histologie gingivale Flashcards
Le tissu conjonctif gingival (Connective Tissue) est recouvert de :
Un épithélium stratifié pavimenteux kératinisé sur le versant externe de la gencive nommé épithélium
gingival oral (Oral epithelium)
Un épithélium sulculaire (Oral sulcular epithelium) et de l’épithélium de jonction (Junctional epithelium)
sur le versant interne, epithelia qui ne sont pas kératinisés.
La base de l’épithélium de jonction correspond à l
La base de l’épithélium de jonction correspond à la base de la gencive libre. Au-dessous de l’épithélium de jonction, les fibres de collagène du tissu conjonctif s’insèrent dans le cément et appartiennent à la gencive attachée.
L’interface dent-gencive ou complexe dento-gingival est
L’interface dent-gencive ou complexe dento-gingival est la zone critique à partir de laquelle les pathologies parodontales vont se développer. En effet, les bactéries orales pénètrent dans le sillon gingivo-dentaire et sont confrontées aux cellules immunitaires ayant traversé l’épithélium de jonction. En cas de brossage insuffisant, leur accumulation va induire une réaction inflammatoire gingiva
definition : l’epithelium gingival oral
est un épithélium pluristratifié parakératinisé (épaisseur moyenne 250μm). Il contient des kératinocytes (90%), des mélanocytes (produisant la mélanine responsable de la pigmentation de la gencive), des cellules des Langerhans etdes cellules de Merkel. Il ne contient ni vaisseaux sanguins ni nerfs.
Les différentes couches de l’épithélium sont décrites selon le degré de différenciation des kératinocytes qu’elles contiennent :
1 Couche basale en contact avec la lame basale
2 Couche épineuse, supra-basale
3 Couche granuleuse
4 Couche cornée ou kératinisée en surface
L’épithélium gingival est constitué de
L’épithélium gingival est constitué de cellules jointives, juxtaposées, solidaires les unes des autres par des systèmes de jonction, ce qui lui donne sa rigidité.
l’épithélium oral
epaisseur couche cellulaire
L’épaisseur des couches cellulaires diminue en progressant de l’intérieur vers l’extérieur de l’épithélium
l’épithélium oral
Les cellules de la couche basale
Les cellules de la couche basale sont cylindriques ou cuboïdes, en contact avec la membrane basale qui sépare l’épithélium du tissu conjonctif. Leur membrane présente des hémidesmosomes qui assurent l’attache de l’épithélium à la membrane basale sous-jacente. Elles possèdent une capacité de division mitotique (compartiment de cellules progénitrices) et assurent ainsi le renouvellement de l’épithélium : les cellules anciennes de la couche basale sont poussées dans la couche épineuse et traversent l’épithélium en tant que kératinocytes en s’aplatissant progressivement, et subissent un processus de différenciation en se chargeant progressivement de kératine.
l’épithélium oral
La couche kératinisée
La couche kératinisée représente l’aboutissement du processus de maturation, où les cellules sont exfoliées sous l’action d’enzymes protéolytiques. Une cellule épithéliale met environ 1 mois pour atteindre la surface externe. Il existe chez le sujet jeune au parodonte sain un équilibre entre les cellules exfoliées et le renouvellement cellulaire. Ainsi l’épithélium garde une épaisseur constante. Avec l’âge, le turn-over cellulaire ainsi que le degré de kératinisation diminuent.
l’épithélium oral
Si les cellules de la couche kératinisée ne possèdent plus de noyau
Si les cellules de la couche kératinisée ne possèdent plus de noyau, l’épithélium est dit orthokératinisé. C’est le cas de la fibromuqueuse palatine. Lorsque les cellules contiennent encore des restes de noyau, l’épithélium est dit parakératinisé.
l’épithélium oral
Particularité au niveau interdentaire :
On distingue un col papillaire au-dessous de la zone de contact interdentaire. Sa forme varie selon la largeur de l’espace proximal VL, la hauteur de la couronne dentaire et la position des dents.
Le col papillaire est plus étendu au niveau molaire (M) qu’au niveau prémolaire (P) et incisif (I).
Il n’est pas kératinisé et n’assure donc pas de fonction de protection contrairement à l’épithélium gingival oral.
l’épithélium oral
Relation avec le tissu conjonctif sous-jacent
L’épithélium gingival établit des relations étroites avec le tissu conjonctif sous-jacent (lamina propria). Ces deux tissus sont séparés par une membrane basale qui assure à la fois une fonction nutritive pour l’épithélium et une fonction mécanique de solidité de la jonction épithélio-conjonctive.
Les projections de tissu conjonctif (CT) dans l’épithélium, nommées papilles conjonctives (CTP), sont séparées par les crêtes épithéliales (ou digitations épithéliales, ER). La densité papillaire est très importante, 170-200 papilles/mm2.
Le piqueté gingival est d’autant plus visible que
Le piqueté gingival est d’autant plus visible que la gencive est épaisse, car sa teneur en fibres collagène est plus importante, alors que sur une gencive fine il sera moins apparent.
Définition : L’épithélium sulculaire
fait suite à l’épithélium oral dont il est similaire, mais est plus fin et non parakératinisé, donc plus perméable. Il ne possède que la couche basale et la couche épineuse, les cellules de surface contiennent très peu de kératine. Ses relations avec le tissu conjonctif sous-jacent sont moins rigides que celles de l’épithélium gingival, avec des crêtes épithéliales moins nombreuses et plus irrégulières. Il n’est pas kératinisé. Il s’étend du rebord marginal de la gencive à l’épithélium de jonction et borde le sillon gingivodentaire.
Epithelium suculaire
Le nombre d’assises cellulaires
Le nombre d’assises cellulaires décroit de la gencive marginale vers l’épithélium de jonction. Ses espaces intercellulaires plus larges que ceux de l’épithélium gingival lui permettent d’agir comme une membrane semiperméable à travers laquelle peuvent passer les bactéries et produits bactériens issus du milieu extérieur, et le fluide tissulaire gingival intérieur