UE 6 Ubeaud Séquier Flashcards

1
Q

La pharmacocinétique étudie l’influence de l’effet du médicament sur l’organisme.

A

FAUX. La pharmacocinétique s’intéresse au devenir du médicament dans l’organisme.

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2
Q

Les poumons ne peuvent pas être à l’origine d’un effet de premier passage.

A

FAUX. Le médicament passe par l’intestin, le foie, les poumons avant d’atteindre le sang et les
tissus cibles. On parle de premier passage intestinal, hépatique, pulmonaire.

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3
Q

Une modification du mode de fabrication d’un médicament peut modifier son profil
pharmacocinétique.

A

Vrai

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4
Q

L’effet de premier passage hépatique est caractéristique de la voie intraveineuse.

A

FAUX. La voie IV évite l’effet de premier passage hépatique.

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5
Q

L’effet de premier passage hépatique d’un médicament a pour conséquence la perte du produit
initial.

A

Vrai

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6
Q

La P-gp ou P glycoprotéine est un transporteur d’efflux impliqué dans la résorption intestinale de
certains médicaments.

A

VRAI. MDR (multidrug resistance) ou P-gp (P-glycoprotéine) sont des transporteurs d’efflux ATP
dépendant.

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7
Q

Les états migraineux influencent la vitesse de résorption intestinale de certains médicaments.

A

VRAI. Les états migraineux modifient les débits sanguins et la vitesse de vidange gastrique.

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8
Q

La P glycoprotéine est une protéine plasmatique de liaison d’un médicament.

A

FAUX. La P glycoprotéine est une protéine de la membrane plasmique.

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9
Q

Après injection intraveineuse, la biodisponibilité d’un médicament peut ne pas être de 100%.

A

VRAI. Si on observe un effet de 1er passage pulmonaire, F sera inférieur à 100%.

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10
Q

Le rapport des formes ionisées et non ionisées d’un médicament dépend exclusivement du pKa.

A

FAUX. Le rapport dépend aussi du pH du milieu.

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11
Q

La dissolution est un facteur limitant la résorption gastro-intestinale d’un médicament.

A

VRAI. La dissolution (étape de libération du PA) est le premier facteur limitant de la résorption.

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12
Q

La biodisponibilité est strictement dépendante de la dose.

A

FAUX. F est indépendant de la dose.

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13
Q

La biodisponibilité dépend de la voie d’administration.

A

Vrai

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14
Q

La biodisponibilité est augmentée par les effets de premier passage.

A

FAUX. La biodisponibilité diminue si les effets de premier passage augmentent.

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15
Q

La biodisponibilité est maximale par voie orale.

A

FAUX. La biodisponibilité est maximale pour la voie iv.

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16
Q

Un médicament doit être hydrosoluble et liposoluble pour être absorbé.

A

FAUX. Seule la forme liposoluble peut être absorbée par simple diffusion passive transcellulaire.

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17
Q

Les poumons ne peuvent pas être à l’origine d’un effet de premier passage.

A

FAUX. On parle de premier passage intestinal, hépatique, pulmonaire.

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18
Q

Un principe actif à caractère acide faible sera mieux absorbé au niveau de jéjunum.

A

FAUX. Un principe actif à caractère acide faible (pKa de l’ordre de 4-5) est ionisé au-delà de son
pKa, donc ionisé dans le jéjunum (pH=6-7). Seule la forme non ionisée du médicament est
absorbée par diffusion passive.

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19
Q

L’absorption d’un médicament administré par voie orale se fait majoritairement au niveau de l’estomac.

A

FAUX. L’absorption se fait au niveau de l’intestin.

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20
Q

L’absorption d’un médicament administré par voie orale dépend de la vitesse de vidange gastrique.

A

VRAI. La vidange gastrique contrôle la vitesse d’arrivée du médicament au duodénum,
modifie la vitesse de résorption et le temps de latence. L’alimentation ralentit la vidange
gastrique, ralentit la vitesse d’absorption.

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21
Q

L’absorption d’un médicament administré par voie orale est augmentée pour des principes actifs substrats de transporteurs d’efflux type ABC.

A

FAUX. Les transporteurs d’efflux diminuent l’absorption.

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22
Q

L’absorption d’un médicament administré par voie orale est d’autant mieux absorbé que son log P est inférieur à 0.

A

FAUX. On observe une meilleure absorption pour : 0 < log P < 5.

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23
Q

la biodisponibilité absolue d’un médicament est évaluée par comparaison des formes galéniques entre elles.

A

FAUX. La biodisponibilité absolue F est évaluée par comparaison des AUC 0-∞ des
concentrations plasmatiques ou par comparaison des quantités éliminées dans les urines
sous forme inchangée Qe∞ après administration per os par ex. et après administration dans
le flux sanguin (voie IV) du PA, chez un même individu et en général à une même dose.

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24
Q

la biodisponibilité absolue d’un médicament maximale par voie extravasculaire.

A

FAUX. La biodisponibilité absolue est maximale par voie iv.

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25
Q

la biodisponibilité absolue d’un médicament peut être supérieure à 100%.

A

VRAI. F peut être supérieur à 1 dans le cas d’un médicament impliqué dans un cycle entéro-
hépatique.

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26
Q

la biodisponibilité absolue d’un médicament est caractéristique de la qualité d’un médicament.

A

FAUX. Ce n’est pas toujours exact. Ex. Un « prodrug » a une biodisponibilité faible mais ce
n’est pas grave, puisque c’est le métabolite qui est le PA.

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27
Q

Parmi les facteurs suivants, indiquez celui/ceux qui favorise(nt) le passage d’un médicament au
travers d’une barrière biologique :
A. Débit de perfusion de l’organe élevé.
B. Taux de fixation élevé aux éléments figurés du sang.
C. Expression importante de la P-glycoprotéine par les cellules de cette barrière (médicament
transporté par la P-gp). D. Le pKa du médicament.
E. Autre réponse.

A

Réponses A D
B. FAUX. Seule la forme libre du médicament, non complexée aux protéines du sang, diffuse et peut traverser la barrière biologique.
C. FAUX. La P-gp est un transporteur d’efflux défavorise le passage, l’absorption.

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28
Q

Plus la biodisponibilité absolue d’un médicament est faible, plus l’activité de ce médicament est
réduite.

A

FAUX. Il ne faut pas assimiler une mauvaise biodisponibilité et une faible efficacité. Exemples
d’une prodrogue, d’un métabolite actif, etc.

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29
Q

Deux médicaments ayant une même surface sous la courbe des concentrations plasmatiques en
fonction du temps sont dits bioéquivalents.

A

FAUX. Bioéquivalence si surface et critères de vitesse équivalentes.

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30
Q

Une forte diffusion tissulaire peut être favorisée par une forte liaison d’un médicament à
l’albumine

A

FAUX. C’est l’inverse. La diffusion tissulaire augmente quand la concentration du
médicament libre dans le sang augmente.

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31
Q

Une forte diffusion tissulaire dans un organe peut être favorisée par une vascularisation
abondante

A

VRAI. La distribution dépend de la vascularisation.

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32
Q

La diffusion passive des médicaments d’un poids moléculaire > 3500 Da est limitée

A
VRAI. Selon Monassier, la diffusion passive est favorisée pour des molécules de moins de
500 Daltons (environ 500g/mol).
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33
Q

A pH=2, la diffusion tissulaire d’un médicament ionisable, dont le pKa est de 3, est 1000 fois
plus facile qu’à pH=4

A

FAUX. A pH = 2, [AH] = 10[A-] et à pH = 4, [AH] = 0,1[A-]. La concentration d’acides faibles
sous forme neutre (AH) est 100 fois supérieure à pH2 qu’à pH 4. La vitesse de diffusion
passive dépend du gradient de concentration de la forme neutre d’un acide faible.

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34
Q

L’effet de premier passage hépatique est caractéristique de la voie intraveineuse

A

FAUX. La voie iv évite l’effet de premier passage hépatique.

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35
Q

L’effet de premier passage hépatique augmente la biodisponibilité de la voie orale

A

FAUX. C’est l’inverse.

36
Q

L’effet de premier passage hépatique est majorée par l’induction enzymatique due à un autre médicament

A

Vrai

37
Q

L’effet de premier passage hépatique est plus grand avec la voie perlinguale qu’avec la voie orale

A

FAUX. C’est l’inverse.

38
Q

Pour un sujet donné, un médicament a une cinétique linéaire lorsque les concentrations plasmatiques obtenues sont proportionnelles aux doses administrées.

A

VRAI. Un médicament a une pharmacocinétique linéaire lorsque par définition, les
concentrations plasmatiques ou les AUC sont proportionnelles aux doses administrées.

39
Q

Pour un sujet donné, un médicament a une cinétique linéaire lorsque les aires sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps sont
indépendantes de la dose administrée

A

FAUX. L’AUC augmente quand la concentration augmente si le médicament a une cinétique
linéaire.

40
Q

Pour un sujet donné, un médicament a une cinétique linéaire lorsque la clairance corporelle totale est stable quelle que soit la dose administrée

A

VRAI. Comme la clairance est évaluée par : Cl = (F x Dose) / AUC 0-∞, la clairance
corporelle totale est constante, quand un médicament a une pharmacocinétique linéaire.

41
Q

Pour un sujet donné, un médicament a une cinétique linéaire lorsque la demi-vie d’élimination est proportionnelle à la dose administrée

A

FAUX. Le t½ est indépendant de la dose administrée en pharmacocinétique linéaire.

42
Q

Les principes actifs à caractère basique sont absorbés au niveau duodénal.

A

FAUX. Les principes actifs à caractère basique sont absorbés au niveau jéjunal et iléal (pH plus
basique : pH 6-7 et pH 7-8).

43
Q

Par voie intraveineuse, la biodisponibilité absolue d’un médicament est toujours égale à 100%.

A

FAUX. La voie IV est la voie de référence mais il peut y avoir potentiellement un effet de premier
passage pulmonaire que l’on néglige. Si effet de 1er passage pulmonaire => F < 100%.

44
Q

La résorption gastro-intestinale est limitée pour des principes actifs qui sont des substrats de
transporteurs d’influx type ABC.

A

FAUX. Les transporteurs type ABC sont des transporteurs d’efflux.

45
Q

Seuls les effets de premier passage conditionnent la biodisponibilité absolue d’un
médicament.

A

FAUX. Il existe de nombreux facteurs de variation de la biodisponibilité (interactions
médicamenteuses, formulations pharmaceutiques, alimentation, états physiologiques et pathologiques etc.).

46
Q

La prise d’un repas riche en graisse ralentit la vidange gastrique.

A

VRAI. Les aliments chauds (solides ou liquides), acides, épais ou visqueux, riches en lipides
ou protéines ou à forte teneur en sodium ou en saccharose retardent la vidange gastrique.

47
Q

L’accélération de la vidange gastrique augmente l’absorption intestinale d’un médicament.

A

VRAI. L’accélération de la vidange gastrique accélère l’arrivée du médicament dans l’intestin
et favorise l’absorption intestinale.

48
Q

L’évaluation de la biodisponibilité absolue d’un médicament s’effectue par comparaison des
taux plasmatiques de différentes formes pharmaceutiques administrées par une même voie
d’administration.

A

FAUX. Biodisponibilité F = AUC po / AUC iv pour une même dose administrée avec po = voie
per os ; iv = voie intraveineuse.

49
Q

La biodisponibilité absolue d’un médicament administré par voie orale peut être réduite par une dégradation du médicament dans le tube digestif.

A

VRAI. Une dégradation du médicament dans le tube digestif diminue F.

50
Q

La biodisponibilité absolue d’un médicament administré par voie orale peut être réduite par un état migraineux.

A

Vrai

51
Q

La biodisponibilité absolue d’un médicament administré par voie orale peut être réduite par la prise d’aliments

A

VRAI. La prise d’aliments peut augmenter la motilité intestinale, augmenter la vidange
gastrique et diminuer F.

52
Q

La biodisponibilité absolue d’un médicament administré par voie orale peut être réduite par la prise d’un autre médicament co-administré inhibant des enzymes hépatiques.

A

VRAI. Dans le cas d’une prodrogue.

53
Q

Seul un médicament sous forme non ionisée peut traverser les membranes biologiques.

A

FAUX. Un médicament ionisé peut traverser les membranes par transport actif.

54
Q

Pour un médicament, l’intensité de l’effet de premier passage peut être variable selon la dose.

A

VRAI. L’effet de premier passage est un phénomène saturable ! L’effet est atténué en saturant
les réactions enzymatiques par augmentation de la dose administrée.

55
Q

Pour faire une étude de biodisponibilité relative, il est nécessaire d’administrer la forme de
référence par voie intraveineuse.

A

FAUX. La forme de référence peut être administrée par la voie orale. Détermination de Fr :
comparaison des taux sanguins et/ou urinaires après administration de la forme pharmaceutique
testée et d’une forme de référence en utilisant la même voie. Fr = (AUC po(A) / AUC po (B)) x
(Dose po (B) / Dose po (A)).

56
Q

La douleur peut modifier l’absorption intestinale d’un médicament.

A

VRAI. Les états physiologiques et pathologiques peuvent modifier la biodisponibilité d’un PA
d’un médicament.

57
Q

Le jus de pamplemousse peut augmenter les taux sanguins de principes actifs tels que la
ciclosporine.

A

VRAI. Le jus de pamplemousse est un inhibiteur du CYP 3A4 qui interagit avec la cyclosporine.
(Cours DCEM1 2012). Donc moins d’effet de premier passage et augmentation des taux
sanguins de PA tels que la ciclosporine.

58
Q

L’effet de premier passage hépatique d’un médicament a pour conséquence la perte du produit initial.

A

Vrai

59
Q

L’effet de premier passage hépatique d’un médicament est un mécanisme saturable.

A

Vrai

60
Q

L’effet de premier passage hépatique d’un médicament est toujours défavorable à l’activité pharmacologique de ce médicament.

A

Faux

61
Q

L’effet de premier passage hépatique d’un médicament Influence la biodisponibilité absolue de ce médicament.

A

Vrai

62
Q

Vous devez évaluer la biodisponibilité relative d’un principe actif administré par voie orale sous
forme de gélule et de comprimé. Quel(s) paramètre(s) devez-vous comparer ?
A. Les aires sous les courbes d’évolution des concentrations plasmatiques en fonction du
temps.
B. Les temps de demi-vie d’élimination.
C. Les temps d’apparition des pics plasmatiques.
D. Les quantités totales de principes actifs non métabolisés excrétés dans les urines.
E. Autre réponse.

A

Réponses A C D
Pour évaluer la biodisponibilité relative d’un principe actif par voie orale, on détermine la
quantité de PA qui, après administration, atteint la circulation générale et la vitesse avec
laquelle se réalise le processus lorsque le même médicament est administré au même sujet
sous deux ou plusieurs formes pharmaceutiques différentes dans un essai comparatif, pour une
même voie. Détermination de la quantité = comparaison des taux sanguins et/ou urinaires après
administration de la forme pharmaceutique testée et d’une forme de référence en utilisant la
même voie (orale dans cet exemple). Fr = (AUC po(A) / AUC po (B)) x (Dose po (B) / Dose po
(A)). A est la nouvelle forme et B est la forme de référence. Fr = (Qe∞po (A) / Qe∞po (B)) x
(Dose po (B) / Dose po (A)).

63
Q

Un même principe actif peut être métabolisé par plusieurs cytochromes P450.

A

VRAI. Un même médicament peut être métabolisé par plusieurs CYP et peut inhiber l’activité
d’autres.

64
Q

Le polymorphisme génétique des enzymes peut induire des variations intra individuelles dans le
métabolisme des médicaments.

A

FAUX. Le polymorphisme génétique des enzymes peut induire des variations inter individuelles
dans le métabolisme des médicaments.

65
Q

Le tabac n’influence pas le métabolisme des médicaments.

A

FAUX. L’alcool, le tabac, l’alimentation, le stress, l’exercice physique sont des facteurs de
variation du métabolisme liés au mode de vie et à l’environnement.

66
Q

Un même médicament peut être métabolisé par plusieurs cytochromes P450.

A

VRAI. Un même médicament peut être métabolisé par plusieurs CYP et peut inhiber
l’activité d’autres.

67
Q

Un polymorphisme génétique d’un médicament peut expliquer des variations dans l’activité
d’un médicament chez un même individu.

A

FAUX. Le polymorphisme génétique existe pour les populations humaines.

68
Q

Le métabolisme des médicaments peut avoir lieu dans tous les tissus, y compris le sang.

A

VRAI. Il y a des réactions métaboliques dans le foie mais aussi dans l’intestin, le poumon, le
rein, la peau, le sang, le placenta, le cœur, le cerveau. Dans le sang, il y a l’anhydrase
carbonique, l’enzyme qui hydrate le CO2 en H2CO3 par ex. (vu en Biochimie et UE3B).

69
Q

Les réactions de conjugaison favorisent l’élimination urinaire des médicaments.

A

VRAI. Les réactions de conjugaison rendent en général la molécule plus soluble dans l’eau
donc favorisent l’élimination urinaire des médicaments.

70
Q

Lors de la phase de métabolisme des médicaments, les réactions de phase II sont des réactions
de fonctionnalisation.

A

FAUX. Les réactions de phase II sont des réactions de conjugaison.

71
Q

Le millepertuis, plante médicinale, est un inducteur du CYP2E1

A

FAUX. Le millepertuis est un inducteur du CYP3A4.

72
Q

Les médicaments peuvent atteindre le foie par le système veineux et le système artériel.

A

VRAI. Les médicaments atteignent le foie par 2 mécanismes : par le système veineux et le
réseau lymphatique après absorption digestive (foie avant la distribution) → Effet de 1er passage
ou par le système artériel après administration parentérale : après distribution dans l’organisme,
seule une fraction de la quantité administrée passe d’emblée par le foie → Métabolisme et
élimination urinaire ou biliaire.

73
Q

Les transformations métaboliques des médicaments

Peuvent conduire à des dérivés actifs.

A

VRAI. Les métabolites peuvent actifs, inactifs ou toxiques.

74
Q

Les transformations métaboliques des médicaments peuvent avoir lieu dans tous les tissus, y compris le sang

A

VRAI. Le foie est l’organe privilégié du métabolisme mais le métabolisme peut avoir lieu dans
d’autres organes : intestin, poumon, rein, peau, sang, placenta, cœur, cerveau.

75
Q

Les transformations métaboliques des médicaments conduisent la plupart du temps à des dérivés plus liposolubles

A

FAUX. Les métabolites sont souvent plus hydrosolubles. Sauf après méthylation dans la
phase II du métabolisme par ex.

76
Q

Les transformations métaboliques des médicaments sont parfois dépendantes de la constitution génétique de l’individu

A

VRAI. Cf. polymorphisme génétique.

77
Q

Le millepertuis, plante médicinale, est un inhibiteur du CYP3A.

A

FAUX. Le millepertuis est un inducteur du CYP3A4 et non un inhibiteur.

78
Q

Le cycle entéro-hépatique intéresse des médicaments peu polaires.

A

FAUX. Le cycle entéro-hépatique concerne les composés polaires. Les composés sont conjugués
à l’acide glucuronique pour une élimination par les selles et peuvent subir une déglucuronisation.

79
Q

Les réactions de phase 1 sont des réactions de fonctionnalisation.

A

VRAI. Les réactions de fonctionnalisation de phase 1 sont les oxydations, réductions et
hydrolyses.

80
Q

La rifampicine est un inhibiteur du cytochrome P450 2C9.

A

FAUX. La rifampicine est un inducteur du cytochrome P450 2C9. Cf. U-S cours 2.

81
Q

La clairance corporelle d’un médicament correspond au produit des différentes clairances
partielles.

A

FAUX. La clairance totale est égale à la somme des clairances de chaque organe susceptible
d’intervenir dans l’élimination du médicament : clairance rénale, hépatique, intestinale,
pulmonaire, etc.

82
Q

Pour un sujet donné, un médicament a une pharmacocinétique linéaire lorsque sa clairance corporelle totale est stable quelle que soit la dose administrée.

A

VRAI. Un médicament a une pharmacocinétique linéaire lorsque par définition, les
concentrations plasmatiques ou les AUC sont proportionnelles aux doses administrées.
Comme la clairance est évaluée par Cl = Dose IV / AUC 0-infini, la clairance corporelle totale
est constante.

83
Q

Pour un sujet donné, un médicament a une pharmacocinétique linéaire lorsque sa clairance corporelle augmente proportionnellement à la dose administrée.

A

Faux

84
Q

Pour un sujet donné, un médicament a une pharmacocinétique linéaire lorsque les concentrations plasmatiques obtenues varient proportionnellement aux doses
administrées.

A

Vrai

85
Q

Pour un sujet donné, un médicament a une pharmacocinétique linéaire lorsque le temps de demi-vie d’élimination varie avec la dose administrée.

A

FAUX. t ½ est caractéristique d’un médicament. La demi-vie est indépendante de la dose
d’administration mais peut varier avec la dose si on a saturation d’élimination ou fixation
protéique. On n’est plus dans la pharmacocinétique linéaire alors.