Ménopause Flashcards
Ménopause: définir
- La transition ménopausique correspond à la cessation définitive des saignements menstruels et des cycles ovulatoires, chez la femme, secondairement à l’épuisement de sa réserve de follicules ovariens.
- Ce processus s’associe à divers changements d’ordre endocrinien, lesquels entraînent à leur tour des répercussions urogénitales, cardiovasculaires, métaboliques, musculo-squelettiques et psychologiques. L’impact qu’ont ces symptômes sur la qualité de vie de la patiente et sur son image corporelle n’est pas à négliger.
Ménopause: types de changements + impact sur vie des patients
- Ce processus s’associe à divers changements d’ordre endocrinien, lesquels entraînent à leur tour des répercussions urogénitales, cardiovasculaires, métaboliques, musculo-squelettiques et psychologiques.
- L’impact qu’ont ces symptômes sur la qualité de vie de la patiente et sur son image corporelle n’est pas à négliger.
Ménopause: comment est fait le dx?
Le diagnostic de ménopause ne peut être posé que de manière rétrospective, consécutivement à une période d’aménorrhée continue de douze mois ou plus.
Ménopause: ce qui se passe au niveau des hormones
- Cette aménorrhée est associée à une cessation de l’activité ovarienne, laquelle se manifeste par une diminution des taux d’œstrogène et de progestérone.
- Ceci entraîne une élévation des taux de FSH et de LH, comme il n’y a plus de rétrocontrôle négatif sur l’hypophyse.
- Autrement dit, lorsqu’il n’y a plus d’estrogènes de sécrétés par les ovaires, le taux circulant étant bas, l’hypophyse augmente sa production de FSH et de LH afin de stimuler les ovaires à produire.
- Mais comme ils ne répondent pas, l’hypophyse augmente beaucoup les gonadotropines piur « fouetter » les ovaires.
Ménopause: critères pour le dx
- Période d’aménorrhée de douze mois ou plus, en l’absence de grossesse
- Élévation de la FSH au-delà de quarante unités internationales par litre (40 UI/L) (*)
- (*) Si le diagnostic de ménopause doit être posé avec certitude (par exemple, pour assurer à une femme ne désirant pas concevoir qu’elle n’a plus besoin d’un moyen de contraception), il est toutefois préférable de viser une valeur de FSH au-delà de soixante-dix à cent unités internationales par litre (70-100 UI/L) et de répéter le dosage après un intervalle de trois mois.
- le premier élément (1) est indispensable au diagnostic
Ménopause: critères pour le dx - valeur de FSH nécessaire
- critère 2: Élévation de la FSH au-delà de quarante unités internationales par litre (40 UI/L) (*)
- Si le diagnostic de ménopause doit être posé avec certitude (par exemple, pour assurer à une femme ne désirant pas concevoir qu’elle n’a plus besoin d’un moyen de contraception), il est toutefois préférable de viser une valeur de FSH au-delà de soixante-dix à cent unités internationales par litre (70-100 UI/L) et de répéter le dosage après un intervalle de trois mois.
Préménopause: définir
La préménopause désigne l’ensemble de la période de fécondité qui s’étend depuis la ménarche jusqu’à la ménopause
Transition ménopausique: définir
- La transition ménopausique désigne la période précédant les dernières règles.
- Ce processus débute en moyenne vers l’âge de quarante-cinq ans et durera de deux à huit ans.
- Il sera marqué par des cycles menstruels irréguliers et des taux hormonaux (œstrogène, progestérone, FSH et LH) fluctuants.
Périménopause: définir
La périménopause, quant à elle, désigne l’intervalle s’étendant depuis le début de la transition ménopausique jusqu’au moment où le diagnostic de ménopause est officiellement posé, un an après les dernières règles.
Post-ménopause: définir
- Finalement, la post-ménopause est la période d’aménorrhée s’amorçant dès les dernières règles de la patiente.
- D’un point de vue endocrinien, les taux d’œstrogène et de progestérone sont considérablement diminués, et ceux de FSH et de LH sont très élevés.
Figure 1 : La ménopause en schéma
Ménopause: quels sont les types?
- ménopause naturelle ou spontanée
- ménopause provoquée
Ménopause: différenciez ménopause naturelle vs provoquée
- Par ailleurs, on distinguera la ménopause naturelle ou spontanée, qui survient chez les femmes après épuisement de leurs follicules ovariens, de la ménopause provoquée, qui résulte d’une destruction des deux ovaires (ablation chirurgicale, chimiothérapie ou radiothérapie).
Ménopause: âge moyen de la femme
- L’âge moyen de la ménopause est de cinquante et un ans et demi (51,5 ans).
- Il est question d’insuffisance ovarienne précoce lorsque celle-ci survient avant l’âge de quarante ans : il peut s’agir d’un processus naturel survenant dans les limites extrêmes de la courbe normale, d’une ménopause provoquée ou encore de l’issue d’un processus pathologique (comme une maladie auto-immune).
Ménopause: âge de la femme si insuffisance ovarienne précoce + causes
- L’âge moyen de la ménopause est de cinquante et un ans et demi (51,5 ans).
- Il est question d’insuffisance ovarienne précoce lorsque celle-ci survient avant l’âge de quarante ans : il peut s’agir d’un processus naturel survenant dans les limites extrêmes de la courbe normale, d’une ménopause provoquée ou encore de l’issue d’un processus pathologique (comme une maladie auto-immune).
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: nommez-les
- atrophie vaginale
- dysfonction sexuelle
- infections urinaires récurrentes
- Incontinence urinaire et prolapsus du plancher pelvien
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: physiopatho
- Le vagin, la vessie et l’urètre dérivent tous, d’un point de vue embryologique, du sinus urogénital.
- Ces structures anatomiques partagent donc des propriétés communes.
- Aussi elles répondent de manières similaires face au retrait de l’œstrogène et de la progestérone se produisant lors de la ménopause.
- Associé à ces changements hormonaux, le vieillissement physiologique des tissus entraine des symptômes d’origine urogénitale incluant l’atrophie vaginale, la dysfonction sexuelle, l’infection urinaire et l’incontinence urinaire.
- On parle alors de syndrome génito-urinaire de la ménopause. (SGUM).
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: qu’est-ce que le syndrome génito-urinaire de la ménopause?
- Le vagin, la vessie et l’urètre dérivent tous, d’un point de vue embryologique, du sinus urogénital.
- Ces structures anatomiques partagent donc des propriétés communes.
- Aussi elles répondent de manières similaires face au retrait de l’œstrogène et de la progestérone se produisant lors de la ménopause.
- Associé à ces changements hormonaux, le vieillissement physiologique des tissus entraine des symptômes d’origine urogénitale incluant l’atrophie vaginale, la dysfonction sexuelle, l’infection urinaire et l’incontinence urinaire.
- On parle alors de syndrome génito-urinaire de la ménopause. (SGUM).
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- physiopatho
- Les changements hormonaux associés à la ménopause provoquent une modification atrophique des tissus par diminution de la teneur en collagène et en élastine.
- Il résulte de cette atrophie une sécheresse vaginale menant à la dyspareunie.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- traitement: éducation du patient
- Pour contourner le problème, certaines femmes se résignent à l’abstinence, ce qui, en réalité, ne fait qu’aggraver l’atrophie vaginale par diminution de l’afflux sanguin au niveau des organes pelviens.
- Il est donc important d’encourager les femmes à continuer la pratique de coïts régulièrement dans le but de favoriser la circulation sanguine.
- Or, pour éviter, ou du moins diminuer, les douleurs lors des activités sexuelles, l’utilisation d’un lubrifiant vaginal est recommandée.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- traitement pharmaco
- Pour un effet thérapeutique à long terme, l’hormonothérapie à administration locale contient suffisamment d’œstrogène pour renverser l’atrophie vaginale et traiter les démangeaisons vaginales, l’irritation et la dyspareunie, sans avoir les effets néfastes de l’hormonothérapie per os.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- quelles sont les formes d’administration de l’hormonothérapie?
Elle peut être administrée sous trois formes, soit :
1- par un anneau vaginal, (Estring®) qui consiste en un anneau souple qui libère de l’estradiol. Il est appliqué au fond du vagin comme un tampon par la patiente elle-même et a une durée de 3 mois.
2- en crème, (Estragyn® ou Crème Prémarine®).Un applicateur vaginal de 0,5 g au coucher pendant 2 semaines comme dose de charge initiale, suivi de 0,5 g HS 2 fois par semaine ensuite.
3- en comprimé vaginal (Vagifem 10®). Un comprimé vaginal appliqué par la patiente grâce à un applicateur vaginal qui ressemble à un crayon, HS pour 2 semaines et ensuite 2 fois par semaine.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- formes d’administration de l’hormonothérapie: expliquez l’anneau vaginal
- durée
- par un anneau vaginal, (Estring®) qui consiste en un anneau souple qui libère de l’estradiol.
- Il est appliqué au fond du vagin comme un tampon par la patiente elle-même et a une durée de 3 mois.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- formes d’administration de l’hormonothérapie: expliquez la forme de crème
- posologie
- en crème, (Estragyn® ou Crème Prémarine®).
- Un applicateur vaginal de 0,5 g au coucher pendant 2 semaines comme dose de charge initiale, suivi de 0,5 g HS 2 fois par semaine ensuite.