UE 6 Monassier Flashcards
Le temps moyen de développement d’un médicament est de 8 ans.
FAUX. Le développement d’un médicament requiert en moyenne 12 ans.
Pour obtenir un médicament, le criblage automatisé d’environ 100 000 molécules est nécessaire.
FAUX. Le criblage automatisé n’est pas la seule méthode pour obtenir un médicament. On peut
aussi trouver un nouveau médicament en exploitant un effet secondaire par ex.
Le sildénafil Viagra a été initialement développé comme antimigraineux
FAUX. Le Sildénafil, inhibiteur sélectif de la phosphodiestérase 5, fut l’objet d’études cliniques en tant que cardiotonique en premier puis hypotenseur.
C’est le promoteur d’un essai clinique qui est en charge de sa soumission à deux comités
d’évaluation, l’AFSSAPS et le CPP (Comité de Protection des Personnes).
Vrai
Parmi les échecs de développement d’un médicament, indiquez la cause la plus fréquente : A. Métabolisme hépatique intense B. Biodisponibilité orale faible C. Inefficacité clinique D. Toxicité E. Autre réponse
Réponse D
La toxicité est la cause dans 49% des échecs de développement d’une molécule en
médicament.
Les premiers sulfamides étaient utilisés comme antibiotiques et avaient pour propriété de faire
baisser la glycémie
Vrai
Le paracétamol est un analogue structural d’un produit hépatotoxique, l’acétanilide
VRAI. L’acétanilide est responsable de la méthémoglobinémie et endommage notamment le
foie et les reins.
Le paracétamol est l’analogue hydroxylé de l’acétanilide.
Les premiers béta-bloquants ont été synthétisés par l’équipe de James Black pour en faire des
anti-hypertenseurs
VRAI. Les premiers béta-bloquants ont été synthétisés par l’équipe de James Black pour
bloquer spécifiquement la tachycardie induite par l’adrénaline. Madame Heitz précisait qu’en
utilisant des bêta-bloquants les plus sélectifs possibles des récepteurs bêta1, on a une
diminution du rythme de contraction cardiaque, une diminution du volume d’éjection
systolique, une diminution de débit qui explique une baisse de pression artérielle. Ce sont
bien des anti-hypertenseurs.
Pour que l’on puisse parler « d’effet placebo » dans un essai clinique, il faut (indiquez la ou les
propositions exactes) :
A. pouvoir le comparer à l’effet du principe actif
B. que l’effet observé puisse être mis en relation avec la pathologie étudiée
C. que le malade sache qu’il a reçu le placebo
D. que l’effet ne soit pas survenu en absence de traitement
E. Autre réponse
Réponses B D
C. FAUX. Le malade sait qu’il a reçu un traitement, mais il ne sait pas que c’est un placebo.
La pharmacocinétique étudie l’influence de l’effet du médicament sur l’organisme.
FAUX. La pharmacocinétique s’intéresse au devenir du médicament dans l’organisme.
Un brevet d’invention peut être délivré par l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI) ou
l’Office européen des brevets (OEB).
VRAI. L’institut européen European Patent Office (EPO) est l’Office européen des brevets
(OEB).
L’observation des effets anti-infectieux de certains sulfamides initialement utilisés comme
antidiabétiques a permis de découvrir une nouvelle classe d’antibiotiques.
FAUX. Les sulfamides étaient dans l’histoire tout d’abord des antibiotiques puis des
antidiabétiques après modification chimique pour être moins anti-infectieux.
Un « me too » est une spécialité générique.
FAUX. Un “me too drug” est, dans l’industrie pharmaceutique, une molécule de structure
similaire à l’original synthétisée par un chimiste, un analogue structural.
La recherche préclinique sur les médicaments mobilise environ le tiers du temps total et les deux
tiers du coût de développement.
FAUX. Les recherches précliniques (pharmacodynamie, pharmacocinétique et pharmaco
toxicologie avec des essais sur l’animal) coûtent 1/3 du coût global et cela prend 1/3 du temps
du développement (4 ans).
Depuis 1968, les médicaments sont protégés en France par des brevets qui durent 20 ans et
peuvent bénéficier de certificats complémentaires de protection de 5 ans.
Vrai
Un tiers des échecs de développement des médicaments proviennent d’une inefficacité lors des
essais cliniques.
VRAI. La raison de l’échec est l’inefficacité clinique.
La prise lors d’un 1er trimestre de la grossesse d’un médicament connu pour être tératogène
expose à un risque malformatif de 60 %.
FAUX. Si une femme enceinte prend un médicament tératogène pendant la grossesse, le
premier trimestre, il induit une malformation dans 20-30% des cas.
L’AZT, premier médicament antiviral dirigé contre le virus HIV, a été découvert grâce à une
technique de criblage automatisé.
Vrai
Le brevet d’application permet d’élargir l’AMM d’un médicament déjà existant.
VRAI. Le brevet d’application permet d’exploiter toutes les possibilités d’un médicament, d’élargir
les indications thérapeutiques.
Le principal risque gestationnel des antiinflammatoires non stéroïdiens est une foetotoxicité
pouvant conduire à une insuffisance cardiaque néonatale.
VRAI. Les AINS sont susceptibles d’induire une insuffisance cardiaque néonatale due à une
fermeture prématurée du canal artérielle.
Le sildénafil Viagra est utilisé dans le traitement de l’hypertension artérielle pulmonaire.
FAUX. Le Revatio® est mis sur le marché pour traiter les hypertensions artérielles
pulmonaires.
Le dicoumarol, extrait du mélitot, est un raticide neurotoxique.
FAUX. Le dicoumarol, extrait du mélitot, est un raticide agissant comme anticoagulant mais
non neurotoxique. La neurotoxicité est l’action d’un poison (ou substance neurotoxique) sur le
système nerveux.
La pharmacodynamie s’intéresse aux effets de l’organisme sur le médicament.
FAUX. C’est la définition de la pharmacocinétique. La pharmacodynamie étudie les effets du
médicament sur l’organisme.
L’acétanilide, ancêtre du paracétamol, est puissamment hépatotoxique.
Vrai
Parmi les propositions suivantes, indiquez celle/celles qui s’applique(nt) à la règle dite des « 4R » qui encadre l’expérimentation animale : A. Répéter. B. Réformer. C. Réduire. D. Rationaliser E. Autre réponse
Réponses C D
La recherche d’expérimentation animale est régie par la règle des 4. Réduire l’expérimentation
animale autant que possible, Rationaliser : on va vérifier que les protocoles soient faits de
manière à répondre aux questions posées, Remplacer : recherche de méthodes alternatives
(essais in vitro), Responsabilité : les expérimentateurs doivent être formés à l’expérimentation
animale, à la chirurgie et aussi une responsabilité individuelle.
La pharmacocinétique d’un médicament peut être explorée en phase de recherche préclinique
mais aussi en recherche clinique.
VRAI. Dans les premières étapes de développement clinique d’un médicament (phase I des
recherches cliniques), on teste la pharmacocinétique chez des sujets volontaires sains.
Un certificat complémentaire de protection dure de 4 à 8 ans.
FAUX. Un certificat complémentaire de protection dure 5 ans.
La Dénomination Commune Internationale des médicaments (DCI) est déterminée par
l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
VRAI. La DCI est déterminée par l’OMS dès l’arrivée de la molécule en essai clinique.
Le rapport bénéfice/risque d’un médicament est évalué après sa mise sur le marché car,
seulement à ce stade, assez de malades auront été traités avec celui-ci.
FAUX. Le rapport bénéfice/risque (efficacité et sécurité) d’un médicament est évalué avant sa
mise sur le marché. La pharmacologie de sécurité et la toxicologie se font en recherche
préclinique. Le bilan efficacité/sécurité à grande échelle chez des malades se poursuit en phase
III des recherches cliniques.
La norfloxacine est un analogue structural fluoré dérivé des quinolones de 1ère génération.
VRAI. La norfloxacine est un analogue structural fluoré dérivé des quinolones de 1ère génération
pour former des quinolones de 2ème génération.
La warfarine est un anti-vitamine K utilisée comme raticide.
Vrai
Dans la nouvelle loi sur la recherche expérimentale animale, c’est le Ministère de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche qui constitue l’organisme régulateur.
VRAI. L’organisme régulateur de la recherche expérimentale animale est le ministère de la
recherche depuis 2013. Avant 2013, l’organisme régulateur était la direction des Services
Vétérinaires.
En France 2 à 3% des enfants nouveaux-nés sont porteurs de malformations. Un médicament est
incriminé dans 20 à 30% des cas.
FAUX. 2 à 3% des nouveau-nés sont porteurs de malformations congénitales (petites fentes
labiales, malformation cardiaque, ….) Un médicament est incriminé dans 4-5% des cas. Un
médicament tératogène pris pendant le premier trimestre de la grossesse induit une
malformation dans 20-30% des cas.
La recherche clinique non interventionnelle exclut les études cliniques où une intervention
chirurgicale est réalisée.
VRAI. Les recherches non interventionnelles sont définies par les articles L.1121-1 et R1121-2
du code de la santé publique comme des recherches dans lesquelles tous les actes sont
pratiqués et les produits utilisés de manière habituelle, sans aucune procédure supplémentaire
ou inhabituelle de diagnostic ou de surveillance.
Le mot « placebo » sous-tend la notion de plaisir
VRAI. Le mot placebo vient du latin « je fais plaisir »
Un médicament placebo peut provoquer un effet délétère
FAUX. Un médicament placebo peut ne pas avoir d’effet.
Un médicament placebo peut soigner une maladie ou un symptôme
Vrai
Un placebo peut être associé à un principe actif.
Vrai
L’efficacité thérapeutique d’un médicament peut être évalué en Phase 1
FAUX. Phase I des essais cliniques : détermination de la tolérance + pharmacocinétique
(sécurité) avec administration de la molécule chez des volontaires sains. On ne cherche donc pas d’efficacité.
L’efficacité thérapeutique d’un médicament peut être évalué en Phase 2
VRAI. Phase II des essais cliniques : efficacité globale / mode d’administration – recherche
de la bonne dose.
L’efficacité thérapeutique d’un médicament peut être évalué en Phase 3
VRAI. Phase III des essais cliniques : bilan efficacité/sécurité à grande échelle chez des
malades qui correspondent le mieux à ce traitement.
L’efficacité thérapeutique d’un médicament peut être évalué en Phase 4
VRAI. En phase IV, on peut demander des essais complémentaires en pédiatrie ou sur des
sujets âgés une fois que le médicament est sur le marché.
L’ibuprofène peut provoquer des saignements graves chez des malades traités par des
médicaments anticoagulants de la famille des anti-vitamines K du fait d’un phénomène d’inhibition
enzymatique hépatique.
FAUX. Il existe un risque d’associer un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) tel que
l’ibuprofène à un anticoagulant de la famille des anti-vitamines K, (risque d’hémorragies) mais le
risque d’hémorragies est lié à une compétition de médicament.
La diffusion des médicaments au travers de la barrière placentaire provient essentiellement de
phénomènes passifs.
Vrai
La pharmacovigilance s’intéresse aux conséquences de l’utilisation des médicaments à des doses
toxiques.
FAUX. Pharmacovigilance = surveillance et prévention du risque d’effets indésirables des
médicaments à dose thérapeutique.
La pharmacologie de sécurité s’intéresse à identifier les risques des médicaments utilisés à des
doses supra-thérapeutiques.
FAUX. La pharmacologie de sécurité étudie les effets indésirables d’un produit à dose
thérapeutiques.
Pris pendant la grossesse, l’isotrétinoïne, utilisée dans le traitement de l’acné, expose à des effets
tératogènes et embryotoxiques.
VRAI. Risque tératogène de 20-30%. Une surveillance du fœtus est recommandée, car il y a des
anomalies observées du SNC, un risque d’avortement spontané.
Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens comme le piroxicam (Feldène®) sont tératogènes et
foetotoxiques.
FAUX. Risque rénal et risque cardiaque (fermeture prématurée du canal artérielle) : risque
foetotoxique = organe normalement formé mais atteint d’une anomalie fonctionnelle. Risque
tératogène = entraine des malformations.