Synthèse topographique : les régions faciales Flashcards
L’interdépendance des différentes régions de la face peut être schématisée en cinq sous ensembles organisés autour d’un pivot central, le sphénoïde
- l’arrière crane : occipitovertébral (a);
- l’avant-crane: frontofacial (b);
- secteur latéral : craniomandibulaire (c);
- secteur viscéral : hyo-linguo-mandibulaire (d);
- secteur de re lation maxillomandibulaire : alvéolodentaire (e).
Région orbitopalpébrale : 3 zones
- globe oculaire
- système palpébrale
- système lacrymal
Région orbitopalpébrale : 3 zones
- globe oculaire
- système palpébrale
- système lacrymal
Globe oculaire
Le globe oculaire n’occupe qu’une place très antérieure dans l’orbite osseuse
Système palpébral
Il permet la protection du globe.
Dans ce rôle, la paupière supérieure est prééminente. la rigidité palpébrale est assurée par le tarse et la mobilité dépend de deux muscles essentiels :
• le muscle orbiculaire, innervé par le nerf facial, permet la fermeture des deux paupières;
• le muscle élévateur de la paupière supérieure, innervé par le nerf oculomoteur (Ill), permet l’ouverture palpébrale par traction sur le tarse.
Système lacrymal
La glande lacrymale, située dans l’angle supérolatéral de l’orbite, assure une humidification permanente du globe (figure 1.23).
Les larmes sont ensuite aspirées au niveau des points lacrymaux (ou méats lacrymaux) grace au balayage palpébral du clignement.
Suivant les canalicules, puis le sac lacrymal, ces larmes sont évacuées dans le nez par le conduit lacrymonasal
Auricule (oreille externe)
Cornet acoustique d’architecture complexe, le pavillon est aussi un élément de l’identité individuelle (figure 1.24).
Sur un plan horizontal, le méat (ou conduit) acoustique externe a une direction de dehors en dedans et un peu d’arrière en avant (figure 1.25).
Sur une coupe verticale frontale, on peut diviser le méat acoustique externe en une partie latérale cartilagineuse et une partie médiale osseuse (figure 1.26).
C’est le plus souvent au niveau de cette jonction que le conduit se déchire lors des fractures du condyle mandibulaire, ce qui explique l’otorragie fréquente dans ces traumatismes.
Les plans du pavillon
Les différents plans du pavillon s’articulent entre eux à environ 90° les uns des autres (figure 1.27).
Le grand axe du pavillon est à peu près parallèle à la ligne du profil du nez et sa hauteur est comprise entre une horizontale passant par la queue du sourcil et une seconde passant par la lèvre supérieure (figure 1.28). Enfin, l’ensemble du pavillon se décalage du plan du crane selon un angle d’environ 40°
Innervation sensitive de l’auricule (oreille externe)
L’innervation sensitive est assurée pour les trois quarts par le rameau auriculaire du plexus cervical superficiel. Seule la conque est innervée par le nerf facial (zone de Ramsay-Hunt) et le tragus par le nerf auriculotemporal, branche du nerf V
Cavité buccale
Limitée en avant par le sphincter labial, la cavité buccale (figures 1.31 et 1.32) s’ouvre en arrière sur l’axe aérodigestif du pharynx. En haut, la cavité buccale et les fosses nasales sont séparées par les lames palatines des os maxillaires, recouvertes de muqueuse, constituant le palais dans la cavité orale et le plancher des fosses nasales, dans la cavité nasale.
À la partie postérieure du palais, le voile, structure musculaire complexe, est l’élément indispensable à la modulation des sons, l’incompétence vélopharyngée se traduisant par une voix nasonnée.
Il participe à la ventilation de l’oreille moyenne, par l’intermédiaire de la trompe d’ Eustache.
La langue
La langue occupe l’espace de cette cavité buccale, dans la concavité de l’arche mandibulaire, dont elle est séparée par le plancher buccal, puis la gencive.
Les deux points d’appui osseux des muscles de la langue sont la mandibule en avant et l’os hyoïde plus en arrière.
Région profonde de la face
Les régions profondes de la face se situent en arrière du massif maxillozygomatique, en dedans du ramus mandibulaire et en dehors du pharynx.
Elles sont représentées par :
• la fosse infratemporale;
• les espaces latéropharyngés.
La fosse infratemporale comporte elle-même trois parties :
- l’espace rèuo-zygomato-maxillaire, occupè par le corps adipeux de la bouche et le processus coronoïde de la mandibule, sur lequel se fixe le tendon du muscle temporal;
- la fosse ptérygopalatine, entre la tubérosité maxillaire en avant et le processus ptérygoïde en arrière, lieu de passage du nerf et de l’artère maxillaires, où se place l’important ganglion ptérygopalatin;
- l’espace ptérygo ïdien avec le processus ptérygoïde et, étendus de celui-ci au ramus, les muscles ptérygoïdiens latéral (quasi horizontal) et médial (quasi vertical). Y cheminent l’artère maxillaire et ses nombreuses branches de division, le plexus veineux ptérygoïdien et les branches du nerf mandibulaire. Les interstices entre les muscles et les éléments vasculonerveux sont comblés par du tissu adipeux.
Les espaces latéropharyngés
Les espaces latéropharyngés sont divisés de chaque côté en espace pré-et rétrostylien.
L’espace préstylien, en avant du diaphragme stylien, contient la partie profonde de la glande parotide, du tissu cellulaire et, surtout, le corps adipeux parapharyngé.
L’espace rétrostylien est une zone de passage vertical entre la base du crane et le cou. Y cheminent l’artère carotide interne, la veine jugulaire interne et les quatre derniers nerfs craniens : IX, X, XI, XII