Module 4: approche phénoménologique de Roger Flashcards

1
Q

Quelle est la dynamique de thérapie dans l’approche phénoménologique?
- principe sous-jacent
- 3 éléments essentiels
- rôle du thérapeute

A

interaction qui permet au client de contacter son expérience individuelle et de ressentir quels sont ses vrais besoins, aller chercher ses forces de changement

3 éléments essentiels dans la psychothérapie
-Comprendre le client
-Acceptation inconditionnelle
-Empathie pour le client

Rôle du thérapeute: Permet au client de ressentir ce qui est à l’intérieur de lui, ses forces de changement. Pas supérieur, n’agit pas comme autorité, ne fait que faciliter croissance du client

Il faut accepter la conception/représentation subjective du client comme étant vraie pour lui en l’acceptant comme tel sans jugement

Bref, espace thérapeutique fourni et client qui est maître à bord

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2
Q

En une phrase résumez l’idée centrale de Rogers dans sa théorie

A

que la compréhension de l’individu doit se fonder sur son expérience subjective et sa perception du monde, en mettant l’accent sur son potentiel d’actualisation et son besoin de considération positive.

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3
Q

Qu’est-ce que la phénoménologie?

A

La phénoménologie est une approche philosophique et méthodologique qui s’intéresse à l’expérience vécue des individus. Elle vise à comprendre comment les personnes perçoivent et donnent sens à leur réalité, en mettant l’accent sur la subjectivité et la première personne. Dans le contexte psychologique, cela implique d’explorer les émotions, les perceptions et les significations que les individus attribuent à leurs expériences.

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4
Q

Explique les 4 dinstinctions notables entre l’approche de Freud et celle de Roger

A

1. la perspective sur la nature humaine
* Rogers, humaniste, considère l’individu comme bon et capable de croissance personnelle. Il met l’accent sur le potentiel humain, l’autonomie et la recherche de sens dans la vie
* Freud adopte une vision plus pessimiste de la nature humaine, où les comportements sont souvent motivés par des pulsions inconscientes, des conflits internes et des expériences traumatisantes de l’enfance.

2. Méthode d’intervention et de traitement
* Rogers: le thérapeute adopte une posture empathique et non directive, favorisant un environnement sécurisant où le client peut explorer ses pensées et émotions de manière libre.
* Freud utilise une approche plus directive, centrée sur l’interprétation des rêves et l’analyse des associations libres, cherchant à déterrer des conflits inconscients

  1. la théorie de Rogers privilégie l’expérience subjective de l’individu et son interprétation de la réalité, tandis que la théorie freudienne se concentre sur des structures psychiques et des dynamiques internes, comme le ça, le moi et le surmoi.

4. la finalité de chaque approche diffère : Rogers vise à faciliter l’auto-actualisation et le développement personnel, alors que Freud cherche à résoudre des conflits internes pour réduire la souffrance psychologique.

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5
Q

Sur quoi est basée la structure de l’approche de Roger?

A

Basée sur l’expérience de l’individu

La structure de la personnalité est faite d’expériences (sentiments, conception du monde et de soi-même, expériences personnelles et subjectives qui structurent monde interne)

Associée à 2 concepts:
* Le Soi : façon dont la personne se perçoit et perçoit le reste du monde (représentation intégrée et durable)
* Le Soi idéal: Ce qu’on aspire à être

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6
Q

D’où vient l’anxiété de la personne et comment est-elle gérée?

A
  1. écart entre le soi et le soi idéal est trop grand
  2. état d’incongruence (expériences réelles contredisent son concept de soi) = conflit interne
  3. tension psychologique
  4. anxiété ( alarme qui signale que la personne n’est pas en harmonie avec elle-même)
  5. mécanismes de défense visent à protéger le concept de soi en distordant la réalité ou en niant certaines expériences qui sont perçues comme menaçantes pour le soi (ex: rationnalisation, refoulement)
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7
Q

Quels sont les les 3 principaux mécanismes de défense définis par Rogers? Quel est leur but commun?

A

subception
L’individu perçoit inconsciemment des signaux menaçants avant qu’ils ne deviennent pleinement conscients. Permet de détecter une menace avant qu’elle ne devienne pleinement consciente, empêchant ainsi un conflit direct avec le concept de soi.

déni
L’individu refuse de reconnaître une expérience ou une émotion incompatible avec son concept de soi. En niant certaines réalités menaçantes, la personne protège son concept de soi d’une remise en question douloureuse.

déformation
modifier ou à altérer la perception d’une expérience pour qu’elle corresponde au concept de soi, au lieu de l’accepter telle qu’elle est. Permet à l’individu d’ajuster des expériences menaçantes en les réinterprétant afin qu’elles soient moins perturbantes pour son concept de soi.

Ces mécanismes de défense, selon Rogers, servent principalement à maintenir l’intégrité du concept de soi face à des expériences ou informations perçues comme incongrues, qui pourraient menacer l’équilibre psychologique de l’individu.

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8
Q

Qu’est-ce que le test Q-sort?

Ce test est une méthode nomothétique ou idiographique?

A

La personne doit trier des cartes en classant celles qui lui ressemblent le plus, celles qui lui ressemblent le moins et celles qui lui ressemblent moyennement

Plus l’écart soi-soi idéal est important, moins l’individu est dans une expérience de congruence, plus il est sujet à de la détresse psychologique

Méthode idiographique pcq pas de comparaison à une norme; on garde et valorise l’unicité qui ressort de chaque personne

Outil qui peut évaluer l’efficacité d’une thérapie; si on compare la différence entre le soi ideal et le soi au début vs à la fin de la thérapie l’écart est censé être moins grand

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9
Q

Quelle est la différence entre l’état de congruence et l’état d’incongruence de la personnalité, et leur processus sous-jacents?

A

État de congruence : pensées, les sentiments et les comportements d’une personne sont en accord avec son soi réel. Repose sur l’authenticité, l’alignement entre le soi idéal (ce que la personne aspire à être) et le soi réel (ce qu’elle est en réalité).

État d’incongruence : décalage entre le soi réel et le soi idéal Cela peut mener à des conflits internes, des tensions émotionnelles et des comportements qui ne sont pas en phase avec les véritables sentiments de l’individu.

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10
Q

Qu’est-ce qu’un mécanisme de régulation?

A

processus interne qui aide l’individu à maintenir son équilibre psychologique et son concept de soi face à des expériences potentiellement menaçantes ou incongruentes. Ces mécanismes régulent les conflits entre le concept de soi et les expériences vécues pour préserver une cohérence interne.

Capacité inhérente et naturelle de la personne à évaluer comme positive ou négative une expérience selon qu’elle répond ou pas à ses besoins d’actualisation
-Autrement dit la personne sait ce qui est bon pour elle et cela lui permet de valoriser les expériences qui sont perçues comme source d’actualisation et qui sont également en accord avec la façon dont elle se perçoit, avec son soi

Dans ce cas-ci (décrit ci-haut) on parle d’un état de congruence entre l’expérience de la personne et son soi
-Toutefois il peut arriver que la personne ne puisse plus se fier à son expérience pour savoir comment s’actualiser, parce que cette personne déforme ou nie son expérience véritable ou encore se construit une image d’elle-même ou un soi qui ne correspond plus à son expérience (incongruence)

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11
Q

Quels sont les 2 processus (mécanismes de régulation) importants selon Roger?

A

Actualisation de soi
tendance innée de vouloir s’actualiser (à poursuivre des buts, développer son potentiel constructif et sain)
* 1er mécanisme de régulation chez l’individu (choix vers des expériences qui mènent à ce potentiel d’actualisation et éviter les autres)

Besoin de considération positive
besoin universel inné de se sentir respecté, valorisé. Les gens peuvent réagir de 2 façons à ce besoin: regard positif inconditionnel ou conditionnel. La personne va alors tenter de s’actualiser non pas en fonction de ses besoins et de ses sentiments véritables, mais pour obtenir la considération positive des autres et aussi pour se considérer elle-même de manière positive en fonction de ce qu’elle a appris.
2e mécanisme de régulation chez l’individu

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12
Q

Vaut-il mieux un soi cohérent ou un soi changeant?

A

la question n’est pas de choisir entre un soi cohérent ou un soi changeant, mais plutôt d’intégrer la flexibilité dans la cohérence du soi. Il vaut mieux un soi cohérent mais flexible, capable de maintenir une congruence interne tout en étant ouvert au changement. L’idéal est de rester fidèle à ses valeurs fondamentales tout en acceptant les nouvelles expériences et en ajustant son concept de soi en fonction de celles-ci. Trop de rigidité peut freiner la croissance, tandis que trop de changement, sans ancrage dans une base cohérente, peut entraîner un sentiment de confusion ou d’incohérence.

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13
Q

Comment la personnalité se forme-t-elle et évolue-t-elle ?

A

1. Le soi réel et le soi idéal
La personnalité se construit à partir de l’image que la personne a d’elle-même (soi réel) et de ce qu’elle aspire à être (soi idéal). Le degré de congruence entre ces deux aspects joue un rôle crucial dans la santé psychologique de l’individu. Lorsque le soi réel et le soi idéal sont alignés, la personne est en état de congruence et elle évolue de manière saine vers l’actualisation de soi.

2. Le besoin de regard positif
Les individus ont un besoin fondamental de regard positif inconditionnel des autres (acceptation, amour, et validation). Si une personne reçoit un regard positif conditionné (être aimé sous certaines conditions), elle peut ajuster sa personnalité pour se conformer aux attentes des autres, ce qui entraîne une incongruence entre ses expériences réelles et son concept de soi. Cela peut limiter son évolution.

3. Le processus d’actualisation de soi
Chaque personne possède une tendance innée à s’actualiser, c’est-à-dire à atteindre son plein potentiel. La personnalité évolue à travers ce processus d’actualisation, qui est influencé par la manière dont une personne perçoit ses expériences et les intègre dans son concept de soi.

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14
Q

comment les éléments-clés mis de l’avant pour expliquer le développement de la personnalité interagissent à travers l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte?

A

Enfance
la formation de la personnalité est fortement influencée par les parents et les figures d’autorité. Le besoin de regard positif inconditionnel est particulièrement crucial, car les enfants sont très réceptifs aux attentes des autres. Si ce regard est conditionnel, ils risquent de développer un soi basé sur ce qu’ils croient que les autres veulent d’eux, plutôt que sur leurs expériences réelles.

Adolescence
période clé pour la recherche de congruence. Les adolescents commencent à explorer leur indépendance et à réévaluer leurs expériences personnelles par rapport aux normes familiales et sociales. C’est souvent à ce stade que le décalage entre le soi réel et le soi idéal peut devenir plus évident, générant des périodes d’incongruence.

Âge adulte
la personnalité est plus stable, mais elle continue d’évoluer à travers de nouvelles expériences (travail, relations, crises existentielles). L’adulte peut être plus conscient de la nécessité de maintenir la congruence et de s’adapter en fonction des expériences, ce qui fait évoluer son concept de soi.

Le besoin d’actualisation est universel à toutes les périodes de la vie : dès l’enfance, l’individu cherche à grandir et à se réaliser, et cette tendance se poursuit tout au long de la vie.

Le regard positif est également constant à travers les âges. Les enfants, les adolescents et les adultes cherchent tous à être aimés et acceptés, bien que les sources de ce regard puissent évoluer (famille, amis, partenaires romantiques).

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15
Q

Explique les effets du regard positif inconditionnel des parents sur le développement de l’enfant.

A

L’enfant est aimé et accepté sans conditions, indépendamment de son comportement, de ses réussites ou de ses échecs.

Estime de soi saine
l’enfant apprend qu’il est digne d’amour et de respect simplement pour ce qu’il est. Cela favorise une estime de soi solide, car l’enfant ne se sent pas obligé de changer ou de masquer des aspects de lui-même pour obtenir l’amour des autres.

Authenticité et congruence permet à l’enfant d’être en congruence, son soi réel (ses sentiments, pensées, comportements) correspond à son concept de soi. Il peut exprimer ses émotions et ses besoins librement sans craindre d’être rejeté ou critiqué. Cela encourage une personnalité authentique et bien intégrée.

Favorise l’actualisation de soi
L’enfant, se sentant accepté tel qu’il est, peut explorer son potentiel et ses intérêts sans pression extérieure. Il est libre de se concentrer sur l’actualisation de soi, le développement de ses compétences, de ses talents et de sa créativité. Il est plus ouvert aux expériences nouvelles, car il ne cherche pas constamment l’approbation externe.

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16
Q

Explique les effets du regard positif conditionnel des parents sur le développement de l’enfant.

A

Le regard positif conditionnel se produit lorsque l’amour et l’acceptation des parents sont subordonnés à des critères spécifiques, comme la réussite scolaire, l’obéissance ou des comportements jugés appropriés.

Estime de soi instable
L’enfant apprend que son estime de soi dépend de la satisfaction des attentes de ses parents. Cela peut conduire à une faible estime de soi ou à une dépendance excessive à l’approbation extérieure. L’enfant peut avoir l’impression qu’il doit toujours prouver sa valeur, ce qui peut entraîner de l’anxiété et un manque de confiance en lui.

Incongruence et fausse personnalité
écart entre son soi réel (qui il est vraiment) et son concept de soi (ce qu’il pense devoir être pour être aimé). Pour satisfaire ses parents et obtenir leur approbation, l’enfant peut cacher certains aspects de sa personnalité ou se conformer à des attentes extérieures. Cela peut aboutir à une fausse personnalité, où l’enfant n’agit pas en accord avec ses vrais sentiments et besoins.

Obstacle à l’actualisation de soi
L’enfant peut se détourner de ses véritables intérêts et aspirations, car il se sent contraint de répondre aux attentes de ses parents pour recevoir leur approbation. Cela freine le processus d’actualisation de soi, car il n’explore pas librement ses capacités et talents. À long terme, cela peut entraîner des frustrations, des conflits internes et un sentiment d’incomplétude.

17
Q

Quel est le lien entre les processus et la croissance/développement chez Rogers

A

Rôle des parents et conséquences de leurs réactions dans le développement subséquent de l’enfant dépendamment du regard positif inconditionnel ou conditionnel, amenant une expérience congruente ou incongruente

18
Q

Quel est le lien entre les conditions de valorisation et le développement de l’estime de soi ?

A

Lorsque l’amour ou l’acceptation est conditionnel, l’individu en vient à croire que sa valeur dépend de sa capacité à satisfaire ces conditions. Cela crée une dépendance : si l’individu répond aux attentes, il se sent valorisé, mais dès qu’il échoue à les remplir, son estime de soi diminue. Ainsi, l’estime de soi devient instable et basée sur des facteurs externes, ce qui pousse la personne à se conformer aux attentes des autres plutôt qu’à ses besoins ou désirs réels.

19
Q

Quels sont les deux principaux facteurs incitant ou motivant les individus à agir ?

A

Le besoin d’actualisation de soi: Les individus sont motivés par la tendance innée à réaliser leur plein potentiel et à se développer personnellement.

Le besoin de considération positive : Les individus cherchent l’amour et l’acceptation des autres. Ce besoin influence leurs actions, car ils cherchent souvent à répondre aux attentes des autres pour obtenir cette validation.

20
Q

Comment explique-t-on les variations dynamiques du comportement ?

A

L’incongruence entre le soi réel et le soi idéal : Lorsque les individus ressentent un décalage entre qui ils sont réellement et qui ils pensent devoir être, cela peut provoquer des comportements adaptatifs ou des tentatives de conformisme pour réduire cette incongruence.

Les conditions de valorisation : Les comportements peuvent varier en fonction des attentes extérieures. Si une personne perçoit qu’elle doit agir d’une certaine manière pour être acceptée, elle peut changer son comportement en conséquence.

21
Q

Pour Roger, quelles sont les trois attitudes de base du thérapeute (conditions essentielles au changement)

A

Acceptation inconditionnelle: Acceptation totale du vécu tel qu’exprimé par la personne

Authenticité: Correspondance la plus complète entre ce que le thérapeute ressent, pense et communique à la personne

Empathie: Compréhension “de l’intérieur de la personne”, c’est-à-dire se mettre à la place de la personne pour bien comprendre ses sentiments et ses croyances

22
Q

Comment Rogers perçoit-il les possibilités de changement des individus et la psychopathologie?

A

chaque individu a la capacité innée de changer et de croître. Le potentiel de changement est toujours présent, même chez ceux qui souffrent de psychopathologie.

Ce changement est facilité par un environnement thérapeutique propice, où l’individu peut explorer ses sentiments et ses expériences sans jugement.

Il perçoit la psychopathologie comme un résultat d’incongruences et de conditions de valorisation restrictives, qui peuvent être surmontées par une meilleure compréhension de soi et par des relations authentiques.

Rogers a une vision très positive de la capacité des individus à changer. Il croit que lorsque les conditions sont favorables, comme la considération positive inconditionnelle, la compréhension empathique et l’authenticité du thérapeute, les individus peuvent surmonter leurs difficultés et réaliser leur potentiel. Selon lui, chaque personne est capable de trouver des solutions à ses problèmes et d’évoluer vers un état de bien-être.

23
Q

Quelles sont les limites de la théorie de Rogers? (7)

A

Manque de structure
trop permissive et manquant de structure. Elle peut ne pas convenir à tous les clients, en particulier ceux qui ont besoin de guidance plus directive ou de stratégies spécifiques pour surmonter leurs problèmes.

Difficulté à mesurer l’efficacité
Les résultats de la thérapie centrée sur le client peuvent être difficiles à quantifier et à mesurer de manière objective. Les résultats dépendent souvent des perceptions subjectives des clients, ce qui complique l’évaluation de l’efficacité de cette approche par rapport à des traitements plus structurés.

Optimisme excessif
La vision positive de Rogers sur la capacité des individus à changer peut être perçue comme trop optimiste. Certains individus peuvent avoir des problèmes psychologiques profonds ou des traumatismes qui nécessitent des interventions plus ciblées et qui ne peuvent pas être résolus simplement par l’acceptation inconditionnelle et l’empathie.

Limitations pour certaines psychopathologies
Ne pas être efficace pour traiter des troubles graves ou des psychopathologies complexes, telles que les troubles de la personnalité ou les psychoses, schizophrénie. D’autres approches, comme les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), peuvent s’avérer plus appropriées dans ces cas.

Dépendance à la relation
L’efficacité de la thérapie centrée sur le client dépend fortement de la qualité de la relation entre le thérapeute et le client. Si cette relation n’est pas solide ou si le thérapeute ne parvient pas à établir un environnement sécurisant, le processus de changement peut être entravé.

Réductionnisme
se concentre principalement sur les facteurs psychologiques et sociaux, en laissant de côté l’importance des facteurs biologiques, génétiques et environnementaux dans le développement de la personnalité et des psychopathologies.

Concepts vagues
Des concepts tels que le “soi réel” et le “soi idéal” peuvent sembler flous ou subjectifs, ce qui rend leur application et leur compréhension variées d’un individu à l’autre. Cela peut créer des difficultés lors de l’application pratique de la théorie.

24
Q

Nomme des applications de la théorie de Rogers

A

L’alliance thérapeutique
Élément nécessaire au changement: de nombreuses applications (exemple de la psychologie du travail)

thérapie centrée sur la personne
Des attitudes de base qui se retrouvent dans plusieurs types de relation d’aide: Empathie
Considération positive inconditionnelle
Authenticité