physio resume chewing gum Flashcards
Comment fonctionne l’appareil manducateur lorsque l’on mange
un chewing-gum ?
mastication
La mastication est de type unilatéral alterné pour générer des contraintes symétriques des
deux côtés de l’appareil manducateur. La mastication va être cyclique et rythmique. Il y a plusieurs phases dans un cycle masticatoire (voir référentiel). Ces cycles vont permettre
d’écraser et de broyer les aliments, pour réduire la granularité du bol alimentaire dans
l’optique de déglutir le bol
Durant la mastication, le bol alimentaire sera préparé et analysé grâce aux récepteurs
somesthésiques (consistance granulométrique, température,) et gustatifs (bourgeons du goût).
neuro mastication 1
Lorsque l’aliment est mis en bouche, on commence les cycles de mastication grâce aux
stimulations de la cavité buccale. Je mastique mon chewing-gum, c’est volontaire, donc ça
part du cortex cérébral.
La mastication est gérée par le centre de la mastication qui se trouve au niveau du bulbe
(myélencéphale). Ce centre de la mastication va envoyer toutes les informations aux noyaux
moteurs qui vont contrôler les muscles participant à la mastication. Ces noyaux sont le trijumeau V (muscles masticateurs), le facial VII (muscles peauciers) et l’hypoglosse XII
(muscles de la langue).
neuro mastication 2
Il y a un rétrocontrôle qui vient de la bouche et les informations vont monter au noyau sensitif
trigéminal pour revenir au cortex.
Il existe un réflexe d’inhibition à partir du noyau sensitif trigéminal. Si l’information est trop
importante en pression, stimulation parodontale ou pulpaire trop forte (exemple : un caillou
dans notre chewing-gum), l’information va directement du centre de la mastication aux noyaux
moteurs et la mastication s’arrête
neuro mastication 3
→ mastication volontaire : analyse de ce qu’on mâche : ceci est bien un chewing-gum !
Mais quand on mâche un chewing-gum on ne se pose pas la question de comment on le
mastique, on passe à un mouvement automatique. Ce mouvement automatique passe par les
noyaux gris centraux. On décharge le cortex (cortex libéré) de l’information, les noyaux
gris centraux vont récupérer l’information afférente et vont eux-mêmes réguler le centre de la
mastication en passant par la formation réticulée.
→ mastication automatique
VI) Salivation
L’ingestion d’un chewing-gum induit une augmentation du débit salivaire.
→ Débit moyen : 750 mL-1L/j
Le stimulus et le goût du chewing-gum sont plus forts que l’eau donc la sécrétion via un
stimulus mécanique augmente la sécrétion parotidienne. La parotide produit une salive
séreuse, liquide, très fluide.
VI) Salivation
asialie et declenchement hypersalivation
L’Asialie (absence de salive) peut nuire à la santé buccale et nuire la mise en place de prothèses
comme les prothèses complètes. En effet, la salive aide à la bonne tenue de la prothèse. La
salive a un rôle primordial, protecteur.
Pour obtenir une hypersalivation, on peut faire mastiquer aux patients des blocs de paraffine ou
des chewing-gums, ou alors utiliser des médicaments qui ont pour but de stimuler les
récepteurs présents dans les glandes salivaires pour générer de la salive.
Déglutition
volonatire nerf
La déglutition est gérée par le centre de la déglutition qui se trouve au niveau du bulbe
(myélencéphale). Ce centre de la déglutition va envoyer les informations aux différentes
noyaux moteurs intéressés dans la fonction de déglutition : le V, le VII, le XII (les mêmes que
la mastication pour la phase orale), noyau ambigu, (phase oesophagienne et pharyngé), le X
(pour les muscle laryngé).
Il y a un rétrocontrôle et les informations vont monter au noyau sensitif trigéminal pour revenir au
cortex → déglutition volontaire
Déglutition
automatique nerf
Pendant la lecture de cette ronéo, quand vous avez dégluti, la déglutition était automatique en
passant par les noyaux gris centraux.
Les phases œsophagiennes et pharyngées sont réflexes et partent des noyaux, passent par le centre de
la déglutition sans passer par le cortex.
Pour déglutir, il va falloir arrêter la mastication, mettre le chewing-gum de côté pour pouvoir
déglutir uniquement la salive car elle est trop importante dans la cavité buccale.
gustation chemin enrf papille fongi
Pour les papilles fongiformes, les fibres nerveuses vont partir des bourgeons gustatifs à travers
le nerf facial : VIIbis. Ce nerf va passer par la chorde du tympan et arrive jusqu’au noyau
du faisceau solitaire et plus précisément dans le noyau gustatif myéloencéphalite situé dans le
bulbe.
gustation chemin papille calci et folie
Les papilles caliciformes et foliés perçoivent le goût et envoient un stimulus vers les fibres
nerveuses du nerf glossopharyngien IX qui va également passer dans le bulbe
gustation papille extra buccales
sur epiglotte et pharybx vont envyer le stimulus via soit le VII soit le X jusquau noyau du faisceau solitaire
gustation synapse
1ère synapse au niveau du noyau ce qui va envoyer un signal au niveau du noyau gustatif
pontique (2nd relais gustatif) puis emprunte différentes voies :
- Vers le cortex en faisant un relais par le thalamus
- Vers le système limbique directement
1 ere reaction gustation
Quand on goûte quelque chose la première réaction et la réaction émotionnelle et
comportementale parce qu’il n’y a qu’une étape directe pour aller au système limbique, (un
seul neurone) “c’est trop bon”
et dans un deuxième temps on va sentir le goût “c’est à la fraise”…