Lésion carieuse Flashcards

1
Q

Maladie carieuse

A

Maladie infectieuse multifactorielle, transmissible, chronique, caractérisée par la destruction localisée des tissus dentaires par les acides provenant de la fermentation bactérienne des glucides alimentaires. (Le processus est un peu semblable à celui du citron sur une craie)

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2
Q

Lésion carieuse :

A

Signe et conséquence de la maladie carieuse si elle n’est pas prise en charge.

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3
Q

Cariologie :

A

Étude de la maladie carieuse, sur le plan scientifique, médical et épidémiologique.

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4
Q

Etiopathogénie :

A

Processus par lequel une lésion carieuse apparaît au niveau d’un site dentaire spécifique jusqu’à former une cavité.

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5
Q

Stade 1 :

A

Attaque acide avec destruction au niveau de l’émail, la lésion se voit à peine à l’œil nu et ne provoque pas de douleur car l’émail est totalement minéralisé (pas de nervosité, d’où la nécessité des visites de contrôle). C’est à ce stade qu’il faut aller déceler les lésions lors d’un examen clinique, le plus précocement possible pour stopper le processus avant que ça n’évolue.

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6
Q

Stade 2 :

A

Évolution au niveau dentinaire, le patient va ressentir des douleurs car au niveau de la dentine, il y a des fibres nerveuses, prolongement au niveau des canalicules dentinaires

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7
Q

Stade 3 :

A

La lésion atteint la pulpe dentaire. C’est une rage de dent qui est une urgence dentaire très douloureuse qu’il faut traiter.

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8
Q

Stade 4 :

A

Stade 4 : En l’absence de traitement, la douleur va disparaître au bout de quelques jours mais des bactéries auront complètement envahi la chambre pulpaire, provoquant une destruction totale des tissus vasculaires et des tissus conjonctifs pulpaires qui entraîne, à la longue, un problème infectieux. Le patient a donc la joue gonflée, autrement dit, il a une cellulite (gonflement des tissus au niveau de la face). Le pronostic vital peut être engagé.

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9
Q

Le diagramme de Keyes (1962)

A

Réunit les facteurs à l’origine de lésions carieuses :
Hôte (patient/dents) + Bactéries + Alimentation (hydrate de carbone, sucre) = Prédisposition à une lésion carieuse

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10
Q

König diagramme

A

König enrichi le diagramme en ajoutant la notion de facteur temps : la prise alimentaire et le grignotage tout au long de la journée majorent considérablement les risques carieux. De plus, le risque carieux est proportionnel au temps de latence entre la prise de nourriture et le lavage de dent.

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11
Q

Le diagramme de Keyes va finalement donner lieu au diagramme :

A

Les 3 facteurs (hôte, bactéries, alimentation) sont appelés facteurs étiopathogéniques primaires. Ils sont impliqués directement dans la maladie carieuse et dans le développement des lésions carieuses.
Les facteurs secondaires sont liés à l’hôte et sont un petit peu plus à distance. Ils comprennent la salive et toute sa composition, les fluorures (ingérés dans l’eau et dans le sel). Il y a donc des facteurs secondaires au niveau de la cavité buccale qui vont favoriser ou au contraire contrebalancer le développement des lésions carieuses.
Les facteurs tertiaires sont liés directement à la personne et correspondent au niveau socio-économique, à la couverture sociale, à l’hygiène orale et à l’intérêt pour sa santé.

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12
Q

comment passe-t-on d’un émail sain à un émail carieux ?

A

Après un repas, il y a un phénomène de déminéralisation qui s’installe. Après consommation d’hydrates de carbone, ceux-ci vont être ingérés par les bactéries et le produit de dégradation du métabolisme bactérien est de l’acide. Cela entraîne alors une baisse de pH.
La salive et le système de défense se mettent en route pour freiner le processus de déminéralisation. Les ions minéraux contenus dans la salive permettent une reminéralisation à la surface des dents, composée principalement de calcium et de phosphate, qui sont les éléments majeurs de l’émail.

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13
Q

Facteur bactérien

A

La cavité buccale est un écosystème avec une composante bactérienne (communauté biotique) et une composante environnementale (milieu abiotique) avec la salive, la température, l’oxygène, les nutriments et le fluide créviculaire (ou fluide gingival) qui créent un équilibre. Lorsque la composante bactérienne se développe, l’équilibre se rompt. C’est un écosystème complexe qui évolue donc constamment.

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14
Q

La flore buccale est modifiée tout au long de la vie :

A
  • À la naissance, la cavité buccale est stérile, c’est-à-dire dépourvue de bactéries.
  • À quelques heures de vie : une flore se développe
  • À 10 jours : les premières espèces bactériennes apparaissent
  • À 5 mois : la moitié des espèces bactériennes sont présentes
  • À 6 mois : apparition des dents, toutes les espèces bactériennes sont présentes (comparable à celle d’un
    adulte)
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15
Q

Flore buccale
Chiffre :
- bactéries par ml de salive
- existe … bactéries et … espèces
- En 2 heures : .. de bactéries sont renouvelées.

A

⇨ On a en moyenne de 750 millions de bactéries par ml de salive !
Il existe plus de 1010 bactéries et plus de 500 espèces différentes :
* Gram+, Gram –
* Aérobies, anaérobies
En 2 heures : 6 milliards de bactéries sont renouvelées. Il y a une notion d’équilibre bactérien.

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16
Q

Il existe divers facteurs de modification de la flore buccale :

A
  • Physiologique : Âge, hormones, stress
  • Pathologique : Maladies auto-immunes, diabète de type 1, cancer, etc.
  • Psychologique : Anorexie nerveuse (vomissements), etc.
  • Pharmacologique : L’effet de certains médicaments peuvent réduire le flux salivaire
  • L’édentation (même partielle) : Problèmes de mastication et diminution du flux salivaire
    Les bactéries en bouche s’organisent en biofilm.
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17
Q

Biofilm

A

Biofilm : Organisation tridimensionnelle, dynamique et symbiotique d’une communauté de différentes espèces de microorganismes (bactéries, champignons…), adhérant entre eux et à une surface, et marqué par la sécrétion d’une matrice adhésive et protectrice (ancrage et réservoir de substrats).

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18
Q

Les bactéries cariogènes ont plusieurs propriétés :

A
  • Elles sont acidogènes : elles rejettent des acides dont l’acide lactique
  • Elles sont acidophiles : elles se développent en milieu acide
  • Elles sont capables de synthétiser des polymères de sucre intra et surtout extracellulaires
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19
Q

Il existe 3 grandes familles de bactéries cariogènes à connaitre :

A

1) Streptocoques, mutants et sobrinus : initiation de la lésion
2) Lactobacillus, acidophilus, casei : lésion dentinaire
3) Actinomyces, naeslundii, viscosus : lésions radiculaires

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20
Q

carie et bacterie
ecosysteme buccale

A

La carie dentaire peut être vue comme la conséquence d’un déséquilibre de l’écosystème buccal menant à la prédominance d’une flore pathogène.
Dans la salive, il y a des glycoprotéines salivaires qui vont venir adhérer à la surface de la dent et vont s’ancrer aux cristaux d’hydroxyapatite qui forment la pellicule acquise exogène (PAE) au niveau de l’émail. Elle est abactérienne.

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21
Q

En cas de défaut de nettoyage manuel et d’autonettoyage

A

En cas de défaut de nettoyage manuel et d’autonettoyage, cette pellicule acquise va subir une colonisation primaire par des bactéries qui ont la capacité, grâce à des récepteurs membranaires appelés adhésines, de s’ancrer sur les glycoprotéines présentes à la surface de la dent. Une fois ancrées, ces bactéries excrètent des polysaccharides extracellulaires au niveau de leur membrane extérieure qui vont servir de récepteur pour des colonisateurs secondaires. Cette co-agrégation bactérienne va faire grossir la pellicule à la surface de la dent et les bactéries vont pouvoir produire de l’acide lactique qui va diffuser à travers cette pellicule acquise et va déminéraliser la surface de l’émail. Cette pellicule, pratiquement imperméable, empêche alors tous les ions reminéralisateurs d’effectuer leur rôle.

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22
Q

1) Les actinomyces
Gram ? ae ou ana , cb d’espece
ou ca
cb despece maj
associe a quelles caries
association avec quoi
production quoi
quoi sur quoi

A

(2 % des bactéries) :
- Gram +, anaérobie facultative, 7 espèces présentes dans la flore buccale
- Présentes à la surface des dents (fosses et sillons, zones interproximales, sillon gingivo-dentaire), dans la salive,
sur les surfaces muqueuses, sur la langue.
- 2 espèces majeures (Viscosus et Naeslundii)
- Associées aux CARIES RADICULAIRE
- Surface avec fimbriae qui favorisent la fixation d’autres espèces bactériennes secondaires (phénomène de
coagrégation)
- Production de polysaccharides extracellulaires (fructane) qui renforcent la cohésion bactérienne.
- Actinomyces Odontolyticus sur les caries initiales de l’émail

23
Q

Les lactobacilles
Gram, ae ou ana cb d’espece
OU par rapport a pH
caracteristique
presente ou
ce sont quoi

A

(20 % des bactéries) :
- Gram +, anaérobie facultative, environ 15 espèces dans la cavité buccale dont 2 majeures (Acidophilus et Casei)
- A pH neutre : présentes sur la salive et les tissus mous mais peu sur les tissus durs
- A pH bas (4/4,5) : présentes sur les dents
- Elles sont acidogènes (produisent de l’acide lactique et de l’acide acétique)
- Elles sont aciduriques (survivent en milieu acide, elles s’y multiplient)
- Surtout présentes dans les LESIONS DE LA DENTINE
- Ce sont des COLONISATEURS SECONDAIRE contrairement aux Actinomyces et aux Streptocoques mutants

24
Q

Streptocoque
Gram quoi ae ou ana cb d’espce
role ?
oresent ou
affinite ?
production ?
position maj
qu’est qu’elle font

A

(50 % des bactéries) :
- Cocci Gram +, aérobie facultative, 38 espèces
- Les streptocoques mutans, salivarius et sanguins jouent un rôle essentiel dans l’INITIATION de la lésion carieuse
- Présent sur les sillons et faces proximales qui sont assez difficiles d’accès.
- Les streptocoques mutans ont une affinité particulière pour le saccharose. Elle peut devenir l’espèce
prédominante en présence de saccharose. Cette bactérie à une capacité de synthèse de polysaccharides
extracellulaires par rupture de la liaison 1-2 du saccharose avec la glycosyltransférase.
- Il y a 10 à 100 fois plus de streptocoques mutans sur une lésion carieuse initiale que sur une surface indemne
- Elles ACIDIFIENT LE MILIEU PAR UNE PRODUCTION D’ACIDE LACTIQUE.

25
Q

Facteur de virulence du SM (streptocoque mutans) :

A
  • Habitat naturel : dent (sillons et faces proximales)
  • Aciduricité : développement en milieu acide
  • Acidogénécité : production d’acides (déminéralisation des tissus durs)
  • Acido-tolérance : survie en milieu acide
  • Synthétise des polysaccharides extracellulaires qui adhèrent aux surfaces dentaires et des polysaccharides
    intracellulaires qui permettent la survie et la production d’acides lors de carence en saccharose
  • Affinité particulière pour le saccharose
26
Q

Polysaccharides synthétisés par SM :
poly EC

A

1) Polysaccharides extracellulaires
Glycanes solubles : les dextranes (réserve énergétique)
Glycanes insolubles : les mutanes (cohésion de la plaque et de son adhérence à l’émail)
Les Fructanes : lévanes (hydrosolubles, réserve d’énergie)

27
Q

Polysaccharides synthétisés par SM :
poly IC

A

2) Polysaccharides intracellulaires :
Ils sont produits à finalité de stockage intracellulaire pour pallier les manques d’apports glucidiques extracellulaire

28
Q

Facteur hôte
1) Facteurs généraux :

A
  • Facteurs génétiques
  • Facteur hormonal
  • Les maladies générales
  • Facteurs économiques et sociaux
  • Âge:
29
Q
  • Facteurs génétiques :
A

La carie n’est pas une maladie héréditaire cependant, la génétique peut avoir une influence sur le nombre de dents, la qualité des tissus dentaires et parodontaux, la croissance, le type morphologique, les anomalies de l’embryogenèse (hypoplasies)

30
Q

Facteur hormonale

A

: pas d’influence directe mais :
→ Grossesse et carie : modifications du flux salivaire, inflammations gingivales (peut entraîner une diminution du lavage de dents), modification de l’alimentation (peut être plus sucrée).
→ Caries et diabète : certaines médications prescrites réduisent le flux salivaire

31
Q

maladie g

A

: une fois les dents constituées, elles échappent au cycle du calcium (la reconstruction dentaire autonome après une fracture est impossible). Un certain nombre de maladies ou leur traitement ont des répercussions sur la sphère orale et/ou le risque carieux (ex : réduisent le flux salivaire)

32
Q

Age

A

→ Chez les patients jeunes : diastèmes (écarts) entre les dents qui permettent un autonettoyage.
→ Chez les personnes âgées : perte d’os physiologique, récession de l’os et de la gencive, dents usées/abîmées, rétention de biofilm propice au développement des lésions carieuses au niveau des racines qui sont des lieux assez difficiles à brosser (caries radiculaires typiques de la personne âgée).

33
Q

Facteur hote
Facteur locaux

A
  • Structure des tissus dentaires :
  • Anatomie et position des dents
  • Pathologies iatrogènes :
  • Traitement orthodontique :
  • Hygiène :
  • Facteur salivaire :
  • D’autres facteurs hôtes entrent aussi en jeu.
  • Facteur alimentation :
  • Facteur substrat : les glucides
  • Facteur substrat : le saccharose
34
Q
  • Structure des tissus dentaires
A

Il existe une période éruptive et post éruptive pendant lesquelles l’émail est non mature (moins minéralisé). Les anomalies de structures peuvent être innées ou acquises en cas d’amélogénèse imparfaite par exemple (dents transparentes). Les dents sont alors excessivement fragiles.

35
Q

Anatomie et position des dents

A

éléments morphologiques de la dent (sillons, cingulum, crêtes). Plusieurs anomalies sont possibles :
1) Anomalies de croissance des mâchoires :
 Encombrements et malpositions (les dents se chevauchent, forment des recoins et rendent
l’élimination des dépôts alimentaires difficile)
 Anomalies de nombre/d’éruption,
 Avulsion (= extraction) de dent non compensée (par exemple : la dent mandibulaire à été
enlevée donc la dent antagoniste (maxillaire) tend à régresser et les dents voisines à se pencher
pour combler l’espace et garder un contact entre les dents→cf. schéma).
2) Lorsque les espaces interdentaires sont plus larges avec un risque élevé de dépôt de plaque
alimentaire, cela augmente le risque carieux.
3) Des dents de sagesse retenues et donc coincées sont synonyme de nid à bactéries avec une
concavité qui est difficile à brosser. La solution est donc d’extraire la dent de sagesse.

36
Q
  • Pathologies iatrogènes :
A

Il faut protéger la dent adjacente lorsqu’on fait une cavité pour ne pas l’abîmer et ébrécher l’émail.

37
Q
  • Traitement orthodontique :
A

les appareils orthodontiques empêchent un bon brossage des dents.

38
Q
  • Hygiène :
A

La plaque dentaire et le biofilm ne seront pas éliminés si le brossage de dents n’est pas bien réalisé.
En microscopie électronique, on peut voir la formation de porosités où il y a des bactéries.
Il faut apprendre au patient à nettoyer ses dents. Pour cela, il est possible d’utiliser des révélateurs de plaque dentaire qui colorent le reste de biofilm, montrant ainsi les zones à risques. Certains révélateurs ont plusieurs colorations selon le type de plaque : plaques matures, récentes ou à haut risque carieux.

39
Q
  • Facteur salivaire :
A

rôle de protection majeure contre la carie. C’est un système de protection “high tech”.  Composition :
− Ionique (Ca, F, PO4 …)
− Agents antibactériens : peroxydases, lactoferrine
− Agents de l’immunité : IgG, IgA, lysozyme, etc.
− Enzymes digestives : amylases
 Flux et clairance (en moyenne 1 ml /min)
 Protection des tissus, lubrifiant
 Élimination des déchets/ du bol alimentaire
 Pouvoir tampon : capacité à neutraliser les acides
 Système carbonate/bicarbonateacide carbonique : CO2 + H2OH2CO3HCO3– + H+

40
Q

Debit salive
Tampon
Ion

A

La salive a une action mécanique de nettoyage associée à celle des muscles (joues, lèvres, langue). Débit salivaire : 0,4 ml/mn au repos ; plus de 3 ml/mn après stimulation, interruption pendant le sommeil Anomalie de débit salivaire :
* Hyposialie : inférieur à 0,7 ml/mn
* Asialie : sécrétion salivaire nulle
* Xérostomie : sensation de sécheresse buccale
La clairance salivaire a une fonction de dilution et d’élimination - 2-
La salive a un pouvoir tampon : HCO3 , PO4 , urée, débit salivaire, viscosité 2+2- -
Les ions reminéralisateurs : Ca , PO4 , Fluorures (F )

41
Q

Effet antibactérien, antiviral et antifongique (inhibition de l’adhésion, augmentation de l’agglutination et de la phagocytose) :

A
  • Immunoglobulines (IgA secrétoires, IgG, IgM)
  • Protéines enzymatiques : lysozyme, lactoferrine
  • Système lactoperoxydase-ions thiocyanates
  • Glycoprotéines salivaires (agglutination des bactéries)
  • Lipides (lubrification)
  • Mucine (augmentation de l’agglutination des bactéries, et diminution de l’adhésion à HAP,
    métabolisme du bol alimentaire)
  • Pellicule acquise : rôle de barrière pour le passage des acides vers la dent.
    Il existe des systèmes pour voir le pH de la salive (normalement pH= 7) et qui permet de déterminer son efficacité (utilisation de bandes révélatrices du pH).
42
Q
  • D’autres facteurs hôtes entrent aussi en jeu.
A
  • Comportements : hygiène orale, fréquence ? Durée ? Quels outils ? (Importance du fil dentaire).
    Alimentation ? Qualité ? Durée d’exposition ? Habitudes ? Addictions (tabac, alcools, drogue…),
    tics/parafonctions.
  • Exposition professionnelle : ouvrier dans une confiserie, pâtissier, sportif de haut niveau (beaucoup
    de sucre dans les barres énergétiques, grignotage…)
43
Q
  • Facteur alimentation :
    protide
A

▪ Effet anti cariogène
▪ N’abaissent pas le pH buccal

44
Q

Facteur alimetation Lipides

A

▪ Aucun pouvoir cariogène
▪ N’abaissent pas le pH de la plaque
▪ Consommés avec des glucides ils diminuent leur pouvoir cariogène

45
Q

Facteur alimentation
Glucide

A

▪ Confèrent au régime alimentaire son potentiel cariogène (utilisés par les bactéries de la plaque
dentaire ils conduisent à la formation d’acides organiques) - Facteur substrat : les sucres
fermentescibles :
▪ Type : Glucides, lipides, protides
▪ Consistance : Durs, collants, mous
▪ La fréquence de consommation joue un rôle important. La quantité de sucre moyen ingérée par
an est de 40 kg/personne
▪ Monosaccharides : Glucose (confiserie, fruits, boissons sucrées…), fructose (fruits, miel, boissons
fruitées…)
▪ Disaccharidiques : Saccharose (Glu + Fru), présent dans le sucre raffiné, les confiseries, les
céréales du petit déjeuner, l’assaisonnement, etc. Lactose (Glu + Gal) présent dans le lait, les
yaourts, les crèmes glacées…
▪ Polysaccharidiques : Amidon (chaîne de glucose) présent dans la farine, les céréales, les pommes
de terre, les légumineuses…

46
Q

courbe de Stephan (à connaitre)
Effet d’un bain de bouche contenant 10 % de glucose sur l’abaissement du pH
Courbe dans le cas de 4 repas :

A

 Pendant 15 min après manger, il y a un abaissement du pH sous le point critique (5,5) puis il revient à la normale grâce au pouvoir tampon de la salive. Dans le cas de 4 repas par jour ou lors de grignotages, le pouvoir tampon ne fonctionne pas bien. Il y a donc un effet de sucre en bouche toute la journée.
Courbe dans le cas de 4 repas :
 Plus nous avons de bactéries en bouche, plus la remontée du pH est difficile. Phénomène d’accumulation

47
Q

Le risque carieux individuel RCI
facteurs g

A
  • Alimentation
  • Exposition au fluor
  • Addictions
  • Comportements d’hygiène et de santé
  • Medications
  • Santé
  • Niveau socio-économique
  • Âge
48
Q

RCI
facteurs locaux

A
  • Plaque
  • Hygiene orale
  • Fluor
  • Salive
  • Caractéristiques cliniques (CAOD, malpositions…)
49
Q

Classification de BLACK (1910)
I a III

A

Classification de moins en moins utilisé car ne tient pas en compte le volume de la lésion
carieuse et de la thérapeutique à mettre en place. Il y a 6 classes en chiffres romains :
* Classe I : lésions carieuses intéressant des anfractuosités (= sillons) de toutes les dents
* Classe II : lésions au niveau des faces proximales des prémolaires et molaires. Cette lésion est dite simple si elle ne touche qu’une face et composée si elle touche aussi la face occlusale
Lésion simple Lésion composée
* Classe III : lésions au niveau des faces proximales des incisives et canines mais sans toucher l’angle ou la pointe canine

50
Q

BLACK IV a VI

A
  • Classe IV : même cas que la classe III mais intéresse aussi l’angle incisif
  • Classe V : lésions au niveau cervical, au collet de la dent,
  • Classe VI : détermine les autres cas : lésions carieuses intéressant les pointes cuspidiennes et les surfaces lisses de toutes les dents,
51
Q

Classification de Mount et Hume (1997)
sites

A

Selon évolution et volume de la lésions carieuse
3 sites en chiffres arabes (non romains) :
- Le site 1 correspond aux lésions carieuses des puits et fissures de toutes les dents et zones lisses de toutes
les dents (sauf la zone cervicale)
- Le site 2 correspond à toutes les lésions qui touchent les zones de contact interproximales de n’importe
quelle dent
- Le site 3 corresponds aux lésions initiées à proximité du rebord gingival de toutes les dents (coronaire ou
radiculaire)

52
Q

Classification de Mount et Hume (1997)
stades d’évolution

A

Il y a 4 stades d’évolution de la lésion carieuse et traitement dans cette classification :
- Stade 1 : évolution minimale, traitement à minima
- Stade 2 : lésion carieuse dont le stade d’évolution est modéré : traitement chirurgical en éliminant tous les
tissus pathologiques, sans autre aménagement cavitaire.
- Stade 3 : lésion carieuse dont l’évolution a occasionné une fragilisation des structures dentaires résiduelles
(cuspides, angle incisif, crête marginale…). Aménagement cavitaire : étendre la cavité pour que les
structures fragilisées soient protégées par le matériau de restauration
- Stade 4: lésion étendue

53
Q

Classification SiSta (SIte et STAde)
sites

A

Lasfargues, congrès ADF 1999 Lasfargues, EMC 2006
Il y a 3 sites :
- Site 1 : Lésions carieuses initiées au niveau des puits et sillons et autres défauts coronaires.
- Site 2 : Lésions carieuses initiées au niveau des aires de contact entre dents adjacentes antérieures
comme postérieures
- Site 3 : Lésions carieuses initiées au niveau des aires cervicales sur tout le périmètre coronaire et/ou
radiculaire.

54
Q

Classification SiSta (SIte et STAde)
stades

A
  • Stade 0 : lésion active sans cavitation ne nécessitant pas une intervention chirurgicale. Objectif : reminéralisations des structures atteintes.
  • Stade 1 : lésion ayant progressé dans la dentine (1/3 externe) et ayant dépassé les possibilités de reminéralisation. Traitement a minima.
  • Stade 2 : lésion cavitaire localisée et peu étendue, ayant progressée dans la dentine (1/3 médian) sans toutefois fragiliser les structures cuspidiennes, et nécessitant une intervention restauratrice : élimination des tissus pathologiques sans autre aménagement cavitaire.
  • Stade 3 : lésion cavitaires étendue ayant progressée dans la dentine au-delà du 1/3 interne au point de fragiliser les structures cuspidiennes et nécessitant une intervention restauratrice : étendre la cavité pour que les structures fragilisées soient protégées par le matériaux de restauration.
  • Stade 4 : Lésion ayant progressé au point de détruire une partie des structures cuspidiennes et nécessitant une intervention restauratrice.