LL10 Lamartine, "Le lac" Flashcards

1
Q

Mouvement 1

A

Adresse au lac, vers 5-20

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2
Q

V5 : “Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière”

A

Ô vocatif → adresse au lac + phrase exclamative → inscription dans le registre lyrique
Suite de vers qui évoquent le temps qui passe = «l’année a à peine fini sa carrière»
→ Expression de la mélancolie qui crée le pathétique
Rime «carrière» , «pierre» → froideur

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3
Q

V6: “Et près des flots chéris qu’elle devait revoir”

A

Intro thématique amoureuse-> pronom «elle» + adjectif «chéris»
=> lac = cadre des amours du poète

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4
Q

V7-8: “Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s’asseoir !”

A

Impératif → adresse directe au lac
lac = confident et témoin des amours
Pronom «je» associé à l’adj «seul» (Pathétique)
Opposition présent passé -> montre la solitude du poète et le renforcement de la tonalité éléatique (expression de la plainte)

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5
Q

Strophe 3 : “Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.”

A

Répétition de l’adverbe «ainsi» → Comparaison entre le présent et le passé
Personnification du lac («mugissais»)
Pronom «tu»-> intimité entre le lac et le poète
Tableau typiquement romantique → tourment de l’âme

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6
Q

V12: “Sur ses pieds adorés. “

A

Hexasyllabe → Rupture du rythme
=> Retour au vocabulaire amoureux. Eléments naturels qui se prosterneront devant l’être aimé (adoration)

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7
Q

V17-18: “Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;”

A

Strophe qui s’ouvre avec un CCI «tout à coup» + passé simple «frappèrent» → rupture allitération en [re] et [ce] → Sonorités dures
Expression d’une parole mysterieuse, surnaturelle → atmosphère fantastique: allusion au mythe d’Orphée (capacite a charmer les elements naturels par son chant) → «rivage charmé» (envoutement)

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8
Q

V19-20: “Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère
Laissa tomber ces mots :”

A

Allitération en [fe] → fluidité, renvoi de la thématique amoureuse → relative «qui m’est chère»
Métonymie qui désigne la femme
Chute à la fin de la strophe: couverture sur les paroles de la femme

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9
Q

Mouvement 2

A

Réflection sur la fuite du temps, vers 21-36

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10
Q

V21-22 : “« Ô temps ! suspends ton vol ; et vous, heures propices
« Suspendez votre cours :”

A

Début d’un long passage au discours direct.
Apostrophe au « temps » puis « aux heures propices » -> moments heureux : termes personnifiés auxquelles Elvire s’adresse comme on s’adresserait à des divinités.
Polyptote (Exclamations + reprise du même verbe) => soulignent le caractère incantatoire de cette invocation et contribuent au lyrisme du passage.
2 métaphores (mouvement rapide du temps) => le “vol” et le “cours” sont des mouvements sur lesquels l’être humain n’a pas de prise et qu’il ne peut arrêter.

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11
Q

V23-24 : “« Laissez nous savourer les rapides délices
« Des plus beaux de nos jours !”

A

Elvire fait référence au bonheur qu’elle ressent en compagnie du poète mais le comparatif de supériorité montre que la jeune femme (déjà malade) est tragiquement consciente de vivre là ses meilleurs moments et sait que son bonheur sera hélas « rapide ».
Changement de rythme -> alternance hexasyllabe ( 6 syllabes) et alexandrin. Fréquence des vers plus brefs -> précipitation liée à un sentiment d’urgence.

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12
Q

V25 : “Assez de malheureux ici-bas vous implorent”

A

Effet de contraste avec la strophe précédente : « Malheureux »/ « délices »
Coloration pathétique avec l’évocation de l’imploration des malheureux. Adresse au temps divinisé, par opposition à l’ « ici-bas » qui se poursuit par l’emploi de pronom de 2° pers. « vous ».

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13
Q

V26-28 : “« Coulez, coulez pour eux ;
« Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent,
« Oubliez les heureux.”

A

Retour à l’impératif et à la prière.
Métaphore de l’eau pour signifier le passage du temps.
Chute en forme de contraste car retour aux « heureux » et donc à la situation du couple -> Le vœu d’un temps qui passerait vite pour les « malheureux » et s’arrêterait pour les « heureux » est évidemment irréaliste et souligne le caractère tragique de la condition humaine.

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14
Q

V29-30 : “« Mais je demande en vain quelques moments encore,
« Le temps m’échappe et fuit “

A

Temps à nouveau personnifié car sujet de verbes d’action : « échappe », « fuit ». Vers qui souligne la puissance du temps et l’impuissance de l’être humain car le passage du tps échappe totalement à son contrôle.

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15
Q

V31-32 : “« Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore
« Va dissiper la nuit. “

A

Strophe qui met l’accent sur le « je » d’Elvire et donne à ses paroles des accents tragiques
Discours direct dans le discours direct -> Met en scène l’impuissance de la parole d’Elvire.

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16
Q

V33-34 : “« Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive,
« Hâtons nous, jouissons !”

A

Nouveaux impératifs au “nous” -> peuvent s’adresser au couple comme à l’humanité en général.
Répétition + propositions brèves soulignent le sentiment d’urgence à savourer le bonheur présent (« Hâtons nous »)
Contre-rejet qui exprime aussi la hâte, l’urgence, tandis que l’expression « heure fugitive » rappelle la rapidité des instants de bonheur.

17
Q

V35-36 : “« L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;
« Il coule, et nous passons ! »”

A

Métaphore fluviale ou maritime filée dans les 2 vers -> Point commun avec le tps, puissance, flux impossible à arrêter.
Parallélisme de construction => précarité de la condition humaine, dans l’incapacité d’arrêter le flux continu du temps et de trouver refuge dans un port.
Opposition « il » / « nous » -> oppose l’éternité du temps à la brièveté de la vie humaine => l’homme ne fait que passer sur le fleuve du temps.
Poème qui s’achève comme une sorte de vanité