La leçon (chapitre 3) Flashcards
Contexte (80’s…)
Crise en France: Chomage= échec scolaire. Remise en cause du modèle incitatif en pensant que l’on a oublié le savoir. Le savoir est pourtant facteur d’émancipation. Donc la relation élève/ Savoir est placé au centre de la réfléxion éducative.
Dès les 70’s:
l’Ecole et l’EPS doivent être des lieux d’apprentissage.
- Critique du laxisme et volonté de remettre en ordre par des pédagogies efficaces. Exemple de la pédagogie par objectifs: elle rationnalise l’enseignement, on se centre sur l’objectif à atteindre (général, spécifique, d’attitude ou de méthode). L’évaluation est alors centrale.
A partir des 80’s:
Réflexion didadique sur les contenus à enseigner. La réfléxion se déplace sur le processus d’apprentissage. Comment créer les conditions favorables à l’appropriation du savoir par l’élève.
Type d’enseignement 80’s…
Enseignement appropriatif: incarné par la notion de tâche, de résolution de problèmes.
L’enseignant dans les 80’s…
L’enseignant: Organise au sein d’un cycle la leçon, en séquence d’apprentissage visant l’acquisition d’habiletés motrices. Dans chaque séance, il conçoit, régule et aide. C’est un praticien réfléxif (Schon 1993) qui est ingénieur de la didactique (1982: Oral de didactique au CAPEPS)
Place de l’enseignant dans la leçon:
- C’est une ressource pour l’élève (remédiation, évaluation formative et formatrice, pédagogie différenciée, joue sur les variables de la tâche).
- Il suscite la réfléxion de l’élève.
Culturalistes:
Les savoirs = règles motrices élaborées à partir de la logique interne des APS et des problèmes fondamentaux.
Développementalistes:
Il faut développer les ressources de l’élèves pour qu’il puisse résoudre les problèmes moteurs liés à la tâche.
Tournant au cours des 90’s:
L’approche par compétences. Les savoirs acquis sont appris pour être mobilisés dans diverses situations problèmes qui ont du sens. (“Pédagogie des compétences”, Delignières) On parle de compétences d’ordre motrices, méthodologiques et sociales.
Au cours des 2000’s:
Accent sur la spécificité des pratiques scolaires. Evaluation du BAC, 2002: Pratiques spécifiquement scolaires pour rendre compte des compétences apprises en EPS. L’enseignant doit déconstruire et reproblématiser les pratiques sociales = identité scolaire de l’EPS forte.
Depuis la fin des 90’s:
Elargissement des missions de l’enseignant
- BO n°22, 1997 consacrée à la mission du professeur: Exigences de transversalité et d’investissement qui doit dépasser sa discipline, il peut assumer d’autres responsabilité au delà de son enseignement.
- 2013: référentiel de compétences des métiers du professorat et de l’éducation. Le rôle de l’enseignant ne se limite plus à son action dans la leçon.
L’élève:
pprendre c’est construire son savoir:
Activité autonomes à partir d’une pédagogie du projet, du contrat, du sens. On peut parler d’auto-organisation.
Prise en compte de la diversité :
Volonté de prendre en compte la diversité qui n’est plus à gérer mais qui est une richesse. Le travail de groupe est de plus en plus utilisé. L’EPS permet une citoyenneté en acte et valorise le vivre ensemble, participe à la transmission de principes moraux. On parle d’objectifs d’attitude dans les IO de 85-86 puis de compétences sociales (2008, 2010, 2015)
Rapport J.Hebrard, 2002:
Concept de vivre ensemble pour répondre aux difficultés de gestion de l’hétérogénéité.
Fin des 90’s: (Savoirs)
Evolution de la nature des savoirs à acquérir que l’on veut plus généraux, transversaux, diversifiés et méthodologiques