Pneumothorax (Item 356) Flashcards
Définition
= air dans l’espace pleural => collapsus partiel ou complet du poumon
On distingue 3 types de PNO selon le mécanisme ?
- Spontané IR : poumon sain, sujet jeune, bénin++, rupture de blebs (bulle) (++), anomalie micro paroi pleurale (poreuse)
- Spontané IIR : poumon malade, >50ans svt, moins bien toléré, peut décompenser la pathologie chro pulmonaire sous jacente
- PNO traumatique
* Trauma direct : # côtes (fermé), arme blanche (ouvert)
* Trauma indirect : hyperp° itnrathoracique, onde de choc
* Iatrogène : pct°, pose de VVC, biopsie trans-bronchique…
Physiopathologie
PNO => hypoventilation alvéolaire => effet shunt => hypoxémie
Le pronostic vital peut être engagé dans 3 situations ?
- PNO compressif (tamponnade gazeuse)
- PNO bilatéral
- Insuffisance respi préalable
Quelles lésions peuvent être à l’origine d’un PNO ? (5)
- Blebs = petites hermies de la plèvre viscérale < 1cm (PNO spontané IR)
-
Bulles d’emphysèmes = volumineuses hernies de la plèvre viscérale >1cm
* svt conséquence du tabac => centro-lobulaire+++ - Lésions kystiques
-
Plaies et rupture bronchopulmonaire
* Trauma ferme : # cote, blast (= contusion) pulmonaire
* Trauma ouvert : arme blanche -
PNO cataméniaux : 24-72h après menstruations
* lié à une fente diaphragmatique congénitale => communication entre cavité pleural et pariétale avec aspiration d’air par le tractus génital
* Endométriose sur la plèvre viscérale
Quelles peuvent être les lésions associées au PNO ? (2)
- Epanchement pleural réactionnel : clair, riche en eosinophile, faible abondance
- Brides symphysaires (adhérences) : freq, région apico-axillaire++, richement vascularisée => hémopéritoine spontané par rupture de brides
Epidémiologie des PNO spontané IR ?
- Adulte <35ans, 80% hommes
- Fumeur 3/4 : car tabac favorise blebs et emphysèmes
* => RR d’un 1er emphysème = 22 H et 9 F - Morphotype :
* longiligne, grande taille
* Sd marfanoïde : le pronostic est lié à l’atteinte vasculaire
Epidémiologie des PNO spontané IIR ?
- BPCO++
- +rarement : asthme ou mucoviscidose (8-20% des patients)
- Exceptionnellement :
* maladies infiltrantes pulmonaires : fibrose, pneumoconiose, histiocytose
* KC pulmonaire
* Infection parenchymateuses nécrosante (staph, klebsielle, BK)
* Patho + rare (cataméniaux)
Quels sont les facteurs favorisants ? (3)
- Grande variation de p° atmosphérique : orage, vols aériens, plongée
- Tabac actif
- +/- facteurs génétiques
/!\ : effort physique à glotte fermée n’est pas un facteur favorisant
Quels signes cliniques fonctionnels possibles du PNO ?
- Douleur tho : brutale, homolat’, latérothoracique ou postérieur, rythmé par la respiration (augmente à la toux)
- Dyspnée d’intensité variable et inconstante
- Toux sèche irritative
- OU asymptomatique
Quels signes physiques lors d’un PNO ?
- diminution/abolition du MV
- disparition de la vibration vocale
- tympanisme à la percussion
- orientation étiologique si trauma
- Hémithorax normal ou distendu et moins mobile
Quel examen pour confirmation diagnostic ?
-
Radio thoracique de Face en inspiration
* /!\ Radio en expiration ne PAS être réalisée++
* Apprécie la taille : apicale, axillaire, complet - TDM non injecté si : doute / trauma / recherche de pathologie sous jacente
- Echographie permet aussi un diag immédiat
Quelle est la définition d’un PNO grave ?
Quelles en sont les étiologies ? (4)
- Dyspnée sévère (cyanose, tirage, polypnée <30/min) et/ou collapsus tensionnel (PAS <90mmHg, malaise, tachy>120)
/!\ : la déviation du médiastin n’est pas en elle-même un signe de gravité
Etiologies:
- PNO compressif (fistule à soupape ne laissant passer l’air que vers la plèvre) => tamponnade gazeuse
- PNO avec brèche à haut débit => diminution de la réserve ventilatoire
- Pathologie respi pré-existante
- Raremenr PNO bilatéral
Les PNO récidivants: épidémiologie
- <30% des PNO spontané récidivent après 1er épisode
- <50% récidive après un 2ème épisode
- La récidive est +svt homolatérale
PNO associé à un pneumomédiastin : physiopathologie, clinique, épidémio
- rare
- svt sur PNO cloisonné canalisant l’épanchement vers les hiles puis médiastin OU si brèche pleurale au niveau des hiles
- => emphysème sous cutanée de la région cervicale, +/- faciès lunaire, obstruction des orifices palpébraux, voix nasonnée