Questions complémentaires 3 Flashcards

1
Q

À la spirométrie d’une femme de 55 ans, fumeuse, quels critères permettront d’établir le diagnostic de MPOC ?

A

Une spirométrie postbronchodilatateur démontrant une obstruction des voies aériennes non complètement réversible avec un rapport VEMS / CVF < 70% est nécessaire au diagnostic d’une MPOC.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

En cas de décompensation aigüe d’une insuffisance surrénalienne primaire, quels seront les modifications aux résultats de laboratoire (sérologie)?

ACTH

A

Augmenté(e)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

En cas de décompensation aigüe d’une insuffisance surrénalienne primaire, quels seront les modifications aux résultats de laboratoire (sérologie)?

Aldostérone

A

Diminué(e)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

En cas de décompensation aigüe d’une insuffisance surrénalienne primaire, quels seront les modifications aux résultats de laboratoire (sérologie)?

Cortisol

A

Diminué(e)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

En cas de décompensation aigüe d’une insuffisance surrénalienne primaire, quels seront les modifications aux résultats de laboratoire (sérologie)?

Créatinine, urée

A

Augmenté(e)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

En cas de décompensation aigüe d’une insuffisance surrénalienne primaire, quels seront les modifications aux résultats de laboratoire (sérologie)?

pH

A

Diminué(e)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

En cas de décompensation aigüe d’une insuffisance surrénalienne primaire, quels seront les modifications aux résultats de laboratoire (sérologie)?

Potassium

A

Augmenté(e)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

En cas de décompensation aigüe d’une insuffisance surrénalienne primaire, quels seront les modifications aux résultats de laboratoire (sérologie)?

Sodium

A

Diminué(e)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Insuffisance surrénalienne primaire - Cortisol sérique

A

diminué

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Insuffisance surrénalienne primaire - DHEA sérique

A

diminué

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Insuffisance surrénalienne primaire - ACTH sérique

A

augmentée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Insuffisance surrénalienne primaire - Test de provocation à l’ACTH

A

pas d’élévation normale du cortisol sérique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Insuffisance surrénalienne primaire - anticorps anti-surrénaliens (anti 21α-hydroxylase)

A

positif si maladie d’Addison

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quels tests confirmeront le diagnostic d’une insuffisance surrénalienne primaire?

A
  • Le dosage élevé de l’ACTH
  • l’absence d’élévation du cortisol sérique en réponse au test de provocation à l’ACTH
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Insuffisance surrénalienne primaire - Conséquences d’un déficit en minéralocorticoïdes

Qu’est-ce qui compte pour 95 % de l’activité minéralocorticoïde?

A

aldostérone

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Insuffisance surrénalienne primaire - Conséquences d’un déficit en minéralocorticoïdes

L’aldostérone exerce son action au niveau de quoi?

A

du tubule collecteur rénal où elle favorise la réabsorption tubulaire du Na+ en échange de l’excrétion d’ions K+ et H+

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Insuffisance surrénalienne primaire - Conséquences d’un déficit en minéralocorticoïdes

si déficience en aldostérone, il y a quoi? (3)

A
  • Hyponatrémie
  • Hyperkaliémie
  • Acidose métabolique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Insuffisance surrénalienne primaire - Conséquences d’un déficit en minéralocorticoïdes - si déficience en aldostérone -> hyponatrémie - mécanisme

A

diminution du Na+ sérique par natriurèse inappropriée et donc diminution du volume circulant efficace

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Insuffisance surrénalienne primaire - Conséquences d’un déficit en minéralocorticoïdes - si déficience en aldostérone -> l’hyponatrémie provient également de quoi?

A

l’augmentation de l’ADH stimulée par la diminution du volume circulant efficace, ce qui amène une diminution d’excrétion d’eau libre

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Insuffisance surrénalienne primaire - Conséquences d’un déficit en minéralocorticoïdes - si déficience en aldostérone -> hyperkaliémie - mécanisme

A

rétention de K+

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Insuffisance surrénalienne primaire - Conséquences d’un déficit en minéralocorticoïdes - si déficience en aldostérone -> l’hyperkaliémie provient également de quoi?

A

de la diminution de la filtration glomérulaire par la diminution du volume circulant (insuffisance pré-rénale) et de l’acidose (le potassium intra-cellulaire passe dans l’espace extra-cellulaire, soit une hyperkaliémie par redistribution)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Insuffisance surrénalienne primaire - Conséquences d’un déficit en minéralocorticoïdes - si déficience en aldostérone -> acidose métabolique

A

rétention de H+

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Insuffisance surrénalienne secondaire ou tertiaire

ACTH sérique

A

abaissée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Insuffisance surrénalienne secondaire ou tertiaire

Test de provocation à l’ACTH

A

normal

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

traitement de l’insuffisance surrénalienne primaire - durée

A

à long terme

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Traitement de l’insuffisance surrénalienne primaire:
Traitement d’entretien à long terme composé de : (2)

A
  • remplacement en glucocorticoïdes (ex. hydrocortisone)
  • remplacement en minéralocorticoïdes (ex. fludrocortisone)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Traitement de l’insuffisance surrénalienne primaire :

Le patient devra augmenter la dose d’entretien de glucocorticoïdes en situation de quoi? sinon quoi?

A

stress aigu (ex. infection, chirurgie, maladie systémique aigüe), sinon risque de CHOC SURRÉNALIEN

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Quelles sont les hormones sécrétées par les surrénales (de l’extérieur de la glande vers l’intérieur)?

A
  1. Minéralocorticoïdes (Aldostérone)
  2. Glucocorticoïde (Cortisol)
  3. Androgènes
  4. Adrénaline
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Les surrénales se composent de quoi?

A

2 grandes régions

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

2 grandes régions des surrénales

A
  1. Le cortex (région externe)
  2. La médulla (région la plus interne)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Les surrénales se composent de 2 grandes régions - Le cortex (région externe) : ________ % de la glande

A

90%

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Les surrénales se composent de 2 grandes régions - La médulla (région la plus interne) : ________ % de la glande

A

10%

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Les surrénales se composent de 2 grandes régions - le cortex se divise en quoi?

A

se divise en 3 zones qui sont à partir de la zone la plus externe

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Les surrénales se composent de 2 grandes régions - cortex et médulla - cortex se divise en 3 zones qui sont à partir de la zone la plus externe …

A
  1. Zone glomérulée
  2. Zone fasciculée
  3. Zone réticulée
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Les surrénales se composent de 2 grandes régions - cortex et médulla - cortex se divise en 3 zones qui sont à partir de la zone la plus externe la zone glomérulée, la zone fasciculée et la zone réticulée

La zone glomérulée produit quoi?

A

Production des minéralocorticoïdes (aldostérone)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Les surrénales se composent de 2 grandes régions - cortex et médulla - cortex se divise en 3 zones qui sont à partir de la zone la plus externe la zone glomérulée, la zone fasciculée et la zone réticulée

La zone fasciculée produit quoi?

A

Production des glucocorticoïdes (cortisol) et androgènes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Les surrénales se composent de 2 grandes régions - cortex et médulla - cortex se divise en 3 zones qui sont à partir de la zone la plus externe la zone glomérulée, la zone fasciculée et la zone réticulée

La zone réticulée produit quoi?

A

Production des androgènes et glucocorticoïdes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Les surrénales se composent de 2 grandes régions - cortex et médulla - médulla produit quoi?

A

l’adrénaline et la noradrénaline

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Un homme de 46 ans consulte dans un contexte de fatigue, faiblesse, anorexie et perte pondérale. Vous suspectez une insuffisance surrénalienne aigüe chez ce patient.

Nommer deux signes cliniques qui permettent de distinguer une insuffisance surrénalienne secondaire d’une atteinte primaire de la glande?

A
  1. Pas d’hypotension artérielle
  2. Pas d’hyperpigmentation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

INSUFFISANCE SURRÉNALIENNE PRIMAIRE : Résulte de quoi?

A

destruction progressive des surrénales

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

INSUFFISANCE SURRÉNALIENNE PRIMAIRE - les manifestations cliniques s’installent quand?

A

Lorsque plus de 90 % des surrénales sont détruites

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

INSUFFISANCE SURRÉNALIENNE PRIMAIRE - 2 causes

A
  • Maladie d’Addison : cause la plus fréquente.
  • Adrénoleucodystrophie : 2e cause en fréquence
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Définition de maladie d’Addison

A

Atrophie idiopathique par une destruction auto-immune

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

Maladie d’Addison parfois associée à quoi?

A

à une atteinte polyglandulaire (thyroïde, ovaires, pancréas)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

INSUFFISANCE SURRÉNALIENNE PRIMAIRE - Autres causes

A
  • hyperplasie congénitale des surrénales
  • résistance à l’ACTH
  • infections
  • hémorragie
  • métastases
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

INSUFFISANCE SURRÉNALIENNE PRIMAIRE - Manifestations cliniques (6)

A
  • fatigue
  • faiblesse
  • douleur abdominale
  • anorexie
  • nausées
  • vomissements
47
Q

INSUFFISANCE SURRÉNALIENNE PRIMAIRE - Manifestations cliniques si déficit minéralocorticoïdes (3)

A
  • hypotension
  • perte pondérale
  • goût exagéré pour le sel
48
Q

INSUFFISANCE SURRÉNALIENNE PRIMAIRE - Manifestations cliniques si déficit androgènes (2)

A
  • diminution pilosité
  • diminution libido
49
Q

INSUFFISANCE SURRÉNALIENNE PRIMAIRE - Manifestations cliniques si déficit glucocorticoïdes (2)

A
  • hypoglycémie
  • hyperpigmentation
50
Q

INSUFFISANCE SURRÉNALIENNE SECONDAIRE - définition

A

les surrénales sont saines, mais il y a un problème hypophysaire (diminution ACTH)

51
Q

La cause la plus fréquente d’insuffisance surrénalienne secondaire

A

arrêt rapide d’une corticothérapie chronique

52
Q

INSUFFISANCE SURRÉNALIENNE TERTIAIRE - définition

A

les surrénales sont saines, mais il y a un problème hypothalamique (diminution CRH)

53
Q

En présence d’insuffisance surrénalienne secondaire ou tertiaire, contrairement à l’insuffisance surrénalienne primaire, qu’est-ce qu’il n’y a pas?

A
  • pas de déficit en minéralocorticoïdes
  • pas d’hyperpigmentation
54
Q

En présence d’insuffisance surrénalienne secondaire ou tertiaire, contrairement à l’insuffisance surrénalienne primaire, il n’y a pas de déficit en minéralocorticoïdes pourquoi?

A

la production de minéralocorticoïdes est compensée par l’axe rénine-angiotensine

55
Q

En présence d’insuffisance surrénalienne secondaire ou tertiaire, contrairement à l’insuffisance surrénalienne primaire, il n’y a pas de déficit en minéralocorticoïdes donc pas de quoi?

A

pas d’hypotension ni de trouble électrolytique

56
Q

En présence d’insuffisance surrénalienne secondaire ou tertiaire, contrairement à l’insuffisance surrénalienne primaire, il n’y a pas d’hyperpigmentation - décrire le mécanisme

en réponse à une insuffisance surrénalienne primaire, l’hypophyse produit une quantité excessive d’________. Le précurseur de l’ACTH est la ________ (POMC). De cette molécule est aussi dérivée l’hormone ________ hormone (MSH). Donc en produisant plus d’ACTH à partir de la POMC, de grandes quantités de ________ sont également produites. La MSH va stimuler les ________ de la peau et ainsi produire une hyperpigmentation.

A

en réponse à une insuffisance surrénalienne primaire, l’hypophyse produit une quantité excessive d’ACTH. Le précurseur de l’ACTH est la proopiomélanocortine (POMC). De cette molécule est aussi dérivée l’hormone melanocyte-stimulating hormone (MSH). Donc en produisant plus d’ACTH à partir de la POMC, de grandes quantités de MSH sont également produites. La MSH va stimuler les mélanocytes de la peau et ainsi produire une hyperpigmentation.

57
Q

À la clinique de médecine de famille, un homme consulte afin d’avoir de l’information sur le cancer colorectal.

Quels seraient les éléments du questionnaire de ce patient qui inciteraient à investiguer (drapeaux rouges) ?

  • Antécédents familiaux de cancer colorectal
  • Antécédents familiaux de polypose adénomateuse familiale
  • Antécédents personnels de maladie inflammatoire intestinale
  • Antécédents personnels de polypes colorectaux
  • Ballonnements chroniques
  • Constipation chronique
  • Constipation nouvelle
  • Flatulences incommodantes
  • Histoire de gastro-entérite infectieuse en bas âge
  • Mucus dans les selles
  • Perte de poids involontaire
  • Rectorragies
A
  • Antécédents familiaux de cancer colorectal
  • Antécédents familiaux de polypose adénomateuse familiale
  • Antécédents personnels de maladie inflammatoire intestinale
  • Antécédents personnels de polypes colorectaux
  • Constipation nouvelle
  • Perte de poids involontaire
  • Rectorragies
58
Q

facteur de risque le plus commun du cancer colorectal

A

l’âge

59
Q

Près de 95 % des cas de cancer colorectal apparaissent après l’âge de …

A

50 ans

60
Q

Vrai ou faux?

À partir de 50 ans, toutes les personnes ont donc un certain risque d’avoir un cancer colorectal.

A

Vrai

61
Q

À partir de 50 ans, toutes les personnes ont donc un certain risque d’avoir un cancer colorectal. On appelle ce risque …

A

« risque moyen »

62
Q

Quel que soit leur âge, certaines personnes ont un risque plus élevé que d’autres d’avoir un cancer colorectal. Cela pourrait être notamment le cas des personnes (5)

A
  • qui ont déjà eu un cancer colorectal
  • dont le père, la mère, le frère, la sœur ou l’enfant a eu un cancer colorectal
  • qui ont déjà eu des polypes colorectaux
  • qui ont certaines maladies des intestins comme la colite ulcéreuse ou la maladie de Crohn
  • qui ont certaines maladies héréditaires comme la polypose adénomateuse familiale
63
Q

Le dépistage du cancer colorectal vise à quoi?

A

détecter le cancer à un stade peu avancé, avant que les signes et symptômes de la maladie apparaissent

64
Q

Le dépistage du cancer colorectal vise à détecter le cancer à un stade peu avancé, avant que les signes et symptômes de la maladie apparaissent. Les chances de succès du traitement sont alors X

A

meilleures

65
Q

Le dépistage du cancer colorectal s’adresse surtout à qui?

A

aux personnes à risque moyen

66
Q

En effet, il est recommandé aux personnes de ________ à ________ ans à risque ________ (sans symptômes et sans autre facteur de risque) de passer un test de dépistage du cancer colorectal tous les ________ ans.

A

En effet, il est recommandé aux personnes de 50 à 74 ans à risque moyen (sans symptômes et sans autre facteur de risque) de passer un test de dépistage du cancer colorectal tous les 2 ans

67
Q

dépistage du cancer colorectal - Si le résultat de le test immunologique (RSOSi) est positif (4 % des cas), qu’est-ce qu’il se passe?

A

une coloscopie sera alors prescrite

68
Q

Éviter d’ordonner une coloscopie chez qui?

A

les patients de moins de 50 ans souffrant de constipation en l’absence d’antécédents familiaux de cancer du côlon ou de signes avertisseurs

69
Q

Vrai ou faux?

Beaucoup de personnes souffrent de constipation. Une revue exhaustive des données révèle qu’il ne s’agit pas d’un symptôme précis permettant de diagnostiquer une maladie organique.

A

Vrai

70
Q

Chez le patient de moins de 50 ans n’ayant pas d’antécédents familiaux de cancer du côlon et ne présentant pas de signes avertisseurs (anémie, perte de poids), le risque de cancer colorectal est très …

A

faible

71
Q

Chez le patient de moins de 50 ans n’ayant pas d’antécédents familiaux de cancer du côlon et ne présentant pas de signes avertisseurs (anémie, perte de poids), les risques associés à la colonoscopie sont comment?

A

l’emportent habituellement sur les bienfaits de l’examen

72
Q

Évitez les tests de dépistage du cancer colorectal chez qui?

A

les patients asymptomatiques qui ont une espérance de vie de moins de dix ans et qui n’ont pas d’antécédents familiaux ou personnels de néoplasie du côlon et du rectum.

73
Q

L’objectif des tests de dépistage du cancer colorectal, comme le test immunochimique fécal (TIF) et la coloscopie, est quoi?

A

réduire la mortalité grâce à la détection et l’ablation rapides des polypes (précurseurs du cancer du côlon) et des cancers colorectaux peu avancés

74
Q

La coloscopie est une modalité de ________ sécuritaire, mais les risques augmentent avec l’________ et les ________

A

La coloscopie est une modalité de dépistage sécuritaire, mais les risques augmentent avec l’âge et les comorbidités

75
Q

Il faut tenir compte de quoi pour juger du bien-fondé et du degré de risque des épreuves diagnostiques et de la coloscopie de suivi?

A
  • espérance de vie
  • présence de symptômes
  • antécédents personnels et familiaux
  • preuves diagnostiques antérieures
  • préférences du patient
76
Q

Si le recours à la coloscopie est jugé non sécuritaire ou inapproprié, le ________ ne devrait pas s’y substituer.

A

Si le recours à la coloscopie est jugé non sécuritaire ou inapproprié, le TIF ne devrait pas s’y substituer.

77
Q

Bien entendu, lorsqu’un patient présente des symptômes, il est important de faire…

A

un diagnostic

78
Q

L’investigation sera alors en fonction de quoi pour un cancer colorectal?

A
  • situation
  • ressources disponibles dans les milieux cliniques
79
Q

À l’urgence d’un hopital régional, une femme de 40 ans consulte pour de la fièvre et une douleur abdominale haute. La douleur irradiant dans le dos est gradée à 8/10. La dame présente également des nausées et des vomissements. L’examen physique met en évidence un certain embonpoint. L’abdomen est souple, mais sensible à l’hypochondre droit. La température rectale est à 38,2℃.

Choisir les investigations qui NE SONT PAS recommandées lors de l’évaluation de cette problématique clinique.

ALT (alanine aminotransférase)

A

Recommandé

80
Q

À l’urgence d’un hopital régional, une femme de 40 ans consulte pour de la fièvre et une douleur abdominale haute. La douleur irradiant dans le dos est gradée à 8/10. La dame présente également des nausées et des vomissements. L’examen physique met en évidence un certain embonpoint. L’abdomen est souple, mais sensible à l’hypochondre droit. La température rectale est à 38,2℃.

Choisir les investigations qui NE SONT PAS recommandées lors de l’évaluation de cette problématique clinique.

Amylase sérique

A

NON recommandé

81
Q

À l’urgence d’un hopital régional, une femme de 40 ans consulte pour de la fièvre et une douleur abdominale haute. La douleur irradiant dans le dos est gradée à 8/10. La dame présente également des nausées et des vomissements. L’examen physique met en évidence un certain embonpoint. L’abdomen est souple, mais sensible à l’hypochondre droit. La température rectale est à 38,2℃.

Choisir les investigations qui NE SONT PAS recommandées lors de l’évaluation de cette problématique clinique.

AST (aspartate aminotransférase)

A

NON recommandé

82
Q

À l’urgence d’un hopital régional, une femme de 40 ans consulte pour de la fièvre et une douleur abdominale haute. La douleur irradiant dans le dos est gradée à 8/10. La dame présente également des nausées et des vomissements. L’examen physique met en évidence un certain embonpoint. L’abdomen est souple, mais sensible à l’hypochondre droit. La température rectale est à 38,2℃.

Choisir les investigations qui NE SONT PAS recommandées lors de l’évaluation de cette problématique clinique.

Bilirubine totale

A

Recommandé

83
Q

À l’urgence d’un hopital régional, une femme de 40 ans consulte pour de la fièvre et une douleur abdominale haute. La douleur irradiant dans le dos est gradée à 8/10. La dame présente également des nausées et des vomissements. L’examen physique met en évidence un certain embonpoint. L’abdomen est souple, mais sensible à l’hypochondre droit. La température rectale est à 38,2℃.

Choisir les investigations qui NE SONT PAS recommandées lors de l’évaluation de cette problématique clinique.

GGT (gamma-glutamyltransférase)

A

Recommandé

84
Q

À l’urgence d’un hopital régional, une femme de 40 ans consulte pour de la fièvre et une douleur abdominale haute. La douleur irradiant dans le dos est gradée à 8/10. La dame présente également des nausées et des vomissements. L’examen physique met en évidence un certain embonpoint. L’abdomen est souple, mais sensible à l’hypochondre droit. La température rectale est à 38,2℃.

Choisir les investigations qui NE SONT PAS recommandées lors de l’évaluation de cette problématique clinique.

Lipase sérique

A

Recommandé

85
Q

À l’urgence d’un hopital régional, une femme de 40 ans consulte pour de la fièvre et une douleur abdominale haute. La douleur irradiant dans le dos est gradée à 8/10. La dame présente également des nausées et des vomissements. L’examen physique met en évidence un certain embonpoint. L’abdomen est souple, mais sensible à l’hypochondre droit. La température rectale est à 38,2℃.

Choisir les investigations qui NE SONT PAS recommandées lors de l’évaluation de cette problématique clinique.

PA (phosphatase alcaline)

A

Recommandé

86
Q

À l’urgence d’un hopital régional, une femme de 40 ans consulte pour de la fièvre et une douleur abdominale haute. La douleur irradiant dans le dos est gradée à 8/10. La dame présente également des nausées et des vomissements. L’examen physique met en évidence un certain embonpoint. L’abdomen est souple, mais sensible à l’hypochondre droit. La température rectale est à 38,2℃.

Choisir les investigations qui NE SONT PAS recommandées lors de l’évaluation de cette problématique clinique.

Vitesse de sédimentation

A

Non recommandé

87
Q

À l’urgence d’un hopital régional, une femme de 40 ans consulte pour de la fièvre et une douleur abdominale haute. La douleur irradiant dans le dos est gradée à 8/10. La dame présente également des nausées et des vomissements. L’examen physique met en évidence un certain embonpoint. L’abdomen est souple, mais sensible à l’hypochondre droit. La température rectale est à 38,2℃.

Le diagnostic différentiel de cette patiente regroupe quoi?

A

des pathologies des voies biliaires causée par des cholélithiases (ex. cholécystite aigüe et pancréatite aigüe secondaire à une cholédocholithiase)

88
Q

À l’urgence d’un hopital régional, une femme de 40 ans consulte pour de la fièvre et une douleur abdominale haute. La douleur irradiant dans le dos est gradée à 8/10. La dame présente également des nausées et des vomissements. L’examen physique met en évidence un certain embonpoint. L’abdomen est souple, mais sensible à l’hypochondre droit. La température rectale est à 38,2℃.

Le diagnostic différentiel de cette patiente regroupe des pathologies des voies biliaires causée par des cholélithiases (ex. cholécystite aigüe et pancréatite aigüe secondaire à une cholédocholithiase). Les analyses de biochimie permettront d’apprécier la ________ et de confirmer (ou exclure) une atteinte ________.

A

Les analyses de biochimie permettront d’apprécier la choléstase et de confirmer (ou exclure) une atteinte pancréatique.

89
Q

À l’urgence d’un hopital régional, une femme de 40 ans consulte pour de la fièvre et une douleur abdominale haute. La douleur irradiant dans le dos est gradée à 8/10. La dame présente également des nausées et des vomissements. L’examen physique met en évidence un certain embonpoint. L’abdomen est souple, mais sensible à l’hypochondre droit. La température rectale est à 38,2℃.

l’examen complémentaire le plus pertinent est quoi?

A

une échographie abdominale

90
Q

À l’urgence d’un hopital régional, une femme de 40 ans consulte pour de la fièvre et une douleur abdominale haute. La douleur irradiant dans le dos est gradée à 8/10. La dame présente également des nausées et des vomissements. L’examen physique met en évidence un certain embonpoint. L’abdomen est souple, mais sensible à l’hypochondre droit. La température rectale est à 38,2℃.

Le traitement définitif dépendra de quoi?

A

du plateau technique disponible soit une CPRE (cholangio-pancréatographie rétrograde) ou une chirurgie laparoscopique

91
Q

Vrai ou faux?

En dépit de leur appellation, les dosages de l’AST et de l’ALT ne sont pas des tests de fonction hépatique

A

Vrai

92
Q

les dosages de l’AST et de l’ALT constituent un moyen d’établir l’existence de quoi?

A

d’une nécrose hépatocellulaire

93
Q

les dosages de l’AST et de l’ALT constituent un moyen d’établir l’existence d’une nécrose hépatocellulaire - mécanisme

A

L’hépatocyte, blessé par un médicament, un virus ou un autre agent toxique, libère des transaminases dans le sang

94
Q

L’AST est présent où?

A

dans de nombreux tissus extrahépatiques

95
Q

une augmentation du taux d’AST est peu ________ d’une atteinte ________

A

une augmentation du taux d’AST est peu spécifique d’une atteinte hépatique

96
Q

La GGT est une quoi?

A

enzyme sensible

97
Q

La GGT est une enzyme sensible dont la production est stimulée par de nombreux facteurs …

A
  • stéatose hépatique causée par l’obésité abdominale
  • diabète
  • consommation chronique ou excessive d’alcool
  • prise de certains médicaments
98
Q

La GGT est une enzyme sensible dont la production est stimulée par de nombreux facteurs : stéatose hépatique causée par l’obésité abdominale, diabète, consommation chronique ou excessive d’alcool, prise de certains médicaments, etc. Comme ces facteurs sont fréquents, les résultats mettront souvent en lumière quoi?

A

une légère hausse de l’activité de la GGT

99
Q

Toute situation clinique justifiant la mesure de la ________ ________ nécessite celle de la GGT

A

Toute situation clinique justifiant la mesure de la phosphatase alcaline nécessite celle de la GGT

100
Q

Toute situation clinique justifiant la mesure de la phosphatase alcaline nécessite celle de la GGT afin d’établir quoi?

A

le diagnostic différentiel entre une origine hépatique ou osseuse pouvant expliquer la hausse des concentrations plasmatiques de la phosphatase alcaline

101
Q

Le recours judicieux au dosage de la GGT se limite donc essentiellement à quoi?

A

ce rôle de complément d’information en vue de l’interprétation d’une augmentation de l’activité de la phosphatase alcaline

102
Q

La majorité de nos laboratoires offrent le dosage de l’amylase qui permet de détecter quoi?

A

tous les types d’amylases

103
Q

La majorité de nos laboratoires offrent le dosage de l’amylase qui permet de détecter tous les types d’amylases.

Une augmentation sera toutefois souvent d’origine

A

salivaire

104
Q

La majorité de nos laboratoires offrent le dosage de l’amylase qui permet de détecter tous les types d’amylases.

La lipase, elle, est beaucoup plus spécifique de l’atteinte …

A

pancréatique

105
Q

Ne demandez pas un dosage de l’amylase en plus de la lipase pour détecter une …

A

pancréatite

106
Q

Le dosage de quoi ne doit pas être prescrit pour le diagnostic de la pancréatite aiguë?

A

l’amylase sérique totale

107
Q

Le dosage de l’amylase sérique totale ne doit pas être prescrit pour le diagnostic de la pancréatite aiguë. La ________, plus spécifique, doit être préférée

A

lipase

108
Q

Le dosage combiné de la lipase et de l’amylase, totale et pancréatique est-il indiqué pour le diagnostic de pancréatite aiguë?

A

pas indiqué

109
Q

L’AST ne doit pas être prescrite pour la détection d’une atteinte ________ dans la majorité des cas

A

hépatique

110
Q

L’AST ne doit pas être prescrite pour la détection d’une atteinte hépatique dans la majorité des cas, l’________ étant préférable

A

ALT

111
Q

Le dosage combiné des enzymes ALT et AST apporte-t-il d’autres informations?

A

n’apporte généralement pas d’information supplémentaire

112
Q

Le ratio AST/ALT est indiqué pour quoi?

A

le diagnostic d’une atteinte hépatique d’origine alcoolique

113
Q

La vitesse de sédimentation est indiquée pour quoi?

A

le diagnostic et le suivi thérapeutique de
* l’artérite temporale (indication principale)
* de la polymyalgia rheumatica
* de l’arthrite inflammatoire