UE 8 Gamétogenèse Flashcards
La méiose est la suite de deux mitoses: une … puis une ….
Une mitose réductionnelle et la deuxième équationnelle
Combien de temps dure la prophase I ?
24 jours chez l’homme et jusqu’à 50 chez la femme
Étapes de la prophase
Leptotène, zygotène, pachytène, diplotène
Définition leptotène
Le stade leptotène est caractérisé par le début de la condensation des chromosomes (sous la forme de filaments nucléaires, fins, longs, enchevêtrés, mais dont les chromatides soeurs ne sont pas encore visibles).
Définition zygotène
Le stade zygotène est caractérisé par le synapsis (= l’appariement ) progressif des chromosomes homologues.
Définition pachytène
Le stade pachytène est caractérisé par l’existence de bivalents (= paires de chromosomes homologues réunis sur toute leur longueur par le complexe synaptonémal) ou tétrades.
Définition diplotène
Le stade diplotène est caractérisé par le début de la séparation des chromosomes homologues (désappariement ou désynapsis).
Le plan équatorial passe …
par l’ensemble des chiasmata de tous les bivalents
La prophase II est elle précédée d’un phase S ?
Non
Protéines du complexe synaptonemal
SYCP1 (élément central) et SYCP2, SYCP3 (éléments latéraux )
Rôle des cohésines
Solidarise les chromatides soeurs
À quel moment les cohésines sont elles dégradées ?
Anaphase II
Protéine responsable des CDB
SPO11
Le complexe synaptonémal est constitué par de l’ARN non traduit.
Faux
Le complexe synaptonémal connecte entre eux des chromosomes au cours de la prophase de la première
division méiotique.
Vrai
Le complexe synaptonémal se reconstitue au cours de la seconde division méiotique.
FAUX. Le crossing-over ne se fait que lors de la méiose I.
Le complexe synaptonémal est visible sur des coupes histologiques colorées par l‘hématoxyline et l’éosine.
FAUX. Il est trop petit… pour le voir, il faut opter pour le MET !
La seconde division de la méiose est caractérisée par l’appariement des chromosomes homologues.
FAUX. Ceci concerne la méiose I.
La seconde division de la méiose est caractérisée par un échange de fragments de chromatides.
FAUX. Ceci concerne la méiose I.
La seconde division de la méiose est caractérisée par une disjonction chromatidienne et une réduction de la moitié de la quantité d’ADN
par cellule.
Vrai
La seconde division de la méiose est caractérisée par la formation d’au moins un chiasma par paire de chromosomes homologues.
FAUX. Ceci concerne la méiose I
La région pseudo-autosomique des chromosomes X et Y représente environ la moitié de l’ADN du chromosome Y.
FAUX. Elle ne représente que 5% du chromosome Y… et non 50%.
Concernant la région pseudo-autosomique des chromosomes X et Y :
Il ne s’y forme jamais de chiasma au cours de la méiose.
FAUX. On peut y obtenir un chiasma.
La région pseudo-autosomique des chromosomes X et Y est située à l’extrémité des bras courts des gonosomes.
VRAI
La région pseudo-autosomique des chromosomes X et Y porte des gènes qui ne sont exprimés que chez le mâle.
VRAI
Les inversions chromosomiques aboutissent rarement à la constitution d’un phénotype anormal.
Vrai
Les inversions chromosomiques peuvent conduire à la production de gamètes porteurs de duplications de régions
chromosomiques.
Vrai
Les inversions chromosomiques sont associées à un risque élevé de descendance anormale.
Vrai
Les inversions chromosomiques sont associées à un risque élevé d’avortements spontanés.
Vrai
Au stade préleptotène se produit une réplication d’ADN qui permet le déroulement
des 2 divisions méiotiques.
Vrai
La protéine SYCP3 (SYnaptonemal-ComPlex 3) est présente dans l’élément central
du complexe synaptonémal.
FAUX. Elle fait partie des éléments latéraux.
Chez la femme, les chromosomes homologues sont complètement appariés au stade
pachytène.
Vrai
Des cassures double-brin de l’ADN se produisent au stade leptotène.
VRAI. Elles sont liées à l’expression de Spo11.
Les aneuploïdies homogènes sont généralement déterminées par un accident de
non-disjonction chromatidienne survenu chez l’embryon.
FAUX. Cela se fait durant la méiose.
Les individus porteurs d’un syndrome de Klinefelter ont un risque statistique de 50 %
d’engendrer un descendant anormal.
FAUX. Puisqu’ils sont stériles.
L’absence de synapsis entre les chromosomes X et Y peut conduire à la production
de spermatozoïdes dépourvus de gonosomes.
Vrai
La division cytoplasmique des spermatocytes est inégale.
FAUX. Elle n’est pas inégale mais incomplète chez l’homme
Les cellules germinales primordiales sont haploïdes.
FAUX. Elles sont diploïdes.
Les gonocytes sont les précurseurs des spermatogonies chez l’homme et ceux des
ovocytes l chez la femme.
Vrai
Dans l’espèce humaine, les gonocytes possèdent chacun 44 chromosomes, incluant
2 chromosomes sexuels.
FAUX. 46 chromosomes !
Un spermatocyte ll possède 23 chromosomes, chacun constitué d’une seule
chromatide.
FAUX. Le spermatocyte II est le produit de la première division méiotique – il a donc 23 chromosomes avec chacun 2 chromatides.
Le complexe synaptonémal est constitué par des protamines.
FAUX. Les protamines sont l’équivalent des histones chez le spermatozoïde.
Le complexe synaptonémal contient des histones.
FAUX. L’histone permet la condensation de l’ADN.
Le complexe synaptonémal se forme durant la prophase de la première division méiotique.
Vrai
Le complexe synaptonémal permet l’appariement des chromatides soeurs.
FAUX. Il n’apparie pas les chromatides soeurs mais les chromosomes homologues.
Les phases de la méiose observées chez le foetus de sexe féminin sont : A- la prophase I. B- la métaphase I. C- la télophase I. D- la métaphase II. E- Autre réponse.
Réponse A
B- FAUX. Les gamètes restent bloqués en prophase I au stade dictyé.
C- FAUX. Les gamètes restent bloqués en prophase I au stade dictyé.
D- FAUX. Les gamètes restent bloqués en prophase I au stade dictyé.
La méiose féminine débute à partir de la puberté.
FAUX. Elle commence dès l’enfance.
La méiose féminine subit un blocage en prophase I.
Vrai
La méiose féminine s’achève au moment de la fécondation.
Vrai
La méiose féminine permet l’obtention de 2 gamètes fonctionnels, si on ne tient pas compte de la dégénérescence cellulaire
FAUX. Il n’y a qu’un seul gamète fonctionnel.
Les non-disjonctions chromosomiques au cours de la spermatogenèse sont corrélées au vieillissement des spermatozoïdes.
Faux
Les non-disjonctions chromosomiques au cours de la spermatogenèse sont à l’origine d’aneuploïdies.
VRAI. Le gamète qui récupère les deux chromosomes est triploïde et l’autre est
aneuploïde.
Les non-disjonctions chromosomiques au cours de la spermatogenèse aboutissent, lors de la méiose I, à la production quotidienne de 50% de spermatozoïdes déséquilibrés.
FAUX. Absolument pas. 50% de gamètes erronés supposerait un gros problème au
niveau de la reproduction… et de la pérennité de l’espèce humaine !
Les non-disjonctions chromosomiques au cours de la spermatogenèse peuvent concerner les gonosomes X et Y.
Vrai
Lors de la méiose, une seule réplication du génome suivie de quatre divisions permet
à une cellule diploïde de produire des gamètes haploïdes.
FAUX. La seule réplication est suivie de deux (et non de quatre) divisions.
La recombinaison méiotique, qui a lieu en prophase I, contribue à générer de la diversité génétique.
Vrai
Le crossing-over conduit à la formation de liens physiques entre les chromosomes
homologues qui sont indispensables à leur ségrégation correcte.
VRAI. Ces liens sont les chiasmata et ce sont eux qui sont alignés sur le plan équatorial durant la première division méiotique.
Le crossing-over inégal est un accident méiotique qui fait suite au synapsis de 2
autosomes non-homologues.
FAUX. Il s’agit de chromosomes homologues mal alignés.
Les évènements de recombinaison méiotique nécessitent des cassures double-brin de l’ADN qui sont introduites par une endonucléase après la réplication.
Vrai
Le nombre de gamètes différents résultant de l’échange réciproque de fragments
entre les chromosomes homologues est égal à 223.
FAUX. La valeur 223 correspond au nombre de gamètes possibles obtenus par
brassage inter-chromosomique. Cette valeur est juste majorée par le brassage intra- chromosomique.
Les chromosomes qui entrent en méiose sont constitués de deux chromatides soeurs
dont la cohésion est maintenue tout au long de la première division méiotique.
VRAI. La séparation des chromatides ne se fait que durant la division équationnelle.
Durant la deuxième division méiotique, il est important que chaque paire de
chromosomes homologues soit connectée par au moins un chiasma.
FAUX. La deuxième division méiotique est un équivalent de mitose, il n’y a donc pas
de chiasmata.
Au stade leptotène dans l’espèce humaine chacun des 44 autosomes est déjà dupliqué en 2 chromatides soeurs.
VRAI. Au stade leptotène, la réplication de l’ADN a déjà eu lieu donc les
chromosomes présentent tous deux chromatides – chaque chromatide est une molécule d’ADN.
Au stade leptotène dans l’espèce humaine les gonosomes Y et X comportent chacun 2 molécules d’ADN.
Vrai
Au stade leptotène dans l’espèce humaine la protéine SYCP1 (Synaptonemal Complex Protein 1) catalyse l’invasion d’un brin
d’ADN homologue intact.
FAUX. La protéine SYCP1 permet le synapsis.
Au stade leptotène dans l’espèce humaine le synapsis des chromosomes homologues est initié au début de ce stade.
FAUX. Le synapsis commence durant le zygotène.
Concernant la méiose chez un homme porteur d’une inversion péricentrique du chromosome 9 Elle est rendue possible grâce à la formation d’une boucle d’appariement entre le
chromosome 9 porteur de l’inversion et son homologue.
Vrai
Concernant la méiose chez un homme porteur d’une inversion péricentrique du chromosome 9 Elle aboutit à la production de spermatozoïdes qui sont toujours anormaux.
FAUX. Les spermatozoïdes ne sont pas anormaux nécessairement. Cela dépendra
de l’endroit où se fera le crossing-over.
Concernant la méiose chez un homme porteur d’une inversion péricentrique du chromosome 9 :
Elle aboutit à la production de gamètes normaux, de gamètes porteurs de l’inversion
et de gamètes porteurs de segments manquants et/ou dupliqués le long du
chromosome 9.
VRAI. On aura un peu de tout, il faut juste espérer que le bon spermatozoïde féconde
l’ovocyte.
Concernant la méiose chez un homme porteur d’une inversion péricentrique du chromosome 9 :
Elle aboutit, après fécondation, à une triploïde caractérisée par la présence de 3
représentants du chromosome 9 dans le caryotype.
FAUX. Il n’y a aucune raison d’avoir de triploïde… sauf peut-être des triploïdies
partielles.
La méiose chez la femme débute durant la vie intra-utérine.
VRAI. Les follicules primordiaux sont à leur maximum (en nombre) vers le 7e mois de
vie intra) utérine. Ils sont bloqués au stade ovocyte I (stade dyctié).
La méiose chez la femme: Au moment de la naissance, elle est bloquée en métaphase I dans tous les ovocytes.
FAUX. Ils sont bloqués au diplotène, donc en prophase I.
Concernant la méiose chez la femme :
La première division de la méiose ne s’achève que dans le follicule mûr, donnant 2
cellules de tailles inégales : l’ovocyte II et le premier globule polaire.
Vrai
Concernant la méiose chez la femme :
La fécondation entraîne la formation du deuxième globule polaire.
VRAI. Car c’est la fécondation qui permet de terminer la méiose.
On peut observer des complexes synaptonémaux :
Dans des ovocytes, au stade pachytène.
VRAI. On stade pachytène, le complexe synaptonémal est formé donc observable.
On peut observer des complexes synaptonémaux :
Dans des fibroblastes en culture qui se divisent.
FAUX. Des notions de base de biologie vous permettent de répondre : un fibroblaste
ne fait pas de méiose car c’est une cellule somatique. Or sans méiose, il n’y a pas de complexe synaptonémal.
On peut observer des complexes synaptonémaux :
Grâce à des techniques d’immunofluorescence mettant en oeuvre des anticorps dirigés
contre la tubuline beta.
FAUX. Dans AC anti-tubuline bêta marqueront les microtubules donc le fuseau
mitotique et pas le complexe synaptonémal.
On peut observer des complexes synaptonémaux :
Grâce au microscope électronique à transmission, dans des spermatocytes en
prophase I.
VRAI. En prophase I le complexe synaptonémal est en cours de formation (formé
entièrement au stade pachytène) donc il est observable au MET.
Au cours de la métaphase I de la méiose :
Les chromosomes homologues sont tous localisés sur un plan équatorial qui est
défini par les chiasmata.
VRAI. A l’inverse de la mitose ou le plan équatorial est définit par les centromères.
Au cours de la métaphase I de la méiose :
Les chromosomes homologues sont dépourvus de centromères.
FAUX. Il y a bien des centromères, ce ne sont juste pas eux qui définissent le plan
équatorial. N’oubliez pas que le centromère a un rôle indispensable dans la séparation des chromatide car il est reconnu par les microtubules kinétochoriens.
Au cours de la métaphase I de la méiose :
Des cohésines solidarisent les chromatides soeurs entre elles.
Vrai
Au cours de la métaphase I de la méiose :
Le synapsis des chromosomes homologues n’est pas encore complet.
FAUX. Il a déjà eu lieu durant le pachytène.
La région pseudo-autosomique 1 (PAR1) des chromosomes Y et X :
Correspond à la région des centromères.
FAUX. Elle se situe sur l’extrémité des bras courts.
La région pseudo-autosomique 1 (PAR1) des chromosomes Y et X :
Permet de fournir à chacun des 2 spermatocytes II, issus de la division d’un
spermatocyte I, une seule chromatide de l’Y ainsi qu’une seule chromatide de l’X.
FAUX. Au stade spermatocyte 2, la première division méiotique a déjà eu lieu, donc
les chromosomes sexuels sont déjà séparés.
La région pseudo-autosomique 1 (PAR1) des chromosomes Y et X :
Est le siège d’un crossing-over obligatoire dans les spermatocytes I.
VRAI. Car c’est à ce niveau que se fait le crossing-over.
La région pseudo-autosomique 1 (PAR1) des chromosomes Y et X :
N’existe que dans les cellules en méiose.
FAUX. c’est une région chromosomique qui existent dans toutes les cellules, mais
n’est utile que pour la méiose.
Le complexe synaptonémal Est complètement formé avant le début de la production des cassures double-brin de
l’ADN.
FAUX. Cela commence au leptotène et le CS n’est pas encore complètement formé
Le complexe synaptonémal Se dépolymérise au stade diplotène.
Vrai
Le complexe synaptonémal Est nécessaire à la recombinaison génique qui accompagne la prophase I de la
méiose.
Vrai
Le complexe synaptonémal Est bien visible au microscope électronique dans les spermatocytes II, entre les
boucles de chromatine contenant l’ADN des chromosomes homologues appariés.
FAUX. On vous parle de spermatocytes II qui lui a déjà finit la recombinaison
homologue.
La méiose est une succession de 2 mitoses réductionnelles qui ne sont précédées que d’une
seule réplication d’ADN.
FAUX. On parle de deux mitoses réductionnelles ce qui est faux, il y a une mitose
réductionnelle suivie d’une mitose équationnelle.
La durée totale de la méiose, chez l’homme est d’environ 24 heures.
FAUX. Rien que la prophase I dure 24 jours chez l’homme.
La durée totale de la méiose, chez l’homme, est d’environ 40 ans.
Vrai
Le crossing-over inégal est un accident méiotique qui fait suite à l’alignement de 2
chromosomes non-homologues.
FAUX. Il s’agit d’un mauvais alignement de deux chromosomes homologues
Les bivalents sont présents au stade zygotène.
FAUX. Au pachytène.
C’est seulement au cours de la deuxième division (méiose II) que les chromatides
soeurs se séparent.
VRAI. A la première division, ce sont les chromosomes homologues qui se séparent.
Dans l’ovocyte I, l’appariement des chromosomes sexuels concerne spécifiquement
leurs extrémités pseudo-autosomiques.
FAUX. Dans un ovocyte il y a deux chromosomes X qui s’apparient sur toute la
longueur.
En l’absence de recombinaison méiotique, la ségrégation des chromosomes est
altérée, ce qui peut conduire à la formation de gamètes au contenu chromosomique
anormal.
Vrai
L’axonème comporte 9 doublets de microtubules.
FAUX. D’après le cours de Mme BOEHM cette proposition est VRAIE. Mais M.
MPARK parle de 9 doublets périphériques et 1 doublet central, ce qui en fait 10 en tout
Les microtubules constituant l’axonème sont doublés extérieurement par des fibres
denses, de nature protéique.
Vrai
Des mitochondries entourent les fibres denses.
FAUX. Cela concerne la pièce intermédiaire.
Des kinésines permettent le glissement des microtubules les uns par rapport aux
autres.
FAUX. Ce sont des dynéines (pensez aux bras de dynéines vus au 1er semestre)
les spermatozoïdes sont issus de la division des spermatides rondes.
FAUX. Les spermatides ne se divisent pas… elles murissent !
La concentration des spermatozoïdes dans le liquide testiculaire augmente à la sortie du testicule.
Vrai
Les spermatozoïdes sont stockés dans la prostate.
FAUX. Ils sont stockés dans l’épididyme.
Les spermatozoïdes possèdent toutes les qualités requises pour féconder un ovocyte dès leur sortie de
l’épididyme.
FAUX : à la sortie de l’épididyme, un spz est mobile et fécondant… mais l’acquisition
de cette capacité de pouvoir en effet féconder un ovocyte II s’obtient dans le système génital de la femme !
La testostérone est indispensable à la spermatogenèse.
VRAI. Elle agit sur la spermiogénèse qui fait partie de la spermatogénèse !
La testostérone est nécessaire à la maturation épididymaire des spermatozoïdes.
VRAI. Ce phénomène est indirect : la FSH agit sur les cellules de Sertoli qui
répondent en synthétisant de l’ABP ; cette d’ABP s’associe à la testostérone et assure la maturation épididymaire des spz.