deglutition Flashcards
def deglutition
Acte par lequel le contenu de la cavité buccale est transporté de la bouche à l’estomac
Outre le transport d’aliments ou de salive vers l’estomac, la déglutition représente également un
Mécanisme réflexe- protecteur
- Des tractus digestif :
o Retour dans l’estomac lors de régurgitation
- Des tractus respiratoires supérieures :
o Évacuation des sécrétions nasales et des particules
inhalées.
La déglutition met en jeu
grand nombre de muscles de la cavité buccale, du pharynx, du 1arynx et de l’œsophage
déglutition resukte de l’activite d’un
réseau neuronal situé dans le névraxe
-> capable d’élaborer la commande successive des divers muscles concernés, sans le secours de nouvelles informations périphériques.
reseau neurole mise en place
Chez le fœtus humain, la déglutition est fonctionnelle dès la 12e semaine
La déglutition normale s’accompagne de
- fermeture du nasopharynx par le voile du palais et du larynx par l’épiglotte
- respiration s’interrompt lors du transit alimentaire dans le pharynx, qui est une voie de passage commune à la respiration et à la digestion.
nb moyen de deglutition par 24 h / au cours des repas / en dehors repas / sommeil
2 400.
augmente au cours du repas, jusqu’à 300/h,
en dehors des repas, cette fréquence tombe à 10/h.
es déglutitions sont un peu plus rares (de 2 à 6/h)
temps de la deglutition
- phase préparatoire
- phase pharyngée
- phase oesophagienne
phase preparatoire
- le premier stade de la déglutition, nommé phase préparatoire ou buccale, se distingue des autres car la déglutition peut
être arrêtée volontairement à n’importe quel moment de ce temps ;
phase pharyngée
- la phase suivante ou phase pharyngée permet le passage du bol au travers du pharynx, voie commune à la respiration et à la digestion. Par conséquent, cette phase doit se dérouler suivant un mécanisme « automatico-reflexe » efficace ;
phase oesophagienne
- la troisième étape, ou phase œsophagienne, complète la déglutition et permet au bol d’atteindre la partie du tractus digestif où sa modification chimique sera poursuivie.
Apres la préparation du bol dans la cavité buccale ou lors de l’absorption de liquide,
la partie dorsale de la langue se creuse en cuillère en son milieu. Le bol est contenu dans cette dépression (ressemblant à celle d’une petite cuillère)
limite de la dépression sur la partie dorsale de la langue
- limitée antérieurement par le joint d’étanchéité formé par la zone de contact entre la pointe de la langue et la musculature labiale ou la face palatine des incisives supérieures,
- latéralement par la zone de contact entre les bords de la langue et les faces palatines des dents ainsi que la muqueuse alvéolaire palatine.
joint depression partie dorsale de la langue
Le joint est formé postérieurement par la partie pharyngienne de la langue qui s’arrondit et rencontre la région postérieure de la voûte palatine afin d’éviter une fuite du bol alimentaire vers le pharynx
comment dappelle la phase avec depression partie dorsale de la langue
position levre
Cette phase est définie comme la phase de collection. Les lèvres sont pendant cette phase encore séparées, comme les dents des arcades supérieures et inférieures.
phase orale :
la phase alvéolaire antérieure.
Une fois le bol en place sur le dos de la langue, la pointe de celle-ci va se placer sur la région antérieure de la muqueuse alvéolaire palatine.
phase orale :
la phase palatine moyenne.
- l’ouverture volontaire du joint périphérique lingual débute par la dépression de la partie postérieure de la langue simultanément à l’élévation du voile du palais.
- les lèvres se ferment en se rejoignant, et les dents entrent en contact, suite à la contraction des muscles élévateurs de la mandibule.
- La pointe de la langue développe alors une succession de poussées s’enchaînant rapidement de la muqueuse alvéolaire supérieure à la partie antérieure de la voûte du palais, ce qui permet de propulser le bol alimentaire vers l’arrière sur le dos puis la base de la langue, jusqu’aux piliers antérieurs du palais
mouvement langue phase orale
Il faut noter ici que la langue ne se déplace pas au cours de cette manœuvre : elle se déforme activement et progressivement par la contraction péristaltique de sa musculature intrinsèque, en repoussant vers l’arrière le bol alimentaire, à la manière d’un tube de dentifrice que l’on comprime pour en faire jaillir la pâte.
mouvement voile du palais phase orale
Le voile du palais est en position élevée pour laisser passer le bol au travers de l’isthme du gosier, et il rejoint alors la paroi pharyngée postérieure afin de prévenir le passage du bol dans le nasopharynx.
mouvement phase orale paroi postérieure du pharynx
Contraction du pharynx vers l’avant et parois latérale du nasopharynx = fermeture de l’isthme palato-pharyngien.
dès que le bol atteint le voile du palais,
l’os hyoïde s’élève légèrement pour se placer dans une position préparatoire. La manipulation buccale alimentaire s’interrompt, comme la respiration, durant toute la phase pharyngée. Dès lors, la déglutition ne peut plus être arrêtée.
variation phase orale
les dents maxillaires et mandibulaires sont habituellement en contact au moment ou le bol pénètre dans le pharynx. Ces contacts dentaires, obtenus grâce à la contraction des muscles élévateurs, sont supposés caler la mandibule pendant que l’os hyoïde et le larynx effectuent un mouvement antéro- supérieur.
Contacts occlusaux pendant la déglutition
L’apparition de contacts interdentaires
L’apparition de contacts interdentaires n’est pas, chez l’adulte, une règle générale, et dépend des qualités du bol alimentaire : ainsi les contacts sont souvent absents lors de déglutition de liquides ou d’aliments mous, et toujours présents lors de déglutition de bols solides. La stabilisation de la mandibule n’est pas indispensable dans le premier cas, alors qu’elle l’est dans le second.
La durée des contacts occlusaux pendant la déglutition
La durée des contacts occlusaux pendant la déglutition est d’environ 400 ms, soit le double de celle des contacts qui surviennent pendant le cycle masticatoire. En tenant compte de la fréquence moyenne des déglutitions, on peut calculer qu’un sujet est en occlusion 16 mn par 24 h pour déglutir, ce qui est un chiffre certainement supérieur à la réalité puisque de nombreuses déglutitions se font sans établissement de contacts interdentaires.