Résumé de l’APE 2 – Virus respiratoires et surinfection bactérienne Flashcards
A. Caractéristiques faisant varier la sévérité et les symptômes chez l’hôte en général :
a. La capacité du patient à prévenir la propagation ou à résoudre rapidement l’infection avant que le virus atteigne les organes importants et causent d’importants dommages
b. L’importance du tissu cible
c. La virulence du virus
d. L’immunopathologie induite par la réponse au virus
e. La capacité du corps à réparer les dommages causés par le virus
B. Meilleures façons d’être protégé contre les infections virales :
a. Immunisation par une infection antérieure
b. Vaccination
II. Rôle des virus dans les infections orales et respiratoires :
A. Principaux site d’infections virales et de maladies dans le corps :
a. Oropharynx
b. Arbre respiratoire
B. Transmission des virus dans les infections orales et respiratoires :
a. Gouttelettes respiratoires
b. Gouttelettes aériennes
c. Nourriture et eau
d. Salive
e. Contact main-bouche
C. Spécialités des virus :
a. Certains virus différents causent des symptômes similaires (ex : parainfluenza et virus respiratoire syncytial cause des bronchiolites)
b. Certains virus peuvent causer une multitude de symptômes dans une population donnée (ex : influenza peut causer des IVRS légères et des pneumonies mettant la vie en danger des personnes atteintes).
D. Progression de plusieurs virus :
a. Le virus entre par l’oropharynx et l’infection débute sur place, ou dans l’arbre respiratoire
b. Le virus infecte les poumons
c. Le virus se propage sans causer de symptômes respiratoires significatifs
E. Facteurs de dépendance des symptômes et de la sévérité des infections virales et orales et respiratoires :
a. Nature du virus
b. Site de l’infection (IVRS ou IVRI)
c. L’âge du patient et son niveau d’immunité
Exemple : quelqu’un atteinte de fibrose kystique ou fumant la cigarette aura des problèmes avec la motilité de ses cils respiratoires et sa barrière muco-épithéliale, augmentant les risques d’infections sérieuses
Rhume commun –> Symptômes / infections / maladies associés
Rhinite (nez qui coule)
Congestion nasale
Toux
Éternuements
Conjonctivite
Céphalées
Maux de gorge
Certaines infections respiratoires virales—> Symptômes / infections / maladies associés
Laryngite
Croup (laryngo-trachéo- bronchite)
1. Explication : les réactions inflammatoires immunitaires aux infections virales peuvent amener la trachée à devenir plus étroite sous les cordes vocales, occasionnant des laryngites chez les adultes et le croup chez les enfants.
2. Conséquences du croup chez les enfants : perte de la voix, voix rauque, toux rauque, étouffement et détresse respiratoire [surtout chez les jeunes enfants avec parainfluenza]
Amygdalite
Grippe –> Symptômes / infections / maladies associés
Fièvre
Malaise
Anorexie
Céphalées
Myalgie
Cause des sx :
Libération de cytokines et d’interférons
IVRI (Infection des voies respiratoires inférieures) –>Symptômes / infections / maladies associés
Pneumonie
Pneumonite (infection des tissus respiratoires)
Maladies autres
oraux-respiratoires
Symptômes systémiques
Arthrite
Arthralgie
Maladies inflammatoires autres
Cause des sx :
Réponse d’hypersensibilité immunologique induite par l’infection ou par les complexes immuns antigéniques viraux accompagnant la virémie + libération intense de cytokines
III. Orthomyxovirus (causent le rhume et la grippe) =?
Influenza A
Influenza B
Structure A et B:
Enveloppe :
Composition + fonctions des composantes
Génome :
protéines spécifiques différenciant les influenzas :
Enveloppe : oui
Virus ARN segmenté permet la présence de nouvelles souches influenza A
Composition : 2 glycoprotéines (hémagglutinine + neuraminidase)
Fonctions de l’hémagglutinine :
1) Protéine virale d’attachement
2) Liaison à l’acide sialique des récepteurs des cellules épithéliales
3) Permet la fusion de l’enveloppe à la membrane au bon pH acide
4) Cause l’agrégation des érythrocytes des humains,
5) Contre-carre le réponse des anticorps
6) Change sa spécificité de récepteurs et son antigénicité pour l’influenza A seulement
Fonctions de la neuraminidase :
1) Clivage des acides sialiques pour limiter la liaison et prévenir les réactions d’agglutination, permettant au virus d’être relâché plus facilement des cellules infectées
2) Cibles de l’oseltamivir et la zanamivir
Génome :
ARN négatif segmenté simple-brin (permettant de faciliter le développement de nouvelles souches par la mutation et le réarrangement de segments géniques)
1) 8 segments hélicoïdaux pour le nucléocapside pour Influenza A et B, 7 pour l’influenza C Chacun des segments sont accompagnés d’un ARN négatif + nucléoprotéine + transcriptase
Protéine membraneuse (M2) + Protéine de la matrice (M1) + nucléoprotéine : protéines spécifiques différenciant les influenzas
1) Rôle protéine M1 : assemblage du virion à l’interne
2) Rôle protéine M2 : relargage du virus et sortie du nucléocapside de l’enveloppe
Réplication A et B
A) L’hémagglutinine se lie à l’acide sialique des récepteurs des cellules épithéliales respiratoires
a. À noter : elle se lie à différents types de structures d’acide sialique, déterminant l’hôte et la cible de l’infection
B) Le virus est internalisé dans une vésicule enveloppée, puis transféré dans un endosome
C) L’acidification de l’endosome cause l’hémagglutinine d’exposer une région capable de se fusionner à la membrane de l’endosome, et il y a liaison entre les deux
D) La protéine M2 cause l’acidification de l’enveloppe et brise l’interaction M1-neuraminidase, libérant le nucléocapside dans le cytoplasme de la cellule hôte
E) Le nucléocapside entre dans le noyau.
F) La transcriptase vole la région méthylée de l’ARNm de la cellule hôte, région permettant de se lier au ribosome, permettant de débuter la transcription de l’ARN viral en ARNm (agit comme un promoteur ici)
G) Les ARNm viraux sont traduits en protéine par les ribosomes de la cellule hôte dans le cytoplasme
H) La neuraminidase + l’hémagglutinine sont traités par le RE et l’appareil de Golgi
I) La protéine M2 se lie à la membrane cellulaire de la cellule
J) Des ARNs positifs sont produits également dans le noyau et sont utilisés comme « templates » pour les ARNs négatif, puis les ARN négatif sont répliqués dans le noyau
K) Les ARN négatif forment des nucléocapsides avec nucléoprotéine + transcriptase, puis sont envoyés dans le cytoplasme
L) Le nucléocapside interagit avec M1 + M2 + hémagglutinine + neuraminidase, puis est relâché environ 8 heures après l’infection de la cellule.
M) À noter : le virus se lie de façon sélective à la membrane apicale des cellules épithéliales respiratoires
N) L’hémagglutinine + la neuraminidase sont envoyées à la surface de la cellule et l’hémagglutinine est activée par son clivage par des protéases de la cellule hôte
Pathogénèse + immunité A et B:
Lieu d’établissement inital de l’infection :
a) Fonctionnement :
Si l’infection est IVRI :
Protection contre réinfection –
Détermination des sx :
Immunité : s
Cassure et glissement antigénique :
sous-types de A
Lieu d’établissement inital de l’infection : VRS
a) Fonctionnement :
1. Virus tue les cellules sécrétrices de mucus ciliées et autres cellules épithéliales, causant la perte de la première ligne de défense
2. Avec un manque de cellules ciliées, les bactéries (S. aureus et Strep) peuvent entrer et causer des pneumonies
3. La neuraminidase facilite le développement de l’infection en clivant l’acide sialique, permettant au virus d’atteindre plus facilement le tissu
4. Le fait que le virus se lie à la membrane apicale des cellules permet la propagation cellule-cellule et la transmission à d’autres hôtes
Si l’infection est IVRI :
a) Peut causer desquamation sévère de l’épithélium bronchique ou alvéolaire, réduisant l’épithélium a une simple couche de cellules basales
L’influenza facilite la liaison des bactéries aux cellules épithéliales, pouvant causer des secondes infections bactériennes
L’influenza peut causer des virémies à bas niveau et peut rarement toucher d’autres tissus
Pour la rougeole, l’infection à influenza peut tuer les macrophages et les lymphocytes T, rendant difficile la réponse immunitaire et la guérison
Récupération causée par défense innée précède souvent la détection d’Ac dans le sérum/sécrétions
T-cells = importante dans une défense efficace, mais des Ac déjà présents dans le corps (induit du vaccin aussi) peuvent prévenir l’infection
Protection contre réinfection – associé à la neutralisation des HA (plus important) et NA
La réponse humorale est spécifique aux souches de l’influenza – pas la réponse cellulaire (elle est plus générale) parce que les protéines NP, PB2 et M1 diffèrent minimalement entre souches d’un même type d’influenza)
Détermination des sx :
a) Capacité du virus à détruire les cellules ciliées, épithéliales et productrices de mucus
Les symptômes d’allure grippal sont causés par la relâche d’interférons et de cytokines
Immunité :
Influenza est un bon producteur d’interférons, promouvant l’activité antivirale
a) Interférons systémiques + cytokines sont à leur apogée à la troisième / quatrième journée post-infection
Le développement d’anticorps contre hémagglutinine est primordial pour freiner l’infection (ceux contre neuraminidase permettent une protection amoindrie)
L’immunité cellulaire réagit à plusieurs types d’influenza alors que les anticorps sont spécifiques à la souche d’influenza
Les lymphocytes T mémoires peuvent protéger contre différentes souches
La production virale pourrait être contrôlée après 4-6 jours post-infection
La réparation tissulaire est initiée 3-5 jours après le début des sx, mais peut prendre beaucoup de temps chez les personnes âgées
Cassure et glissement antigénique :
- Glissement (mineur) : mutation de l’hémagglutinine ou de la neuraminidase chaque 2-3 ans, causant des épidémies d’influenza A ou B
- Cassure (majeure) : réassortiment / mutation du génome dans différentes souches, incluant les souches animales, causant des pandémies chez l’influenza A seulement
Influenza A
Sous-types d’hémagglutinine : H1, H2, H3
Sous-types de neuraminidase : N1, N2
les seuls sous-types de HA et NA chez l’humain, en partage avec les animaux, mais animaux ont plus de sous-types
Épidémiologie – A
Classification des souches d’influenza A :
Réservoir :
Transmissions :
Contagiosité :
Facteurs de risque :
Détection d’une épidémie :
Classification des souches d’influenza A :
a) Type A
b) Origine de l’hôte
c) Localisation de l’origine de l’isolation
d) Numéro de la souche
e) Année de l’origine de l’isolation
f) Type d’hémagglutinine et de neuraminidase
1. Les « shifts » de ces événements sont responsables des épidémies assure de tjrs avoir une large pop. d’immunonaïfs
Aspect segmentaire + habileté de se répliquer dans humains et animaux => diversité génétique
Réservoir : humain + zoonose (incluant oiseaux et cochons)
a) Raison : diversité génétique
Transmissions :
a) Gouttelettes aériennes pendant que la personne parle, respire ou tousse
b) Aérosol des animaux
c) Selles + eau des volailles domestiques et sauvages
Contagiosité :
Maximale dans les premiers 3-4 jours de sx, mais peut s’étendre jusqu’à 1 semaine après les sx
Facteurs de risque :
Humidité faible (stabilisation du virus)
Températures froides (stabilisation du virus) [fin de l’automne au début du printemps)
Enfants (enfants à l’âge d’aller à l’école sont les plus susceptibles de transmettre la maladie)
Immunosupprimés
Personnes âgées (90% de la mortalité chez les plus de 65 ans)
Personnes avec problème de cœur ou de poumons (ex : fumeurs)
Détection d’une épidémie :
Absentéisme élevé dans les écoles et au travail, et l’augmentation du nombre de visites dans les établissements de soin de santé
Épidémiologie - B
Classification des souches d’influenza B :
Réservoir :
Transmissions :
Contagiosité :
Facteurs de risque :
Détection d’une épidémie :
Classification des souches d’influenza B :
a) Type B
b) Géographie
c) Numéro de la souche
d) Année de l’isolation
e) Pas de mention d’hémagglutinine ou de neuraminidase vs pas de « shifts » antigéniques mineures ou majeures
pas de cassure antigéniques
Réservoir : humain (selon site du gouvernement du Canada)
Transmissions :
a) Gouttelettes aériennes pendant que la personne parle, respire ou tousse
Contagiosité :
Maximale dans les premiers 3-4 jours de sx, mais peut s’étendre jusqu’à 1 semaine après les sx
Facteurs de risque :
Humidité faible (stabilisation du virus)
Températures froides (stabilisation du virus)
Enfants (enfants à l’âge d’aller à l’école sont les plus susceptibles de transmettre la maladie)
Immunosupprimés (diabète inclut)
Personnes âgées (90% de la mortalité chez les plus de 65 ans)
Personnes avec problème de cœur ou de poumons (ex : fumeurs)
Détection d’une épidémie :
Absentéisme élevé dans les écoles et au travail, et l’augmentation du nombre de visites dans les établissements de soin de santé