Le nourrisson et l'alimentation des enfants de 2-5 ans Flashcards

1
Q

Selon les nouvelles recommandations de l’OMS, quand devrait-on introduire les aliments “solides” ou complémentaires?

A

4 à 6 mois
Autour de 6 mois, les bébés doivent
combler des besoins plus grands en
énergie et en nutriments (FER).

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2
Q

Pourquoi ne pas manger avant l’âge de 6 mois?

A

la plupart des tout-petits ne sont pas prêts, sur le plan
physiologique, à manger des aliments
complémentaires :
- leur production de salive est insuffisante
- ils n’ont pas assez d’enzymes pour digérer les
aliments consommés
- leurs reins ne peuvent tolérer
de grande quantité de protéines
- leur système immunitaire est encore
immature, ce qui augmente leurs risques de
souffrir d’allergies alimentaires.

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3
Q

À quoi correspond les périodes de fringales ?

A

Les bébés ont habituellement quelques
épisodes de fringales qui durent quelques
jours. Ces fringales semblent
correspondre à des poussées de
croissance.

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4
Q

Faut-il donner plus d’aliments solides lors des périodes de fringales?

A

Il ne faut pas donner d’aliments solides
pendant ces périodes, bébé a simplement
besoin de plus de lait

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5
Q

Comment savoir si un bébé est prêt à manger?

A
  • Il est capable de s’asseoir.
  • Il contrôle bien les mouvements de sa tête et
    peut la tourner en guise de refus.
  • Il ne repousse plus vers l’avant les aliments
    avec sa langue.
  • Il tente de porter des aliments à sa
    bouche
  • Il s’intéresse aux aliments
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6
Q

Quelles sont les risques d’un alimentation solide plus tard?

A
  • Retard de croissance
  • Carence nutritionnelle
  • Rejet des aliments plus solides
  • Penchant pour les aliments liquides
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7
Q

Est-ce qu’une alimentation tardive protège contre les allergies?

A

il n’existe pas
de preuve évidente démontrant que
l’introduction plus tardive des aliments
connus comme étant « allergènes »
protégerait un enfant contre les allergies
plus tard.
Cela signifie qu’il n’y a pas de risque
d’introduire les produits laitiers, les œufs, les
arachides, les noix et les crustacés en même
temps que les autres aliments, sauf pour un
enfant «à risque» de développer des allergies.

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8
Q

Quelles sont les facteurs qui augmentent les risques de développer une allergie alimentaire?

A
  • Un membre de sa famille immédiate
    (mère, père, frère ou sœur) souffre d’un
    trouble allergique.
  • L’enfant souffre d’eczéma significatif
    (eczéma présent la majorité du
    temps)
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9
Q

Comment introduire les aliments?

A

Les aliments solides complètent le lait, ils ne le
remplacent pas. Ils doivent donc être donnés
après le lait lors des repas. Ainsi, il est normal que
le bébé boive 900 à 1000 ml de lait par jour.
- Les aliments solides doivent être donnés à la
cuillère et non mélangés au lait. Ceci permet au
bébé de se familiariser avec de nouvelles textures.
- Introduire un seul aliment nouveau à la fois afin
d’observer les réactions allergiques possibles.
Attendre 2 à 3 jours avant d’en introduire un
nouveau.
- Commencer par 1c. à thé (5 ml) et augmenter
graduellement selon l’appétit du bébé.

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10
Q

De quoi dépend les portions de la consommation des aliments chez les enfants ?

A

Le bébé a un petit estomac, il a donc besoin
de manger de petites portions, plusieurs fois
par jour. Cette quantité dépend de sa
consommation de lait et varie en fonction de
son rythme de croissance.

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11
Q

Quand introduire les aliments de différentes textures ?

A

Il est nécessaire d’introduire différentes textures
d’aliments entre 7 et 9 mois sinon cela risque
d’être difficile plus tard.

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12
Q

Comment introduire les différentes textures d’aliments?

A
  • On débute par des purées lisses et claires et on
    continue avec des purées plus épaisses.
  • On offre ensuite des aliments écrasés à la
    fourchette.
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13
Q

À partir de quand l’enfant le mange plus comme le reste de la famille ?

A

À partir d’un an

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14
Q

Pourquoi est-il difficile d’évaluer les besoins d’un enfant de 2 - 5 ans

A
  • Croissance arythmique : les enfants
    grandissent moins rapidement à partir de 2
    ans
  • Période de maturation des organes internes
    et des tissus musculaires : les enfants
    continuent de grandir mais ils se développent
    davantage au niveau de leurs organes
  • Appétit variable : d’une année à l’autre, mais
    aussi d’une journée à l’autre
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15
Q

Comment savoir si un enfant mange suffisamment ?

A

✓Il dort bien
✓Il est enjoué
✓Il a un beau teint
✓Il a une fatigue normale
✓Il suit sa courbe de croissance

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16
Q

Combien est fixé les besoins en protéines selon l’âges de 1-8 ans?

A
  • 1 à 3 ans: 13 g/j
  • 4-8 ans: 19g/j
    Le sexe n’influence pas les besoins en protéines des enfants de ce groupe d’âge
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17
Q

Quels sont les apport en fibres ?

A
  • Enfant de 1 à 3 ans : 19 g / jour
  • Enfant de 4 à 8 ans : 25 g / jour
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18
Q

Quelles sont nutriments les plus à risques chez les enfants ?

A

✓ Protéines
✓ Calcium
✓ Vitamine D
✓ Fer
Aussi, il est possible d’avoir une alimentation
déficiente en vitamine A, vitamine C, acide
folique et vitamines du complexe B.

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19
Q

Peut-on utiliser les résultats de la courbe de croissance pour émettre une diagnostique?

A

Non, les courbes de croissance sont des mesures dans le temps, ça en prend plusieurs
pour établir un constat.

  • L’outil le plus utilisé pour évaluer le risque est la
    courbe de croissance, mais il faut plusieurs
    données dans le temps pour obtenir des résultats
    fiables (une petite taille ou poids peut être
    héréditaire, sans problème de malnutrition)
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20
Q

Pourquoi les signes de malnutrition apparaissent plus vite chez les enfants?

A

Moins de réserves

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21
Q

Quelles sont les conséquences d’une carence nutritionnelle chez les jeunes enfants?

A

Retard de croissance sévère au niveau du poids
et de la taille

Risque de séquelles permanentes

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22
Q

Quelles sont les causes de la malnutrition?

A

En raison de
❖Statut socio-économique défavorisé
❖Maladies gastro-intestinales, pulmonaires ou
rénales chroniques
❖Fibrose kystique, cancer, sida

23
Q

Quelles sont les précautions alimentaires chez les enfants végétariens?

A

➢ S’assurer d’un apport énergétique suffisant
➢ Veiller à la complémentarité des protéines
à chaque repas
➢ Consommer des sources de fer et de
vitamine C au même repas
➢ Consommer au moins cinq portions de
produits céréaliers par jour
➢ Prévoir la consommation de légumineuses
comme centre de l’alimentation (au moins
une fois par jour)
➢ Privilégier le soya sous toutes ses formes
➢ Consommer 4 à 7 œufs par semaine

24
Q

Quelles sont les nutriments à surveiller chez les enfants végétariens?

A

calcium, au fer, à la vitamine B12.

25
Q

Comment faire pour diminuer les risques de carences chez les enfants?

A

Supplémenter si l’enfant a de la difficulté à
s’alimenter convenablement

26
Q

Que vérifier dans l’alimentation d’un enfant végétalien?

A

▪ S’assurer d’un apport énergétique suffisant
▪ Menu difficile à équilibrer, demande une grande
coopération des parents
▪ Consommer des sources de fer et de vitamine C
au même repas
▪ La boisson de soya doit être enrichie (vérifier
l’étiquette)
▪ Complémentarité des protéines à chaque repas
▪ Consommer des produits céréaliers tous les
jours.
▪ Prévoir la consommation de légumineuses comme centre
de l’alimentation (au moins 1 fois par jour)
➢ La quantité élevée de fibres du menu végétalien peut
diminuer l’appétit du jeune enfant, ce qui peut entrainer
une consommation insuffisante de calories, protéines et de
lipides causant ainsi un retard de croissance
▪ Éviter les céréales de son
▪ Limiter les fruits et les légumes et les peler
▪ Ne pas dépasser 100 ml de jus de fruits die
▪ Ajouter 5 ml d’huile de canola (fournit calories et des
omégas-3)

27
Q

Quand donner des suppléments à des enfants?

A

✓ Ne prend jamais de lait : suppléments de calcium et
de vitamine D, et référer à une diététiste
✓ Ne consomme aucuns fruits et légumes :recommander
multivitamines (idéalement sans minéraux)
✓ Est souvent malade ou mange peu : multivitamines et
fer
✓ Est végétalien : supplément de calcium, vitamine D,
vitamine B12 et fer
✓ Se relève d’une maladie : multivitamines et fer
✓ Vit dans une ville où l’eau n’est pas fluorée : supplément
de fluor.

28
Q

Pourquoi un enfant devrait manger sainement et équilibré?

A

❖ Leur donner l’énergie et les nutriments essentiels dont ils ont
besoin pour grandir, se développer et être actifs.
❖ Développer leur goût et leur apprendre à accepter et à
apprécier différents aliments.
❖ Contribuer à leur mieux-être et les aider à se sentir bien dans
leur peau.
❖ Leur inculquer des attitudes et des pratiques qui seront le
fondement de saines habitudes en matière d’alimentation et
d’activité physique

29
Q

Après combien de temps l’alimentation fluctue-t-il?

A

Il est normal que l’appétit fluctue beaucoup. L’équilibre
alimentaire doit pouvoir être constaté si on se réfère à
une période de 3 à 4 jours

30
Q

Pourquoi les collations sont importantes?

A

Il ne faut pas perdre de vue que les besoins
nutritionnels des enfants sont grands, mais qu’ils ne
peuvent consommer que de petites quantités
d’aliments à la fois. Les collations prennent alors une
grande importance car elles permettront de combler les
besoins énergétiques, ainsi que les besoins en
éléments nutritifs

31
Q

Que contrôle les parents dans l’alimentation des enfants?

A

Il appartient à l’enfant de contrôler la quantité
d’aliments répondant à son appétit, mais l’adulte doit
s’assurer de la qualité des aliments consommés par
l’enfant.
Aucun enfant normalement constitué ne se
laissera mourir de faim ☺!

32
Q

Qu’est-ce que la néophobie alimentaire?

A

La néophobie alimentaire est un sentiment de peur
face à de nouveaux aliments.

33
Q

Comment se manifeste la néophobie alimentaire?

A
  • Les enfants présentent alors une grande réticence à
    goûter les mets inconnus.
  • Ils ont tendance à trouver mauvais tout nouvel aliment
    qu’ils acceptent de goûter.
  • La néophobie alimentaire se manifeste par divers
    comportements, dont : examiner les aliments, refuser
    l’aliment sans le goûter, recracher, etc
34
Q

Qu’est-ce qui déclenche la néophobie?

A

Environ le 3/4 des enfants de 2 à 10 ans
traversent une période de néophobie alimentaire
= fréquent
- Le déclenchement coïncide souvent avec la
phase du non durant la petite enfance, mais
elle survient parfois plus tard = entre 2 et 5
ans surtout
- L’enfant exprime sa capacité de choisir et de
se nourrir seul = autonomie
- Il recherche une sécurité en période de
changement (nouvel environnement, nouveau
milieu scolaire, apprentissages multiples, etc.)
= sécurisant

35
Q

Comment intervenir si l’enfant à une néophobie alimentaire?

A

• Familiarisation : Il faut présenter plusieurs fois un
aliment aux enfants = patience
• Même présentation de l’aliment = références stables
• Cadre facilitant = climat du repas agréable, ne pas
forcer pas les enfants à manger
• Modèles qui mangent cet aliment = parents, amis,
personnages aimés, etc.
• Participation = achat des aliments, préparation des
repas, dégustation, etc.
• Bon vocabulaire = informations sur les aliments
• Gratification = encouragements (non alimentaires!)

36
Q

Quoi ne jamais faire à un enfant avec l’alimentation?

A

Ne pas punir ou forcer l’enfant à manger
un aliment = contreproductif ☹

37
Q

De quels vitamines et minéraux ont besoin les enfants pour avoir un bon développement des dents?

A

Calcium, phosphore et vitamine D

38
Q

À l’âge de 3-4 ans, quelle est la prévalence des enfants avec une carie?

A

50%

39
Q

Comment limiter les risques de caries dentaires?

A

-Empêcher la production d’acides dans la bouche:
- Empêcher la plaque par le brossage
- Réduire les aliments sucrés
- Favoriser la hausse du pH pour favoriser la
rétention du calcium dans l’émail dentaire :
brossage, fluor en application ou en
suppléments, consommation d’aliments
protecteurs tel que le fromage, les noix

40
Q

Qu’est-ce que la carie rampante ?

A
  • Les caries s’attaquent à toute une série de
    dents, elles se trouvent dans les sillons,
    près des gencives
  • Chez les enfants qui s’endorment avec un
    biberon de lait, d’eau sucrée ou de jus, ou
    encore avec une suce trempée dans du
    miel ou un sirop.
  • Puisque la production de salive diminue
    durant le sommeil, les dents sont moins
    bien protégées et sont attaquées de façon
    très rapide
41
Q

Quand apparaît la carie rampante?

A

6-12 mois

42
Q

Donner le synonyme de la carie rampante:

A

Carie du biberon

43
Q

Exemples d’aliments à haut risque cariogénique:

A

Jujubes, pop tart, popcorn au caramel, craquelins,
pâtisseries, croustilles, bonbons, fruits séchés

44
Q

Exemples d’aliments à faible risque cariogénique:

A

Yogourts aromatisés, fruits frais

45
Q

Exemples d’aliments à non-cariogénique:

A

Viande, volaille, poisson et les gras

46
Q

Les aliments protecteurs contre la carie

A

Fromage, noix, graines, gommes à mâcher sans
sucre

47
Q

Quel oligoélément requiert une supplémentation chez les enfants? Pourquoi?

A

Très répandue car l’enfant est vulnérable par
ses faibles réserves en fer, sa faible
consommation d’aliments riches en fer et sa
consommation élevée de produits laitiers.
➢ Si l’anémie est diagnostiquée, il faut
absolument prévoir un supplément

48
Q

Comment prévenir l’anémie chez l’enfant?

A

▪ Ne pas boire plus de 750 ml de lait par jour.
▪ Consommer des céréales pour bébé enrichies de
fer le plus longtemps possible, idéalement
jusqu’à au moins 2 ans.
▪ Augmenter la consommation d’abats (foie). Jouer
d’astuces de camouflage.
▪ Favoriser la consommation de légumineuses.
▪ Privilégier les produits céréaliers à grains
entiers.
▪ Consommer à l’occasion des fruits secs, du
germe de blé.
▪ Inclure simultanément des aliments riches en
vitamine C pour favoriser l’absorption du fer des
aliments d’un même repas

49
Q

Causes de l’embonpoint?

A

• Une mauvaise alimentation à laquelle contribue
l’industrie alimentaire
• Une alimentation riche en gras, en sel et en sucre
• Trop de sucre (libres et ajoutés) consommé
• Le manque de sommeil
• La sédentarité, le manque d’activité physique et
le nombre d’heures passées devant les écrans
• Les repas pris devant un écran
• Les repas mangés rapidement
• La génétique jumelée au milieu de vie.
• Certaines maladies
• Le statut socioéconomique

50
Q

Conséquences physiques de l’embonpoint/obésité?

A

• de résistance à l’insuline ou de
diabète de type 2;
• d’hypertension;
• d’un taux de cholestérol élevé;
• de maladies du foie;
• de maladies cardiovasculaires;
• de problèmes liés aux articulations;
• d’asthme;
• d’apnée du sommeil;
• de troubles musculo-squelettiques,
comme l’ostéoarthrite, mais
beaucoup plus fréquemment, ces
troubles peuvent compromettre le jeu
libre et les activités sportives de
certains enfants, et ce, dès la petite
enfance;
• de certains types de cancers (ex. :
cancers de l’endomètre, du sein et du
côlon).

51
Q

Conséquences sur la santé mentale de l’embonpoint/obésité

A

• d’avoir une faible estime de
soi;
• de vivre de l’anxiété;
• de présenter des symptômes
de dépression et, dans les
cas extrêmes, des idées
noires ou des gestes
suicidaires;
• d’être isolé socialement;
• d’être victime de
discrimination et de
moquerie. Les moqueries
peuvent marquer un enfant
de façon permanente et
engendrer des séquelles à
très long terme.

52
Q

Pourquoi ne pas mettre un enfant un régime ?

A

• Comme il est en pleine croissance, des restrictions
alimentaires trop sévères pourraient nuire à son
développement et à sa santé
• Priver un enfant de nourriture peut aussi avoir des
conséquences sur la relation qu’il bâtit avec ses
parents et avec les aliments, sur son estime de soi, sur
le développement de son autonomie, etc.
• Un enfant que l’on empêche de manger développe une
préoccupation exagérée envers la nourriture. Il peut
ainsi commencer à se cacher pour manger ou avoir
tendance à manger beaucoup dès qu’il en a l’occasion

53
Q

Donner quelques conseils afin de stabiliser le poids de l’enfant;

A

• Favoriser un rapport positif avec la nourriture en encourageant la
consommation d’aliments variés et sains.
• Créer un horaire de repas et de collations. L’enfant sera rassuré de
savoir qu’il a des occasions fréquentes de manger et apprendra qu’il
n’a pas besoin de « faire de réserves ».
• Privilégier l’eau lorsque l’enfant a soif. Même si un jus est pur à
100 %, il contient beaucoup de sucre et a peu de valeur nutritive.
Évitez aussi les boissons sucrées.
• Éteindre les écrans lors des repas (télévision, tablette, téléphone
intelligent). Sinon, l’enfant se concentre sur l’écran, et manger
devient un automatisme. Il a alors tendance à manger davantage, car
il n’est plus à l’écoute des signaux de faim et de satiété que son
corps lui envoie.
• Réduire le nombre d’heures qu’il passe devant un
écran. Selon la Société canadienne de pédiatrie, un enfant de 2
à 5 ans ne devrait pas passer plus de 1 heure par jour devant un
écran. Pour les enfants âgés de 5 à 11 ans, ce temps ne devrait
pas dépasser 2 heures par jour.
• Éviter de parler de calories ou de mauvais aliments. Les
calories ne sont plus utilisées pour évaluer la qualité d’un repas.
Lorsque l’enfant fait un lien entre les calories et son poids, il
pourrait alors tenter de couper les calories et nuire à son plein
développement physique et psychologique. La qualité est
privilégiée. De la même manière, il est recommandé de ne plus
parler de « mauvais aliments » puisqu’aucun aliment n’est interdit
et que plusieurs médecins et nutritionnistes encouragent les
plaisirs gourmands occasionnels.
• Ne pas faire pas de commentaires liés au poids de
l’enfant. Cela peut modifier de manière importante la
construction psychologique de votre enfant et son estime de soi
• Réviser le menu de toute la famille en privilégiant des
aliments nourrissants, des fruits ou des légumes à tous les
repas et à toutes les collations, des grains entiers, de bonnes
sources de protéines (ex. : viande maigre, fromages faibles en gras
mais non industrialisés – une mozzarella ou un feta à 15 % sont
préférables aux fromages à tartiner par exemple –, poisson,
protéines végétales comme les légumineuses ou le beurre
d’arachides), etc. Il faut se rappeler que c’est le parent qui décide de
la qualité des aliments que l’enfant mange, alors que lui décide de la
quantité qu’il mange.
• Limiter les aliments gras ou sucrés, sans toutefois les
interdire.
• Participer à des jeux actifs avec lui pour l’inciter à bouger
davantage, et ce, dans le plaisir.

54
Q

Comment on peut aider l’enfant à reconnaître ses signaux de faim et de satiété?

A

En lui demandant comment il se sent. Donner
l’exemple et cesser de manger lorsqu’on a plus
faim au lieu de toujours finir son assiette. On doit
se rappeler que l’enfant est le seul à savoir s’il a
encore faim ou non et donc quelle quantité de
nourriture il doit manger.