Intervention Examen final Flashcards

1
Q

Que veut dire pharmacognosie?

A
  • Pharmakon : médicament, poison, venin, drogue
  • Ngosie : connaissance, savoir
  • Science qui traite des substances médicamenteuses et des matières premières
  • Drogue : partie de l’organe, l’organe entier ou la totalité d’une plante qui est utilisée à des fins médicinales
  • Se trouve au confluent de plusieurs sciences
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2
Q

Qu’est-ce que la phytothérapie?

A
  • Traitement par les plantes
  • Synonyme : herboristerie traditionnelle
  • Approche individualisée : on traite le patient et non ses symptômes ou la maladie
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3
Q

Quelle est la différence entre un marqueur et le principe actif?

A
  • Marqueur : sert à identifier la plante, spécifique (ou quasi) à la plante
  • Principe actif : va expliquer l’effet de la plante
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4
Q

De quoi est composée l’échinacée?

A
  • Plusieurs familles de molécules qui la composent
  • Polysaccharides spécifiques, glycoprotéines (immunostimulants)
  • Huile volatile
  • Dérivés de l’acide caféique et de l’acide cichorique (échinacosides) (antioxydants)
  • Alkylamides (antiviraux)
  • Polyacétylènes
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5
Q

De quoi découle la variabilité au niveau de la matière première?

A
  • Moment de la récolte (avant/après maturation)
  • Saison
  • Provenance
  • Variété/cultivar
  • Plante séchée ou sèche
  • Temps d’entreposage
  • Plante = vivant
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6
Q

Que sont les sucres simples?

A
  • Terminaison en « ose »
  • 5C = pentoses
  • 6C = hexoses
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7
Q

Où retrouve-t-on la glucosamine?

A

On en fabrique naturellement dans l’organisme, présente dans tous les mucus du corps

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8
Q

Quelle est la particularité de la vitamine C?

A

= acide ascorbique

-Nous sommes les seuls mammifères (avec le cochon d’Inde et la chauve-souris) a ne pas être capable de la synthétiser

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9
Q

Quelle est la particularité avec les gommes?

A

Elles ne se comportent pas comme les autres polysaccharides : elles forment un gel particulier

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10
Q

Qu’est-ce que la cellulose?

A

-Fibre alimentaire insoluble, non digestible (nécessaire pour le transit et le volume abdominal)

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11
Q

Que sont les effets bénéfiques de l’avoine?

A
  • Avoine = polysaccharide thérapeutique
  • Fibre soluble (agent laxatif : agent de masse)
  • Permet une réduction du cholestérol sanguin par une adsorption des acides biliaires (3g et + /jour)
  • Réduit la glycémie après les repas (adsorbe les sucres)
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12
Q

Comment sont classés les acides gras?

A

Ils sont classés selon la position de la liaison double par rapport au dernier carbone (qui est le carbone oméga)

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13
Q

Quelle est la différence entre un acide gras saturé et insaturé?

A
  • Saturé : aucune liaison double

- Insaturé : présence d’une liaison double (polyinsaturé : plusieurs)

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14
Q

Particularités de l’huile de ricin?

A
  • Topique : très hydratant

- PO : très laxatif, était utilisé pour déclencher l’accouchement (maintenant = non recommandé)

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15
Q

Qu’est-ce que la saponification?

A

Transformation d’un acide gras (qui est un acide très faible) en son sel
-Résultat : on augmente la puissance hydrophile, tout en conservant la lipophilicité

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16
Q

Où retrouve-t-on les acides gras oméga-3 polyinsaturés?

A

(EPA, DHA)

-Présents dans toutes les pathologies où il y a de l’inflammation

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17
Q

Que sont les isoflavones?

A
  • Proviennent du soya, des légumineuses
  • Sont nommées phytoestrogènes (mais ont une faible affinité pour les récepteurs estrogéniques, donc ne sont pas des oestrogènes)
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18
Q

Que sont les polyphénols d’intérêt?

A
  • Flavonoïdes :
  • Apigénine, lutéoline : calmantes, sédatives (affinité piur le récepteur GABA)
  • Kaempférol, quercétine : effets anti-inflammatoires, immunomodulateurs, toniques au niveau des vaisseaux sanguins
  • Nobilétine : effet anti-âge
  • Hespéridine : tonification des vaisseaux sanguins
  • Flavan-3-ol :
  • Catéchines (EGCG) : antioxydant, anticancer
  • Anthocyanidines :
  • Delphinidine : chémoprévention
  • Polyphénols amides :
  • Capsaïcine : responsable de la sensation de brûlure avec les piments, effets analgésiques
  • Autres :
  • Resvératrol : antioxydant, anti-âge, restriction calorique
  • Curcumines : antioxydant, anti-inflammatoire, anticancer (F faible)
  • Acide éllagique : antioxydant
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19
Q

Qu’est-ce que le salicylate de méthyle?

A
  • Analgésique, anti-inflammatoire topique

- Interaction avec le coumadin

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20
Q

Que sont les particularités des salicylates?

A
  • Analgésiques, antipyrétiques
  • Acide salicylique : dans les produits contre l’acné, produits Compound W
  • Acide acétyl-salicylique (Aspirine)
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21
Q

Particularités des coumarines?

A
  • Effet vasculaire
  • Furocoumarine : effet photosensibilisant
  • Dicoumarol = warfarin
  • Pour avoir un effet anti-coagulant : il doit y avoir un groupement hydroxyl + groupement non-polaire
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22
Q

Quel est l’utilité des tannins? Nomme des exemples?

A
  • Utilité : propriétés astringentes (pour les dermatites, hémorroïdes, troubles de la circulation)
  • Exemples : Hamamélis
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23
Q

Que sont les anthraquinones et quelle est leur structure?

A
  • Médicaments laxatifs (1er choix pour la constipation iatrogénique)
  • Structure : 3 cycles (2 benzènes, 1 quinone (avec 2 cétones))
  • Une plante peut ne pas avoir beaucoup de données, mais être utilisée quand même : c’est le cas du sené
  • Usage chronique d’un laxatif stimulant comme le sené : peut causer une mélanose (pigmentation noire rectale, atteinte/mort des corpuscules nerveux responsables du péristaltisme = intestin est paresseux, après plusieurs années = augmente le risque de cancer du côlon)
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24
Q

Qu’est-ce qu’un glycoside?

A
  • Molécule organique complexe couplée à un sucre, ne sera pas absorbée tel quel
  • Lorsque libérée du sucre, la molécule se nomme génine ou a-glycone
  • Sucre se nomme glycone
  • Variation dans leur absorption en raison de la variation interindividuelle dans la composition du microbiote (responsable de l’hydrolyse de la molécule)
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25
Q

Que sont les alcaloïdes?

A
  • Molécules organiques hétérocycliques azotées basiques
  • Molécules puissantes (effet à petite dose)
  • Proto-alcaloïdes : structure cyclique dans laquelle l’azote n’est pas incluse (ex : mescaline)
  • Pseudo-alcaloïdes : structure cyclique azotée qui n’est pas dérivée d’un acide aminé (ex : caféine, capsaïcine, éphédrine, théobromine)
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26
Q

L’effet stimulant de la caféine est + puissant dans quelle boisson?

A

Dans le café (vs. le thé)

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27
Q

Que permettent les phytostérols et les phytostanols?

A
  • Vont inhiber l’absorption intestinale du cholestérol
  • Phytostérols : radical en position 17 est différent de celui du cholestérol (mais sinon = semblable)
  • Phytostanols : cycles sont saturés (sans double liaison)
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28
Q

Quelle est la caractéristique des saponines?

A

Mousser en présence d’eau (irritation de la muqueuse possible)

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29
Q

Qu’est-ce qu’une huile essentielle?

A

Liquide concentré, hydrophobe, qui comprend des composés aromatiques (odoriférants), volatile

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30
Q

Décrit la glutamine?

A
  • Permet la synthèse de glucosamine à partir du glucose
  • Synthèse des protéines
  • Synthèse des mucus protecteurs (indiquée dans l’inflammation de la muqueuse, les diarrhées)
  • Sportifs : transport de l’énergie
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31
Q

Décrit les acides aminés à chaîne ramifiée?

A
  • BCAA (leucine, isoleucine, valine)
  • Acides aminés les + utiles pour le développement/anabolisme musculaire, pour le métabolisme musculaire
  • Sont utilisés par les muscles lors de la contraction
  • Vont empêcher le catabolisme musculaire engendré par le surentraînement (empêche les effets du surentraînement et les douleurs musculaires associées)
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32
Q

Décrit l’arginine?

A
  • Précurseur de l’oxyde nitreux (NO : qui est un vasodilatateur)
  • Permet l’évacuation des déchets (urée, acide urique) durant l’exercice physique intense
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33
Q

Décrit la créatine?

A
  • Acide aminé présent naturellement dans les muscles et le foie, produit au foie
  • Pharmacologie : augmente le volume et le poids musculaire par une augmentation de l’eau intracellulaire et de l’ATP des cellules musculaires et des neurones, augmente légèrement la force musculaire, aucun effet sur la résistance
  • Indication : pour augmenter la force et la définition musculaire
  • Dose : 5-20g/jour (5g est suffisant)
  • Effets indésirables : nausées, gain de poids, irritation gastrique, quelques cas d’insuffisance rénale
  • Aucune contre-indication/aucune interaction, pas d’information en grossesse/allaitement
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34
Q

Décrit la L-théanine?

A
  • Acide aminé extrait du thé
  • Antagoniste de la caféine
  • Agit comme anxiolytique : augmente l’apprentissage en combinaison avec la caféine
  • Ne cause pas de somnolence
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35
Q

Décrit la L-taurine?

A
  • Acide aminé non essentiel, non structurel
  • Impliqué dans plusieurs réactions métaboliques de l’organisme
  • Indications : pour diminuer les effets du surentraînement, augmenter la tolérance à l’effort, neuroprotecteur
  • Dose : 1-18g/jour
  • Pharmacologie : rôle dans la glycogénèse et la glycolyse, impliqué dans le cycle antioxydant du glutathion, diminue l’urémie et la fatigue associée, effet cardioprotecteur, effet sur la vigilance, neuroprotecteur, effet anti-inflammatoire et immunostimulant
  • Aucune interaction/contre-indication/aucun effet secondaire
  • Sécuritaire en grossesse et allaitement, car fait partie de la diète normale
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36
Q

Qu’est-ce que la certification HON?

A
  • Health On the Net
  • Certification la + utilisée (par les patients, car ils sont moins outillés pour savoir si une source est faible ou non, mais aussi par les professionnels de la santé)
  • Objectifs : améliorer la qualité de l’information médicale en ligne, permettre un accès rapide et fiable aux données médicales récentes
  • On obtient la certification en ligne, gratuitement, en faisant la demande : doit respecter 8 critères de conformité
  • Si un site est conforme : présence du logo HON et du lien spécifique au certificat
  • Vérification régulière de la conformité du site
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37
Q

Comment évaluer la qualité d’un site web?

A

Avec la certification HON (on doit respecter les 8 critères de conformité) :

  • Autorité (on doit être capable de retracer qui a écrit le contenu, noms + qualifications des rédacteurs, est-ce écrit par un professionnel de la santé?)
  • Complémentarité (précision qui montre que le site est un complément/oriente le patient, ne remplace pas une consultation médicale, n’est pas une consultation médicale en ligne, ne remplace pas le jugement du professionnel : seulement une source d’information)
  • Confidentialité (on doit savoir ce que le site va faire de nos données, utilisation des données à des fins statistiques, respect du secret médical, politique de conservation des données de l’internaute)
  • Attribution (information référencée, citations des sources utilisées, liens vers les sources utilisées, bibliographie adéquate, date de la dernière modification)
  • Justification (on justifie les affirmations sur des bienfaits/méfaits, objectivité scientifique sur l’effet d’un traitement, toute affirmation est justifiée par des faits (ex : études))
  • Professionnalisme (on doit pouvoir identifier et entrer en contact avec la personne responsable du site (pour poser des questions, donner des suggestions))
  • Financement (présentation des sources de financement/commanditaires, y a-t-il des conflits d’intérêts (ex : site est financé par un fabricant = information peut être biaisée))
  • Politique éditoriale et publicitaire (présentation explicite de la politique publicitaire, identification facile des publicités par l’utilisateur, mention « site sans publicité » si c’est le cas)
  • Ce n’est pas mal d’avoir des publicités sur un site, mais il faut pouvoir faire la différence entre ce qui en est et ce qui en est pas
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38
Q

Lexicomp?

A
  • Forces : information de qualité, mis à jour régulièrement, plusieurs langues, modules de compatibilité, produits canadiens et étrangers, application mobile est complète, actualités sur la page d’accueil, pratique pour l’outil Calculatrice, pratique pour les ajustements en insuffisance rénale et hépatique
  • Faiblesses : interactions (attention aux généralisations entre classes de médicaments) –> difficile à consulter
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39
Q

Dynamed?

A
  • Forces : information référencée et cliquable, plusieurs hyperliens, information basée sur la preuve, lecture rapide, pratique pour avoir des informations importantes/pertinentes sur le sujet
  • Faiblesses : style point par point, contenu varié, monographie des médicaments = dans Micromedex Quick Answers
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40
Q

Micromedex?

A
  • Forces : information de qualité, on parle des produits étrangers, résumé de la littérature qui appuie l’information, indications non-officielles, place dans la thérapie, études comparatives
  • Faiblesses : application mobile incomplète, portion grossesse/allaitement incomplète, on doit souvent rafraîchir la page pour voir l’information, difficile de se faire une idée rapide au niveau des effets indésirables
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41
Q

Base de données sur les produits pharmaceutiques (BDPP)?

A
  • Forces : Site de Santé Canada (organisme réglementaire), on voit quand un produit à été mis sur le marché/quand il a été retiré
  • Faiblesses : fréquence des mises à jour, manque certaines monographies
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42
Q

RxTx?

A
  • Provient du CPS (Compendium)
  • Forces : adapté au contexte canadien, soins grand public, identification de produits
  • Faiblesses : manque plusieurs monographies (sont inégales d’un médicament à un autre), monographies sont résumées ou présentent seulement un produit, mise à jour est peu fréquente
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43
Q

Medscape?

A
  • Forces : on peut personnaliser la page selon notre spécialité, information référencée (liens), pharmacothérapie et pathologie à un seul endroit, onglets intéressants (procédure, anatomie)
  • Faiblesses : PSN (information est abrégée), moins intuitif, publicités avec des liens parfois trompeurs
  • Bon site, mais n’égale pas Lexicomp ou Dynamed
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44
Q

Pharmacovigilance?

A
  • Meyler’s Side Effects of Drugs :
  • Forces : effets indésirables sont divisés par système, présente une évolution des cas, références complètes/ valides/pertinentes
  • Faiblesse : mise à jour peu fréquente
  • MedEffet :
  • Forces : site de Santé Canada (contexte canadien), les cas rares ne sont pas publiés
  • Faiblesses : davantage des rapports d’effets secondaires qu’un sommaire des effets indésirables, navigation ardue, peu d’information sur l’évolution et la chronologie des effets indésirables
  • Lexicomp : surtout en lien avec les allergies
  • Micromedex :
  • Force : décrit la présentation clinique des effets secondaires
  • Livertox (effets indésirables hépatiques), Pubmed, monographies (BDPP)
45
Q

Interactions médicamenteuses?

A
  • Toujours valider l’information avec au moins 2 bases de données/références, attention à la généralisation (une base de donnée trop sensible peut priver un patient d’un traitement qui lui serait bénéfique)
  • La base de données qui sera la + sensible sera la - spécifique
  • Facts and comparisons :
  • Forces : référencé, permet une compréhension clinique, section sur la gestion de l’interaction, retrait des niveaux de signification, on peut préciser la recherche selon les caractéristiques du patient
  • Faiblesse : généralisation par classe de médicament
  • Micromedex :
  • Forces : mêmes informations que dans la base de données, niveau de documentation, on voit la vitesse d’apparition de l’interaction
  • Faiblesses : plateforme instable, avec l’application mobile = interactions sont présentées sous forme de liste
  • Lexicomp :
  • Forces : niveaux d’interactions, sensibilité élevée, présente des données sur les alternatives de traitement
  • Faiblesses : généralise par classe de médicament (faible spécificité), détecte beaucoup d’interactions
46
Q

Produits de santé naturels?

A
  • Natural medicine :
  • Forces : présente les produits sous forme de monographie, interactions, références
  • Faiblesses : information partielle, on doit connaître le nom du produit en anglais/latin, beaucoup d’extrapolations avec les substances apparentées
  • Lexicomp, Micromedex, Compendium des produits de santé naturels de Santé Canada (information sommaire), Base de données de produits de santé naturels homologués (présente les produits disponibles et les fabricants)
47
Q

Rupture d’inventaire?

A
  • Est-ce que le produit est réellement en rupture? Y a-t-il une quelconque façon de se le procurer?
  • Pénuries de médicaments Canada : constamment mis à jour
  • Y a-t-il d’autres fabricants canadiens?
  • Base de données de produits pharmaceutiques (BDPP)
  • Quels sont les alternatives de traitement? (Dans le cas où un produit est en rupture d’inventaire et qu’il n’y a aucun fournisseur)
  • Medsak Drug Shortage : très fiable au niveau des alternatives
  • Micromedex : dans la section des études comparatives = dose équivalente
  • Une pharmacie propose de faire des capsules à partir de poudre, est-ce facturable à la RAMQ?
  • Permet de ne pas interrompre le traitement du patient en lui servant le même médicament
  • RAMQ - suivi des ruptures de stock (DIN)
48
Q

Avec la valeur p, qu’est-ce qu’un résultat significatif?

A

Valeur p < 0.05

49
Q

Quelles obligations professionnelles avons-nous en tant que pharmacien?

A

Nous devons faire des déclarations publiques, en lien avec le domaine de la santé, qui sont appuyées par des données probantes/factuelles/précises, nous devons évaluer l’article avant de le partager et en cas de désaccord = cibler le contenu et non l’auteur de l’article

50
Q

Quelle est la pyramide des évidences?

A
  • À la base de la pyramide = preuves qui n’ont pas vraiment de force
  • Études pré-cliniques : études animales (in vivo)/études de laboratoire (in vitro), opinions d’experts et les observations cliniques
  • Analyses primaires (information non filtrée, études expérimentales et observationnelles) : étude randomisée contrôlée, étude de cohorte, étude de cas-témoins, rapports et séries de cas
  • Analyses secondaires (information filtrée, sélection selon des critères) : méta-analyse, revue systématique
51
Q

Est-ce important d’évaluer la littérature scientifique?

A
  • Très important de faire une critique rigoureuse et exhaustive de la littérature scientifique (d’un article) avant d’émettre des recommandations cliniques en lien avec cette preuve
  • Notoriété d’un journal qui publie un article n’est pas une évaluation critique suffisante : certains articles sont retirés après leur publication (impact et une portée clinique importante)
52
Q

Quelle est la définition de l’EBM?

A
  • Utilisation consciencieuse, explicite et judicieuse des meilleures preuves actuelles pour prendre des décisions concernant les soins de chaque patient
  • Met en oeuvre une démarche structurée pour faire une évaluation critique des meilleures évidences disponibles sur un sujet médical pour formuler des recommandations applicables à un patient ou à un groupe et de les évaluer (évaluer la performance)
53
Q

Quelles sont les étapes de l’EBM?

A

1) Formuler une question clinique claire et précise (selon le modèle PICO) :
*P : patient, population
*I : intervention
*C : comparaison à une autre intervention
*O : outcome, résultat clinique escompté
2) Recherche exhaustive des meilleures preuves disponibles : dans les bases de données (Pubmed, Medline, Cochrane, Embase, PsycInfo, articles dans les journaux ou les revues professionnels, littérature grise, rapports gouvernementaux, rapports de conférence)
3) Évaluation critique des preuves : on sélectionne la littérature selon la pertinence et la question PICO, révision des bibliographies pertinentes, puis :
évaluation de la qualité des études retenues (évaluer le niveau de preuves et les biais : système de pointage, système checklist), on extrait les données des études pertinentes et retenues
4) Applicabilité des résultats en clinique : synthèse des données (qualitative avec une synthèse analytique, quantitative si possible avec une méta-analyse), on regarde la qualité des évidences (on regarde le niveau de l’effet des interventions selon les évidences actuelles : y a-t-il de la cohérence, des contradictions?), on émet des recommandations (confiance d’obtenir le résultat désiré avec cette recommandation)
*On se sert de notre jugement clinique pour appliquer les critères, on tient compte du contexte clinique global (disponibilité et l’accessibilité du médicament, préférences du patient, caractéristiques cliniques (patient, maladie), expertise/expérience clinique, aspect légaux/ économiques/éthiques, guides de pratique, meilleures évidences scientifiques)
5) Évaluation de l’information, de l’intervention et du processus (rétroaction)

54
Q

Quels sont les buts de l’EBM?

A
  • Maximiser l’efficacité des soins de santé
  • Faciliter la prise de décisions complexes
  • Harmoniser les soins de santé (équité, ex : déterminer le médicament pour traiter le patient, introduire un médicament à un formulaire d’une institution (le médicament est-il efficace, pour qui ce médicament sera efficace?), remboursement d’un médicament, prioriser les programmes de la santé publique)
55
Q

Quelle est la différence entre une revue systématique et une méta-analyse?

A
  • Revue systématique : synthèse de preuves scientifiques en utilisant une démarche explicite, exhaustive et structurée, synthèse narrative analytique des résultats, analyse qualitative des résultats de plusieurs études sur un même sujet
  • Méta-analyse : analyse quantitative des résultats d’une revue systématique, permet de combiner les résultats de plusieurs études (méthodologie peu hétérogène)
  • Combine plusieurs résultats = grand échantillon = augmente la puissance statistique, meilleure appréciation de l’effet de l’intervention, permet d’identifier des sous-groupes de patients chez qui l’intervention a été bénéfique ou délétère
  • Intérêt de ces preuves : résumer et comparer plusieurs publications dans une seule, avoir une vision globale
  • Présence de critères de sélection explicites : moins de biais de sélection
  • Limites : processus long, coûteux (ressources humaines, triage par 2 personnes indépendantes), expertise requise, conclusion limitée par la quantité et la qualité des études disponibles
  • Méta-analyse de plusieurs études de faible qualité = résultats non-fiables
56
Q

Comment rédiger une revue systématique?

A

1) Planification : formuler une question selon le modèle PICO, élaborer le protocole de la revue (qui va faire quoi, comment?)
2) Réalisation : rechercher les études, sélectionner les études, évaluer la qualité des études retenues, extraire les données, synthétiser et analyser les données, interpréter les résultats et conclure sur le sujet de la recherche
3) Rapport : rédiger et diffuser le rapport

57
Q

Décrit les types de diagrammes utilisés?

A
  • Diagramme de flux de PRISMA : dans les méta-analyses et dans les revues systématiques, décrit le processus de sélection des études
  • Diagramme de Funnel : dans les méta-analyses, permet de voir s’il y a un biais de publication (donc seulement des résultats positifs qui ont été publiés = points près de l’axe = conclusion biaisée), taille des points est proportionnelle à la taille de l’étude et à sa précision (étude de grande puissance : à l’apex, près de l’axe de Funnel)
  • On s’attend à avoir des points répartis de chaque côté de l’axe de Funnel
  • Diagramme de Forest : dans les méta-analyses, ligne de l’effet nul (avant = diminue le risque, après = augmente le risque), taille des carrés représente la taille de l’étude dans la méta-analyse et la puissance de cette étude, ligne correspond à l’intervalle de confiance (+ elle est longue, moins l’étude est précise), si les intervalles de confiance se chevauchent = davantage d’hétérogénéité, I2 (indice d’hétérogénéité, >60% = mauvaise idée de comparer les études, car elles ne se ressemblent pas vraiment), losange final (milieu = risque relatif, pointes = intervalle de confiance, représente l’ensemble des études, car c’est le bus d’une méta-analyse de combiner plusieurs études)
58
Q

Comment évaluer une revue systématique?

A
  • Objectif spécifique ou question précise (PICO)
  • Critères de sélection des études (raisons d’inclusion ou d’exclusion dans le diagramme de Flux)
  • Méthodologie explicite, transparente, exhaustive (extraction des études par 2 personnes indépendante, 3e personne en cas de désaccord)
  • Recherche d’information exhaustive
  • Évaluation de la qualité des études retenues
  • Extraction des données à l’aide d’un formulaire spécifique
  • Présentation et synthèse des résultats des études retenues
  • Incluent des études similaires au niveau de la méthodologie (homogène)
  • Interprétation du niveau des résultats en fonction du niveau de la preuve
59
Q

Qu’est-ce qu’un guide de pratique?

A
  • Outil pour prendre une décision éclairée et partagée dans la prestation des soins et services, contient les meilleures recommandations fondées sur les meilleurs données et savoirs disponibles
  • Basé sur des critères de qualité, pour avoir un produit crédible/utile pour la pratique
  • Étapes de développement :
    1) Cadre, planification
    2) Synthèse des données
    3) Élaborer des recommandations
    4) Implantation, suivi
  • Contient un système de gradation qui détermine la force des recommandations
  • Comment l’évaluer : champ et les objectifs, participation des groupes concernés, rigueur de l’élaboration, clarté et présentation, applicabilité, indépendance éditoriale
60
Q

Rapports de cas/séries de cas?

A
  • Rapport détaillé d’un événement observé chez un patient (rapport) ou un groupe de patients (série) suite à une exposition
  • Forces : utile pour comprendre un phénomène nouveau, utile pour générer des hypothèses
  • Faiblesse : rarement utilisé pour déterminer une relation de cause à effet
61
Q

Études cas-témoins?

A
  • On compare des cas et des témoins, exposés ou non, grand échantillon
  • Force : utile pour étudier les événements rares
  • Faiblesses : difficile de sélectionner les témoins, données peuvent être biaisées par un biais de rappel
62
Q

Études de cohorte?

A
  • Prospective : avant que l’événement survienne
  • Rétrospective : après que l’événement soit survenu
  • Forces : permet d’étudier plusieurs événements, permet de comparer les expositions entre elles, moins de biais de sélection et d’information
  • Faiblesse : longues à réaliser lorsqu’elles sont prospectives, coûteuses
63
Q

Quel est le meilleur devis en pharmacie pour déterminer l’efficacité d’un médicament?

A

Essais contrôlés à répartition aléatoire (RCT)

*Permet de comparer l’efficacité de 2 traitements

64
Q

Que permet la randomisation?

A

Permet de distribuer les facteurs confondants de façon égale dans les groupes

65
Q

Quelle méthode est utilisée pour diminuer le biais de détection?

A

Étude à double insu

66
Q

Décrit le risque absolu?

A

Il s’agit d’une différence de risque et non d’un rapport. N’inclut pas la valeur 0 pour être significatif

67
Q

Biais?

A
  • de sélection : distorsion dans la façon dont on fait l’échantillonnage des sujets ou l’attribution des traitements, réduit lorsque la sélection est aléatoire
  • d’information : mesure incorrecte d’un phénomène
  • Erreur différentielle : affecte différemment les 2 groupes
  • Erreur non différentielle : affecte également les 2 groupes
  • de confusion : erreur due à la présence de facteurs confondants l’association entre l’exposition et l’événement (car ce sont aussi des facteurs de risque, ex : âge, stade de la maladie, facteurs socioéconomiques, maladies concomitantes), diminué par la répartition aléatoire ou par des critères d’inclusion ou d’exclusion
68
Q

Nomme des médicaments souvent rencontrés en grossesse?

A
  • Analgésiques (douleurs associées à la grossesse ou non)
  • Antibiotiques (système immunitaire modifié)
  • Antiémétiques (nausées, vomissements fréquents)
  • Antidépresseurs
69
Q

Définit?

A
  • Cycle menstruel : durée moyenne de 28 jours
  • Ovulation : 14 jours avant le premier jour des menstruations (peu importe la durée du cycle)
  • Fécondation : durant l’ovulation et 2 jours après
  • Âge gestationnel : à partir du 1er jour des dernières menstruations
  • Âge conceptionnel : difficile à déterminer, à partir du jour de la conception (cycle de 28 jours : 14 jours après le 1er jour des menstruations)
  • Durée moyenne d’une grossesse : 40 semaines d’âge gestationnel (40 semaines à partir du 1er jour des dernières menstruations), mais un foetus est considéré à terme après 37 semaines (tous les organes ont maturé, dernier = poumons)
  • Trimestre : la grossesse est séparée en 3 trimestres de 13 semaines (1er : développement de l’embryon (celui où il y a le + de risque de malformations), 2e et 3e = croissance et maturation des organes)
  • Embryon : durant l’embryogénèse, jusqu’à la fin de la 10e semaine d’AG
  • Foetus : durant la foetogénèse, à partir de la 11e semaine d’AG
  • Agent tératogène : a la capacité de modifier le développement embryonnaire ou foetal (n’entraîne pas seulement des malformations, mais aussi des problèmes fonctionnels)
  • Malformation congénitale majeure : effet néfaste sur la fonction ou l’acceptabilité sociale (ex : anomalie du tube neural, fissure labiale)
  • Malformation congénitale mineure : aucun effet sur la fonction ou l’apparence (ex : hernie ombilicale)
  • Avortement spontané (fausse couche) : perte du embryon/foetus avant la 20e semaine d’AG
  • Perte foetale : décès du foetus après la 20e semaine d’AG, moins fréquent
70
Q

Qu’est-ce que le GPA?

A

Pour décrire la grossesse

  • G (Gravida) : nombre de grossesse (peu importe la durée), incluant la présente
  • P (Para) : nombre de grossesses qui ont atteint l’âge viable de 20 semaines
  • A (Aborda) : nombre d’avortements (spontanés, volontaires, grossesse ectopique)
  • Grossesse multiple : compte pour 1
71
Q

Est-ce que les médicaments sont une étiologie fréquente d’anomalies?

A

Représente < 1% des étiologies

72
Q

Changements en pharmacocinétique lors de la grossesse?

A
  • Absorption : augmentation pH gastrique (diminution sécrétions gastriques), diminution motilité, augmentation débit cardiaque (car + grande circulation gastro-intestinale)
  • Métabolisme : diminution de l’activité du 1A2 (tôt dans la grossesse) et 2C19, augmentation de l’activité du 2C9, 3A4 et 2D6, augmentation de l’activité de l’UGT1A4 et 2B7, modification de l’activité enzymatique (changements hormonaux (+ d’oestrogènes et de progestérone), facteurs génétiques et environnementaux qui influencent)
  • Distribution : augmentation du débit cardiaque, augmentation du volume plasmatique et du volume d’eau corporelle (car on doit fournir un volume plasmatique au foetus également), diminution de la liaison protéique (augmente la fraction libre de médicament : diminution de l’albumine à partir du 2e trimestre, diminution de l’a-glycoprotéine), augmentation du Vd
  • Élimination : augmentation du débit hépatique (surtout au 3e trimestre) = augmente CL, augmentation de la perfusion rénale (augmentation de la filtration glomérulaire, de la sécrétion et de la réabsorption tubulaire) = augmente CL
  • En grossesse, on va donc souvent avoir à augmenter les doses
73
Q

Quels sont les éléments à considérer lorsqu’on utilise un médicament en grossesse?

A

-Qu’est-ce la maladie entraîne sur la grossesse?
Exemple de la dépression :
*Sur la femme enceinte : risque de suicide, moins apte à réaliser ses activités habituelles
*Complications obstétricales : faible observance au suivi prénatal, faible poids à la naissance, avortement spontané, retard de croissance intra-utérin
*Complications chez l’enfant : davantage exposé tabac/ drogue/alcool, risque d’infanticide, moins d’expressions faciales, taux élevé de cortisol (+ stress), retards neuro-développementaux
-Qu’est-ce que la grossesse entraîne sur la maladie?
*Si une femme à un antécédent de dépression sévère et qu’elle cesse son antidépresseur durant la grossesse = risque de rechute
-Risques associés à la prise du médicament en grossesse?
*Y a-t-il des études cliniques disponibles?
*Quels sont les effets sur les stades de développement du foetus?
1) Implantation et prédifférentiation (jours 1 à 14 après la fécondation, migration de l’ovule fécondée vers l’utérus)
*Période du tout ou rien : dans les 2 semaines suivant la conception (cellules totipotentes qui peuvent devenir n’importe quel type de cellules, peu de risque d’anomalie congénitale, mais si il y a un dommage à plusieurs cellules = perte du blastocyte)
2) Embryogénèse : du 28e jour à la 11e semaine d’AG, période où les organes sont formés, période critique pour les anomalies structurelles, sensibilité de chaque organe à un agent tératogène est différente
3) Foetogénèse : à partir de la 12e semaine d’AG jusqu’à la naissance, croissance du foetus, organes commencent à fonctionner
*Passage du médicament au niveau de la barrière placentaire : sang désoxygéné passe du foetus vers le placenta (sans entrer en contact direct avec le sang de la mère) par les artères ombilicales, sang oxygéné revient au foetus par la veine ombilicale, on peut tirer profit de ce passage (on envoie des substances bénéfiques au foetus, mais parfois d’autres choses qui passent aussi)
-Caractéristiques des médicaments qui passent fortement le placenta : non-lié, base faible, non-ionisé, liposoluble, faible poids moléculaire

74
Q

Dans les études cas-témoins, quelle est la limite principale?

A

Biais de mémoire (les femmes qui ont un enfant en santé ont moins tendance à se rappeler de ce qu’elles ont pris durant leur grossesse)

75
Q

Autres principes de tératologie?

A
  • Génotype de l’embryon : certains embryons sont déficients en certaines enzymes = + susceptibles aux effets tératogènes de certains agents
  • Dose du médicament : dose élevée de médicament = augmente le risque d’effet tératogène sur le développement de l’embryon ou du foetus (tout médicament, à une dose assez élevée, peut entraîner un effet tératogène)
  • Absorption systémique : on observe la voie d’administration et la biodisponibilité (on sait qu’avec la voie topique = moins d’absorption systémique)
  • Durée de traitement : + elle est longue = + le potentiel tératogène augmente
76
Q

Classification ABCDX?

A

Ne devrait plus être utilisée (réalisée par la FDA), car la plupart des médicaments étaient dans la catégorie C (il n’y avait pas d’études chez l’humain), ne tient pas compte de la dose/voie d’administration/stades de développement (1er trimestre = là où les organes sont formés = risque de malformations), peu mis à jour malgré les nouvelles études disponibles

77
Q

Pregnancy and Lactation Labeling Rule?

A
  • Facilite le conseil à la patiente, permet d’avoir des données cliniques sans imposer une conduite à suivre au clinicien
  • 3 sous-sections dans le cas de la grossesse :
    1) Résumé du risque : probabilités d’anomalies chez l’humain en expliquant le risque
    2) Considérations cliniques : pour une bonne prise en charge de la patiente (exposition non intentionnelle, risques de ne pas traiter, ajustement de la posologie et les effets indésirables chez la femme enceinte, complications foetales possibles et interventions, informations sur le travail et l’accouchement)
    3) Données : études cliniques disponibles, on parle des études humaines avant celles animales (on doit avoir le + d’informations possibles sur l’utilisation du médicament lors de l’étude (dose, durée de traitement, à quel moment de la grossesse))
  • On le met à jour aussitôt qu’il y a des nouvelles informations pertinentes
  • Mêmes 3 sous-sections en allaitement :
  • Considérations cliniques : dose quotidienne reçue par le nourrisson, effets indésirables possibles (suivi recommandé et les interventions), effet sur la production de lait, ajustement de la dose en allaitement
78
Q

Nomme des médicaments tératogènes?

A
  • Agents de chimiothérapie
  • Amiodarone (goître foetal)
  • Androgènes (testostérone, danazol, dérivés) (virilisation des organes génitaux externes chez le foetus féminin)
  • Antiépileptiques de 1ère génération, topiramate (2e génération)
  • Acide valproïque : le + tératogène, risque d’anomalie congénitale majeure en monothérapie (augmenté si polythérapie), anomalie du tube neural, anomalies cardiaques/squelettiques/radiales/urogénitales, fentes labiales et palatines, dysmorphies cranio-faciales, risque + élevé si dose > 700mg/jour
  • AINS (à partir de la 28e semaine) (anomalie de la fermeture du canal artériel)
  • Corticostéroïdes systémiques (fentes labiales ou palatines)
  • ARA ou IECA (problèmes rénaux)
  • Isotrétinoïne ou dérivés de la vitamine A (Accutane) (malformations, avortements spontanés)
  • Lithium : anomalies congénitales, cas de malformations cardiaques (malformation de la valve tricuspide, hypoplasie du ventricule droit : anomalies d’Ebstein)
  • Misoprostol (paralysie faciale)
  • Mofétilmycophénolate
  • Tétracyclines (décoloration des dents)
  • Thalidomide (développement anormal de plusieurs membres)
  • Triméthoprime (malformations cardiaques et urinaires)
  • Warfarine (syndrome foetal de la warfarine = dysplasie des épiphyses, hypoplasie nasale et des extrémités), anomalies du SNC lors d’une exposition à tous les trimestres = atrophie cérébelleuse et optique
79
Q

Quelles sont les données à recueillir auprès d’une femme enceinte lors d’un conseil?

A
  • Âge
  • Antécédents obstétricaux (nombre de grossesse, nombre d’avortements spontanés ou volontaires, nombre d’enfants et leur état de santé, complications obstétricales antérieures)
  • Grossesse actuelle (stade, se déroule comment?, résultats de tests/échographies, y a-t-il des problèmes de détectés?)
  • Antécédents médicaux et familiaux actuels ou passés (problèmes de santés actuels ou passés, anomalies congénitales familiales (ex : anomalie du tube neural))
  • Histoire médicamenteuse (Pr, MVL, PSN, vitamines et minéraux)
  • On transmet l’information : on évalue les connaissances de la patiente et sa perception du risque (corrige prn), bienfaits de traiter pour la mère et le foetus, énoncer qu’il y a toujours un risque de base d’anomalie congénitale (risque de 0 n’existe pas), données disponibles, autres options de traitement, méthodes pour diminuer le risque (ex : acide folique)
80
Q

Quels médicaments sont beaucoup utilisés en allaitement?

A
  • Antimicrobiens
  • Analgésiques
  • Antidépresseurs
  • Contraceptifs
  • Médicaments pour augmenter la production lactée
81
Q

Informations sur les médicaments en allaitement?

A
  • La plupart des médicaments sont compatibles avec l’allaitement, mais beaucoup d’entre eux passent dans le lait maternel (mais en petite quantité, donc insuffisant pour avoir un effet)
  • Clientèle la + difficile pour l’administration de médicaments en allaitement : nourrissons prématurés (car ils ont souvent plusieurs problèmes de santé associés)
  • Quantité de médicament reçue par l’enfant dépend de : concentration plasmatique maternelle, quantité de médicament qui passe dans le lait, quantité de lait ingéré par l’enfant (ex : allaitement exclusif q2h : beaucoup de lait)
  • Quantité de médicament au niveau systémique chez l’enfant dépend de la biodisponibilité orale (le médicament doit être absorbé)
  • Pour diminuer la quantité de médicament qui passe dans le lait : on peut allaiter avant de prendre le médicament ou pendant
82
Q

Quelles sont les questions à se poser si on veut évaluer la compatibilité entre le médicament et l’allaitement?

A

1) Études cliniques sur le passage du médicament dans le lait maternel? Si oui, dans quelles proportions?
- Ration lait/plasma
- On regarde 2 paramètres :
* Pourcentage de la dose maternelle ajustée au poids : seulement calculé dans les 6 premiers mois (nourrisson boit 150mL/kg/jour), on va aller mesurer la concentration du médicament dans le lait maternel (important de savoir le moment de l’allaitement, car si post-partum immédiat = quantité de médicament transféré dans le lait est + grande), si le médicament se trouve < 10% dans le lait maternel = n’aura pas d’effets indésirables chez le nourrisson (mais on doit faire attention avec les médicaments qui ont des effets indésirables graves, même si la quantité transférée dans le lait est faible)
* Pourcentage de la dose pédiatrique reçue : on le fait pour les médicaments qui sont utilisés en pédiatrie, on se pose la question (si on traitait le nourrisson avec ce médicament, quelle dose on lui donnerait?), on constate souvent que la quantité transférée dans le lait maternel est trop faible pour engendrer un effet thérapeutique ou toxique chez le nourrisson
2) Études cliniques sur l’utilisation du médicament en allaitement/pédiatrie?
- On regarde ces études si la quantité de médicament qui passe dans le lait maternel n’a pas été évaluée ou si la quantité qui passe dans le lait maternel est > 10% de la dose maternelle ajustée au poids
- On regarde les études en allaitement et en pédiatrie et les effets indésirables associés
3) Propriétés physicochimiques du médicament?
- Médicament qui passe fortement dans le lait maternel (non-lié, base faible (pH du lait est + acide (7.0) que le plasme (7.4)), liposoluble, non-ionisé, faible poids moléculaire)
- Médicament qui a une faible F orale = ne sera pas en grande quantité dans la circulation systémique du nourrisson allaité
4) Effets indésirables auxquels s’expose le nourrisson?
- On regarde les rapports de cas chez le nourrisson, s’il n’y en a pas = on regarde les effets indésirables du médicament, on privilégie les médicaments bien tolérés par la mère
5) Facteurs du nourrisson qui peuvent affecter l’exposition?
- Âge : prématuré (immaturité physiologique qui peut affecter la pharmacocinétique du médicament), né à terme et en santé (moins grande immaturité, mais c’est à prendre en considération quand même), + l’âge avance = moins l’allaitement occupe une place importante dans l’alimentation (car on introduit les solides)
- État de santé : pathologies (influence la pharmacocinétique du médicament et la susceptibilité d’avoir des effets indésirables), peut y avoir une interaction entre le médicament pris par la nourrisson et le médicament pris par la mère qui passe dans le lait
- Type d’allaitement : allaitement exclusif = augmente l’exposition au médicament
6) Médicament diminue la production lactée?
- Par interférence avec la sécrétion de prolactine
- Ex : contraceptifs oraux (surtout les combinés, moins ceux avec de la progestérone, anneau vaginal, timbre), pseudoéphédrine, anticholinergiques (antihistaminiques)

83
Q

Nomme des médicaments déconseillés en allaitement?

A
  • Amiodarone (toxicité cardiaque et thyroïdienne)
  • Antinéoplasiques
  • B-bloquants
  • Clozapine
  • Lithium (effets indésirables cardiaques et thyroïdiens)
  • Codéine (métabolisée en morphine par le 2D6, métabolisateur ultra-rapide = on produit beaucoup de morphine qui passe dans le lait maternel = détresse respiratoire ou mort du nourrisson)
84
Q

Quelles sont les données à recueillir auprès d’une femme qui allaite lors d’un conseil?

A
  • Nourrisson : âge, prématuré ou à terme, allaitement maternel exclusif (mixte : questionne sur le nombre de tétés/jour), histoire médicamenteuse actuelle, antécédents médicaux passés ou actuels
  • Mère : antécédents médicaux passés ou actuels, histoire médicamenteuse, habitudes de vie (alcool, tabac, drogues)
  • On transmet l’information : bienfaits du traitement, bienfaits de l’allaitement (on doit l’encourager, le favoriser), inquiétudes par rapport aux effets indésirables chez le nourrisson (rassurer la mère)
85
Q

Quel est le processus qui mène à la prescription d’analyses de laboratoire?

A
  • Le professionnel de la santé évalue le patient : histoire (symptômes), examen physique (signes), données déjà disponibles (antécédents, résultats antérieurs)
  • Le patient a-t-il besoin d’analyses de laboratoire dans le but de :
  • Diagnostiquer une maladie
  • Guider un traitement (ajuster une dose selon des valeurs cibles)
  • Évaluer l’efficacité d’un traitement
  • Évaluer la sécurité d’un traitement
  • Évaluer la progression d’une pathologie
  • Si oui, on prescrit les analyses de laboratoire appropriées selon la condition du patient, on fait les prélèvements, on envoie au laboratoire pour l’analyse, on communique les résultats au médecin, on interprète les résultats et on prend une décision clinique (ex : ajuster le traitement, cesser le traitement)
86
Q

Les résultats obtenus lors d’analyses de laboratoire?

A
  • Résultats quantitatifs
  • Résultats qualitatifs : + ou -
  • Valeur normale ou valeur de référence : varie d’un laboratoire à un autre, dépend de l’appareil utilisé et du réactif utilisé pour faire le test
  • Comment elle est déterminée : avec des individus de référence (gens en santé qui ne prennent pas de médicament qui donnent des échantillons, on les distribue en quantité suffisante pour que ce soit significatif, puis on identifie la valeur centrale de 95% : intervalle dans lequel se trouve les résultats)
  • Intervalle de référence (95% des résultats) = moyenne + ou - 2 écart-types, exclut 5% des individus sains qui reçoivent un faux positif (sort anormal, mais ils sont sains), forme une courbe gaussienne
  • Population de référence n’est pas parfaitement saine : intervalle de référence est large
  • Tests de laboratoire : on ne veut pas qu’ils identifient une maladie ou un résultat anormal chez une personne saine, on veut un résultat fiable
  • Faux négatif : on ne détecte pas l’anomalie chez une personne malade
  • Faux positif : on détecte une anomalie chez une personne saine
87
Q

Quelle est la différence entre la sensibilité et la spécificité?

A
  • Sensibilité : probabilité que le test soit assez sensible pour détecter un résultat anormal (+) chez une personne qui est malade, capacité d’identifier une personne qui est malade
  • Truc : quelqu’un qui est sensible = réagit à quelque chose
  • Combien de personnes seront identifiées + sur les sujets malades?
  • Sensibilité = VP/VP+FN
  • Spécificité : probabilité que le test détecte un résultat normal (-) chez un sujet qui n’a pas la maladie, capacité d’identifier une personne qui n’est pas malade
  • Truc : spécifique à la maladie = ne détecte que la maladie
  • Combien de personnes seront identifiées - sur les sujets sains?
  • Spécificité = VN/VN+FP
88
Q

Qu’est-ce qui détermine la sensibilité et la spécificité?

A
  • Ce sont des paramètres déterminés par une valeur seuil établie
  • C’est certain que dans la population saine, il va y avoir des faux positifs et dans la population malade, des faux négatifs
  • Si on augmente le seuil (on est + sévère) : augmentation de la spécificité (diminue faux positifs), diminution de la sensibilité (augmente faux négatifs)
  • Si on diminue le seuil (on est - sévère) : augmentation de la sensibilité (diminue faux négatifs : on attrape tous ceux qui sont malades), diminution de la spécificité (augmente faux positifs)
  • Plus un test est sensible, moins il est spécifique
  • Plus un test est spécifique, moins il est sensible
  • Un test doit-il être davantage spécifique ou sensible?
  • Plus il est sensible = augmentation des VP = diminution FN (si le résultat est - : on exclut la maladie)
  • Plus il est spécifique = augmentation des VN = diminution des FP (si le résultat est + : on confirme la maladie), davantage pour les tests de confirmation, maladie incurable, FP = traumatisme grave
89
Q

Quelle est la différence entre la prévalence et la valeur prédictive?

A
  • Prévalence : incidence d’une maladie dans la population, probabilité qu’une personne ait la maladie avant de faire un test (probabilité pré-test), %
  • Valeur prédictive : dépend de la sensibilité, de la spécificité et de la prévalence de la maladie, probabilité qu’une personne ait la maladie après avoir obtenu son résultat (probabilité post-test), détermine la fiabilité du test
  • VPP : probabilité qu’un test + soit vraiment + (probabilité qu’une personne soit vraiment malade avec un test +)
  • VPP = VP/VP+FP (valeur faible : ont fait des tests pour rien à des gens sains)
  • VPN : probabilité qu’un test - soit vraiment - (probabilité qu’une personne ne soit pas maladie avec un test -)
  • VPN = VN/VN+FN (valeur faible : rassure à tort les gens qui ont une maladie grave)
  • Donc :
  • Si la prévalence d’une maladie augmente = VPP augmente et VPN diminue, plus les chances d’avoir un résultat négatif qui soit une erreur sont élevées
  • Si la prévalence d’une maladie diminue = VPN augmente et VPP diminue, plus les chances d’avoir un résultat positif qui est une erreur sont élevées
90
Q

Quelle est la différence entre la précision et l’exactitude?

A
  • Une analyse de laboratoire doit être précise et exacte
  • Exactitude : vraie mesure (proche de la réalité), on fait le même test plusieurs fois et on obtient la vraie valeur, reflète la fiabilité du test
  • Précision : réfère à la reproductibilité de la mesure, on fait le même test plusieurs fois et on obtient toujours les mêmes valeurs, dépend de la sensibilité (capacité à détecter une faible variation)
91
Q

Comment déterminer si une femme est enceinte ou non?

A
  • Test urinaire ou test sérique (vont mesurer et analyser la présence de gonadotrophine chorionique humaine B-hCG : hormone spécifique à la grossesse)
  • B-hCG : hormone sécrétée par les cellules trophoblastiques de l’ovule fécondée, détectable dans le sang et l’urine à partir du 8e au 12e jour après la fécondation, le taux double q2jrs jusqu’au pic obtenu après 60-70 jours, puis il y a une diminution abrupte et l’atteinte d’un plateau jusqu’à la fin de la grossesse (après l’accouchement ou l’avortement : prend 10 jours à plusieurs semaines pour diminuer complètement), chez une femme en santé, sa présence = grossesse
  • Taux de B-hCG : variable d’une personne à l’autre, chez une même personne, variable dans le temps
  • Tests de grossesse en pharmacie (urinaires) : qualitatifs (enceinte ou pas), détectent le B-hCG par la présence d’anticorps monoclonaux (s’il y a des anticorps monoclonaux = présence de B-hCG = ligne pâle qui apparaît), présence d’une bande témoin (+ foncée) qui assure la validité du résultat
  • Généralement, le seuil de détection est à 25mUI/mL de B-hCG (test Première Réponse est le moins sensible, seuil = 50mUI/mL)
  • Test sérique est + sensible (seuil à 1-2mUI/mL)
  • Si une femme fait un test de grossesse avant d’être en retard dans ses règles : on diminue la probabilité de détecter une grossesse, on diminue la sensibilité (donc elle est mieux de refaire un test lorsqu’elle sera vraiment en retard)
92
Q

Que sont la Loi 41 et la Loi 31?

A
  • Loi 41 : Loi modifiant la Loi sur la pharmacie

- Loi 31 : Loi modifiant principalement la Loi sur la pharmacie afin de faciliter l’accès à certains services

93
Q

Quelles sont les activités permises en date du 8 octobre 2020 en pharmacie?

A
  • Prolonger l’ordonnance d’un médecin : FNO
  • Ajuster l’ordonnance d’un médecin (en modifiant la forme, la dose, la quantité ou la posologie) : FNO
  • Prescrire un médicament pour une condition mineure (diagnostic et traitement déjà connus) : FO
  • Pharmacien en établissement de santé : prescrire et interpréter des analyses de laboratoire : FNO
  • Pharmacien communautaire : prescrire des analyses de laboratoire à des fins de surveillance de la thérapie médicamenteuse (on a une liste) : FNO
  • Substituer le médicament prescrit par un autre médicament lors d’une rupture d’approvisionnement complète au Québec : FNO
  • Administrer un médicament afin d’en démontrer l’usage approprié (Loi 31 ajoute : ou lors de situations d’urgence, vaccination) : FO
  • Prescrire un médicament lorsqu’aucun diagnostic n’est requis (Loi 31 ajoute : incluant la prescription de salbutamol en situations d’urgences, prescription de MVL lorsque nécessaire) : FNO
  • Évaluer la condition physique et mentale d’un patient pour assurer l’usage approprié des médicaments (Loi 31)
  • Effectuer un prélèvement en introduisant un instrument dans le pharynx (Loi 31)
  • FNO : formation non-obligatoire
  • FO : formation obligatoire
94
Q

Que permet Santé Canada jusqu’au 30 septembre 2021?

A
  • Prolongation, ajustement (dose, forme, posologie) et le transfert d’ordonnances partout à la travers la province pour les médicaments et même les substances ciblées
  • Professionnels habiletés peuvent faire des prescriptions verbales de substances désignées
95
Q

Qu’est-ce qu’un médecin?

A
  • Médecin : membre de l’Ordre des médecins du Québec

* Loi 31 : on va retirer le terme médecin et le remplacer par « professionnel habileté à prescrire des médicaments»

96
Q

Quels sont les principes de soins à respecter en tant que pharmacien?

A
  • Faire primer l’intérêt du patient (offrir des soins de qualité, sécuritaires, efficaces)
  • Favoriser la continuité des soins par le bon professionnel, au bon moment
  • Favoriser une pratique collaborative, l’échange d’informations entre les professionnels
  • Ne pas faire d’activités de nature diagnostique : on évalue selon les limites de notre champ d’expertise (notre rôle : surveillance de la thérapie)
  • Engager notre responsabilité professionnelle
97
Q

Prolongation d’une ordonnance?

A
  • But : ne pas interrompre le traitement, on veut pas que le patient manque de médicament (mais ça ne remplace pas le suivi médical)
  • On peut refuser de prolonger une ordonnance, si on prolonge = on rédige une ordonnance à notre nom et on informe le patient qu’il devrait consulter son médecin prochainement
  • S’il y avait une notion de ne pas substituer sur l’ordonnance originale : on la reproduit sur l’ordonnance qu’on rédige
  • On peut prolonger une ordonnance qui est NR au départ : il faut s’assurer que c’est pour la même indication (on ne peut pas diagnostiquer comme pharmacien), on prolonge pour la même durée que la durée initiale (ex : naproxen pour une douleur suivant une opération, viagra)
  • On peut prolonger la prescription d’un médecin retraité/ inactif/radié : car on ne veut pas interrompre le traitement
  • Un médecin peut ne pas vouloir qu’une ordonnance soit prolongée : mais il doit l’avoir indiqué sur l’ordonnance originale
  • 8 octobre 2020 : on peut prolonger seulement les ordonnances d’un médecin, la durée de la prolongation peut être supérieure à ce qui est permis par les lois (peut être > 12 mois), on peut prolonger les drogues contrôlées et les substances ciblées (exemption de Santé Canada), nous ne sommes plus obligés de communiquer l’acte de prolongation au médecin (à moins que le médecin le demande ou que ce soit pertinent)
98
Q

Ajuster une ordonnance?

A
  • Ajustement de la forme, de la posologie ou de la quantité : forme (comprimés –> suspension), posologie (AM –> HS, BID –> DIE), quantité (on diminue la quantité remise au patient pour sa sécurité)
  • On inscrit la modification au dossier avec les justifications, on rédige une ordonnance, on informe le patient de la modification, nous ne sommes pas obligés d’aviser le médecin traitant (mais favorise une pratique collaborative, ex : si on change la posologie, on ne veut pas qu’il represcrive avec l’ancienne posologie)
  • S’il y avait une notion de ne pas substituer sur l’ordonnance originale : on la reproduit sur l’ordonnance qu’on rédige
  • Ajustement de la dose : pour la sécurité du patient (diminuer les effets indésirables, gérer une interaction médicamenteuse, prévenir la défaillance d’un organe, tenir compte des insuffisance hépatique ou rénale, tenir compte du poids, améliorer la tolérance du patient au médicament, corriger une erreur manifeste de dosage), pour atteindre des cibles thérapeutiques (obtenir du médecin les cibles thérapeutiques et les noter au dossier, s’il y a lieu, obtenir les limites et les contre-indications (ex: augmenter jusqu’à une dose maximale de X mg puis référer le patient))
  • Ajustement de dose : peut être chargé à RAMQ (mais pas les autres ajustements)
  • 8 octobre 2020 : on peut ajuster seulement les ordonnances d’un médecin (forme, posologie, quantité, dose), objectifs (assurer l’efficacité et la sécurité), on peut ajuster la forme, la dose et la posologie d’une substance ciblée (exemption de Santé Canada), on doit obtenir les cibles thérapeutiques du médecin traitant (si on modifie la dose pour atteindre une cible), nous ne sommes pas obligés d’informer le médecin de l’acte d’ajustement (à moins que le médecin le demande ou que ce soit pertinent)
99
Q

Substituer un médicament?

A
  • On peut substituer un médicament qui a été prescrit par un médecin, mais aussi par tous les professionnels habiletés à prescrire
  • On rédige une ordonnance, on indique notre justification clinique et le processus de recherche, on informe le patient de la substitution et on note au dossier qu’on l’a informé
  • S’il y a la mention de ne pas substituer sur l’ordonnance originale, on doit absolument communiquer avec le médecin avant de procéder à la substitution
  • Lorsqu’on substitue un médicament par un autre, il doit avoir une dose de puissance équivalente
  • 8 octobre 2020 : on peut substituer en cas de rupture d’approvisionnement complète au Québec, on doit avoir vérifier auprès 2 grossistes, on ne peut pas substituer des substances ciblées, on peut substituer par un médicament d’une autre sous-classe thérapeutique si c’est cliniquement approprié, nous ne sommes plus obligés de communiquer l’acte de substitution au médecin (à moins que le médecin le demande ou que ce soit pertinent)
100
Q

Administrer un médicament pour en démontrer l’usage approprié, pour vacciner ou dans une situation d’urgence?

A
  • On doit s’assurer qu’il y a lieu d’administrer le médicament, on doit bien fournir l’information au patient (à des fins d’enseignement), on doit obtenir le consentement du patient
  • On peut administrer tous les vaccins à un enfant à partir de 6 ans (si vaccin contre l’influenza ou avant un voyage : enfant d’au moins 2 ans)
  • En situation d’urgence : on peut administrer des MVL, du salbutamol, l’épipen, de la nitro
  • On doit inscrire au dossier du patient le médicament administré, la dose, la voie d’administration, le moment, l’obtention du consentement du patient
  • On doit avoir nos formations de premiers soins à jour
  • 8 octobre 2020 : on peut administrer un médicament par voie orale, topique, sous-cutanée, intramusculaire, inhalation, intranasale et intradermique afin d’en démontrer l’usage approprié, à des fins de vaccination ou lors d’une situation d’urgence
101
Q

Évaluer la santé physique et mentale d’une personne?

A
  • Objectif : de s’assurer que la thérapie est indiquée, efficace et sécuritaire (pour avoir un usage optimal des médicaments)
  • On n’évalue jamais à des fins diagnostiques, notre rôle = surveiller la thérapie médicamenteuse
102
Q

Prescrire pour une condition mineure?

A
  • 8 octobre 2020 : lorsque le diagnostic et la condition sont déjà connus, la condition mineure doit faire partie de la liste et moins de 4 années doivent s’être écoulées depuis la prescription initiale par le médecin ou l’IPS, on doit communiquer la prescription au médecin ou à l’IPS
  • Dysménorrhée primaire, vaginite à levure, infection urinaire chez la femme, acné mineure, dermatite atopique, hémorroïdes, aphtes buccaux, conjonctivite allergique, rhinite allergique, érythème fessier, herpès labial, muget associé à l’utilisation d’un corticostéroïde en inhalation
103
Q

Prescrire lorsqu’aucun diagnostic n’est requis?

A
  • 8 octobre 2020 : nous ne sommes pas obligés d’informer le médecin de l’acte de la prescription, la condition doit faire partie de la liste
  • Contraception hormonale à la suite de la COU (pendant 3 mois, puis prolongation de 3 mois supplémentaire prn), supplémentation vitaminique en périnatalité, nausées et vomissements associés à la grossesse, COU, vaccination, urgence nécessitant l’administration de salbutamol, prévention de la diarrhée du voyageur, prophylaxie du paludisme, prophylaxie antibiotique chez les porteurs de valve, pédiculose, prophylaxie du mal aigu des montagnes (excluant dexaméthasone et sildénafil), cessation tabagique (excluant bupropion et varénicline), prophylaxie cytoprotectrice chez les patients à risque
104
Q

Prescrire un MVL pour traiter des conditions en auto-soins?

A
  • 8 octobre 2020 : on peut prescrire des médicaments d’annexes II et III, des équipements et des fournitures (ex : aiguilles, bandelettes, lancettes) pour assurer un usage approprié des médicaments, nous ne sommes pas obligés d’informer le médecin de l’acte de prescription (seulement si on le juge nécessaire)
  • Les médicaments se trouvent donc sur le FADM : facilite la distribution des médicaments dans les résidences
105
Q

Quels actes peut-on facturer à la RAMQ?

A

-Évaluation pour une condition mineure, évaluation lorsqu’aucun diagnostic n’est requis, ajustement de la dose pour atteindre des cibles thérapeutiques, ajustement de la dose pour la sécurité du patient, substitution d’un médicament lors d’une rupture d’approvisionnement, vaccination, administration d’un médicament sous forme injectable à des fins d’enseignement, prolongation d’une ordonnance (pour + de 30 jours, frais 1x/année par patient)

106
Q

Quels sont nos devoirs et nos obligations déontologiques?

A
  • Faire primer l’intérêt du patient : promouvoir la santé et le bien-être du patient pour qu’il retire tous les bénéfices possibles de sa thérapie, refuser d’exécuter un service pharmaceutique si c’est pour le bien du patient, ne pas tenir compte de son intérêt personnel (mais seulement de celui du patient), ne pas exécuter des tâches qui sont contraires aux normes professionnelles, ne pas porter atteinte à l’indépendance professionnelle de nos employés, prévenir toutes situations de conflit d’intérêt, ignorer toutes les situations pouvant porter atteinte à notre indépendance professionnelles, favoriser l’utilisation optimale des médicaments, ne pas poser des actes dérogatoires à la dignité de la profession
  • Exercer ses activités professionnelles de manière compétente et professionnelle : on doit évaluer et assurer l’usage approprié des médicaments, se servir des données et des normes reconnues, mettre à jours nos connaissances, assurer le suivi requis, tenir compte de ses capacités/limites/moyens dont on dispose, fournir les renseignements à un collègue pour une bonne prestation des soins, inscrire les actes professionnels réalisés au dossier du patient
  • Respecter la liberté de choix du patient : on ne peut pas porter atteinte aux droits du patient
107
Q

Effectuer un prélèvement en introduisant un instrument dans le pharynx?

A
  • 8 octobre 2020 : seule technique invasive autorisée, permet de réaliser rapidement un test de détection du strepB-hémolytique du groupe A (ne permet pas le diagnostic, le test doit avoir été prescrit par un professionnel)
  • Objectif : avoir une utilisation appropriée des antibiotiques
108
Q

Prescrire et interpréter des analyses de laboratoire en établissement de santé?

A
  • Avec la Loi 41 : modification à la Loi sur la pharmacie
  • Établissement de santé : il n’y a pas de listes, le pharmacien doit faire partie du conseil des médecins/ dentistes et pharmaciens de l’établissement
  • 6 octobre 2020 : on peut prescrire des analyses de laboratoire à des fins de suivi de la thérapie médicamenteuse, s’assurer qu’il n’y a pas déjà des données récentes disponibles, on doit rédiger une ordonnance et inscrire le motif des analyses de laboratoire au dossier, on est responsable du suivi (on doit aller voir le résultat dans un délai adéquat) et on note le suivi effectué
109
Q

Prescrire et interpréter des analyses de laboratoire en pharmacie communautaire?

A
  • Modification à la Loi médicale
  • 6 octobre 2020 : on peut prescrire des analyses de laboratoire à des fins de surveillance de la thérapie médicamenteuse (valider la présence d’effets indésirables, faire le suivi des effets indésirables et des interactions médicamenteuses, vérifier l’efficacité d’un traitement), on doit s’assurer qu’il n’y a pas de données récentes disponibles (on doit avoir le consentement du patient avant de communiquer avec une tierce personne), on doit rédiger une ordonnance et inscrire le motif des analyses de laboratoire au dossier, on est responsable du suivi, on informe le médecin ou l’IPS si on le juge pertinent (car les données sont disponibles au DSQ), l’analyse de laboratoire doit faire partie de la liste
  • Formule sanguine complète (FSC), électrolytes, créatinine, temps de prothrombine (INR), alanine transaminase (ALT), créatinine kinase (CK), dosage sérique des médicaments, glycémie, hémoglobine glyquée (HbA1c), bilan lipidique, hormone thyréotrope (TSH)
  • Les analyses de laboratoire ne sont pas faites à des fins de diagnostic ou de dépistage : rôle du médecin
  • Si le résultat de l’analyse est anormal ou nécessite une attention particulière : c’est notre rôle d’orienter le patient vers la bonne personne et on est responsable du suivi avec le patient jusqu’à ce qu’il soit pris en charge par le bon professionnel de la santé