Thorax Flashcards
À quoi correspond le contenant du thorax?
Correspond à la cage thoracique (système ostéo-articulaire et myofascial):
- Vertèbres
- Côtes
- Cartilages
- Sternum
- Clavicules
- Ligaments
- Enveloppe myofasciale
- Muscles
- Fascia endothoracique
À quoi correspond le contenu du thorax?
Correspond à la cavité thoracique:
2 cavités pleuro-pulmonaires et 1 cavité médiastinale
Quelle est la fonction du thorax?
Cache et protège les viscères essentiels à la vie: le coeur et les poumons
Comment le thorax communique avec le crâne et l’abdomen?
Via 2 hiatus:
- Défilé cervico-thoracique (crâne)
- Hiatus abdominal (diaphragme thoraco-abdominal)
Ce sont des zones particulièrement sollicités sur le plan mécaniques puisque = points de communication avec les autres cavités.
Pourquoi les hiatus du thorax sont des points faibles?
À cause des différences de pression importantes et des tensions mécaniques énormes sur tous les tissus qui s’y rencontrent.
CONSÉQUENCE OSTÉOPATHIQUE
Exemple : hiatus supérieur du thorax (défilé cervico-thoracique)
- Peut irriter ou comprimer les éléments de cette région à cause du peu d’espace.
Membres supérieurs :
Niveau neuro : plexus brachial, ganglion stellaire
Niveau vasculaire : artère et veine sous-clavière
Niveau lymphatique : veine sous-clavière gauche
Niveau myofascial : aponévroses et muscles
Tête :
Niveau neuro : ganglion stellaire et cervicaux
Niveau vasculaire : carotide, jugulaire, artère vertébrale
Niveau myofascial : SCOM, scalènes, trapèzes, aponévroses
Peuvent s’exprimer dans l’autre sens : le crâne peut influencer le thorax (tendon central, nerfs crâniens IX-X-XI, trapèzes, centre respiratoire, temporal-maxillaire inférieur, fascias
CONSÉQUENCE OSTÉOPATHIQUE
Hiatus abdominal = place le thorax et la cavité en étroite relation via le diaphragme.
Un problème au niveau de l’abdomen peut se répercuter au niveau du thorax.
Exemple :
- Chirurgie abdominale par suite ostéopathique : fascia transversalis – fascia endothoracique – plèvre
- Différences de pressions
- Organes qui s’attachent sur le diaphragme
- Suites myofasciales
- Structures qui passent au niveau des orifices du diaphragme
Le contraire est vrai : le thorax peut influencer l’abdomen.
Combien y a-t-il d’articulations au thorax?
Au moins 150 articulations qui lui donne une souplesse paradoxale.
CONSÉQUENCE OSTÉOPATHIQUE :
À cause du grand nombre d’articulations, il y a souvent une période de latence entre la ou les fixations et l’apparition des symptômes qui apparaîtront le plus souvent à distance.
Décrire le système fascial du thorax.
Chaque viscère est entouré d’un système fascial (plèvre, péricarde, systèmes suspenseurs ligamentaires), qui le protège tout en lui permettant une grande mobilité.
suspendu au thorax via le fascia endothoracique et système ligamentaire bien délimité.
Toute fixation du thorax peut ainsi avoir un effet sur les organes qu’il protège et inversement.
Système différent du système abdominal –> système pleural est adhérent à toute la paroi osseuse donc forte répercussion de la paroi sur le contenu et interaction du contenu sur le contenant –> inter-dépendances des structures.
Suspend les viscères
Permet la mobilité des viscères (glissement par rapport aux parois)
Les tissus assurent l’amortissement.
Organes cœur-poumons = mobilité étonnante. Toute atteintes de leurs systèmes fasciaux peut, à long terme, entraîner des pathologies réelles.
La plupart des dysfonctions du thorax ont une influence sur le système vasculaire du défilé thoracique.
CONSÉQUENCE OSTÉOPATHIQUE
À cause du grand nombre d’articulations, il y a souvent une période de latence entre la ou les fixations et l’apparition des symptômes qui apparaîtront le plus souvent à distance.
Ce nombre élevé de mouvements cardiaques et respiratoires pourrait expliquer comment une petite dysfonction, au niveau de la plèvre par exemple, sollicite peu à peu les structures sur lesquelles elle s’attache et finit par occasionner des symptômes. Encore une fois, peut expliquer la période de latence entre l’établissement d’une dysfonction et l’apparition de symptômes.
La moindre fixation au niveau du défilé thoracique prend une grande importance. Nous avons l’habitude d’accorder plus d’importance au système artériel, mais ne pas oublier les systèmes veineux et lymphatique. Les fascias et les aponévroses jouent un rôle primordial dans la physiologie circulatoire.
Décrire les différentes articulations au niveau du sternum (souvent exposé aux traumatismes (IO)?
Articulation sternale supérieure (manubrium + corps) :
• Amphiarthrose semi-mobile avec ligament interosseux (disparaît extrême vieillesse).
• Se situe à l’angle de Louis (2e articulation sterno-chondrale)
CONSÉQUENCE OSTÉOPATHIQUE :
Peut se fixer lors de trauma direct –> problèmes chondro-sternaux ou chondro-costaux supérieurs associés, surtout au niveau de la 2e chondro-sternale.
Articulation sternale inférieure :
• Synchondrose rudimentaire –> fixations pouvant entraîner des problèmes digestifs gastro-œsophagiens
• Souvent dysfonctionnelle avec les 7e chondro-sternales –> chocs directs frontaux (coups de poing, tableau de bord, chute à plat ventre)
La face antérieure du sternum donne insertion à quels muscles?
Tendon du SCOM au niveau du manubrium.
Grands pectoraux au niveau du manubrium et du corps
Grands droits de l’abdomen sur l’appendice xiphoïde
La face postérieure du sternum donne insertions à quoi?
Sterno-cléido-hyoidiens et sterno-hyoidiens au niveau du manubrium
Triangulaires au niveau du corps
Faisceaux xiphoïdiens du diaphragme
Péricarde : ligaments sterno-péricardiques supérieur et inférieur
Décrire les bords latéraux du sternum.
Crénelés par 7 échancrures –> cartilages costaux.
Quels sont les articulations présentes aux côtes?
Articulations chondro-sternales : Sternum s’articule avec les 7 premiers cartilages costaux = Arthrodies maintenues par : • Capsule • Ligament rayonné antérieur* • Ligament interosseux
Les faisceaux du ligament rayonné s’entremêlent avec les fibres tendineuses des grands pectoraux peut expliquer les nombreuses fixations costales des travailleurs de force ou gymnastes.
Articulations chondro-costales :
• Synarthrose qui relie os costal cartilage costal
• Rôle important dans les mouvements globaux du thorax (élasticité)
• Peut avoir véritables fixations perturbant la mécanique thoracique.
Pourquoi une fixation chondro-sternale entraîne presque toujours une fixation de l’articulation opposée et des articulations chondro-sternales sus et sous-jacentes?
Les fibres supérieures et inférieures s’entrecroisent avec celles du ligament rayonné voisin. Les fibres moyennes s’entrecroisent avec les ligaments opposés.
Décrire le muscle triangulaire du sternum?
Muscle mince, en éventail (plutôt musculo-fascial)
Intrathoracique
Naît d’une courte aponévrose des bords latéraux de l’appendice xiphoïde et des parties latérales du 1/3 inférieur du sternum et souvent cartilages de K4.
Vers en haut et en dehors vers les cartilages costaux 3 à 6 (parfois 2e)
Ses digitations inférieures transversales (K6) se continuent avec le faisceau supérieur du transverse de l’abdomen.
Expirateur
Innervation = nerfs intercostaux (2e à 6e)
Répond en arrière au feuillet pariétal du cul-de-sac antérieur de la plèvre et lui adhère.
Peut se fixer dans le atteintes pleuro-pulmonaires en affectant les articulations chondro-sternales et chondro-costales.
Fixation = origines douleur intra-thoracique sourdes échappant à tout diagnostic et certaines irritations de type péritonéal dues à une irritation des fibres supérieures du transverse de l’abdomen.
Vaisseaux mammaires internes cheminent sous le triangulaire.
Décrire de façon générale la plèvre.
Homologue du péritoine; permet le mouvement (bourses séreuses, synoviales…)
Plèvre = séreuse du poumon
• sert de plan de glissement au poumon, par rapport à lui-même et par rapport à la paroi.
• Constituée de 2 feuillets en continuité (un feuillet viscéral et un feuillet pariétal)
• Les feuillets pleuraux sont maintenus au contact par la cavité pleurale (couche liquidienne)
Feuillet pariétal = en ostéopathie, prendre en considération les attaches de ce feuillets fixations pleurales fréquentes pollution, primo-infection, pneumopathies diverses, pleurésie, tuberculose, pneumothorax, traumatisme costaux, effet de certains vaccins.
Une des structures les plus sollicitées 24000 mouvements quotidiens du diaphragme, surtout attaches supérieures différentes tensions myofasciales et de pressions considérables.
Décrire la plèvre viscérale.
- Mince et transparente
- Faiblement adhérente au poumon
- Recouvre tout la surface pulmonaire, sauf une partie de sa face médiastinale se réfléchit au niveau du hile sur les éléments du pédicule pulmonaire pour devenir la plèvre pariétale. Cette ligne de réflexion se poursuit au-dessous pour constituer le ligament triangulaire.
- Tapisse le fond des scissures pulmonaires sépare les différents lobes du poumon
- Est unie au parenchyme pulmonaire par une mince couche de tissu cellulaire sous-pleural qui se poursuit à l’Intérieur du parenchyme en formant une trame ou interstitium du poumon
- Présence de nombreux lymphatiques dans la couche sous-pleurale
- Peu sensible, même insensible.
Décrire la plèvre pariétale.
• Très adhérente au plan sus-jacent, s’insère sur la face endothoracique des côtes via le fascia endothoracique
• Différents noms selon topographie et histologie :
o Plèvre costale
o Plèvre médiastinale
o Plèvre diaphragmatique
o Dôme pleural
• Réunion des segments = cul-de-sac pleural
• Densification en regard de K6 (changement de physiologie des côtes) K6 influence la plèvre.
Décrire le fascia endothoracique
- En continuité avec l’aponévrose cervicale profonde
- Au niveau de l’abdomen, en continuité avec le fascia transversalis.
CONSÉQUENCE OSTÉOPATHIQUE :
Continuité des fascias, donc le cou et l’abdomen peuvent avoir une influence sur le thorax et vice-versa.
• Lame de tissu conjonctif qui double toute la plèvre pariétale, sauf au niveau du diaphragme et du médiastin.
• Relativement mince.
• Très adhérente au périoste et périchondre des côtes
• Réseau lymphatique important.
• Pratiquement avasculaire
• Densification au niveau :
o Corps vertébraux
o Aponévrose des muscles intercostaux internes (pas un plan de glissement, mais une zone de fixation de la plèvre pariétale au cadre dur)
o Périchondre
o Dôme pleural +++
Décrire la plèvre costale.
- S’insère au périoste des côtes, au périchondre des cartilages, à la face profonde du sternum et aux corps vertébraux
- En rapport avec la chaîne sympathique (gouttière transverso-costale), muscle triangulaire du sternum et le muscle sous-costal via le fascia endothoracique.
- Innervée par les nerfs intercostaux.
Décrire la plèvre médiastinale.
- Plus mince que la plèvre costale
- Antéro-postérieure : des vertèbres dorsales à la face postérieure du sternum
- Se poursuit avec la plèvre costale au niveau du cul-de-sac antérieur
- Interrompue au niveau du hile (se réfléchit pour devenir la plèvre viscérale). Au-dessous du hile, la réflexion de la plèvre médiastinale autour des éléments du pédicule se poursuit jusqu’au diaphragme. À ce niveau, forme 2 lame à double feuillets adossés l’une à l’autre et dont l’ensemble constitue le ligament triangulaire du poumon.
- L’œsophage est noyé dans les ligaments triangulaires. La traction de ces ligaments (plèvre) sur œsophage favorise l’hernie hiatale.
- À droite, le ligament triangulaire s’implante sur la face postérieure du péricarde et de l’aorte thoracique.
CONSÉQUENCE OSTÉOPATHIQUE :
Penser à évaluer la plèvre médiastinale en cas d’hernie hiatale.
• Innervation = nerf phrénique (sensitif)
Décrire la plèvre diaphragmatique.
- Mince et très élastique
- Extrêmement adhérente à la face supérieure des coupoles diaphragmatique qu’elle ne recouvre qu’en partie.
- À gauche, partie qui sert à l’insertion du péricarde = libre. Tapisse que les 2/3 postéro-externe de la coupole gauche.
- À droite, tapisse toute la partie de la coupole située en dehors d’une ligne antéro-postérieure passant par le bord externe de l’orifice de la veine cave.
- Se réfléchit en dedans pour devenir la plèvre médiastinale et en dehors pour devenir la plèvre costale Cul-de-sac pleural inférieur ou costo-diaphragmatique.
- Absence de fascia endothoracique au niveau du diaphragme.
- Innervation = nerf phrénique (sensitif)
- Rapport important avec le hiatus œsophagien à gauche (à vérifier en présence d’une hernie hiatale)
Décrire la cavité pleurale.
- Les deux feuillets de la plèvre sont en continuité et sont unis par une ligne de réflexion au niveau du hile pulmonaire.
- Maintenus au contact pas la cavité pleurale
- Fermée de toute part.
- Contient 50 ml de liquide au niveau du péritoine et 2 ml au niveau de la plèvre.
- Crée une articulation entre le poumon et la paroi thoracique et au niveau du poumon par rapport à lui-même (scissures)
- Peut être le siège de dysfonctions : pénétration d’air accidentelle, pathologique ou thérapeutique (pneumothorax) ou de liquide (pleurésie) entre les 2 feuillets pleuraux.
- Les liquides peuvent prendre différentes formes : sang (hémothorax), lymphe (chylothorax), liquide séreux (pleurésie séreuse) et liquide purulent (pleurésie purulente)
CONSÉQUENCE OSTÉOPATHIQUE
Les feuillets pleuraux réagissent aux infections et affections pulmonaires modification de la qualité du liquide pleural entraînant des adhérences qui perturbent la mobilité et la motilité de la plèvre.
Aucune autre cavité ne subit de telles différences de pression. La force élastique du poumon est très forte et tend à ratatiner. La force du thorax tend à s’ouvrir. L’effet de vide entre les 2 plèvres (film liquidien) est comme une goutte entre 2 vitres. La pression intra-pleurale varie selon la qualité du tissu pulmonaire.
CONSÉQUENCE OSTÉOPATHIQUE :
Il est important de maintenir ou de restaurer la capacité d’élasticité et d’amortissement des tissus pulmonaires. Ainsi, s’il y a présence d’un foyer inflammatoire au niveau du poumon, il y a diffusion vers la plèvre, inflammation de la plèvre, augmentation des sécrétions, augmentation de la viscosité des sécrétions et finalement perte de mobilité à ce niveau. Penser aux bronchites, pneumopathies et infections ORL qui coulent dans les bronches. La gravité en position debout entraîne les liquides vers le culs-de-sac inférieurs provoquant fréquemment des adhérences à ce niveau.
Quelle est la vascularisation artérielle de la plèvre pariétale?
- Plèvre pariétale = artères voisines = mammaire interne, intercostales, médiastinales et diaphragmatiques
- Plèvre viscérale = artères bronchiques
- Les veines sont satellites des artères.
Quelle est l’innervation de la plèvre pariétale?
- Plèvre pariétale costale = nerfs intercostaux
- Plèvre médiastinale et diaphragmatique = fibres sensitives du nerf phrénique
- Plèvre viscérale = plexus pulmonaire
CONSÉQUENCE OSTÉOPATHIQUE :
Cette disposition pourrait, lors d’une dysfonction de plèvre, provoquer des douleurs référées au cou, aux trapèzes et à l’épaule par l’intermédiaire du nerf phrénique. Même phénomène pour les côtes par l’intermédiaire des nerfs intercostaux.
Décrire le dôme pleural.
- Souvent l’aboutissement de dysfonctions pleurales situées ailleurs. Il est la porte de sortie mécanique de tout problème qui concerne la plèvre (champ pleural ou de cul-de-sac). Les tiraillements se font sentir sur les attaches.
- L’attache cervico-dorsale du dôme pleural est l’une des régions les plus intéressantes de l’organisme. La colonne cervicale, mobile, sert pourtant de point fixe supérieur au système pleural. La tension pleuro-pulmonaire est permanente et active et contribue aux phénomènes arthrosiques de la colonne basse.
- Densification du fascia endothoracique (tractus musculo-fibreux) coiffant le sommet du poumon.
- Formation des ligaments qui amarrent le dôme pleural aux structures ostéofibreuses.
- Lieu de croisement des aponévroses cervicales.
- 3 cm au-dessus de la fourchette sternale.
- Constitue en grande partie le diaphragme thoracique supérieur. La limite antérieure représente la fourchette sternale et la limite postérieure K1
Quels sont les ligaments suspenseurs du dôme pleural?
Ligaments suspenseurs :
Petit scalène ou transverso-pleural :
transverse de C6-C7 jusqu’à K1 en envoyant des fibres au dôme pleural pour le maintenir (scalène atrophié, mais contient des fibres contractiles).
Oblique en bas et en dehors, presque dans un plan frontal.
Rôle de suspenseur. Doit être élastique pour permettre l’expansion du poumon.
Ligament costo-pleural :
Col de K1 jusqu’au dôme pleural et ensuite se rend au bord antérieur de l’arc costal de K1
Deux faisceaux entre lesquels passe la 1ere racine dorsale.
CONSÉQUENCE OSTÉOPATHIQUE :
Penser au dôme pleural en cas de brachialgie C8-D1.
Quels sont les ligaments suspenseurs du dôme pleural?
Ligaments suspenseurs :
Petit scalène ou transverso-pleural :
transverse de C6-C7 jusqu’à K1 en envoyant des fibres au dôme pleural pour le maintenir (scalène atrophié, mais contient des fibres contractiles).
Oblique en bas et en dehors, presque dans un plan frontal.
Rôle de suspenseur. Doit être élastique pour permettre l’expansion du poumon.
Ligament costo-pleural :
Col de K1 jusqu’au dôme pleural et ensuite se rend au bord antérieur de l’arc costal de K1
Deux faisceaux entre lesquels passe la 1ere racine dorsale.
Presque horizontal
Ligament vertébro-pleural :
De C6-C7-D1 jusqu’au dôme pleural (versant interne)
Presque vertical, un peu oblique en bas et en dehors.
Existe surtout lorsque le petit scalène est absent.
Ligament scaléno-pleural :
Expansion du muscle scalène antérieur
Déborde du tubercule de Lisfranc et se rend au versant externe du dôme pleural
Tenseur actif de la plèvre
CONSÉQUENCE OSTÉOPATHIQUE
Penser au dôme pleural en cas de brachialgie C8-D1.
CONSÉQUENCE OSTÉOPATHIQUE
Ces ligaments (suspenseurs du dôme pleural) ont également pour fonction de diffuser latéralement les tensions qui viennent du haut vers les parties latérales de la plèvre. Le contraire est également vrai, car c’est une zone où peuvent se répercuter toutes les tensions pleurales provoquant du même coup une perte de capacité d’amortissement qui peut se refléter sur la charnière cervico-dorsale. Ces tensions pourraient expliquer, outre la mobilité de la colonne cervicale et les lignes de gravité, les problèmes arthrosiques de la charnière.
Quels sont les rapports du dôme pleural?
Versant interne :
Axe aéro-digestif (trachée, œsophage)
Axe vasculaire de la tête et du cou (carotide et jugulaire)
Nerf vague
À gauche seulement : canal thoracique.
Versant antérieur :
Artère et veine sous-clavières, origine des artères vertébrales et mammaires
K1
Nerf phrénique
Nerf vague et branche récurrente sous l’artère sous-clavière
Anse de Vieussens (sympathique) (anastomose entre le ganglion cervical moyen et inférieur.
Versant postérieur, fossette de Seibileau où l’on retrouve :
Ganglion stellaire
Nerf C8-D1
Branche de la sous-clavière (tronc cervico-intercostal)
Recouvert par l’artère vertébrale
CONSÉQUENCE OSTÉOPATHIQUE: C’est une zone à très haut risque, avec beaucoup de structures, qui ne peut que bénéficier d’un traitement ostéopathique.