Système digestif II Examen I Flashcards
Quels sont les noms des chiens de Dr. Rouleau?
- Labrador noir : Mao
- St-Bernard : Iona
Quelle est la définition générale du diabète?
- Trouble métabolique, problème au niveau du métabolisme du glucose, caractérisé par des hyperglycémies (défaut de sécrétion d’insuline, défaut de l’action de l’insuline ou les 2)
- Glycémie à jeun > 7mmol/L à 2 reprises (seuil établi par un risque + élevé de rétinopathie)
- Hyperglycémie chronique : + à risque de développer des maladies microvasculaires à long terme (reins, yeux, nerfs) et risque accru de maladie cardiovasculaire
Est-ce que les cibles du diabète sont généralement atteintes?
Non (environ à 13%)
- HbA1c : 7% ou -
- LDL : 2mmol/L ou -
- PA : < 130/80mmHg
Quels sont les rôles du glucose et de l’insuline?
- Glucose : carburant essentiel, fournit l’énergie aux muscles, au cerveau et aux érythrocytes
- Peut être stocké dans les muscles (réserve facilement accessible), mais aussi dans le foie et les adipocytes
-Insuline : hormone peptidique, produite par les îlots de Langerhans du pancréas, permet l’entrée du glucose dans les cellules (pour qu’il soit stocké et qu’il produise de l’énergie)
Quelles les cibles de glycémie chez les patients diabétiques et non-diabétiques?
- Diabétiques : 4-7
- Non-diabétiques : 4 et 5.5-6
Décrit l’homéostasie du glucose?
1) Repas :
- Augmentation glycémie (hyperglycémie) –> cellules B du pancréas libèrent de l’insuline –> augmentation du stockage du glucose (accélération de sa diffusion dans les cellules), diminution de sa libération –> diminution de la glycémie (hypoglycémie inhibe la libération d’insuline)
2) Jeûne :
- Diminution de la glycémie (hypoglycémie) –> cellules a du pancréas libèrent du glucagon –> diminution du stockage du glucose, augmentation de sa libération par le foie (glycogénolyse : glycogène –> glucose, néoglucogénèse : production de glucose à partir d’acide lactique et d’acides aminés) –> augmentation de la glycémie (hyperglycémie inhibe la libération de glucagon)
*Retour à la normale ensuite, processus de rétro-inhibition
Il y a seulement 2 types de diabète reconnus, mais il pourrait y avoir 11 origines du diabète, lesquelles?
1) Cellules B qui sont détruites : production d’insuline diminuée
2) Diminution de l’effet incrétine
3) Cellules a défectueuses : augmentation du glucagon
4) Résistance à l’insuline dans les adipocytes
5) Résistance à l’insuline dans le foie
6) Résistance à l’insuline dans les muscles
7) Cerveau
8) Côlon/microbiome
9) Inflammation : problème de régulation du glucose
10) Estomac/petit intestin
11) Reins : responsables d’éliminer le surplus de glucose sanguin
Décrit le pancréas et ses cellules?
-Pancréas exocrine : cellules acineuses qui sécrètent des enzymes digestives (amylase, lipase)
- Pancréas endocrine : îlots de Langerhans qui sécrètent des hormones, vascularisation, innervation
- Cellules a : 30%, sécrètent glucagon
- Cellules B : 70%, sécrètent insuline
- Cellules Delta : 1-2%, sécrètent somatostatine et le peptide vasoactif intestinal (VIP)
- Cellules F/PP : sécrètent le polypeptide pancréatique
Décrit l’insuline et le glucagon?
1) Insuline :
- Hormone de la phase alimentaire (domine en post-prandial, après un repas)
- Permet l’utilisation du glucose, fait des réserves (hormone hypoglycémiante)
- Augmente la captation du glucose par les muscles et le tissu adipeux (mobilise les transporteurs)
- Augmente synthèse de glycogène (glycogénèse)
- Diminue la libération du glucose par le foie (favorise glycogénèse, inhibe glycogénolyse, inhibe néoglucogénèse)
- Métabolisme des lipides : favorise lipogénèse (acides aminés –> triglycérides), inhibe lipolyse au foie/tissu adipeux/muscles
- Métabolisme des protéines : favorise la captation des acides aminés, inhibe la dégradation des protéines, inhibe la néoglucogénèse
2) Glucagon :
- Hormone du jeûne (domine à jeun : hormone hyperglycémiante)
- Mobilise et épargne le glucose
- Augmente la glycogénolyse (glycogène –> glucose)
- Augmente néoglucogénèse (fabrication de glucose à partir d’acides aminés ou d’acide lactique)
Comment le glucose entre-t-il dans la cellule?
- Sans insuline : le glucose passe par d’autres transporteurs selon un gradient de concentration (nécessite de grandes concentrations)
- Insuline : insuline se lie à son récepteur = translocation du récepteur GLUT4 qui devient actif = glucose peut entrer
Quels sont les tissus insulinodépendants et non-insulinodépendants?
- Insulinodépendants : muscles, tissu adipeux
- Non-insulinodépendants : rétine, cerveau, érythrocytes
Quelle est la physiopathologie du diabète de type 1 et 2?
1) Diabète de type 1 :
- Destruction des cellules B du pancréas (cause auto-immune ou cause inconnue)
- Prédispose à l’acidocétose
2) Diabète de type 2 :
- Résistance à l’insuline, anomalie de la sécrétion, surtout causé par l’obésité
- Dysfonction des cellules B = diminution production d’insuline, production de glucose par le foie, libération de glucose par les muscles = hyperglycémie
Quelle est la différence entre la prévalence et l’incidence d’une maladie?
- Prévalence : nombre de personnes qui souffrent actuellement de la maladie
- Incidence : nombre de nouveaux cas sur une certaine période de temps
Quelle est la prévalence et l’incidence du diabète?
- Beaucoup de gens touchés, augmente avec l’âge
- Plus d’hommes que de femmes (mais augmente un peu chez les femmes vers 25-40 ans en raison du diabète gestationnel)
-Facteurs qui contribuent à l’augmentation du diabète au Canada : vieillissement de la population, mode de vie sédentaire, augmentation obésité, immigrants qui proviennent de région + à risque de diabète de type 2 (origine hispanique, asiatique, africaine)
Quelles sont les complications graves associées au diabète?
- Risque de maladie cardiaque + élevé (AVC, crise cardiaque, décès)
- Dialyse, hémodialyse chronique (car le patient souffre d’IR, néphropathie)
- Cécité (perte de vision)
- Amputation de la jambe
Qu’est-ce que le pré-diabète?
- Expose les gens à un risque + élevé de diabète et de complications
- Surtout avec le diabète de type 2 (+ progressif), moins avec le type 1 (soudain)
- Anomalie de la glycémie à jeun (6.1-6.9mmol/L), intolérance au glucose (glycémie entre 7.8 et 11mmol/L 2h après la prise de 75g de glucose), taux d’hémoglobine glycosylée variant entre 6-6.4%
- Moment important pour modifier les habitudes de vie : faire de l’activité physique, alimentation saine, variée, diète méditéranéenne, faible teneur en glucides
Décrit les autres types de diabète (à part type 1 et 2)?
1) Diabète gestationnel :
- Intolérance au glucose
- Détecté pour la première fois durant la grossesse (peut disparaitre après la grossesse)
- Souvent chez les femmes prédisposés : mauvaises habitudes de vie, obèses
- Dépistage entre la 24e et 28e semaine de grossesse (avant si facteurs de risque : diagnostic antérieur, IMC > 30kg/m2 et +, 35 ans et +, corticothérapie, enfants de poids élevé à la naissance, prédiabète, syndrome des ovaires polykystiques, population à haut risque, acanthosis nigricans, macrosomie foetale ou polyhydramnios)
- Si non traité : augmente le risque de césarienne, obésité et diabète chez le descendant, hyperbilirubinémie, accouchement avant terme
- Épreuve d’hyperglycémie avec 50g de glucose, puis hyperglycémie provoquée avec 75g de glucose
2) Diabète médicamenteux :
- Interféron a, antipsychotiques atypiques, agonistes B-adrénergiques, diazoxide, phénytoïne, glucocorticoïdes, traitement antirétroviral sélectif, statines, acide nicotinique, pentamidine, diurétiques thiazidiques, hormones thyroïdiennes, vacor
3) Diabète monogénique (lent), diabète mitochondrial
4) Diabète secondaire à une pancréatopathie
5) Diabète secondaire à une endocrinopathie
6) Diabète secondaire à une infection
- CMV, rubéole congénitale
Décrit le diabète de type 2?
- 90% des diabétiques, morbidité élevée associée
- Cause : insulinorésistance périphérique (foie, muscles), amène une hyperinsulinémie, diminution progressive de l’efficacité des cellules B (s’épuisent = diminue sécrétion d’insuline, diminue action insuline)
- Résistance à l’insuline : les organes résistent à l’insuline, ne captent plus le glucose et ne vont plus le stocker efficacement
- Causes : excès de poids (graisse viscérale), activité physique faible ou absente, maladies aiguës ou chroniques
- Âge d’apparition : après 40 ans, souvent progressif
- Souvent des antécédents familiaux, syndrome métabolique
1) Facteurs de risque :
- Personnels : parent de 1er degré atteint de diabète de type 2, antécédent de diabète gestationnel, antécédent de prédiabète, population à risque (autochtone, asiatique, sud-asiatique, africain, hispanique), accouchement d’un enfant de poids élevé à la naissance
- Problèmes de santé : lésions aux organes cibles (microvasculaires : rétinopathie, néphropathie, neuropathie, dysfonction érectile, macrovasculaires : coronarienne, cérébrovasculaire, artérielle périphérique)
- Facteurs de risque vasculaires : LDL bas (< 1mmol/L chez l’homme, < 1.3mmol/L chez la femme), triglycérides à 1.7mmol/L ou +, HTA, excès de poids, obésité abdominale
- Maladies associées : syndrome des ovaires polykystiques, apnée du sommeil, troubles psychiatriques (dépression, bipolarité, schizophrénie), VIH
- Médicaments : glucocorticoïdes, antipsychotiques atypiques, etc.
Étude LANCET de 2018?
- Identifie 5 types de diabète (permet d’individualiser la thérapie)
- Cluster 1 : auto-immun sévère
- Cluster 2 : insulinodépendant sévère
- Cluster 3 : insulinorésistant sévère
- Cluster 4 : léger lié à l’obésité
- Cluster 5 : léger lié à l’âge
*Les complications du diabète ne sont pas en lien avec le type de diabète ni le traitement, mais avec le contrôle de la glycémie sur le long terme
Décrit le diabète de type 1?
- 5 à 10% des diabétiques
- Insulinodépendance (car il y a une déficience en insuline)
- Causes : auto-immun (destruction progressive des cellules B = carence en insuline = hyperglycémie), présence d’anticorps
- Aussi d’autres maladies auto-immunes associées : maladie de Basedow, Addisson, thyroïdite d’Hashimoto, maladie coeliaque
- Peut-être lié à des facteurs génétiques et environnementaux (virus, toxiques?)
- Âge d’apparition : souvent < 30 ans (surtout 12-14 ans), se révèle de façon soudaine
- Pas/peu d’antécédents familiaux reliés
- Présentation : poids normal, polyurie (urines abondantes), polydypsie (soif excessive), hyperglycémie, glucosurie (glucose dans l’urine), amaigrissement, asthénie (affaiblissement), polyphagie (faim excessive)
- Carence en insuline : peut entraîner une cétonurie et une acidocétose avec un coma possible si aucun traitement
- On ne fabrique plus d’insuline, donc on devient rapidement insulinodépendant
La consommation de différents alcool peut causer à la fois des hypo et des hyperglycémies?
Faux
- La consommation d’alcool (peu importe le type) peut entraîner des hypoglycémies. Il est donc important de prévenir le patient et qu’il soit en mesurer de bien réagir si cela survient
- Alcool empêche le foie de produire du sucre = hypoglycémie
- Recommandation de 3 consommations/jour chez l’hommes et de 2/jour chez la femme
- Vérifier la glycémie avant d’aller se coucher, prendre une collation pour éviter les hypoglycémies nocturnes
Décrit le diabète et l’alcool?
-Pas nécessaire de s’abstenir sauf si : grossesse/ souhaite devenir enceinte/allaitement, antécédents familiaux ou personnels d’abus d’alcool, prendre le volant/activités qui nécessitent de la vigilance, certains médicaments
- Pancréatites chroniques : peuvent entraîner du diabète, inflammation chronique du pancréas = destruction du parenchyme (d’abord tissu exocrine, puis endocrine)
- Principale cause : alcoolisme chronique (relation entre la quantité d’alcool et le risque, mais réponses individuelles différentes), 6 bières/jour x 10-15 ans
- Autres causes : hyperparathyroïdie, maladies auto-immunes, héréditaires, obstruction (après un trauma, tumeur), idiopathique
-Il y a un lien entre le diabète et la maladie hépatique chronique
En présence d’une cirrhose hépatique sévère, la majorité des hypoglycémiants oraux peuvent être utilisés?
Faux
- Cirrhose hépatique sévère : atteinte au niveau du fonctionnement des CYPs
- Hypoglycémiants oraux : sont pour la plupart métabolisés au foie
Comment s’effectue le dépistage pour le diabète?
- Tous les 3 ans chez les 40 ans et + (plus tôt/plus souvent chez ceux à haut risque ou qui ont des facteurs de risque additionnels : 6-12 mois)
- Glycémie à jeun < 5.6mmol/L et/ou HbA1c < 5.5% : normal, redépister comme recommandé
- Glycémie à jeun 5.6-6mmol/L et/ou HbA1c 5.5-5.9% : à risque, redépister + souvent
- Glycémie à jeun 6.1-6.9mmol/L et/ou HbA1c 6-6.4% : prédiabète, redépister + souvent
- Glycémie à jeun 7mmol/L et + et/ou HbA1c 6.5% et + : diabète
Diagnostic du diabète?
1) Glycémie à jeun 7mmol/L ou +
*Sans apport calorique depuis 8h
ou
2) HbA1c de 6.5% et + chez les adultes
*Reflète bien les glycémies des 3 derniers mois
ou
3) Glycémie 2h après l’ingestion de 75g de glucose de 11mmol/L ou +
ou
4) Glycémie aléatoire de 11mmol/L ou +
*À tout moment de la journée, sans égard du moment du dernier repas
-Si l’hyperglycémie est asymptomatique et que le patient répond à l’un des critères, on refait un autre test un autre jour. Refaire les mêmes tests un autre jour également. Si nous sommes dans les seuils diagnostics : diabète confirmé
Décrit l’HbA1c?
- Hémoglobine glycosylée : reflète la moyenne des glycémies des 2-3 derniers mois
- Glycation des protéines et de l’hémoglobine
- Chiffre élevé (%) = les glycémies ont été hautes sur la période (beaucoup de glucides dans le sang se sont liés à l’hémoglobine)
-Plus elle est élevée, plus on a de chance de développer du diabète, plus on a de chances d’avoir des complications microvasculaires (macrovasculaires aussi, mais elles surviennent également sans diabète vs. microvasculaires que non)
1) Cibles :
* 6.5% ou - : chez les patients avec diabète de type 2 qui ont un faible risque d’hypoglycémies (pour réduire le risque d’IRC et de rétinopathie)
* 7% ou - : la plupart des diabétiques de type 1 et 2
* 7.1-8% : patient avec une dépendance fonctionnelle
* 7.1-8.5% : espérance de vie limitée, hypoglycémies sévères récurrentes, non reconnaissance de l’hypoglycémie, personnes âgées frêles/avec démence, maladie coronarienne importante avec un risque élevé d’ischémie, plusieurs maladies concomitantes, diabète de longue date traité par des hypoglycémiants et que nous ne sommes pas en mesure d’atteindre 7% ou -
* On évite de viser un % + haut : éviter hyperglycémies symptomatiques et les complications aiguës/chroniques
* Fin de vie : ce n’est pas recommandé de mesurer l’HbA1c, on veut seulement éviter les hypo et hyperglycémies
-Peut être affectée par certains paramètres : érythropoïétine (anémie), altération de l’hémoglobine, altération de la glycation, hémolyse, certains tests
Comment est diagnostiqué le syndrome métabolique?
1) Tour de taille élevé : 102cm et + chez l’homme, 88cm et + chez la femme
avec un/des critères :
2) Triglycérides élevés : 1.7mmol/L ou +
3) HDL bas : < 1mmol/L chez l’homme, < 1.3mmol/L chez la femme
4) TA élevée : 130/85mmHg et + ou sous traitement antihypertenseur
5) Glycémie à jeun élevée : 5.6mmol/L ou +
Décrit l’hypoglycémie?
-Apparaît lorsqu’il y a des symptômes + faible taux de glucose sanguin (< 4mmol/L avec insuline ou sécrétagogue) et qu’il y réponse lors d’une charge glucidique
1) Symptômes :
- Neurogéniques (autonome) : tremblements, palpitations, transpiration, anxiété, faim, nausées, engourdissements/ picotement de la langue ou des lèvres
- Neuroglycopéniques (provenant des tissus non-dépendants de l’insuline) : concentration difficile, confusion, faiblesse, somnolence, changement dans la vision, conversation difficile, vertiges, maux de tête, inconscience
2) Traitement :
- Reconnaître les symptômes neurogènes et neuroglycopéniques
- Objectiver la glycémie (< 4mmol/L)
- Traiter avec des sucres rapides (15g de glucides simples) : 15g sous forme de comprimés de glucose, 3c. à thé ou 3 sachets de sucre dissouts dans l’eau, 175mL de jus (Oasis) ou de boisson gazeuse ordinaire (demi-canette de Pepsi), 6 LifeSavers, 1c. à soupe de miel
- Remesurer la glycémie après 15min, traiter à nouveau si elle n’est pas > 4mmol/L
- Prendre la collation ou le repas prévu dans l’heure suivant la crise (collation contenant 15g de glucides et des protéines)
3) Facteurs de risque :
- Diabète de type 1 : adolescents, enfants ou personnes âgées fragiles incapables de reconnaître et traiter l’hypoglycémie, HbA1c <6%, diabète de longue date (on s’habitue aux sx), antécédents d’hypoglycémie grave, neuropathie autonome
- Diabète de type 2 : personnes âgées, trouble cognitif grave, faibles connaissances médicales, insécurités alimentaires, élévation de l’HbA1c, durée de l’insulinothérapie, IR, neuropathie
Décrit l’hyperglycémie?
1) Symptômes :
- Soif intense, faim excessive, fatigue, somnolence, envie fréquente d’uriner, vision trouble, bouche sèche
* Si pas corrigée : perte de poids rapide, mauvaise guérison des plaies, haleine fruitée, crampes abdominales, nausées/ vomissements, corps cétoniques dans l’urine/le sang, changement de l’état de conscience (parfois coma)
Hypoglycémie et la conduite automobile?
- Sécuritaire : glycémie à 5mmol/L et + avant de prendre le volant
- Si < 5mmol/L : prendre 15g de glucides simples, remesurer la glycémie après 15min, si > 5mmol/L pendant au moins 45min = on peut prendre le volant
- Conduite de façon continue : prendre sa glycémie aux 4h, avoir des collations composées de glucides simples
Complications associées au diabète?
- Microvasculaires : rétinopathie, neuropathie, néphropathie
- Macrovasculaires : AVC, coronariennes
- Syndrome coronarien aigu, IC, chirurgie bariatrique, hospitalisation
- Au moins 1 complication chez 35% des patients (peuvent être évitées par un bon contrôle de la glycémie, tension, lipides)
- Statines et IECA : diminuent le risque de maladie cardiovasculaire en présence de diabète
- Si le patient souffre de diabète = + de chance de souffrir de dysfonction érectile (encore + s’il a une MCV)
- Dépistage : yeux, cerveau, coeur, reins, circulation, nerfs, pieds
Diabète et ECG?
- ECG de dépistage (au repos initialement) : > 40ans, diabétique de > 30 ans qui souffre de diabète depuis 15 ans et +, lésions aux organes cibles (micro ou macrovasculaires), facteurs de risque cardiaques
- Repasser tous les 2 ans (pour dépister une coronaropathie)
- ECG à l’effort ou imagerie fonctionnelle : symptômes cardiaques typiques ou atypiques, maladies associées (AVC, souffles carotidiens, maladie artérielle périphérique), anomalie dans l’ECG au repos
- Si effort impossible ou anomalie lors de l’ECG au repos : échos possibles
Diabète et neuropathies?
- 40 à 50% des patients diabétiques qui vont avoir des neuropathies détectables dans les 10 premières années
- Risque accru d’ulcères du pieds et d’amputation, douleur neuropathique (engourdissements aux extrémités), morbidité, utilisation des ressources de soins de santé
Diabète chez les autochtones?
- Font partie d’une population 3-5x + à risque que la population générale (prévention est très importante)
- Même cible que la population générale
- Âge de diagnostic inférieur, surtout chez femmes (durant la période de fertilité, beaucoup de diabète gestationnel), davantage de maladies micro et macrovasculaires
Diabète chez les personnes âgées?
-Sont + fragiles, peuvent avoir de la difficulté à reconnaître les symptômes d’hypoglycémie et de la prendre en charge
- HbA1c : 8.5% ou -
- Glycémie à jeun : 5-12mmol/L
- On veut éviter l’hypoglycémie, car elle peut être fatale si elle n’est pas traitée
Diabète en pédiatrie?
1) Dépistage :
- Impubère + 3 facteurs de risque ou pubère + 2 facteurs de risque
- Anomalie de la glycémie à jeun (6.1-6.9mmol/L)
- Intolérance au glucose
- Utilisation d’antipsychotiques atypiques
* On fait une glycémie à jeun aux 2 ans
2) Facteurs de risque :
- Obésité, appartenance à un groupe ethnique à haut risque, antécédents familiaux ou diabète gestationnel in utéro
- Signes et symptômes d’insulinorésistance : acanthosis nigricans (zones de peau sombres, épaisses), hypertension, dislipidémies, stéatose hépatique non-alcoolique, syndrome des ovaires polykystiques
Quelles sont les cibles thérapeutiques en diabète?
- Glycémie à jeun : 4-7mmol/L
- Glycémie 2h après un repas : 5-10mmol/L (entre 5-8mmol/L si la cible d’HbA1c n’est pas atteinte)
- HbA1c : <6.5% ou - chez les diabétiques de type 2 à risque de rétinopathie/néphropathie, 7% ou - chez la plupart des patients, 7.1-8.5% dans certaines conditions
Quand procède-t-on à l’autosurveillance des glycémies?
- Injections multiples d’insuline (4x/jour ou +) ou pompe à insuline : 4x/jour ou +
- Injection d’insuline < 4x/jour : aussi fréquemment que les injections
- Grossesse (ou en planification) chez une patiente sous insulinothérapie, hospitalisation : au moins 4x/jour
- Nouveau traitement ou maladie pouvant engendrer des hypoglycémies : au moins 2x/jour
- Diagnostic de diabète qui n’est pas récent, cible d’HbA1c atteinte, traité par les habitudes de vie ou hypoglycémiant ne causant pas d’hypoglycémie : mesures non-requises
- Utilisation d’un antidiabétique pouvant causer de l’hypoglycémie : mesure lors des symptômes
- Cibles d’HbA1c non-atteintes : 1x/jour ou selon les circonstances
- Diagnostic de diabète récent (< 6 mois) : 1x/jour ou selon les circonstances
- Début d’un nouveau traitement ou ajustement : 1x/jour ou selon les circonstances
- Occupation qui nécessite un contrôle des glycémies (travail, conduite) : aussi souvent que nécessaire
- Prédiabète : pas besoin de faire d’auto-mesures
Décrit la glycémie capillaire?
- Technique d’auto-surveillance des mesures de la glycémie
1) Lavage des mains à l’eau tiède
2) Piqûre au bout du doigt avec une lancette
3) Gouttelette de sang déposée sur une lancette, lisible par le lecteur de glycémie - Diabète de type 1 : lecture des glycémies vont être selon le patient et sa condition
Décrit les tests urinaires en diabète?
- Glycosurie : taux de sucre dans les urines (si glycémie > 1.80g/L = sucre passe dans l’urine), se mesure par bandelette urinaire
- Cétonurie : corps cétoniques présents dans l’urine, se mesure par bandelettes réactives
Quel est le suivi à faire chez les patients diabétiques?
- Suivi aux 3 mois
- Poids
- PA
- HbA1c
- Épisodes d’hypoglycémies
- Examen des pieds (normal ou anormal)
Que veut dire l’acronyme ACTIONSS pour la gestion du diabète?
- A : HbA1c (7% ou -)
- C : cholestérol-LDL (< 2mmol/L ou réduction > 50%)
- T : tension artérielle (< 130/80mmHg)
- I : interventions sur le mode de vie (activité physique, alimentation saine)
- O : ordonnances (médicaments de protection cardiaque : IECA/ARA, statine, aspirine)
- N : non-fumeur (cessation tabagique)
- S : s’occuper du dépistage des complications
- S : santé psychologique du patient
Quel est le traitement du diabète de type 1 et de type 2?
1) Type 1 :
- Insuline en administration SC : longue + courte action (régime prandial et basal), pompe
- Alimentation, activité physique
* Ex : patient de 43 ans, traité sous insuline longue et courte action sans autre médicament = diabète de type 1
2) Type 2 :
- Alimentation, activité physique
- Médicament PO ou injection : antihyperglycémiant, incrétine, insulinosécréteur
- Insuline SC : longue, longue + courte action
Quels sont les effets de l’insuline sur la glycémie, le poids et l’HbA1c?
- Cause une hypoglycémie (car c’est l’hormone hypoglycémiante)
- Augmentation du poids
- Diminution de l’A1c de 0.9-1.2% (environ 1%)
Qui est la première personne à avoir reçu de l’insuline?
Léonard Thompson (petit garçon de 14 ans, pesait 65lbs)
Décrit l’insuline humaine?
- Petite protéine
- Peptide formé de 2 chaînes réunies par 2 ponts disulfures (51 acides aminés) :
- Chaîne A : 21 acides aminés
- Chaîne B : 30 acides aminés
1) Pro-insuline : longue molécule à chaîne unique, fabriquée dans l’appareil de Golgi
2) Stockée dans des granules, puis hydrolysée en insuline + peptide C (après ablation de 4 acides aminés)
Comment est régulée la libération d’insuline par les cellules B du pancréas?
*Récepteur GLUT2 : non insulinodépendant
Augmentation du glucose extracellulaire = glucose se lie au récepteur GLUT2 (directement actif, n’a pas besoin d’insuline pour fonctionner) = glucose entre dans la cellule B = augmente production d’ATP dans la cellule = liaison au récepteur K+ qui va se fermer = dépolarisation de la membrane = beaucoup de K+ à l’intérieur de la cellule = ouverture du canal calcique = augmente Ca2+ intracellulaire = sécrétion d’insuline par la cellule B
Décrit les récepteurs du glucose?
-Récepteur GLUT2 : non insulinodépendant
- Récepteur GLUT4 : insulino-dépendant (l’insuline doit se lier à son récepteur = GLUT4 se transloque = entrée du glucose dans la cellule)
- Surtout au niveau des muscles, tissu adipeux, foie
*Insuline : clé que l’on met dans la porte pour permettre l’entrée du glucose dans la cellule
Décrit les récepteurs de l’insuline?
- Captent l’insuline en circulation (surtout au niveau du foie, des muscles, du tissu adipeux)
- Effets : augmentent la captation du glucose par le GLUT4, augmentent la synthèse du glycogène, effet sur la synthèse des protéines/lipolyse/liogénèse, activent des facteurs de transcription (synthèse ADN, croissance et division cellulaire)
Comment se produit la dégradation de l’insuline?
*Surtout par le foie et les reins
1) Insuline humaine :
- 60% par le foie (situé près du pancréas)
- 35 à 40% par les reins
2) Diabétiques traités par de l’insuline en injection SC :
- 60% par les reins
- 30 à 40% par le foie
-Demi-vie plasmatique de l’insuline endogène : 3-5 minutes
Quelles sont les voies d’administration possibles de l’insuline?
- PO : dégradée par les enzymes des sucs gastriques
- Voie parentérale : SC (seringues, stylos injecteurs, pompes à insuline : + utilisé, toutes les insulines sont disponibles sous cette forme), IV/IM/intrapéritonéale (seulement pour les insulines rapides et très rapides)
- Inhalée : retirée du marché (manque d’intérêt, aucune donnée sur la sécurité à long terme, gros dispositif)
Décrit l’évolution des insulines?
1) Insuline humaine endogène
2) Insuline provenant du pancréas d’animaux :
- Insuline de boeuf : différente par 3 acides aminés
- Insuline de porc : différente par 1 acide aminé
* On procède à une purification (pour diminuer la formation d’anticorps) par chromatographie pour obtenir des mono-pic ou mono-composé
* Impuretés retrouvées : glucagon, peptide C, pro-insuline = réactions immulogiques, effets secondaires
- Immunogénicité : boeuf > porc > saumon > humaine
3) Insuline obtenue par biotechnologie (ADN recombinant : on insère le gène codant pour l’insuline dans une bactérie ou une levure = multiplication = purification de l’insuline obtenue)
- Insuline dite humaine : même séquence d’acides aminés que celle humaine
- Insuline analogue : un peu modifiée par rapport à celle humaine (acides aminés substitués ou inversés = modification des propriétés physico-chimiques et de la pharmacocinétique)
Quelles sont les distinctions entre les insulines commercialisées?
-Animale
- Humaine :
- Intermédiaire : N
- Rapide : R
- Analogue de l’insuline (insuline humaine modifiée) :
- Ultra-rapide (début d’action rapide, durée d’action courte)
- Lente ou prolongée
- Ex : Humulin 70/30 = 70% de N (lente) et 30% de R (rapide)
-Différences entre les insulines : technique de production de l’ADN recombinant, séquence d’acides aminés, concentration, solubilité, début d’action, durée d’action
Comment fait-on pour allonger la durée d’action (insuline lente ou intermédiaire)?
- Pour ralentir l’absorption SC pour mimer la production d’insuline basale
- Ajout protamine (isophane ou insuline NPH)
- Ajout zinc (amorphe ou cristallin)
Quelles sont les caractéristiques des préparations des différentes insulines?
1) Action rapide (R) ou très rapide :
- Solution claire, pH neutre
- Avec un peu de zinc pour améliorer la durée d’action et la stabilité
2) Action intermédiaire (N) :
- Solution trouble, pH neutre
- Combiné avec de la protamine (NPH) ou zinc
3) Action prolongée :
- Glargine (Lantus, Toujeo) : solution claire, pH acide
- Détémir (Lévémir) : solution claire, pH neutre
- Déglutec (Tresiba) : solution claire
Décrit l’insuline Humalog (Lispro)?
- Analogue ultra-rapide
- 2 acides aminés (proline, lysine) d’inversés en B28 et B29
- Début d’action : 5-15 minutes
- Durée d’action : 3-5h
*Biosimilaire : Admelog
Décrit l’insuline NovoRapid (Asparte)?
- Analogue ultra-rapide
- Substitution de la proline (B28) par un acide aspartique chargé négativement (réduit l’interaction proline-glycine)
- Début d’action : 5-15 minutes
- Durée d’action : 3-5h
- Existe aussi de l’asparte rapide (Fiasp) :
- Ajout de nicotinamide (vitamine B3) : accélère absorption
- Début d’action : 5 minutes plus tôt que le NovoRapid
- Injection 2 minutes avant le repas et jusqu’à 20 minutes après
Décrit l’insuline Apidra (Glulisine)?
- Analogue ultra-rapide
- B3 : substitution de l’asparagine par une lysine
- B29 : substitution de la lysine par de l’acide glutaminique
- Début d’action : 5-15 minutes
- Durée d’action : 3-5h
Quels sont les avantages des insulines analogues très rapides?
- Permettent un remplacement de l’insuline post-prandiale
- Effet rapide, pic d’action précoce (ressemble à l’insuline endogène post-prandiale)
- Diminue hypoglycémie post-prandiale
- Plus faible variabilité dans l’absorption
Décrit l’insuline Entuzity?
- Très concentrée (500U/mL)
- Cinétique prandiale et basale
- Aspect clair
- Début d’action : 15 minutes
- Pic d’action : 4-8h
- Durée d’action : 17-24h
Quelles sont les caractéristiques d’une insuline basale idéale?
- Maîtrise la glycémie
- Une dose/jour
- Effets prévisibles
- Peu d’hypoglycémie
- Profil plat, faible variabilité, faible coût
Décrit l’insuline Glargine (Lantus, Basaglar, Toujeo)?
- Analogue à longue action
- A21 : substitution de l’aspargine pour une glycine
- Ajout de 2 arginines en B31-B32
- pH acide
- Lantus 100U/mL, Basaglar (biosimilaire) 100U/mL
- Début d’action : 1-3h
- Durée d’action : 20-24h
- Toujeo 300U/mL : durée d’action de 24-30h
- N’ont aucun pic d’action significatif : pas d’hypoglycémie au pic d’action
-Mécanisme d’action : production d’un produit soluble au pH acide de la solution injectable, qui précipite au pH neutre du tissu cutané = insuline libérée de façon lente et régulière par des micro-précipités
Décrit l’insuline Levemir (Détémir)?
- Analogue à longue action
- B30 : élimination de la thréonine
- B29 : lysine est acétylée par un acide gras (permet à l’insuline de se lier à l’albumine humaine, liaison à 98% = libération lente de cette liaison)
- Forme libre qui peut se lier au récepteur et qui est active
- Début d’action : 1-3h
- Durée d’action : 17h (peut être prise BID)
- Aucun pic d’action significatif : pas d’hypoglycémie au pic d’action
Décrit l’insuline Tresiba (Déglutec)?
- Analogue à longue action (100 ou 200U/mL)
- Formation d’un multihexamère au niveau du tissu sous-cutané = retarde l’absorption
- Aussi une liaison à l’albumine = retarde élimination
- Début d’action : 30-90 minutes
- Durée d’action : 42h
- Stabilité d’action à 5 jours
- Aucun pic d’action : il n’y a pas un plus grand risque d’hypoglycémie
Quels sont les effets secondaires de l’insuline?
- Hypoglycémies : avoir des collations pour les prévenir/ traiter
- Gain de poids ( réduction de la glycosurie, rétention hydrosodée, effet anabolique de l’insuline)
- Allergie (agents de conservation) et résistance
- Lipodystrophie (lipoatrophie ou lipohypertrophie) : bosse dans le tissu sous-cutané qui va gonfler vers le haut ou le bas, car on cause un traumatisme au tissu, surtout lorsque c’est répétitif
- Rotation des sites
- Réaction locale (prurit, induration)
- Diminuer le potassium plasmatique (parfois utilisé comme effet pharmacologique)
Où se fait l’injection SC d’insuline?
- Abdomen, bras, jambes, fesses
- Plus on s’éloigne du centre, moins l’absorption est rapide
- Vitesse d’absorption moins variable lorsqu’on injecte à l’abdomen
- Éviter d’injecter à la région où l’on va s’entraîner ou se faire masser (augmentation de l’absorption)
-Urgence : injection IV (insuline rapide non-concentrée ou très rapide)
Décrit le mélange d’insulines?
- Possible avec des insulines rapide/très rapides + intermédiaires
- Pas possible avec toutes les insulines longues actions
-Existe des insulines pré-mélangées :
*Ex : Novolin 30/70
1er chiffre : % d’insuline rapide/ultra-rapide
2e chiffre : % d’insuline intermédiaire
-On prélève toujours la rapide en premier, car on ne veut pas la contaminer et on veut qu’elle reste rapide
Quelles sont les particularités de l’insuline?
- Risque d’acidocétose : si on omet une dose d’insuline et que la personne a un besoin accru en insuline
- Interactions médicamenteuses : médicaments à risque d’hypo ou d’hyperglycémie, sécrétagogues (diminuer la dose ou les cesser), thiazolidinediones (cesser, car risque IC)
- Outils pour administrer l’insuline : fioles, cartouches, pompes, stylos injecteurs
Comment se conserve l’insuline?
- Non entamée : au réfrigérateur, on surveille la date de péremption
- Entamée : 1 mois à température de la pièce pour la plupart (mais il y a des exceptions)
- Seringues pré-remplies : maximum 1 semaine au réfrigérateur, aiguille vers le haut (évite les dépôts)
Quelles sont les formulations d’insuline humaine?
1) Rapide (R) :
- Humulin R
- Novolin Toronto
* Début action : 15-30min
* Durée d’action : 5-8h
2) Intermédiaire (N) :
- Humulin N
- Novolin NPH
* Début d’action : 1-2h
* Durée d’action : 16-18h
Vrai ou faux : l’insuline est réservée uniquement chez les diabétiques de type 1?
Faux
Les diabétiques de type 1 en ont vraiment besoin (destruction des cellules B), instauré plus tard chez les types 2
Est-ce que l’insuline exogène (médicament) contient du peptide C?
Non, mais l’insuline produite par les cellules B en contient
M. X se demande s’il peut mélanger son insuline Humalog avec du Déglutec?
Non, car le Tresiba (Déglutec) est une insuline à action prolongée (mais il pourrait mélanger Humalog avec Humulin N)
Que doit-on faire lors de changement d’insuline?
Surveillance de la glycémie (peu importe le type d’insuline modifiée)
Quels agents anti-diabétiques causent une hypoglycémie?
- Insuline
- Sulfonylurés
- Agonistes des récepteurs GLP-1
- Méglitinides
- Inhibiteurs DPP-4
Quels agents anti-diabétiques entraînent un gain de poids?
- Insuline
- Sulfonylurés
- Méglitinides
- Thiazolidinediones
- Les autres ont un effet neutre ou le diminuent
Quel est le mécanisme d’action de la Metformin?
- Ne dépend pas de la présence de cellules B fonctionnelles = n’est pas sécrétagogue (n’entraîne pas la sécrétion d’insuline)
- Action antihyperglycémiante : réduit glycémie basale et post-prandiale
- Activation AMPk : régulateur du métabolisme énergétique
- Diminue production hépatique du glucose : inhibe glycogénolyse et néoglucogénèse
- Contribue à la stéatose hépatique : inhibe synthèse de lipides, augmente oxydation des acides gras
- Favorise la capture et l’utilisation du glucose par les muscles : augmente la sensibilité des muscles
- Retarde absorption intestinale du glucose
- Augmente le transport par les GLUT
- Réduit les taux de glucagon
- Effet anti-lipidique : diminue lipolyse (moins d’acides gras de produits)
- Effet anti-obésité : effet neutre sur le poids, mais diminue appétit, augmente sécrétion du récepteur GLP-1 (peut faire perdre un peu de poids)
- Effet cardio-protecteur : par l’effet sur le poids et le profil lipidique
Décrit l’acidose lactique?
- Rare, mais grave (potentiellement mortelle)
1) Signes cliniques (détérioration de l’état) : faiblesse, fatigue, somnolence, douleurs musculaires, respiration difficile, douleurs gastriques avec nausées/vomissements, diarrhée, sensation de froid, tête légère, étourdissements, battements de coeur ralentis ou irréguliers
2) Metformin :
- Facteur aggravant : inhibe la néoglucogénèse (production de glucose à partir de lactate) = augmente production de lactate par les intestins
* S’accumule en IR ou lorsqu’il y a compétition pour son élimination
3) Facteurs de risque :
- Fonction rénale ou hépatique réduite
- Âge avancé
- IC aiguë ou instable
- Déshydratation graves, vomissements prolongés
- Infection, choc
- Consommation excessive d’alcool (potentialise les effets de la metformin sur le métabolisme du lactate)
-Si maladie aiguë (dysfonction hépatique importante, insuffisance cardiovasculaire, IC congestive, IM, maladie d’hypoxie (manque d’oxygène)) = cesser la metformin