Soins Palliatifs Flashcards
Définition soins palliatifs
-soulagement de la souffrance, amélioration de la qualité de vie et accompagnement vers le décès
-destinés aux personnes atteintes de cancer et de maladies chroniques
-soins axés sur la personne et la famille qui est fait lorsque aucun traitement médical ne peut plus modifier le cours de la maladie
Les soins palliatifs sont offerts:
-en milieu hospitalier
-dans les centres de longue durée
-dans les maisons réservées aux soins palliatifs
-à domicile
-dans certains centres pour sans-abris
Différence soins palliatif, soins de fin de vie et soins de confort
Soins palliatifs= débute quand tous les traitements curatifs ont été essayés, mais ne sont plus assez efficaces pour etre curatif. Les traitements sont continués pour prolonger la vie (Médicaments encore donnés, continue de manger, continue de faire ses activités , mais a de la douleur ), 6 mois et + restant à vivre
-soins de fin de vie= +limité qu’en soins palliatifs, bouge moins, n’est plus fonctionnelle, continue médication si capable , traitement pour but palliatif, 3-6 mois à vivre
-soins de confort= pas de médication, pas d’02 ni de soluté, but= mettre confortable, soulager douleur; tourner q 2h , soulager douleur, protocole de détresse respiratoire si détresse respiratoire
Facteurs qui font obstacles
-manque de place disponible
-fournisseurs de soins ont besoin de formation et de soutien continus
-modèles de soins palliatifs et de soins de fin de vie doivent etre adaptés aux différents milieux
-critères d’admissibilité et les modèles de soins ; moins de 6 mois à vivre
-manque de ressource pour les soisn de fin de vie,car on ne voit pas la mort comme faisant partie de la vie
réactions physiologiques en soins de fin de vie (manifestations)
-douleur
-diminution de l’appétit
-constipation (surtout en raison des medicaments)
-délire
-dyspnée
-problèmes buccaux
-plaies de pression
Soins infirmiers douleur en soins de fin de vie
Pas parce qu’elle ne peut pas dire quelle souffre, quelle ne souffre pas
Sédation continue= offerte quand on n’arrive pas à soulager la douleur
Coma provoqué artificiellement
Soins infirmiers dyspnée
-besoin en oxygéne plus élevé que ce que l’organisme fournie
-en phase terminale, il se peut que la dyspnée perdure jusqu’à la mort
Traitement de la dyspnée soins de fin de vie, soins de confort
Papillon sous-cutanée ; vers le coeur
-soulagement de la douleur et dyspnée avec opiacés
-soulagement anxiété avec anxiolytiques (ativan)
-diminution des sécrétions par les anticholinergiques (scopolamine)
Interventions infirmières
-mettre tout à portée de la main ; chaise d’aisances, livres, assurer une position confortable
-encourager l’hydratation pour liquéfier les sécrétions si possible
-rassurer le patient et la famille
-administrer o2 si tolérée, aérée la chambre
Râles en phase terminale +interventions
-devient de plus en plus somnolente= incapacité de se débarrasser de ses sécrétions bronchiques
-interventions:
*soins de bouche
*aspiration legere des sécrétions par la bouche (peu fréquent)
*changement de position q2h tres important pour la diminution physiologique des sécrétions
-aspiration profonde = risque de le gêner ; il n’en retirera aucun bienfait , les sécrétions reviendront ( plus on aspire= plus il y aura des sécrétions)
Détresse respiratoire
-attaques de panique respiratoire dont la personne à l’impression quelle s’étouffe
-complication grave et extrêmement anxiogène (pour patient, famille et personnel)
-associée à la peur de mourir par suffocation
-rythme respiratoire rapide
*ne pas confondre avec dépression respiratoire = surdose de narcotique et diminution du rythme et amplitude respiratoire
A quoi ressemble un protocole d détresse respiratoire ou hémorragique.
-prescrit par le medecin, mais laissé sous la discértion des infirmiers . Il s’agit du confort du cleint et souvent des derniers souvenirs que la famille aura
-le protocole in doit une somnolence médicamenteuse souhaitable et souhaitée par la personne épuisée par un combat de plusieurs heures ou de plusieurs jours contre la sensation intolérable de mourrir étouffée
-assurer une présence constante du personnel soignant , conserver une attitude calme et rassurante . Encourager la famille à faire de meme . Expliquer au patient et la famille que les médicaments vont bientôt agir
3 classes de médicaments qui composent un protocole de détresse respiratoire
-benzodiazépines (ativan, versed) induit la sédation en moins de 10 minutes et l’amnésie antérograde , diminue anxiété associée a la dyspnée
-narcotique(morphine ou dilaudid) diminue le rythme respiratoire (diminue la sensation de dyspnée) potentialise l’effet sédatif des autres médicaments du protocole
-anticholinergiques (scopolamine): diminue les sécrétions pharyngées et bronchiques. Induit la sédation et diminue l’effort respiratoire
-donnés sous-cutané et donnés de façon simultanée
-valable une semaine et pour 2 administrations, il doit être ré prescrit par la suite
-il faut attendre 30 minutes entre les 2 administrations
-donner en premier anxiolytique dans 1 seringue
-donner ensuite scopo et morphine dans une deuxième seringue si volume plus petit de 2 ml, sinon faire une troisième seringue
Reconnaître les signes de détresse respiratoire
Dyspnée importante subite (apparition en quelque minutes, quelques heures) + au moins 1 des symptômes suivants:
-gene respiratoire intolérable et constant
-attention obnubilée par le besoin d’air
-anxiété intense et peur face à l’impression de mort imminente, yeux apeurés
-effort marqué pour prononcer 2-3 mots(incapacité de faire une phrase complète)
-agitation
-tachypnéee plus grande ou égale à 28/min et respiration superficielle
-tirage; utilisation des muscles intercostaux et sus-claviaires
-parfois: râles bronchiques, efforts de toux
Confusion, cyanose, diaphorese
-chez la personne avec une altération de l’état de conscience, l’agitation pourra etre la seule manifestation de la détresse
doivent obligatoirement s’accompagner d’agitation ou d’anxiété intense
Nutrition et hydratation
-difficile pour les proches d’accepter qu’on diminue l’alimentation ou hydratation en encore qu’on les arrête
-il faut évaluer le stade de la maladie, de l’invalidité qui y est associée et des vœux de la personne
Interventions infirmières nutrition et hydratation
-assurer un apport alimentaire adéquat sans créer de stress; aliments qui lui plaisent aussi souvent quelle le désire ; protéines , suppléments alimentaires, glaçon de jus de fruits
-évaluer l’efficacité des médicaments et autres formes de thérapie. Administrer les médicaments prescrits contre la nausée, les vomissements et le ralentissement de l’évacuation gastrique
-installer le patient dans une bonne position . L’aider pour s’alimenter au besoin . Aérer la pièce
-évaluer la présence de constipation et la traiter même si la personne mange peu
-soins buccodentaires QID. Vérifier les dentiers
-administrer des traitements contre la douleur oropharyngée selon la prescription
Soluté; pour ou contre
Pour soluté;
-rassure la famille; on ne laisse pas mourir
-pallie l’inconfort relié à la déshydratation
Contre le soluté;
-la quantité à administrer serait trop grande
-effet analgésique par la sécrétion d’endorphines secondaire à la déshydratation
-limite les sécrétions bronchiques et les risques d’encombrement inhérent
-limite l’apparition d’œdème
-limite la diurèse (pas besoin d’installer sonde urinaire, pas besoins de changer culotte au patient , moins de risque de rétention d’eau , car reins fonctionnent moins bien)
-évite douleur reliée à la réinstallation du soluté
-o2 aussi va à L’encontre des endorphines naturelles
Problèmes buccaux causes et interventions
Causes: -médication
-déshydratation
-cachexie(affaissement organisme lié a dénutrition)
-déficits nutritionnels
-chimiothérapie
-respiration buccale
-manque d’hygiène buccale
-infections
Interventions:
-protéger les lèvres
-réviser la médication
-soins de bouche régulier (QID) : dents, dentiers,
-nettoyage régulier de la bouche avec les éponges
-surveiller les signes d’infection buccale (candidose)
-application antifongique si RX (mycostatin)
-si ulcération : gelée de xylocaine avant les repas
Constipation causes + interventions
Causes :
-cancer
-diminution de l’apport alimentaire
-faiblesse
-médicaments
-déshydratation
Interventions:
-stimuler activité si possible
-stimuler hydratation
-stimuler alimentation
-favoriser l’intimité
Souvent si pas de selles jours 3= toucher rectale + médication
une selle liquide ne veut pas dire que le client a la diarrhée= peut masquer un fécalome
Ordonnance collective fécalome
-toucher rectal pour confirmer présence fécalome
-donner un lavement fluet huileux avec peroxyde et tube rectal
-attendre au moins 2 h
-si lavement inefficace, repeter fleet huileux avec peroxyde
-si inefficace= curage rectal manuel
-avant extraction manuelle= anesthésier et lubrifier anus ainsi que rectum en introduisant lidocaine en gelée 2%
-attendre 5 minutes avant de débuter le curage
-aviser medecin
**traitement est douloureux et épuisant. Donner interdose d’analgésique opiacé prn et respecter tolérance de l’usager
Préparation lavement huilent avec peroxyde = 130 ml fleet huileux
130 ml peroxyde
130 ml eau
Risque de plaies de pression ; causes et interventions
Causes; -immobilité
-friction, humidité
-carence nutritionnelle
Interventions:
-mobiliser q2h
-assurer le confort
-minimiser les points de pression en ajoutant : oreillers , coussin spécial (ergothérapeute), commander matelas thérapeutique
Délirium causes et interventions
Certaines personnes peuvent présenter une période de délirium terminal
Causes:
-médication
-hypoxie, dyspnée
-fécalome
-métastases cérébrales
-défaillance des organes
-douleur
-rétention urinaire
-infection (méningite)
Interventions:
-rassurer la famille
-évaluer les causes possibles
-favoriser un environnement sécuritaire
-réduire les stimuli environnementaux
Remplir feuille RADAR : (somnolent, difficulté à suivre consignes, mouvements ralentis)
Ordonnance collective rétention urinaire
Indications:
-personne qui ressent besoin d’uriner mais qui est incapable
-présence de globe vésical à l’examen abdo
-absence de miction depuis plus de 12h, sans nécessairement ressentir le besoin d’uriner
Directives:
-faire bladder scan
-si plus de 350 ml urine= installer sonde
-aviser medecin dans les 24 heures
Une rétention urinaire peut etre suspectée si : -miction goutte à goutte
-douleur abdominale basse
-fécalome
4 étapes du deuil
-déni
-colère marchandage
-dépression
-acceptation