TMF : fractures de l'étage moyen, plancher de l'orbite Flashcards
Physiopathologie
Les fractures isolées du plancher de l’orbite résultent d’un choc direct, antéropostérieur, sur le globe oculaire. La pression sur le globe oculaire crée une hyperpression intraorbitaire à l’origine de la fracture par un mécanisme indirect. Le plancher est la paroi la plus vulnérable en raison de sa très faible épaisseur mais la paroi médiale, de configuration identique, peut également être atteinte. L’examen ophtalmologique (acuité visuelle, fond d’œil et test de Lancaster) est impératif, de même que le scanner. Ces fractures sont de deux types : blow-out et fracture en trappe.
Fracture en trappe
L’hyperpression intraorbitaire réalise deux fractures sagittales, l’une complète (habituellement médiale) et l’autre en bois vert (habituellement latérale), créant ainsi une trappe à charnière latérale dans laquelle les structures intraorbitaires (graisse et muscle droit inférieur) vont s’immiscer sous l’effet de l’hyperpression puis s’incarcérer au moment de la fermeture de la trappe (figure 4.41).
Cette incarcération va être à l’origine d’une diplopie (figure 4.38).
Le volume orbitaire est habituellement intact (absence de comminution), raison pour laquelle l’énophtalmie n’est habituellement pas retrouvée.
Ce type de fracture est plus fréquent chez
l’enfant. Il s’agit d’une urgence thérapeutique.
Fracture de type blow out
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