Ménopause Flashcards
Ménopause: définir
- La transition ménopausique correspond à la cessation définitive des saignements menstruels et des cycles ovulatoires, chez la femme, secondairement à l’épuisement de sa réserve de follicules ovariens.
- Ce processus s’associe à divers changements d’ordre endocrinien, lesquels entraînent à leur tour des répercussions urogénitales, cardiovasculaires, métaboliques, musculo-squelettiques et psychologiques. L’impact qu’ont ces symptômes sur la qualité de vie de la patiente et sur son image corporelle n’est pas à négliger.
Ménopause: types de changements + impact sur vie des patients
- Ce processus s’associe à divers changements d’ordre endocrinien, lesquels entraînent à leur tour des répercussions urogénitales, cardiovasculaires, métaboliques, musculo-squelettiques et psychologiques.
- L’impact qu’ont ces symptômes sur la qualité de vie de la patiente et sur son image corporelle n’est pas à négliger.
Ménopause: comment est fait le dx?
Le diagnostic de ménopause ne peut être posé que de manière rétrospective, consécutivement à une période d’aménorrhée continue de douze mois ou plus.
Ménopause: ce qui se passe au niveau des hormones
- Cette aménorrhée est associée à une cessation de l’activité ovarienne, laquelle se manifeste par une diminution des taux d’œstrogène et de progestérone.
- Ceci entraîne une élévation des taux de FSH et de LH, comme il n’y a plus de rétrocontrôle négatif sur l’hypophyse.
- Autrement dit, lorsqu’il n’y a plus d’estrogènes de sécrétés par les ovaires, le taux circulant étant bas, l’hypophyse augmente sa production de FSH et de LH afin de stimuler les ovaires à produire.
- Mais comme ils ne répondent pas, l’hypophyse augmente beaucoup les gonadotropines piur « fouetter » les ovaires.
Ménopause: critères pour le dx
- Période d’aménorrhée de douze mois ou plus, en l’absence de grossesse
- Élévation de la FSH au-delà de quarante unités internationales par litre (40 UI/L) (*)
- (*) Si le diagnostic de ménopause doit être posé avec certitude (par exemple, pour assurer à une femme ne désirant pas concevoir qu’elle n’a plus besoin d’un moyen de contraception), il est toutefois préférable de viser une valeur de FSH au-delà de soixante-dix à cent unités internationales par litre (70-100 UI/L) et de répéter le dosage après un intervalle de trois mois.
- le premier élément (1) est indispensable au diagnostic
Ménopause: critères pour le dx - valeur de FSH nécessaire
- critère 2: Élévation de la FSH au-delà de quarante unités internationales par litre (40 UI/L) (*)
- Si le diagnostic de ménopause doit être posé avec certitude (par exemple, pour assurer à une femme ne désirant pas concevoir qu’elle n’a plus besoin d’un moyen de contraception), il est toutefois préférable de viser une valeur de FSH au-delà de soixante-dix à cent unités internationales par litre (70-100 UI/L) et de répéter le dosage après un intervalle de trois mois.
Préménopause: définir
La préménopause désigne l’ensemble de la période de fécondité qui s’étend depuis la ménarche jusqu’à la ménopause
Transition ménopausique: définir
- La transition ménopausique désigne la période précédant les dernières règles.
- Ce processus débute en moyenne vers l’âge de quarante-cinq ans et durera de deux à huit ans.
- Il sera marqué par des cycles menstruels irréguliers et des taux hormonaux (œstrogène, progestérone, FSH et LH) fluctuants.
Périménopause: définir
La périménopause, quant à elle, désigne l’intervalle s’étendant depuis le début de la transition ménopausique jusqu’au moment où le diagnostic de ménopause est officiellement posé, un an après les dernières règles.
Post-ménopause: définir
- Finalement, la post-ménopause est la période d’aménorrhée s’amorçant dès les dernières règles de la patiente.
- D’un point de vue endocrinien, les taux d’œstrogène et de progestérone sont considérablement diminués, et ceux de FSH et de LH sont très élevés.
Figure 1 : La ménopause en schéma
Ménopause: quels sont les types?
- ménopause naturelle ou spontanée
- ménopause provoquée
Ménopause: différenciez ménopause naturelle vs provoquée
- Par ailleurs, on distinguera la ménopause naturelle ou spontanée, qui survient chez les femmes après épuisement de leurs follicules ovariens, de la ménopause provoquée, qui résulte d’une destruction des deux ovaires (ablation chirurgicale, chimiothérapie ou radiothérapie).
Ménopause: âge moyen de la femme
- L’âge moyen de la ménopause est de cinquante et un ans et demi (51,5 ans).
- Il est question d’insuffisance ovarienne précoce lorsque celle-ci survient avant l’âge de quarante ans : il peut s’agir d’un processus naturel survenant dans les limites extrêmes de la courbe normale, d’une ménopause provoquée ou encore de l’issue d’un processus pathologique (comme une maladie auto-immune).
Ménopause: âge de la femme si insuffisance ovarienne précoce + causes
- L’âge moyen de la ménopause est de cinquante et un ans et demi (51,5 ans).
- Il est question d’insuffisance ovarienne précoce lorsque celle-ci survient avant l’âge de quarante ans : il peut s’agir d’un processus naturel survenant dans les limites extrêmes de la courbe normale, d’une ménopause provoquée ou encore de l’issue d’un processus pathologique (comme une maladie auto-immune).
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: nommez-les
- atrophie vaginale
- dysfonction sexuelle
- infections urinaires récurrentes
- Incontinence urinaire et prolapsus du plancher pelvien
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: physiopatho
- Le vagin, la vessie et l’urètre dérivent tous, d’un point de vue embryologique, du sinus urogénital.
- Ces structures anatomiques partagent donc des propriétés communes.
- Aussi elles répondent de manières similaires face au retrait de l’œstrogène et de la progestérone se produisant lors de la ménopause.
- Associé à ces changements hormonaux, le vieillissement physiologique des tissus entraine des symptômes d’origine urogénitale incluant l’atrophie vaginale, la dysfonction sexuelle, l’infection urinaire et l’incontinence urinaire.
- On parle alors de syndrome génito-urinaire de la ménopause. (SGUM).
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: qu’est-ce que le syndrome génito-urinaire de la ménopause?
- Le vagin, la vessie et l’urètre dérivent tous, d’un point de vue embryologique, du sinus urogénital.
- Ces structures anatomiques partagent donc des propriétés communes.
- Aussi elles répondent de manières similaires face au retrait de l’œstrogène et de la progestérone se produisant lors de la ménopause.
- Associé à ces changements hormonaux, le vieillissement physiologique des tissus entraine des symptômes d’origine urogénitale incluant l’atrophie vaginale, la dysfonction sexuelle, l’infection urinaire et l’incontinence urinaire.
- On parle alors de syndrome génito-urinaire de la ménopause. (SGUM).
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- physiopatho
- Les changements hormonaux associés à la ménopause provoquent une modification atrophique des tissus par diminution de la teneur en collagène et en élastine.
- Il résulte de cette atrophie une sécheresse vaginale menant à la dyspareunie.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- traitement: éducation du patient
- Pour contourner le problème, certaines femmes se résignent à l’abstinence, ce qui, en réalité, ne fait qu’aggraver l’atrophie vaginale par diminution de l’afflux sanguin au niveau des organes pelviens.
- Il est donc important d’encourager les femmes à continuer la pratique de coïts régulièrement dans le but de favoriser la circulation sanguine.
- Or, pour éviter, ou du moins diminuer, les douleurs lors des activités sexuelles, l’utilisation d’un lubrifiant vaginal est recommandée.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- traitement pharmaco
- Pour un effet thérapeutique à long terme, l’hormonothérapie à administration locale contient suffisamment d’œstrogène pour renverser l’atrophie vaginale et traiter les démangeaisons vaginales, l’irritation et la dyspareunie, sans avoir les effets néfastes de l’hormonothérapie per os.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- quelles sont les formes d’administration de l’hormonothérapie?
Elle peut être administrée sous trois formes, soit :
1- par un anneau vaginal, (Estring®) qui consiste en un anneau souple qui libère de l’estradiol. Il est appliqué au fond du vagin comme un tampon par la patiente elle-même et a une durée de 3 mois.
2- en crème, (Estragyn® ou Crème Prémarine®).Un applicateur vaginal de 0,5 g au coucher pendant 2 semaines comme dose de charge initiale, suivi de 0,5 g HS 2 fois par semaine ensuite.
3- en comprimé vaginal (Vagifem 10®). Un comprimé vaginal appliqué par la patiente grâce à un applicateur vaginal qui ressemble à un crayon, HS pour 2 semaines et ensuite 2 fois par semaine.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- formes d’administration de l’hormonothérapie: expliquez l’anneau vaginal
- durée
- par un anneau vaginal, (Estring®) qui consiste en un anneau souple qui libère de l’estradiol.
- Il est appliqué au fond du vagin comme un tampon par la patiente elle-même et a une durée de 3 mois.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- formes d’administration de l’hormonothérapie: expliquez la forme de crème
- posologie
- en crème, (Estragyn® ou Crème Prémarine®).
- Un applicateur vaginal de 0,5 g au coucher pendant 2 semaines comme dose de charge initiale, suivi de 0,5 g HS 2 fois par semaine ensuite.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- formes d’administration de l’hormonothérapie: expliquez le comprimé vaginal
- posologie
- en comprimé vaginal (Vagifem 10®).
- Un comprimé vaginal appliqué par la patiente grâce à un applicateur vaginal qui ressemble à un crayon, HS pour 2 semaines et ensuite 2 fois par semaine.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- comment agissent les estrogènes vaginaux pour traiter?
- Ces estrogènes vaginaux vont ré-épithélialiser la muqueuse vaginale, augmenter la circulation sanguine, améliorer la lubrification vaginale, abaisser le pH vaginal, recréer la flore microbienne vaginale normale.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- hormonothérapie: soulagement après combien de temps?
La plupart des femmes obtiennent un soulagement de leurs symptômes en 3 à 12 semaines et l’effet persiste jusqu’à 12 mois après l’arrêt du traitement.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- hormonothérapie: qu’est-ce qui permet le tx optimal?
- Il faut toutefois noter que pour obtenir un résultat optimal, la patiente a tout avantage à poursuivre son traitement au long cours pour obtenir un résultat optimal.
- Ce qui est perdu ne se récupère jamais complètement, d’où l’importance de débuter le plus tôt possible après le début de la ménopause.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- hormonothérapie: quelles sont les améliorations notées?
- Les améliorations notées sont : amélioration du niveau sensoriel lors des relations sexuelles, meilleure lubrification, diminution ou disparition de la dyspareunie, prévient les infections urinaires récidivantes de la ménopause, prévient la vaginite atrophique de la ménopause.
- Il est à noter que les estrogènes locaux, utilisés aux doses mentionnées ci-haut, ne nécessitent pas d’opposition progestative pour protéger l’endomètre.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- hormonothérapie: pertinence de l’opposition progestative
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- hormonothérapie: pertinence de l’opposition progestative
Il est à noter que les estrogènes locaux, utilisés aux doses mentionnées ci-haut, ne nécessitent pas d’opposition progestative pour protéger l’endomètre.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: atrophie vaginale
- qu’est-ce que le gel de polycarbophile?
- améliorations / effets observés
- Le gel de polycarbophile (Replens®), quant à lui, est un hydratant vaginal ayant des effets bénéfiques similaires à l’hormonothérapie à administration locale comme l’hydratation et l’élasticité vaginale.
- Il diminue l’irritation vaginale et la dyspareunie.
- Toutefois, contrairement à l’hormonothérapie, il ne peut rétrocéder l’atrophie vaginale.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: dysfonction sexuelle
- physiopatho
- La ménopause entraîne, avec elle, une cessation de la production d’œstrogènes, une baisse de la production d’androgènes surrénaliens et également une diminution de la synthèse d’androgènes ovariens.
- Ces changements endocriniens provoquent une baisse de la libido.
- Pourtant, il a été démontré que malgré ces modifications hormonales, une femme ressentant des sentiments positifs à l’égard de son partenaire et éprouvant un bien-être mental et physique semble moins ressentir d’inconfort au sujet de sa sexualité.
- Elle conserve, donc, un niveau de désir sexuel satisfaisant malgré les changements physiologiques reliés à la ménopause.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: dysfonction sexuelle
- impact sur bien-être mental
- La ménopause entraîne, avec elle, une cessation de la production d’œstrogènes, une baisse de la production d’androgènes surrénaliens et également une diminution de la synthèse d’androgènes ovariens.
- Ces changements endocriniens provoquent une baisse de la libido.
- Pourtant, il a été démontré que malgré ces modifications hormonales, une femme ressentant des sentiments positifs à l’égard de son partenaire et éprouvant un bien-être mental et physique semble moins ressentir d’inconfort au sujet de sa sexualité.
- Elle conserve, donc, un niveau de désir sexuel satisfaisant malgré les changements physiologiques reliés à la ménopause.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: dysfonction sexuelle
- traitement
- Bien que multifactorielle, la dysfonction sexuelle en post-ménopause est souvent reliée au syndrome génito-urinaire et la douleur qu’il entraîne.
- C’est pourquoi, un traitement local doit d’abord être amorcé pour améliorer la sécheresse vaginale.
- Très souvent, ce traitement simple règlera une grande partie du problème.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: infections urinaire récurrentes
- physiopatho
- Les infections urinaires ont une incidence accrue chez les femmes post-ménopausées.
- De fait, le retrait des œstrogènes entraine une diminution de la synthèse de glycogène au niveau de la muqueuse vaginale.
- Cela s’associe à une diminution des lactobacilles, puisque le principal substrat énergétique de ces bactéries est le glycogène.
- Les lactobacilles sont des bactéries de la flore vaginale qui offrent une protection contre les infections urinaires.
- Elles produisent de l’acide lactique, lequel acidifie le pH vaginal, le rendant du coup impropre à la colonisation par des bactéries pathogènes.
- C’est la perte de ce mécanisme de protection chez les femmes ménopausées qui explique leur prédisposition à développer des infections urinaires de manière récurrente.
- En conséquence, ces patientes bénéficieront d’un traitement local estrogénique pour minimiser les récidives d’infections urinaires.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: infections urinaire récurrentes
- traitement
- C’est la perte de ce mécanisme de protection chez les femmes ménopausées qui explique leur prédisposition à développer des infections urinaires de manière récurrente.
- En conséquence, ces patientes bénéficieront d’un traitement local estrogénique pour minimiser les récidives d’infections urinaires.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: Incontinence urinaire et prolapsus du plancher pelvien
- physiopatho
- La carence oestrogénique reliée à la ménopause entraîne un amincissement de la muqueuse vaginale par dégénérescence des fibres élastiques, de collagène et même musculaires.
- Ainsi, ces modifications structurelles provoquent un abaissement du seuil sensoriel de la contraction du muscle détrusor et une diminution du tonus du plancher pelvien, ce qui favorise l’apparition de l’incontinence et éventuellement, du prolapsus des organes pelviens.
- Là aussi, on a démontré qu’un traitement estrogénique local ralentira ce processus de vieillissement normal.
Symptômes urétrogénitaux de la ménopause: Incontinence urinaire et prolapsus du plancher pelvien
- traitement
Là aussi, on a démontré qu’un traitement estrogénique local ralentira ce processus de vieillissement normal.
Symptômes vasomoteurs de la ménopause: leur présentation clinique
- Les symptômes vasomoteurs se manifestent sous forme de bouffées de chaleur intenses s’étendant depuis le thorax jusqu’au cou et au visage.
- Celles-ci surviennent en épisodes d’une à cinq minutes et sont plus fréquentes la nuit.
- Elles s’assortissent de palpitations, de sudation, de diaphorèse et d’anxiété, pouvant ainsi prendre l’apparence d’un événement coronarien.
- Les bouffées de chaleur, lorsqu’importantes, peuvent affecter la qualité de vie de la patiente, notamment en affectant la qualité de son sommeil et en entraînant, de manière secondaire, une fatigue, une diminution de la concentration et une certaine labilité émotionnelle.
Symptômes vasomoteurs de la ménopause: FDR NON MODIFIABLES
- Certains facteurs liés à la génétique et aux habitudes de vie de la patiente peuvent favoriser le développement de symptômes vasomoteurs.
- En ce qui a trait aux facteurs de risque non modifiables, l’ethnicité semble associée à une hausse des symptômes vasomoteurs.
- Les femmes afro-américaines, suivies des Hispaniques, des Caucasiennes, des Chinoises et des Japonaises sont, en ordre décroissant, des groupes qui signalent le plus souvent des changements de thermorégulation.
- Afro-Américaine > Hispanophone ˃ Caucasienne > Chinoise > Japonaise
Symptômes vasomoteurs de la ménopause: FDR NON MODIFIABLES
- prévalence selon ethnicité
- En ce qui a trait aux facteurs de risque non modifiables, l’ethnicité semble associée à une hausse des symptômes vasomoteurs.
- Les femmes afro-américaines, suivies des Hispaniques, des Caucasiennes, des Chinoises et des Japonaises sont, en ordre décroissant, des groupes qui signalent le plus souvent des changements de thermorégulation.
- Afro-Américaine > Hispanophone ˃ Caucasienne > Chinoise > Japonaise
Symptômes vasomoteurs de la ménopause: FDR MODIFIABLES
- Pour ce qui est de facteurs de risque modifiables, il faut considérer l’indice de masse corporelle élevée (plus de 27 kg/m2), la sédentarité, l’alimentation (repas riches en gras, alcool) et le tabagisme.
- De plus, une température ambiante élevée augmente le risque que la femme atteigne le seuil de sudation.
- Pour illustrer le phénomène, la fréquence des symptômes vasomoteurs est quatre fois plus élevée à 31°C que lorsque la température est de 19°C.
Symptômes vasomoteurs de la ménopause: cause
La cause exacte des symptômes vasomoteurs demeure mal connue, mais les percées en recherche laissent suspecter qu’il s’agit d’un certain dysfonctionnement du centre de thermorégulation central secondairement à la fluctuation des œstrogènes.
Symptômes vasomoteurs de la ménopause: traitement
- Le traitement le plus efficace pour les symptômes vasomoteurs est l’hormonothérapie substitutive.
- Celle-ci permet de réduire de 75% la fréquence des bouffées de chaleur et d’en atténuer la sévérité.
- De plus, l’hormonothérapie de substitution présente divers avantages collatéraux comme la prévention de l’ostéoporose.
Symptômes vasomoteurs de la ménopause: traitement
- quels sont les produits disponibles?
Plusieurs produits d’hormonothérapie sont offerts sur le marché canadien :
1. estrogènes seuls: voie orale, voie transmerdique par timbre cutané, voie transdermique gel
2.. progestatifs seuls: voie orale
3.estro-progestatifs combinés: voi orale, voie vaginale
Symptômes vasomoteurs de la ménopause: traitement par OESTROGÈNES SEULS
- quelles sont les voies d’administration?
- voie orale
- Voie transdermique timbre cutané
- voie transdermique gel
Symptômes vasomoteurs de la ménopause: traitement par OESTROGÈNES SEULS
- options dispo pour voie orale
- Estrogènes conjugués d’origine équine: Prémarine® 0,3 mg ; 0,625 mg ; 0,9 mg ; 1,25 mg
- Estrogènes conjugués d’origine végétale : C.E.S.® 0,3 mg ; 0,625 mg ; 0,9 mg ; 1,25 mg
- Estradiol : Estrace® 0,5 mg ; 1,0 mg
- Estropipate : Ogen® 0,625 mg
Symptômes vasomoteurs de la ménopause: traitement par OESTROGÈNES SEULS
- options dispo pour voie transdermique timbre cutané
- Estradiol : Estraderm® 25, 50, 75, 100 mg, Estradot® 25,50, 75, 100 mg, Climara® 25, 50, 100 mg, Oesclim® 25 mg, 37,5 mg, 50 mg
Symptômes vasomoteurs de la ménopause: traitement par OESTROGÈNES SEULS
- options dispo pour voie transdermique gel
- Estradiol : Estrogel® 1 à 2 pressions die
- Estradiol : Divigel® 1à 2 pressions die
Symptômes vasomoteurs de la ménopause: traitement par PROGESTATIFS SEULS
- options dispo pour voie orale
- Acétate de médroxyprogestérone : Provera® 2,5 mg ; 5mg, 10 mg
- Progestérone micronisée : Prométrium® 100 mg
- Noréthindrone : Micronor® 0,35 mg
- Acétate de noréthindrone : Norlutate® 5 mg, 10 mg
Symptômes vasomoteurs de la ménopause: traitement par estro-progestatifs combinés
- options dispos voie orale
- Acétate de noréthindrone+ 17 B estradiol : Fem HRT® 1 co die
- Drospirénone + 17 B estradiol : Angeliq® 1 co die
- Noréthistérone + Estradiol : Activelle® 1 co die
Symptômes vasomoteurs de la ménopause: traitement par estro-progestatifs combinés
- options dispos voie vaginale
La voie vaginale a été discutée plus haut.
Symptômes vasomoteurs de la ménopause:
- traitement: schémas posologiques possibles
Pour la voie orale ou transdermique, deux régimes peuvent être utilisés, soit en
1. mode continu
2. ou en mode séquentiel.
Symptômes vasomoteurs de la ménopause - traitement par mode CONTINU
- ce que recommandent les lignes directrices du SOGC
- Le mode continu consiste à donner un estrogène die sans arrêt dans le mois et un progestatif die sans arrêt dans le mois.
- Les lignes directrices de la SOGC (Société des Obstétriciens et Gynécologues du Canada) recommandent de prescrire un faible dosage d’estrogènes tel que : Prémarine® 0,3 mg, Estrace® 0,5 mg, Estrogel® 1 pression die, Estradot® 25 mg,. On prescrit alors aussi une petite dose de progestatif telle que Provera® 2,5 mg die ou Prométrium® 100 mg die.
Symptômes vasomoteurs de la ménopause - traitement par mode CONTINU
- avantages
L’avantage du mode continu est l’aménorrhée et une meilleure protection endométriale contre l’hyperplasie et le cancer de l’endomètre.
Symptômes vasomoteurs de la ménopause - traitement par mode CONTINU
- inconvénients
- Par contre, lorsque la ménopause est récente, il n’est pas rare (jusqu’à 10%) de voir des saignements ou des tachetures qui nécessitent une investigation car tout saignement inattendu en ménopause est une indication d’investiguer à la recherche d’une hyperplasie ou d’un cancer de l’endomètre.
- Afin de minimiser ces saignements et l’investigation qu’ils commandent, on peut doubler la dose de progestatif en continu durant les 6 à 12 premiers mois d’utilisation de l’hormonothérapie en continu.
- On peut aussi utiliser le mode séquentiel pour un certain temps afin d’obtenir un saignement de retrait prévisible à un moment attendu dans le mois.
Symptômes vasomoteurs de la ménopause - traitement par mode CONTINU
- comment minimiser les saignements?
- Par contre, lorsque la ménopause est récente, il n’est pas rare (jusqu’à 10%) de voir des saignements ou des tachetures qui nécessitent une investigation car tout saignement inattendu en ménopause est une indication d’investiguer à la recherche d’une hyperplasie ou d’un cancer de l’endomètre.
- Afin de minimiser ces saignements et l’investigation qu’ils commandent, on peut doubler la dose de progestatif en continu durant les 6 à 12 premiers mois d’utilisation de l’hormonothérapie en continu.
- On peut aussi utiliser le mode séquentiel pour un certain temps afin d’obtenir un saignement de retrait prévisible à un moment attendu dans le mois.
Symptômes vasomoteurs de la ménopause - traitement par mode SÉQUENTIEL
- qu’est-ce que le mode séquentiel?
- Le mode séquentiel consiste à donner une petite dose d’estrogènes tous les jours comme en mode continu.
- La différence se trouve au niveau de l’administration du progestatif qui se fera 14 jours par mois plutôt que die.
- On augmente la dose de progestatif du double comme Provera® 5 mg jour 1 à 14 du mois ou Prométrium® 200 mg jour 1 à 14 du mois.
- Ou encore on utilise un timbre combiné séquentiel comme Estracomb® ou Estalis sequi 250/50®.
Symptômes vasomoteurs de la ménopause - traitement par mode SÉQUENTIEL
- posologie
- Le mode séquentiel consiste à donner une petite dose d’estrogènes tous les jours comme en mode continu.
- La différence se trouve au niveau de l’administration du progestatif qui se fera 14 jours par mois plutôt que die.
- On augmente la dose de progestatif du double comme Provera® 5 mg jour 1 à 14 du mois ou Prométrium® 200 mg jour 1 à 14 du mois.
- Ou encore on utilise un timbre combiné séquentiel comme Estracomb® ou Estalis sequi 250/50®.
Symptômes vasomoteurs de la ménopause - traitement par mode SÉQUENTIEL
- avantage
- L’avantage est d’obtenir un saignement de retrait à un moment attendu dans le mois.
- Aussi certaines femmes trouvent un soulagement à avoir une menstruation, soit psychologiquement ou encore pour diminuer la tension abdominale.
Symptômes vasomoteurs de la ménopause: traitement
- voies d’administration possibles
- Lorsqu’on utilise un estrogène transdermique, on doit l’opposer par un progestatif par voie orale puisqu’aucun progestatif seul n’existe par voie orale.
- Toutefois il existe des combinaisons Estrogène + progestatif par voie transdermique tel que mentionné ci-bas.