Cours 11: la personnalité et son contexte

Question 1

Quels sont les 3 modèles interactionniste? Quel est le point commun de ces modèles?

Answer 1

Ce sont tous des modèles qui mettent en lien trait-situation. La personnalité influence l’interprétation du comportement de l’autre, ce qui a une grande influence sur l’ensemble de la relation
-> ex: sensibilité au rejet

La théorie de l’activation des traits

La théorie de la force de la situation

Le modèle NIPS

Question 2

Comment une forte sensibilité au rejet impacte une relation (modes de pensées, comportements, risques pour la relation)

Answer 2

appréhensions anxieuses de rejet dans les relations interpersonnelles

Forte sensibilité : trait chez quelqu’un qui le rend plus enclin à anticiper le rejet d’autrui

Comportements associés : réactions anxieuses (p.ex. méfiance, insécurité)

Risque pour la relation:
Tension interpersonnelle
Prophétie autoréalisatrice

Question 3

Explique la prophétie autoréalisation chez une personne avec une forte sensibilité au rejet

Answer 3

Attentes et croyances : « Il/elle avait l’air différent(e) ce soir, c’est certain que c’est parce qu’il/elle ne m’aime plus/fréquente quelqu’un d’autre/va me laisser bientôt »

Réactions anxieuses : Comportements de méfiance, insécurité

Insatisfaction du partenaire amoureux

La personne sensible au rejet se fait éventuellement « rejeter »

Question 4

Pourquoi le trait de sensibilité au rejet prédit plus fortement les attributions hostiles au partenaire que les Big Five?

Answer 4

La sensibilité au rejet est un trait de personnalité contextualisé tandis que les Big Five sont des traits globaux/décontextualisés

Importance du trait et de l’environnement

Question 5

Comment est-ce possible de limiter les impacts négatifs du trait de sensibilité au rejet? (2 options)

Answer 5

Puisque trait contextualisé, possible d’améliorer les réactions en faisant en sorte que la personne sensible au rejet ne se retrouve pas dans contexte donné.

La première option est donc que la personne ne se trouve pas dans une relation (qui active le trait problématique), ce qui est peut souhaitable

La vraie solution est la modification de la perception du contexte :
Stratégie cognitive qui fonctionne le mieux = focalisation attentionnelle: + sur le positif (aspects froids de la relation: faits objectifs) et déviation des aspects chauds (faits émotifs) car les aspects chauds alimentent l’hostilité et la sensibilité au rejet.

Question 6

Explique la théorie de l’activation des traits

Answer 6

Les individus possèdent des traits de personnalité à différents niveaux (ex: les traits du big five au niveau 1 à 5)

Ces traits sont activés ou pas par des signaux provenant de l’environnement. Si le contexte est adapté à ces traits, la probabilité qu’il se traduise en comportement augmente, mais pas toujours.

par exemple: le trait de conscience et d’agréabilité est plus activé dans un environnement de travail, donc se transformera en comportements compatibles à ce traits; l’extraversion n’est pas appropriés à la situation donc pas activés donc pas transformé en comportement.

Question 7

Explique le concept globale théorie de la force de la situation

Answer 7

La probabilité que le trait activé se traduise en comportement dépend de la force de la situation (situation forte vs situation faible)

Question 8

Dans la théorie de la force de la situation, qu’est-ce qui caractérise une situation forte vs une situation faible? Comment ces situations prédisent le comportement?

Answer 8

Situation forte : les signaux de l’environnement sont saillants, clairs / connus, consistants / compatibles entre eux, contraignants (limitent l’autonomie de l’individu) et les répercussions du comportement sont importantes
* les demandes de cette situation qui prédisent le comportement en faisant ressortir les traits adaptés, même si leur niveau de base n’est pas élevé

Situation faible : les signaux de l’environnement sont ambigus, inconsistants, pas contraignants ni de conséquences importantes
* les tendances naturelles des individus/leurs traits de personnalité prédominants prédisent le comportement

Question 9

Explique le concept global sous-jacent le modèle nips (Nonlinear Interaction of Person and Situation)

Answer 9

La force d’un trait de personnalité peut modifier l’impact de la situation sur l’expression du comportement (le trait de personnalité est un modérateur entre la situation et le comportement)

Ce modèle prend en compte le type de situation (forte vs faible) qui explique les différences interindividuelles dans le comportement, ainsi que le type de personnalité (forte vs faible) qui explique les différences intra-individuelles dans le comportement.

Question 10

Dans le modèle NIPS, explique comment le type de situation influence les différences interindividuelles

Answer 10

les situations influencent les différences interindividuelles (entre individus)

• dans une situation forte, on s’attende à une faible variété interindividuelle – comme le travail ( les normes et attentes sociales sont claires et contraignantes, ce qui limite la variabilité des comportements)
• dans une situation faible, on s’attend à une grande variabilité individuelle – comme un party

Question 11

Dans le modèle NIPS, explique comment le type de personnalité influence les différences intraindividuelles

Answer 11

les personnalités influencent les différences intra-individuelles (au sein d’un même individu). Stabilité ou variabilité des traits de personnalité en fonction des circonstances.

• personnalité forte = petites différences intra-individuelles = comportements cohérents peu importe la situation (niveaux élevés de traits)
• personnalité modérée = les plus grandes différences intra-individuelles : l’individu adapte son comportement selon les signaux de l’environnement, tout en restant cohérent dans ses tendances générales. l’interaction dynamique entre la personnalité et la situation donne une plus grande marge de variabilité
• personnalité faible = différences intra-individuelles modérée, car la personne s’aligne passivement sur l’environnement - comportements plus influencés par le contexte.

Exemple de personnalité forte : une personne extravertie qui agit toujours de manière sociable, que ce soit au travail ou en soirée

Exemple de personnalité faible : une personne qui est très sérieuse et concentrée au travail mais devient exubérante et détendue lors d’un party.

Question 12

l’étude de Lynam et al. (2000), ils ont étudier la chance d’être délinquant chez des jeunes impulsifs vs pas impulsifs, de statut socioéconomique pauvre vs riche. Quels ont été les résultats saillants?

Answer 12

Statut socioéconomique pauvre
Plus le statut socioéconomique est pauvre, plus les ados très impulsifs sont susceptibles de délinquance
Plus le statut socioéconomique est pauvre, moins les ados peu impulsifs sont susceptibles de délinquance

Statut économique riche
Aucune différence entre les ados très impulsifs et peu impulsifs au niveau de la délinquance

Question 13

l’étude de Lynam et al. (2000), ils ont étudier la chance d’être délinquant chez des jeunes impulsifs vs pas impulsifs, de statut socioéconomique pauvre vs riche. Explique les résultats selon la théorie de l’activation des traits.

Answer 13

Le statut socioéconomique riche envoie des signaux qui limitent les comportements de délinquance
* Activation de traits incompatibles à l’impulsivité (p.ex. conscience)

Le statut socioéconomique pauvre n’envoie pas de signaux relativement aux comportements de non-délinquance
* La personnalité (unique à chacun) dicte le comportement
* Plus c’est pauvre, plus il y a des signaux montrant que la délinquance est présente
* Active la tendance impulsive (chez les gens qui ont le trait) et la délinquance associée

Question 14

Dans l’étude de Lynam et al. (2000), ils ont étudier la chance d’être délinquant chez des jeunes impulsifs vs pas impulsifs, de statut socioéconomique pauvre vs riche. Explique les résultats selon la théorie de la force de la situation

Answer 14

Statut socioéconomique riche = situation forte
* Les signaux de l’environnement sont saillants (clairs, consistants, contraignants, sanctionnés) et engendrent un niveau de délinquance similaire entre les ados
* La situation dicte le comportement

Statut socioéconomique pauvre = situation faible
* La situation envoie des signaux ambigus
* La personnalité dicte le comportement

Question 15

Dans l’étude de Lynam et al. (2000), ils ont étudié la chance d’être délinquant chez des jeunes impulsifs vs pas impulsifs, de statut socioéconomique pauvre vs riche. Explique les résultats selon la théorie NIPS

Answer 15

Le statut socioéconomique riche = situation forte
* Le niveau de délinquance est similaire entre les ados (différences inter)
* Les normes sociales (les mêmes pour tous) dictent le comportement

Le statut socioéconomique pauvre = situation faible
* Le niveau de délinquance varie selon le degré d’impulsivité de chaque ado (différences intra)
* La personnalité (unique à chacun) dicte le comportement

Question 16

Qu’est-ce qu’une culture collectiviste (orientale) valorise vs une culture individualiste (occidentale)?

Answer 16

Cultures occidentales
Valorisation de la distinction de l’individu par rapport aux autres
Ex: USA, Canada, Europe

Cultures orientales
Valorisation du(des) lien(s) qui uni(ssen)t l’individu aux autres
Ex: Japon, Inde, Chine

Question 17

Quel est le lien entre la vision de soi et le type de culture?

Answer 17

Cultures individualiste (occidentale)
* Vision du soi comme entité «indépendante» qui englobe attributs (qualités, traits de personnalité, objectifs)
* l’individu se construit comme un être possédant des droits

Culture collectiviste (orientales)
* Vision du soi comme entité «interdépendante»
* Conception du soi qui met l’accent sur les relations sociales et sur les rôles que joue l’individu au sein de la famille ou de la société
* l’individu se construit comme ayant des responsabilités et des obligations sociales

Question 18

Quel est le lien entre le type de présupposition que quelqu’un fait sur l’autre et le type de culture?

Answer 18

Culture individualiste (occidentale)
* Les attributs personnels motivent et expliquent l’action
* Survalorisation des facteurs personnels vs situationnels comme cause des actions.

Cultures collectiviste (orientales)
La place qu’occupe un individu dans un réseau d’obligations sociales explique son action (facteurs situationnels > facteurs individuels)

Question 19

Quel est le lien entre l’estime de soi et le type de culture?

Answer 19

culture individualiste
* Forte aspiration à maintenir une estime personnelle élevée
* Stratégies pour conserver l’estime sont souvent «la modification des pensées individuelles » (changer la comparaison; diminuer l’importance d’une activité, attribuer l’échec à cause externe)

culture collectiviste
* Estime personnelle est moins élevée: plus faible aspiration à défendre/à maintenir
* L’autocritique est valorisée par la société. Elle incite les gens à tendre vers une amélioration du soi (via des actions) qui est bénéfique à la fois pour l’individu sur son estime et pour la société

Question 20

Quel est le lien entre la dépression et le type de culture?

Answer 20

Culture individualiste: l’autocritique et des écarts importants soi-soi idéal prédisent la dépression

Culture collectiviste: l’autocritique est peu liée à la dépression; puisqu’elle est valorisée par la société.

Question 21

Quelles sont les principales différences dans les culture individualiste vs collectiviste sur l’estime de soi, la motivation intrinsèque et le degré de satisfaction face à la vie?

Answer 21

Estime de soi plus importante dans les cultures individualistes; autocritique n’amène pas de détresse psychologique dans les cultures collectivistes

Motivation intrinseque dans les cultures collectivistes serait plus grande si la tâche est décidée par qq d’autre de soi alors que dans une culture individualiste, si on se fait imposer une tâche ça nuìt à la motivation.

Degré de satisfaction face à la vie prédit par différentes choses : conception du soi indépendante dans les cultures individualiste vs interdépendante dans les cultures collectivistes, ce qui différencie comment est atteinte la satisfaction