonction du type de générateur d’aérosol, on obtient une quantité plus ou moins importante de
particules de diamètre inférieur à 5 μm.
Vrai
La voie rectale peut être une voie d’administration plus facile à utiliser chez la personne âgée.
VRAI. La voie rectale est une voie adaptée aux enfants peu coopérants et aux patients
inconscients, peut donc être une voie d’administration plus facile à utiliser chez la personne âgée
peu consciente.
La prise de médicaments inhibiteurs de la pompe à protons peut conduire à une diminution de la
résorption des acides faibles pris par voie orale.
VRAI. Les inhibiteurs de la pompe à protons diminuent l’acidité de l’estomac (augmentent le pH).
A pH plus élevé, les acides faibles sont majoritairement sous forme ionisée et leur résorption est
diminuée.
Les formes galéniques gastro-résistantes permettent de libérer dans l’estomac un principe actif
résorbable au niveau de l’estomac.
Faux
Une prise de médicaments avec un grand verre de boisson est toujours préconisée, quelle que
soit la boisson.
FAUX. Pas n’importe quelle boisson. Exemples : certaines tétracyclines voient leur biodisponibilité
réduite si elles sont administrées avec du lait. Formation d’un chélate avec le calcium. Ne pas
administrer les biphosphonates (traitement de l’ostéoporose) avec un liquide fortement minéralisé
(pas d’eaux minérales riches en minéraux, ni de lait).
Afin d’éviter une diminution de résorption des médicaments pris en même temps, les pansements
digestifs doivent se prendre de préférence à distance des autres médicaments.
VRAI. Les pansements digestifs (prescrits dans le traitement des ulcères) tapissent la muqueuse
de l’estomac, empêchent la résorption d’autres médicaments. Il faut les prendre à distance des
autres médicaments pour éviter la diminution de résorption des médicaments pris en même temps
(prendre 2H après les repas).
Aucun moment de la journée n’est privilégié pour la prise de médicaments sédatifs.
FAUX. Les médicaments à effets sédatifs (benzodiazépines, hypnotiques, certains
antihistaminiques) sont pris de préférence le soir.
En cas de vomissements répétés, la voie rectale sera privilégiée pour l’administration de
médicaments chez le nourrisson.
Vrai
La voie parentérale est une voie d’administration ayant l’inconvénient de toujours nécessiter
l’intervention d’un personnel qualifié tel qu’un infirmier pour traiter un patient.
FAUX. Ce n’est pas toujours le cas. L’auto injection est possible par voie sous-cutanée.
La voie intraveineuse est une voie d’administration qui peut être utilisée pour un principe actif
sensible à la dégradation par un pH trop acide.
Vrai
Le choix de la longueur des aiguilles utilisées pour une intramusculaire ne dépend que de l’endroit
où sera faite l’injection.
FAUX. Le choix de la longueur des aiguilles utilisées pour une intramusculaire dépend aussi du
poids de l’adulte. Utilisation d’aiguilles : 30-40 mm de long chez les adultes sans surpoids et chez
les obèses parfois des aiguilles de 50 mm sont insuffisantes.
La durée de prise assez longue peut diminuer la compliance à un traitement administré par voie
sublinguale.
Vrai
La voie oculaire est destinée à une action locale.
VRAI. Médicaments placés directement au niveau de l’œil pour une action locale (sur les parties
externes ou internes de l’œil).
Une partie d’un médicament administré par voie nasale peut être avalée ce qui participe
potentiellement à un passage systémique du médicament.
VRAI. La voie nasale est destinée à un traitement local mais il y a une possibilité de passage
systémique. Une partie du PA est avalé (estomac, foie, puis circulation sanguine ; peu de PA y
arrive car les PA sont métabolisés et éliminés) ou résorbé au niveau de la muqueuse nasale pour
aller directement dans la circulation sanguine.
Le diamètre des particules présentes dans un aérosol conditionne le niveau de pénétration d’un
médicament administré par voie pulmonaire.
VRAI. Les systèmes d’aérosols sont là pour contrôler le diamètre des particules, pour contrôler
l’endroit où va être déposé le PA.
L’utilisation de la voie pulmonaire peut entrainer des irritations au niveau du pharynx.
VRAI. Dépôt de PA au niveau de la bouche et au niveau du pharynx relativement important. D’où
effet secondaire : dysphonie, candidoses bucco-pharyngées avec des corticoïdes. On conseille
en général au sujet de rincer la bouche après utilisation du médicament pour éliminer le surplus
de PA au niveau de la bouche et du pharynx.
La voie rectale permet d’éviter les caractères organoleptiques désagréables.
VRAI. La voie rectale évite les caractères organoleptiques désagréables (mauvais goût, mauvaise
odeur).
L’état de la peau n’a pas d’influence sur le franchissement de la barrière cutanée par un
médicament.
Faux
Les dispositifs transdermiques permettent une administration systémique de certains
médicaments mais n’évitent pas l’effet de premier passage hépatique.
FAUX. Les dispositifs transdermiques permettent une administration systémique mais évite l’effet
de premier passage hépatique.
Le débit d’une perfusion intraveineuse utilisant un dispositif de perfusion par gravité dépend de la
hauteur entre la perfusion et le site d’injection.
VRAI. Le débit de la perfusion IV utilisant un dispositif par gravité dépend de la pression veineuse
du patient, de la hauteur entre la perfusion et le site d’injection. A réserver aux situations où une
faible précision est acceptable (ex. solutés d’hydratation).
La voie intradermique peut être utilisée pour l’administration de certains vaccins.
VRAI. Certains vaccins comme le vaccin contre la tuberculose (BCG) peuvent être administrés
par voie intradermique.
L’administration d’un médicament par voie buccale permet soit une action locale soit une action
systémique.
VRAI. La voie buccale à action systémique est aussi appelée la voie sublinguale.
L’administration d’un médicament par voie orale permet une action thérapeutique dans un délai
maximum de 5 minutes.
FAUX. L’apparition des effets varie avec la forme galénique et l’alimentation. Mais l’action
thérapeutique est observée dans un délai plus long que 5 minutes.
La prise d’un médicament avec un repas peut parfois être préconisée.
VRAI. La prise de médicament à l’heure du repas permet une meilleure compliance, même si le
repas modifie la résorption de certains PA. La plupart des médicaments peuvent être pris pendant
le repas sans poser de problème d’efficacité thérapeutique.
Les diarrhées, par l’augmentation de la motricité intestinale qu’elles entrainent, favorisent la
résorption des médicaments pris par voie orale.
FAUX. C’est l’inverse. Vomissements, diarrhée ou augmentation de la motricité intestinale :
diminution de l’absorption. Diminution parce que la motricité est trop rapide. Le temps de contact
du PA avec le lieu où il doit être résorbé est trop court pour permettre une résorption efficace.
Une administration intraveineuse doit toujours se faire le plus rapidement possible.
FAUX. L’administration intraveineuse peut se faire en bolus (IV « flash » en une fraction de
seconde) ou par perfusion avec l’administration de volume plus important et sur une longue durée
(ex. les morphiniques contre la douleur post-opératoire).
L’inconvénient des dispositifs générateurs d’aérosols est qu’ils nécessitent tous une bonne
coordination main-respiration.
FAUX. Les générateurs d’aérosols à libération automatique libèrent la poudre dans les voies
pulmonaires lors de l’inspiration.
La voie vaginale est principalement destinée à une action locale.
Vrai
Pour traiter une rhinite allergique, l’administration d’antihistaminiques par voie nasale est
préférable à leur administration per os.
VRAI. Traitement local de l’allergie.
Le traitement de fond de la douleur cancéreuse se fait préférentiellement par voie
sublinguale.
FAUX. Le fentanyl (opioïde) est administré par voie sublinguale contre les accès de douleurs
paroxystiques de cancers (douleurs aigues). Le passage dans la circulation générale est plus rapide qu’à l’aide d’un comprimé effervescent.
Afin d’éviter de voir réapparaitre les symptômes douloureux entre deux prises
médicamenteuses, le traitement de la douleur peut se faire par l’utilisation de patch
transdermiques.
VRAI. Traitement de la douleur rebelle (cancer) grâce au fentanyl administré en percutané à
l’aide d’un patch (à renouveler au bout de 72h).
Le choix d’une voie d’administration joue un rôle important dans la compliance à un
traitement.
Vrai
L’administration d’un médicament par voie sublinguale entraine un délai d’action plus long
que par voie orale.
FAUX. L’effet est rapide par voie sublinguale. Le délai d’action par voie sublinguale est plus court
que par voie orale.
La fièvre du nourrisson peut être traitée par administration de paracétamol par voie
rectale.
VRAI. C’est un des exemples d’action systémique antipyrétique donné en cours.
L’administration d’un médicament par voie orale permet d’obtenir soit une action
systémique soit une action locale.
VRAI. Voie orale avec action systémique : traitement de la fièvre avec administration de
paracétamol. Voie orale avec action locale : traitement de l’ulcère gastro-duodénal avec administration de pansements gastriques qui vont tapisser la muqueuse gastro-intestinale.
Le dabigatran, un anticoagulant oral, est un substrat de P -glycoprotéine, ce qui
favorise sa résorption au niveau intestinal .
FAUX. La P-glycoprotéine, un transporteur d’efflux, rejette le dabigatran dans la lumière
intestinale et diminue donc sa résorption.
Les anticancéreux ne sont jamais administrés par voie orale.
Faux
Les biphosphonates, utilisés dans le traitement de l’ostéoporose, doivent être administrés
le matin, à jeun, avec un grand volume de boisson, comme le lait par exemple.
FAUX. Les biphosphonates se complexent avec le calcium du lait (= formation de chélates).
Pour éviter les oublis, les pansements digestifs, utilisés dans le traitement de l’ulcère
gastroduodénal, peuvent être administrés au cours d’un repas, en même temps que les
autres médicaments.
FAUX. Les pansements digestifs tapissent la muqueuse de l’estomac, empêchent la résorption
d’autres médicaments. Il faut les prendre à distance des autres médicaments pour éviter la diminution de résorption des médicaments pris en même temps (prendre 2H après les repas).
Le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) peut se faire par
injection intra-articulaire de molécules anti-VEGF.
FAUX. Par injection intra-vitréenne (intraoculaire) d’anti-angiogéniques (anti-VEGF).
L’administration de médicaments par voie intraveineuse peut se faire à l’aide de dispositifs
de perfusion par gravité ou à l’aide d’une pompe volumétrique.
VRAI. Dispositifs de perfusion par voie IV : par gravité ou avec système d’assistance (pousse-
seringue ou pompe volumétrique).
La voie intraveineuse comprend un risque d’extravasation.
VRAI. C’est un des risques techniques cités dans les inconvénients de la voie IV.
Le traitement des rhinites allergiques saisonnières peut se faire en administrant des
corticoïdes par voie intramusculaire.
VRAI. Possibilité d’administration des corticoïdes par voie IM avec libération lente dans les
traitements des rhinites allergiques saisonnières en cas d’échec de traitements habituels.
Le traitement de la sclérose en plaque peut se faire par auto-injection de médicament par
voie intramusculaire
VRAI. Auto injection possible d’interférons par voie IM pour le traitement de la sclérose en
plaque.
L’administration sous-cutanée d’insuline est utilisée dans le traitement de certaines
pneumonies.
FAUX. L’insuline est administrée par voie SC dans le traitement du diabète.
L’administration d’insuline en sous-cutanée peut se faire à l’aide d’insuline dite « rapide »
ou « lente ».
VRAI. Il existe différents types de formulations d’insuline ultra rapide, rapide, lente, semi-lente
pour qualifier le délai d’apparition. Les durées d’action sont de 3-4 h, 12 h et 20-24 h pour respectivement l’ultrarapide, l’intermédiaire et la lente.
Les pompes à insuline peuvent se porter à la ceinture.
VRAI. Les pompes à insuline peuvent se porter à la ceinture (comme un téléphone) ou se ranger
dans un sac « banane ».
La contraception peut être assurée à l’aide d’implants grâce à la voie sous-cutanée.
VRAI. Exemple : injection d’implants à libération prolongée de contraceptifs (Nexplanon®).
Un accouchement par césarienne peut être réalisé sous anesthésie générale grâce à une
administration intrarachidienne.
FAUX. La voie intrarachidienne permet d’effectuer une anesthésie lors de l’accouchement mais
locorégionale et non générale.
La voie buccale peut être utilisée pour un traitement local des mucites.
VRAI. Administration de gel de Xylocaïne par voie buccale dans le traitement des mucites des
traitements anticancéreux.
La voie rectale est une voie parentérale.
FAUX. La voie rectale est une voie transmuqueuse.
L’administration par voie oculaire peut se faire à l’aide de flacons «unidoses», qui
contiennent des conservateurs.
FAUX. Les flacons « unidoses » ne contiennent pas de conservateurs.
L’administration de collyres par voie oculaire doit se faire dans le cul de sac conjonctival.
FAUX. L’administration par voie oculaire peut se faire avec applications dans le cul de sac
conjonctival ou bien au bord de la paupière. Le bord de la paupière plutôt pour les pommades et le cul de sac conjonctival pour les collyres.
L’utilisation d’un médicament par voie nasale protège des effets indésirables systémiques.
FAUX. La voie nasale est destinée à un traitement local mais il y a une possibilité de passage
systémique. Une partie du PA est avalé ou résorbé au niveau de la muqueuse nasale pour aller directement dans la circulation sanguine.
Le traitement de l’asthme par voie pulmonaire à l’aide d’aérosols nécessite l’utilisation
d’aérosols contenant des particules ayant un diamètre inférieur à 20 µm.
VRAI. Selon TD2 2017-18. Traitement de l’asthme par voie pulmonaire par bronchodilatateur
(crise) et/ou corticoïdes (tt de fond). Il faut donc une pénétration des particules au niveau des bronches et bronchioles, avec un diamètre souhaité inférieur à 6 µm.
L’utilisation d’aérosols à libération automatique, appelés aussi «à poudre sèche» ne
nécessite pas de coordination main-respiration.
VRAI. Les aérosols à libération automatique (= à poudre sèche) ne nécessite pas de coordination
main-respiration.
Les systèmes de nébulisation nécessitent l’emploi d’un masque facial ou d’un embout
buccal.
VRAI. Le système de nébulisation comporte 3 parties : le nébuliseur, le générateur et l’interface
(= embout buccal ou masque facial).
L’anneau vaginal est une méthode contraceptive permettant la libération d’œstrogènes et
de progestatifs pendant 3 semaines.
VRAI. L’anneau vaginal avec oestro-progestatif en place pendant 3 semaines est un des
exemples de contraceptifs à usage topique.
Le traitement hormonal de la ménopause peut se faire à l’aide d’OESTROGEL®, un gel
transdermique permettant le passage systémique d’hormone.
VRAI. OESTROGEL est un gel comme son nom l’indique administré par voie cutanée avec
passage systémique (= transdermique). Il est l’exemple d’un traitement hormonal pour la ménopause ou la prévention d’ostéoporose post-ménopausique.
Le traitement hormonal de la ménopause peut se faire à l’aide d’un dispositif
transdermique libérant des œstrogènes pendant une semaine.
VRAI. Un traitement hormonal substitutif de la ménopause peut se faire grâce aux œstrogènes
percutanées à l’aide d’un patch par semaine (= dispositif transdermique).
Un dispositif transdermique peut être collé sur n’importe quelle partie du corps.
FAUX. Le dispositif transdermique doit être collé sur la peau en un endroit sain, sec et propre où
la pilosité est rare (paroi latérale du thorax par exemple, haut du bras, dos). Les patchs d’œstrogènes ne peuvent pas être collés sur les seins.
La fièvre ne modifie pas la pharmacocinétique d’un principe actif contenu dans un
dispositif transdermique.
FAUX. Pour les dispositifs transdermiques, il y a une conduite à tenir en cas de fièvre, de fortes
chaleurs ou de canicule. La pharmacocinétique peut être modifiée en raison de la vasodilatation SC des vaisseaux sanguins.
La voie transdermique est principalement utilisée pour obtenir un effet local.
FAUX. La voie transdermique permet un effet systémique par franchissement de la peau pour
atteindre la circulation générale.
Un principe actif administré par voie parentérale doit franchir la barrière digestive.
FAUX. Voie parentérale = « à côté du tube digestif ». Médicament administré par effraction à
travers la peau. En vue d’exercer une action locale ou systémique.
La voie sublinguale est utilisée pour obtenir une action lente et régulière.
FAUX. L’effet est rapide par voie sublinguale.
L’administration dans l’œil d’un collyre bêtabloquant pour le traitement du glaucome permet de
s’affranchir de tout effet indésirable systémique.
FAUX. Le passage systémique est possible. L’administration d’un collyre bêtabloquant pour le
traitement du glaucome est un traitement des structures internes de l’œil (diminution de la pression intraoculaire par diminution de la sécrétion aqueuse) L’action est locale et minimise les effets systémiques.
L’administration d’un médicament par voie sublinguale permet d’obtenir une action thérapeutique
plus rapide par rapport à la voie orale.
VRAI. Le délai d’action est court par voie sublinguale par rapport à la voie orale. La muqueuse
sublinguale est mince, bien irriguée et le temps de contact est long.
Le patch contraceptif contenant des œstro-progestatifs se pose une fois par semaine pendant 3
semaines, ce qui permet une durée d’action contraceptive de 4 semaines.
VRAI. 1 Patch contraceptif /semaine pendant 3 semaines et une semaine de repos avec
menstruation permet une durée d’action contraceptive de 4 semaines.
L’administration d’un comprimé par voie orale permet d’obtenir soit une action locale soit une
action systémique.
VRAI. Action systémique : par exemple le traitement de la fièvre (paracétamol). Action locale : par
exemple le traitement de l’ulcère gastro-duodénal (pansements gastriques).
Un médicament ne peut avoir d’action systémique que s’il est administré par voie parentérale.
FAUX. Action systémique possible par voie orale par exemple.
L’épilepsie peut être traitée par l’administration de benzodiazépines par voie rectale.
VRAI. Utilisation de la voie rectale ou IV (benzodiazépines) chez le patient dans certaines formes
d’épilepsie.
Les acides faibles tels que l’aspirine sont résorbés au niveau de l’estomac.
VRAI. Certains PA sont résorbés au niveau de l’estomac : les acides faibles comme l’aspirine. Cf.
UE6 : un acide faible est majoritairement sous forme neutre dans l’estomac et donc résorbable.
Comparé à ce qu’il se passe au niveau de l’iléon, la résorption des principes actifs bases
faibles sera favorisée au niveau du duodénum par un temps de séjour plus lon g ainsi
qu’un pH légèrement basique.
FAUX. Le temps de séjour est plus long au niveau de l’iléon (3-6h) qu’au niveau du duodénum (5-
15 min). Le pH est plus basique au niveau de l’iléon qu’au niveau du duodénum. Le PA base faible
est majoritairement résorbé au niveau de l’iléon (sous forme majoritairement neutre).
Dans la maladie cancéreuse, le traitement de fond des douleurs utilise la voie sublinguale alors
que le traitement d’une douleur aigue paroxystique se fera plutôt par voie orale.
FAUX. C’est l’inverse. Comprimé sublingual de buprenorphine dans le traitement des douleurs
sévères cancéreuses (dissolution en 5-10 min) et le traitement de fond de la douleur cancéreuse
se fait par voie per os.
Grâce à leur action systémique, les pansements gastriques permettent de traiter l’ulcère
gastroduodénal.
FAUX. Un pansement gastrique tapisse la muqueuse gastro-intestinale et exerce une action locale
pour le traitement de l’ulcère gastroduodénal et non systémique.
La biodisponibilité du tacrolimus est faible car il est un substrat de la P-glycoprotéine présente sur
les entérocytes.
VRAI. Le tacrolimus est un PA d’un médicament immunosuppresseur. Sa liaison aux P-
glycoprotéines diminue son absorption.
Le traitement des cancers ne peut pas se faire en ambulatoire par voie orale.
Faux
Le tacrolimus peut voir sa biodisponibilité réduite lorsqu’il est pris en même temps qu’un jus de
pamplemousse.
FAUX. Le jus de pamplemousse retarde la vidange gastrique et inhibe les CYP450. La
biodisponibilité du PA peut augmenter et non diminuer. Cf. TD1 UE6. La biodisponibilité est
augmentée en présence de jus de pamplemousse.
La prise de médicaments antihistaminiques est à préconiser le soir car les manifestations
allergiques sont plus importantes le matin au lever.
Vrai
Chez la personne âgée, l’augmentation des capacités métaboliques du foie peut conduire à une
diminution de l’effet thérapeutique et donc à augmenter les posologies de certains médicaments.
FAUX. On observe lors d’un vieillissement une diminution du pouvoir métabolique hépatique :
augmentation de la biodisponibilité du PA ayant un EPPH important (toxicité).
Certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) utilisés par voie orale peuvent entrainer des
irritations du tube digestif. On conseille donc leur prise avec les repas.
Vrai
La prise d’un médicament avec de l’alcool peut entrainer une majoration des effets indésirables
sédatifs.
Vrai
Les pansements digestifs pour le traitement de l’ulcère gastroduodénal doivent être pris 2h après
les repas afin d’éviter des interactions médicamenteuses.
VRAI. Pour éviter la diminution de résorption des médicaments pris en même temps.
La maladie de Crohn peut conduire à des modifications de la biodisponibilité de certains
médicaments.
VRAI. La maladie de Crohn (inflammation par poussées) provoque des troubles des fonctions
entérocytes et des syndromes de malabsorption.
La pose d’une chambre implantable permet l’administration intraveineuse de médicaments par
voie sous-cutanée.
FAUX. La pose d’une chambre implantable permet d’administrer des médicaments par voie
intraveineuse à l’aide d’un dispositif sous-cutané.
Le KENACORT RETARD® est une formulation galénique de corticoïdes destinée à traiter les
rhinites allergiques saisonnières par voie intramusculaire.
Vrai
Le traitement du diabète peut se faire par administration d’insuline par voie intradermique.
FAUX. Les insulines sont administrées par voie sous-cutanée ou hypodermique.
Les pH de tolérance, de stabilité et d’activité sont à respecter pour la formulation de préparations
injectables
Vrai
La voie buccale permet d’obtenir soit une action locale soit une action systémique.
VRAI. Exemple local : Mucites des traitements anticancéreux : gel xylocaïne. Exemple systémique
: Comprimé mucco-adhésif de fentanyl.
Le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) se fait grâce à l’administration
de collyres dans l’œil.
FAUX. DMLA traitée par injections intra-vitréennes.
L’administration d’antibiotiques (céphalosporines type ROCEPHINE®) peut se faire par voie
intramusculaire dans le cas des infections respiratoires ou urinaires graves.
VRAI. Exemple cité dans la voie IM. Rocéphine® est le nom de marque de ceftriaxone
(céphalosporines).
Une injection intramusculaire peut se faire dans le muscle deltoïde, le muscle de la cuisse ou bien
celui de la fesse.
Vrai
L’adjonction de zinc ou de protamine permet d’allonger la durée d’action des insulines utilisées
dans le traitement du diabète.
VRAI. Diffusion plus lente.
Le traitement de la crise d’angor peut se faire en utilisant un spray buccal contenant de la trinitrine
(NATISPRAY®).
Vrai
Les inserts sont des formes galéniques qui peuvent être utilisées pour être administrées par voie
oculaire.
VRAI. Inserts ophtalmiques = présentations qui vont être insérées au niveau du cul de sac
conjonctival.
Le traitement de l’asthme peut se faire en utilisant des bronchodilatateurs.
VRAI. Exemple : salbutamol VENTOLINE®.
La taille des particules contenues dans un aérosol doit être comprise entre 3 et 6 μm si on
recherche un effet bronchodilatateur.
VRAI. Selon le tableau de la taille des particules souhaitée.
Les aérosols doseurs pressurisés nécessitent une bonne coordination main-respiration.
VRAI. C’est un de leurs inconvénients avec le dépôt de PA sur la bouche et le pharynx (d’où effets
secondaires
La voie cutanée ne permet que d’obtenir une action locale pour le traitement des affections
dermatologiques superficielles.
FAUX. Action systémique possible à l’aide d’un dispositif ou pommade transdermique. Exemple :
traitement du sevrage tabagique à l’aide d’un patch de nicotine.
Le gel transdermique OESTRODOSE® (œstradiol) permet de soulager certains symptômes de la
ménopause.
Vrai
Lorsque l’on utilise des dispositifs transdermiques, il est important, à chaque renouvellement de
patch, de toujours recoller le nouveau patch au même endroit sur la peau afin de favoriser une
meilleure compliance.
FAUX. Ne recoller un système au même endroit qu’après plusieurs jours, pour éviter les
phénomènes d’irritation locale.
En cas de fièvre ou de forte chaleur, la pharmacocinétique des principes actifs administrés à l’aide
de dispositifs transdermiques peut être modifiée.
VRAI. En raison de la vasodilatation SC des vaisseaux sanguins.
L’administration locale d’un médicament est toujours destinée à traiter une affection locale.
FAUX. Exemple : le patch transdermique s’applique localement et présente un effet systémique.
Une action systémique est toujours obtenue après administration du médicament par effraction.
FAUX. Exemple : action systémique possible par voie orale.
L’administration d’œstro-progestatifs sous forme de dispositif transdermique à raison d’un
dispositif par semaine, permet d’avoir une action contraceptive sur une durée de 4 semaines.
Vrai
Un médicament administré par voie orale peut n’avoir qu’un effet local et être dépourvu d’effet
systémique.
VRAI. Exemple traitement de l’ulcère gastro-duodénal avec administration de pansements
gastriques qui tapissent la muqueuse gastro-intestinale.
L’estomac participe à la phase biopharmaceutique.
VRAI. Sauf pour les formes gastro-résistantes.
Les principes actifs résorbés au niveau de l’estomac ne subissent pas d’effet de premier passage
hépatique.
Faux
L’aspirine est un acide faible qui peut être résorbé au niveau de l’estomac.
VRAI. L’aspirine est un acide faible et se trouve principalement sous forme neutre dans l’estomac,
forme qui peut être résorbée par diffusion passive.
La surface de résorption de l’intestin est plus faible que celle de l’estomac.
FAUX. C’est l’inverse.
L’iléon est caractérisé par un pH plus acide et un temps de séjour plus court que le duodénum.
FAUX. L’iléon est caractérisé par un pH neutre (pH = 7-8) et le temps de séjour moyen est de
l’ordre de 3-6h, plus long que celui du duodénum (5-15 min).
Le colon possède une surface d’échange plus importante que l’intestin grêle.
FAUX. Faible surface d’échange (pas de villosités) et la longueur est faible.
La voie orale est en général une voie d’administration économique.
Vrai
Les pro-drogues permettent d’éviter la dégradation du principe actif par le pH du tractus digestif.
Vrai
Un repas copieux et riche en lipides peut favoriser la destruction de certains principes actifs dans
l’estomac.
VRAI. Un repas copieux et riche en lipides retarde la résorption et peut favoriser la destruction du
PA par augmentation du temps de contact avec l’estomac.
La biodisponibilité des biphosphonates peut être diminuée en cas de prise per os avec des eaux
riches en minéraux.
VRAI. Le calcium et magnésium des eaux riches en minéraux peuvent chélater les
biphosphonates et les inactiver. La biodisponibilité sera plus faible qu’avec une eau pauvre en
minéraux.
La pression artérielle augmente en fin de journée, c’est pourquoi la prise des médicaments
antihypertenseurs sera privilégiée le soir.
FAUX. La pression artérielle est minimale au cours de la nuit et augmente le matin au réveil. On
administre les antihypertenseurs le matin.
Les pansements digestifs utilisés dans le traitement de l’ulcère sont à prendre à distance des
autres médicaments.
VRAI. Prise d’antiulcéreux, des pansements digestifs qui tapissent la muqueuse de l’estomac, le
soir (2h après le repas) à distance des autres médicaments pour éviter la diminution de résorption
des médicaments pris en même temps.
La biodisponibilité des médicaments pris par voie orale peut être modifiée par le polymorphisme
génétique.
Vrai
La maladie cœliaque peut modifier la résorption des principes actifs.
VRAI. Maladie cœliaque : intolérance au gluten. Les personnes intolérantes au gluten génèrent
des systèmes de défenses inappropriés de leur organisme, génèrent des pathologies immunitaires
contre eux-mêmes. Cela conduit à une destruction, une altération de la paroi intestinale dans
certains endroits et une altération de la résorption de certains PA.
La prise de médicaments anti-sécrétoires dans le cadre du traitement de l’ulcère gastroduodénal
peut diminuer la résorption des acides faibles.
VRAI. La prise de médicaments antisécrétoires dans le cadre du traitement de l’ulcère
gastroduodénal va diminuer les sécrétions acides au niveau de l’estomac. Le pH s’élève et les
acides faibles seront plus sous forme ionisée et donc moins absorbés.
Le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge se fait par administration de gouttes
oculaires
FAUX. Traitement de la DMLA par injection intra oculaire.
Certains médicaments contraceptifs ne nécessitent qu’une seule prise par 3 mois.
VRAI. Progestatif contraceptif avec une injection IM par 3 mois.
Un des inconvénients de la voie intramusculaire est qu’elle ne permet pas de faire des auto-
injections.
FAUX. Exemples d’auto-injection par voie IM : interférons pour le traitement de la sclérose en
plaque et stimulants de maturation ovocytaire en cas de FIV.
L’utilisation de la voie buccale permet d’obtenir soit des effets locaux soit des effets systémiques.
Vrai
La voie sublinguale évite l’effet de premier passage hépatique.
VRAI. Pas d’EPPH. Passage des veines jugulaires vers la veine cave et vers le cœur.
Les bêtabloquants peuvent être utilisés pour le traitement du glaucome.
VRAI. Par exemple : administration de bêta-bloquants par voie oculaire.
La voie nasale est utilisée pour un traitement local et n’est jamais utilisée dans le but d’un
traitement systémique.
FAUX. Exemple d’action systémique par voie nasale : solution de fentanyl pour inhalation dans le
traitement des exacerbations passagères des douleurs chroniques cancéreuses déjà traitées par
un traitement de fond.
Le traitement de la crise d’asthme peut se faire à l’aide de salbutamol, un agoniste des récepteurs
beta-2 adrénergiques.
VRAI. Salbutamol = VENTOLINE®.
Le déclenchement de l’accouchement peut se faire en administrant la prostaglandine E2 par voie
vaginale.
Vrai
L’administration d’une benzodiazépine telle que le diazépam peut se faire par voie rectale.
VRAI. Administration d’une solution injectable de benzodiazépines (diazépam) à l’aide d’une
canule au niveau rectal chez l’enfant par exemple.
La formulation de certains principes sous forme de pommades transdermiques permet d’obtenir
un effet systémique.
VRAI. Exemple : OESTROGEL, traitement hormonal de la ménopause, en prévention de
l’ostéoporose post-ménopausique.
En cas de canicule, la pharmacocinétique des médicaments administrés à l’aide de dispositifs
transdermiques peut être modifiée.
VRAI. La pharmacocinétique des dispositifs transdermiques peut être modifiée en cas de fortes
chaleurs ou de canicule en raison de la vasodilatation sous-cutanée des vaisseaux sanguins.
Le traitement de la rhinite allergique peut se faire par voie nasale, per os ou intramusculaire.
VRAI. Le traitement de la rhinite allergique peut se faire à l’aide de corticoïdes par voie nasale,
per os ou par voie IM.
Le traitement de la crise d’angor se fait par voie sublinguale tandis que le traitement de fond se
fait par voie orale ou grâce aux dispositifs transdermiques.
VRAI. La crise d’angor est traitée par voie sublinguale (spray buccal de trinitrine) et le traitement
de fond se fait à l’aide d’un dispositif transdermique (patch de trinitrine) ou par voie orale
(isosorbide en comprimés).
Le traitement de la sclérose en plaques peut se faire grâce à des auto-injections sous cutanées
d’interférons béta.
VRAI. Le traitement de la sclérose en plaque par auto injection d’interférons se fait par voie IM
(1x/semaine) ou par voie SC (3x/semaine). Cf. dernière diapo du cours.
Lors de la formulation des préparations injectables, il est important de respecter le pH de stabilité,
d’activité et de tolérance.
Vrai
Le traitement de l’arthrose peut se faire par voie locale.
VRAI. Injection de corticoïdes par voie intra articulaire.
La voie intrarachidienne permet une anesthésie générale.
FAUX. Rachi anesthésie = anesthésie loco-régionale et non générale. Cf. TD2 2016-17.