pharmaco 5 - agonistes complets, partiels, antagonistes Flashcards
1. Courbe concentration – réponse: puissance et activité intrinsèque d’un agent pharmacologique 2. Agonistes complets, partiels, antagonistes, Ex. : les analgésiques opioïdes 3. Cibles pharmacologiques – récepteurs membranaires et autres cibles 4. Pharmacologie autonomique: antagonisme sympathique (Σ) – parasympathique (PΣ)
Palliers analgésiques (3) par l’OMS:
I - Non-opioïdes
II - Opioïdes faibles
III – Opioïdes forts
différence entre opioïdes forst vs. faibles
efficacité clinique
dans le même pallier analgésique –> qu’est-ce qui différencie les médicaments:
notion de puissance (en termes de quantité de l’Action du médicaments)
qu’Est-ce que le CE50?
CE50 —> concentration à laquelle on a 50% d‘effet max => mesure de puissance
—. plus agent pharmaco est a CE50 bas plus il est puissant et plus il a d’affinité avec son récepteur
Loi d’action de masse
définit quoi
interaction entre un agoniste A et son récepteur R est réversible
Conséquences loi de masse:
- l’augmentation de la concentration d’agoniste [A] entraîne l’augmentation de la liaison aux récepteurs R, i.e. entraine à l’équilibre une augmentation du nombre de récepteurs occupés [AR]
- inversement, la baisse de [A] favorise le détachement de l’agoniste du récepteur et entraîne une baisse du nombre de récepteurs occupés
=> plus on augmente la concentration d’agoniste plus on favorise l’équilibre bers l’occupation du écepteur de l’agoniste
diminué la concentration = faire détacher agoniste du récepteur
Théorie de l’occupation des récepteurs - définition + conséquence
= ‘intensité de l’effet biologique E en réponse à l’agoniste A est proportionnelle
au nombre de récepteurs occupés
proportion des récepteurs occupés par l’Agoniste
si tous les récepteurs du tissu sont occupés ^par l’agoniste —> alors on aproche de l’effet max que le tissu peut donner (en autant que ce soit un agoniste complet —> activité intrinsèque =1 —> peut donner un effet max en focntion du nmbre de récepteur
agoniste partiel —> activité intrinsèqiue <1
—> même avec uune concentration de 100% —>l’Effet obtenu ne sera qu’à 50%
Emax vient du tissu ou de l’agent:
tissu
qu’est-ce que l’Actvité intrinsèque?
’activité intrinsèque αA de l’agoniste est une mesure de sa capacité de faire donner au tissu son maximum de réponse lorsque l’agoniste occupe tous les récepteurs.
Que se passe-t-il une fois l’agoniste lié à son récepteur ?
la liaison favorise un changement de conformation du récepteur d’une conformation inactive R à une conformation active R* qui agit comme “stimulus” pour déclencher la cascade de signalisation cellulaire (transduction cellulaire) menant à la réponse biologique
l’activité intrinsèque est une mesure de la capacité d’un agoniste donné de produire le changement de la conformation R à R* complètement (agoniste complet: αA= 1) ou seulement partiellement (agoniste partiel: 0 < αA < 1)
liaison agoniste/récepteur favorise le changement de conformation de récepteur —> R vers R* => R* permet au récepteur d’Agir comme stimulus pour déclencher la cascade de signalisation menant à RB
Agoniste complet (αA=1)
description
Stabilise le récepteur dans
sa configuration active R*
Son effet maximal est au plus
élevé (= Emax) compte tenu du maximum que le tissu peut générer (récepteurs exprimés, signalisation)
favorise maximalement la conformation de R –> effet à lui est égal au max que le tissu peut donner
Agoniste partiel (0 < αA <1)
description:
Produit une stabilization incomplète dans la configuration active du récepteur
Son effet maximal est limité (< Emax) rapport aux capacités du tissu (récepteurs, signal)
Agit comme antagoniste en présence d’un agoniste complet (car compérition pour l’occupation du récepteur —> donc si récepteur est occupé par Apartiel —> empêche la fonction de l’Acomplet)
son effet max est limité
Antagoniste neutre (ou pur) - description:
(αA= 0)
* Activité intrinsèque nulle
* Occupe le récepteur sans induire de
transition vers la configuration active
* Aucun effet par lui-même
* antagoniste parce qu’il prend la place au site
Activité de voie de signalisation
ne produit pas de transition vers la forme active du récepteut
condition pour agoniste inverse
pour un agoniste inverse —> il faut que même à l’absence de l’agoniste le système face tout des change de conformation de R —> R*
Agoniste inverse (αA< 0) - description:
- Pré-requis: le récepteur peut effectuer
une transition spontanée de R à R en l’absence de stimulation par un agoniste - On dit qu’un tel récepteur présente une activité constitutive (ou basale)
L’agoniste inverse diminue une telle activé constitutive (i.e. il inhibe l’activité basale)
* stabilise le récepteur dans sa configuration R
*il agit comme antagoniste en présence d’un
agoniste complet
- Exemple: les récepteurs couplés aux
protéines G (GPCR) sont susceptibles de
présenter une activité constitutive
3 approches thérapeutiques pour pallier avec les troubles de consommation –> opioïdes:
- approche axée sur l’abstinence (arrêt complet de consommation de tout opioïde, avec support psycho-social, groupe d’entraide) => pour IV
- traitement d’entretien par la buprénorphine-naloxone (qui remplace l’opioïde d’abus)
- traitement d’entretien par la méthadone (qui remplace l’opioïde d’abus)
méthadone, buprénorphine et naloxone sont quels types d’Agoniste/antagoniste?
- Méthadone : un agoniste complet (avec une demi-vie plasmatique longue)
- Association buprénorphine : un agoniste partiel (avec une demi-vie longue) et naloxone : un antagoniste neutre (avec une demi-vie courte)
agonistes complets à connaître
fentanyl (0.1 mg), méthadone (0.5 -1 mg), hydromorphone (2 mg) sont plus puissants que la morphine (10 mg)
avec des puissances diff –> plus la puissance
quel sorte d’agoniste est la burpénorphine + considération de la puissance/force?
absorbée par quelles voies
buprénorphine (0.4 mg, donc 25 plus ‘puissant’ que morphine) est un agoniste partiel des récepteurs μ
il y a un plafond sur ses effets de dépression respiratoire, sédatifs et euphorisants (effets maximum nettement moins marqués qu’avec les agonistes complets très lipophile, elle est bien absorbée par voie sublinguale, buccale, ou transdermique
plus puissant que morphine mais par la même force (force inférieure)
naloxone - description
par quelles voies
ntagoniste neutre (possiblement inverse) au niveau de tous les récepteurs opioïdes; sa biodisponibilité est faible par voie orale (dégradée par le foie) et aussi très faibles par voie sublinguale; elle est donc administrée en intramusculaire pour prévenir la dépression respiratoire en cas de surdosage aux opioïdes (trousse de secours disponible); une formulation pour administration intra-nasale est disponible
but de la liaison burprénorphine-naloxone?
liaison entre b et n c’est pour éviter de prendre l’opioïde en IV pour avoir un effet plus important –> si tu l’injectes ça agit comme antagoniste donc l’utilisateur tombe en seuvrage –> worse
naloxone ne passe pas dans la circulation sanguine just là pour empêcher l’IV
comment les opioïdes ont un effet analgésique?
inhibent la neurotransmission douloureuse dans la corne dorsale, le tronc cérébral, et les centres supérieurs (thalamus, cortex) - à toutes les synapses centrales
=> interneurone — libère de l’enképhaline (opi endogène)
—> stimulation des récepteurs u inibe la neuro transmission quand ils reçoivent l’enképhaline
- système endogène de frein de la réception de la douleur
–> inhibe la perception et réaction à la douleur (inhibe au cortex limbique)
le message de douleur n’arrive pas au cerveau –> le sens n’est pas perçu
Explication avec l’interneurone t l’enképhaline en lien avec l’inhition de la neurotransmission:
- L’interneurone de la corne dorsale libère un agoniste opioïde (enképhaline)
- l’enképhaline est l’un des agonistes opioïdes endogènes (petits peptides)
- l’enképhaline agit en se liant sur un récepteur opioïde : un GPCR couplé à une protéine G inhibitrice G i/o
La stimulation du récepteur opioïde entraîne l’inhibition de la transmission synaptique (entre les neurones de 1er et de 2nd ordre) par des effets aux niveaux :
- pré-synaptique: inhibition d’une conductance au Ca2+ ↓ libération de glutamate (empêche l’entrée de calcium nécessaire pour modifier le cyto squelette —> empêche fusion de la vésicule pour faire sortir le neurotransmetteur)
- post-synaptique: activation d’une conductance au K+ ↓ excitabilité (hyperpolarisa -
tion de la membrane post-synaptique)
(fait en sorte que le seuil d’Action de la membrane est plus loin —> plus difficle à l’influx de dépolariser la membrane)
Analgésiques opioïdes
citation des surlignés
- fentanyl - agoniste complet : agoniste opioïde synthétique; intramusculaire, intrathécale,
transdermique (timbre, patch) - méthadone - agoniste complet : agoniste opioïde synthétique; bien absorbée per os,
demi-vie variable (15 – 40 h) plus longue que celle de la morphine - sulfate de morphine (agoniste complet de référence) : injection sous-cutanée, voie intrathécale (pompe auto-contrôlée par le malade), voie orale (préparations à libération graduelle)
- codéine (pro-drogue) : opioïde naturel; possède une affinité négligeable pour les récepteurs opioïdes in vitro - son action analgésique in vivo dépend de sa biotransformation en morphine
administrée par voie orale (absorption supérieure à celle de la morphine), en association avec acétaminophène ou aspirine: Atasol®, Empracet® - buprénorphine (agoniste opioïde partiel) : demi-vie prolongée – activité analgésique; administration transdermique (timbre); bien absorbée par voie sublinguale ou buccale