Douleur Chronique Flashcards
Définition douleur
Expérience complexe et multidimensionnelle.
Est pour beaucoup un problème majeur qui cause de la souffrance et affecte la qualité de vie
Est un des principaux motifs de consultation auprès d’un professionnel de la santé
Sous traitement de la douleur
-connaissances et habiletés inadéquates relatives à l’évaluation de la douleur
-méfiance envers les faits rapportés des patients concernant leur douleur
-manque de temps et d’expertise, peu d’importance associée à l’évaluation de la douleur
-informations inadéquates sur la dépendance, tolérance et dépression respiratoire reliée aux opioïdes
Mécanisme de nociception
1-transduction
*le stimulus nuisible provoque une lésion cellulaire qui entraine la libération de substances chimiques (prostaglandines, histamine …)
*ces substances activent des nocicepteurs qui entraînent la production d’un potentiel d’action
2-transmission
*le potentiel d’action est relayé:
-de la source de la blessure vers le moelle épinière
-de la moelle épinière vers le tronc cérébral et le thalamus
-du thalamus vers le cortex où l’information est traitée
3-perception
*expérience par la personne de la sensation de la douleur
4-modulation
*des neurones issus du tronc cérébral descendent vers la moelle épinière et libèrent des substances qui inhibent les influx nociceptifs
Douleurs nociceptive vs neurogène
Nociceptive= coup de soleil, se couper le doigt, se cogner= facile à localiser et souvent à traiter
Douleur neurogène=chronique
Définitions douleur nociceptive
-traitement normal du stimulus qui endommage le tissu normal ou qui pourra le faire si le stimulus persiste
-réagit habituellement aux médicaments non opioïdes ou aux opioïdes
Définition douleur neurogène
-traitement anormal du signal sensoriel entrant par la périphérie ou le SNC
-le traitement inclut généralement des analgésiques adjuvants et des opioïdes
Douleur nociceptive types
douleur somatique superficielle:
-douleur émanant de la peau ,des membranes muqueuses , des tissus sous cutanés, tend à être bien localisée (coup de soleil, contusion cutanée)
douleur somatique profonde:
-douleur émanent des muscles, aponévroses, os ,tendons; localisées ou diffuse et irradiante
(Arthrite, tendinite, douleur myofaciale)
douleur viscérale:
-douleur émanant des organes viscéraux(tractus GI; bien ou mal localisée; souvent référée; souvent liée à des dermatomes cutanés (appendicite, pancréatite, syndrome du colon irritable, cancer affectant les organes internes)
Types douleur neurogène
douleur centrale:
-douleur résultant d’une lésion primaire ou d’une dysfonction du SNC (douleur post AVC, douleur associée à la sclérose en plaques)
neuropathies périphériques:
-douleur ressentie le long de la distribution d’un ou de nombreux nerfs périphériques , résultant de lésions aux nerfs ( neuropathie diabétique, neuropathie alcoolique nutritionnelle)
douleur de désafférention:
-douleur résultant d’une perte des informations afférentes (douleur d’un membre fantôme, douleur post mastectomie)
douleur maintenue par la voie sympathique:
-douleur qui persiste à la suite d’une activité du système nerveux sympathique (douleur du membre fantôme, syndrome régionaliste complexe)
Douleur aigue
douleur soudaine légère à sévère
-signale d’une lésion ou dysfonctionnement de l’organisme
-peut durer de 30 jours à en général moins de 3 mois (processus normal de guérison)
-généralement on en connaît la cause
-est un signal d’alarme
-douleur s’atténue a mesure que la personne se rétablit
-évolution de la douleur= diminue avec le temps et disparaît à mesure que le rétablissement se produit
-objectifs= maitrise de la douleur pour la faire disparaitre
Douleur chronique
douleur graduelle ou soudaine, légère à sévère
-peut relever d’une stimulation nociceptive , d’une lésion du système nerveux
-douleur chronique persiste au delà de la guérison du dommage tissulaire (+ de 3 mois)
-cause peut être inconnue
-pas de rôle utile
-évolution de la douleur= ne disparaît pas = périodes d’intensité croissante et décroissante
-objectif n’est pas la guérison mais l’adaptation (gestion de la douleur dans la mesure du possible = on vise l’optimisation du fonctionnement et de la qualité de vie
Manifestations physiques et comportementales douleurs aiguës
Activation du SNS:
-⬆️FC
-⬆️FR
-⬆️PA
-diaphorèse/pâleur
-anxiété, agitation, confusion
-rétention urinaire
Comportementales:
-grimaces
-rigidité musculaire
-mouvements de protection
-plaintes verbales
Manifestations douleur chronique
Comportementales:
-troubles de l’humeur
-⬇️ mouvement physique/ activité
-fatigue
-isolement et diminution de l’interaction sociale
(Conseil: trouver activites moins douloureuses)
effets nuisibles douleur aiguë non soulagée :reponse système endocrinien/métabolique + conséquences cliniques possibles
réponse syst. endocrinien/métabolique:
-⬆️ hormone corticotrope
-⬆️ cortisol
-⬆️ hormone antidiurétique
-⬆️ epinephrine et norepinephrine
-⬆️ renine, ⬆️aldostérone
-⬇️ insuline
-gluconeogenese
-glycogénolyse
-catabolisme des protéines musculaires
conséquences:
-perte pondérale( a cause catabolisme)
-⬆️ FC
-⬆️ FR
-choc
-intolérance au glucose
-hyperglycémies
-surcharge hydrique
-hypertension artérielle
-rétention urinaire, ⬇️ diurèse
effets nuisibles douleur aiguë non soulagée :reponse cardiovasculaire+ conséquences cliniques possibles
réponses cardio:
-⬆️FC
-⬆️DC
-⬆️résistance vasculaire périphérique
-⬆️consommation O2 par le myocarde
-⬆️coagulation
conséquences:
-HTA
-angine instable
-infarctus du myocarde
-thrombose veineuse profonde
effets nuisibles douleur aiguë non soulagée :reponse respiratoire + conséquences cliniques possibles
réponse respiratoire:
-⬇️volume courant
-hypoxemie
-⬇️toux et rétention des expectorations
conséquences:
-atélectasie
-pneumonie
effets nuisibles douleur aiguë non soulagée :reponse rénal/urologie + conséquences cliniques possibles
réponses rénales/urologie:
-⬇️diurèse
-rétention urinaire
conséquences
-déséquilibre hydrique
-trouble électrolytique
effets nuisibles douleur aiguë non soulagée :reponse gastro intestinal+ conséquences cliniques possibles
réponse gastro intestinale:
-⬇️motilité gastrique et intestinale
conséquences:
-constipation
-anorexie
-iléus paralytique
effets nuisibles douleur aiguë non soulagée :reponse muscolo-squelettique+ conséquences cliniques possibles
reponses:
-spasmes musculaires
-dysfonction musculaire
conséquences possibles:
-immobilité
-faiblesse et fatigue
effets nuisibles douleur aiguë non soulagée :reponse neurologique+ conséquences cliniques possibles
reponses:
-dysfonction cognitive
conséquences possibles:
-confusion
-délirium
-atteinte des capacités à penser, raisonner et à prendre des décisions
effets nuisibles douleur aiguë non soulagée :reponse immunologique + conséquences cliniques possibles
reponse:
-diminution de la réponse immunitaire
conséquences possibles:
-infection
-septicémie
effets nuisibles douleur aiguë non soulagée : conséquences psychiques
conséquences:
-anxiété
-troubles de l’humeur
-dépression
Analgésique non opioïdes (non salicylés)
-Acétaminophène (tylenol)
Offert en suppositoire; préparation à libération continue offerte; la dose quotidienne maximale est de 3 à 4g ( 3g chez PA)
-doses supérieures à 4g= causer irritation et saignements gastriques
-la dose supérieure recommandée pour les clients atteints d’insuffisance hépatique ou connus pour abus chronique d’alcool= 2,4g
-un surdosage aigu peut provoquer une insuffisance hépatique aigue
-un surdosage chronique peut provoquer une toxicité hépatique
-avant la prise; évaluer si à risque d’hépatotoxicité (alcoolique , malnutrition) ou toxicité rénale (prise de d’autres médicaments qui augmentent le risque de toxicité , salicylates et AINS)
Analgésiques non opioïdes (salicylés)
Aspirine
-offerte en suppositoires : préparation à libération continue offerte
-peut augmenter le risque de saignements du système GI haut
-est employée généralement à raison de faibles doses par mesure cardioprotectrice plutot que ses propriétés analgésiques (si 80 mg prescrit =prévention infarctus du myocarde . Si 500-1000mg de prescrit= pour douleur/migraine.
-effets secondaires: dyspepsie(douleur partie supérieure de l’abdomen), troubles épigastriques, brûlures d’estomac
Hémorragie digestive, étourdissements
Enseignement:
-conseiller de prendre l’aspirine avec un grand verre d’eau et attendre 15-30 minutes avant de se coucher
-dire de signaler tout signe de saignement , ecchymoses, acouphènes, fievre qui persiste plus de 3 jours
-aviser que les saignements seront plus longs et enseigner le risque de saignements
-prendre avec un repas pour diminuer l’irritation gastrique
-expliquer que s’il boit 3 verres ou plus d’alcool par jour pendant ce traitement , il est à risque d’hémorragie digestive
Anti-inflammatoires non stéroïdiens;
Ibuprofene (motrin, advil)
-pas donner si insuffisance rénale
-agit comme analgésique non opioïdes
-ne pas prendre à long terme (utiliser la dose efficace minimale le moins longtemps possible)
-prendre en mangeant ,car irritant pour l’estomac
-risque accru d’effets indésirables gastro-intestinales graves (surtout chez PA), y compris des saignements, ulcères, perforations
-peut augmenter le risque d’effets thrombotique cardiovasculaires graves, d’infarctus du myocarde et d’AVC;risque probablement accrue chez client avec maladie cardiovasculaire ou facteurs de risque
-effets indésirables.sirables:
-céphalée
-dyspepsie
-constipation
-N/V
-Observer le patient à la recherche de signes de saignements digestifs (selles noires, hypotension, vertiges),
de diminution de la fonction rénale (élévation de l’urée et de la créatinine sérique, diminution de l’excrétion d’urine)
ou de diminution de la fonction hépatique (élévation des taux d’enzymes hépatiques, teint ictérique).
Prendre avec un grand verre d’eau et ne pas se coucher pendant 15-30 minutes
-peut causer étourdissement et somnolence ; ne pas conduire ou faire activité qui demande vigilance avant d’être certain de ne pas avoir ces effets