ITEM 188 : Asthme, Rhinite Flashcards
Définir l’asthme
Maladie inflammatoire chronique associée à des modifications de la structure des voies aériennes inférieures associant :
- Des symptômes respiratoires variables et réversibles dans les temps et l’intesité
- Obstruction des voies aériennes variable après les bronchodilatateurs
Définir :
1) Hyper-réactivité bronchique
2) Exacerbation
1) Bronchoconstriction exagérée lors de l’exposition à différents stimulis
2) Augmentation progressive des symptômes durant au moins deux jours non calmée par les bronchodilatateurs d’action rapide. Sans retour à l’état habituel
Symptômes de l’asthme de brève durée
- Toux
- Dyspnée
- Sifflements
- Oppression thoracique
- Gêne respiratoire
Comment diagnostiquer l’asthme chez un patient ?
1) Association de plusieurs symptômes cliniques caractéristiques avec :
- Variabilité au cours du temps (surtout la nuit et le matin)
- Déclenchement par les infections virales, exercice, exposition aux allergènes ou irritants, émotions, rire
2) Obstruction bronchique variable et réversible documentée par :
- Sibiliants à l’auscultation
- Trouble ventilatoire obstructif (TVO) réversible
- Hyper-réactivité bronchique lors d’un test de provocation
- Débit expiratoire de pointe (moins fiable que TVO) = débit maximal instantanée mesurée lors d’une expiration forcée
Quand pouvons-nous conclure que le trouble ventilatoire obstructif est réversible ?
Avant bronchodilatateur :
* TVO (VEMS/CVF) < 0,7
Après bronchodilatateur :
* TVO > 0,7
* Augmentation du VEMS de + de 200mL et + de 12% par rapport à la valeur initiale
Diagnostics différentiels clinique de l’asthme sans trouble ventilatoire obstructif ni hyper-réactivité bronchique
- Dysfonction des cordes vocales
- Syndrome d’hyperventilation : palpitations, anxiété, vertiges dans un contexte anxieux
Diagnostics différentiels clinique et fonctionnel (mais le TVO n’est pas complétement réversible)
- Maladie chroniques des voies aériennes
- BPCO
- Brochectasies
- Mucoviscidose
- Bronchiolites constrictives
Que va comprendre le bilan initial d’un asthme en consultation programmée ?
- Exmane physique pulmonaire
- Recherche des facteurs favorisants
- Bilan allergologique (interrogatoire + prick-test) lors du diagnostic
- Radiographie thoracique (scanner si contrôle difficile)
- Spirométrie + test de réversibilité ± test à la métacholine (pas en suivi)
Vrai ou Faux :
A) Une spirométrie normale en consultation programmée élimine le diagnostic d’asthme
B) L’asthme ne doit jamais être traité par BDLA seul
C) À chaque consultation, il faut vérifier la technique d’inhalation du patient
D) La prise de corticoïde inhalée insuffisante conduit à une exacérbation
A) Faux, il faudra renouveler l’exam avec le test de réversibilité ou un test de provocation
B) Vrai
C) Vrai
D) Vrai, il faut le traiter le plus rapidement possible
TTT de fond d’asthme en cas de :
1) Palier 1
2) Palier 2
3) Palier 3
4) Palier 4
5) Palier 5
1) Pas de ttt de fond (peut être CSI faible dose en option si besoin)
2) CSI à faible dose (ou anti-leucotriène ou CSI-formotérol à la demande)
3) CSI à faible dose + BDLA (CSI dose modérée ou CSI faible dose + anti-leucotriène)
4) CSI à moyenne dose + BDLA (ou CSI à forte dose + anti-leucotriène)
5) CSI à forte dose + BDLA + adresser à un pneumologue + ajout triotropium
CSI = Corticostéroide inhalée
Ceux entre parenthèse sont moins efficaces mais peuvent être utilisés
TTT de secours d’asthme en cas de :
1) Palier 1
2) Palier 2
3) Palier 3
4) Palier 4
5) Palier 5
BDCA à la demande pour tout
CSI/Formotérol comme autre ttt de secours sauf pour palier 1
Plan d’action kesako ?
Que comprend-t-il ?
Ce plan d’action est écrit et expliqué au patient pour déterminer sa conduite à tenir en cas d’exacerbation.
Il comprend :
- L’identification de la gravité de l’exacerbation par le patient
- Le ttt à utiliser
- Les modalités d’accès à de soins médicaux en cas de signes de gravité ou d’échec du ttt
Quels facteurs de risque contrôler en cas d’asthme ?
- Rhinite
- Allergie
- Sevrage tabagique
- Vaccination (Covid, grippe, pneumocoque)
- Éviter les β-bloquants, AINS et aspirine
- Eviction des irritants respiratoires domestiques et professionnels
- Prise en charge des comorbodités : obésité, maladie cardio-vasc, RGO…
Quels critères confirment que l’asthme est contrôlé ?
- Pas d’obstruction + VEMS > 80%
- Exacerbation rare ou idéalement absente : < 2 cures de corticothérapie systémique l’année précédente
- Symptômes d’asthme contrôlés dans les dernières semaines grâce au questionnaire ACT (qui doit être égal ou supérieur à 20)
Au niveau des consultations pour asthme :
1) Nombre de consultation minimum par an
2) En cas de changement de ttt, quand le revoir ?
3) Pendant la grossesse, quelle est la fréquence ?
1) Au moins 1 par an si ce n’est pas le plus grave
2) 1 à 3 mois plus tard, cela montrera l’efficacité du ttt
3) Consultation mensuel
Les consultations sont variables selon le contexte
Le suivi périodique de l’asthme comporte
- Une évaluation de l’asthme (questionnaire ACT)
- Evaluation de la fonction respi
- Evaluation du ttt
- Prise en charge des facteurs favorisants et déclenchants
Objectifs de l’éducation thérapeutique pour le patient ayant de l’asthme
- Comprendre les mécanismes de la maladie
- Mesurer et interpréter le DEP
- Connaitre les signes de la perte de controle et de l’exacerbation
- Connaitre tout sur ses ttt
- Éviter les facteurs favorisants
Quand adresser le patient au pneumologue ?
- TTT inefficace
- Diagnostic différentiel à faire confirmer
- Obstruction bronchique avec VEMS < 80%
- Asthme sévère
- Utilisation de + de 500mg de corticothérapie orale/an ou 3 flacons de BDCA/an
- Mesurer la spirométrie (parce que t’en as pas)
Les signes de lutte en cas d’exacérbation
- Préfère la position assise
- Parle avec des phrases
- Non agité
- Fréquence respi augmentée
- FC > 100 batt/min
- SpO2 < 95% en AA
- DEP > 50% de la meilleure valeur
Les signes de défaillance en cas d’exacérbation
- Parle avec des mots
- Assis penché en avant
- Agité
- FR > 30, utilise les muscles respi accessoires
- FC > 120 batt/min
- SpO2 < 90% en air
- DEP < 50% de la meilleure valeur
- Silence auscultatoire
- Trouble de la conscience
Dans le cadre de l’urgence, que faut-il réaliser en + du ttt en cas d’exacérbation ? ( Examen )
- Radiographie à la recherche de diagnostic différentiel
- Gazométrie à la recherche d’hypercapnie
Traitement de l’exacérbation modérée
1) BDCA :
- En dehors d’un milieu hospitalisé = 1 à 10 bouffées à renouveler toutes les 20 minutes jusqu’à amélioration clinique pendant 1h
- En milieu médicalisé = 5mg sur une durée de 10 à 15 min toutes les 20 min durant 1h
2) Corticoïdes par voie systémique (orale) : Prednisolone ou prednisone 0,5 à 1 mg/kg/jour chez l’adulte sans dépasser 60 mg/j. Durée = 5 à 7j puis décroissance
3) Oxygénothérapie si hypoxémie avec objectif SpO2 = 94-98%
Traitement de l’exacérbation sévère
Transfert médicalisé dans une unité de soins intensifs.
1) BDCA (salbutamol, terbutaline) : 5mg sur une durée de 10 à 15 min toutes les 20 min durant 1h.
En cas d’échec, injecter à la seringue en débutant par 0,25-0,5 mg/h
2) Corticoïdes par voie systémique (orale) : Prednisolone ou prednisone 0,5 à 1 mg/kg/jour chez l’adulte sans dépasser 60 mg/j. Durée = 5 à 7j puis décroissance
Sur quoi se repose le diagnostic de la rhinite allergique ?
Le diagnostic est clinique.
Anosmie, Prurit, Eternuement, Rhinorrhée, Obstruction nasale
Moyen mnémo : APERO
Définir la rhinite allergique
Inflammation des vois nasales supérieurs
Comment est classée la rhinite allergique ?
1) Par la durée :
* Intermittente < 4 semaines consécutifs/an
* Persistante > 4 semaines consécutifs/an
2) Sévérité des symptômes :
* Légère : bon sommeil, bonne activité sociale, symptomes peu gênants
* Sévère : mauvais sommeil, mauvaise activité sociale, symptomes gênants
TTT de la rhinite allergique
- Lavage nasal
- Anti-histaminique H1
- Corticothérapie
- Sevrage tabagique
Vasoconstriceurs nasaux déconseillés au long cours du fait du risque de rhinite iatrogène et notamment chez les patients coronariens
On définit l’hyperactivité bronchique grâce ……….
On définit l’hyperactivité bronchique grâce à un test a la métacholine
Vrai/Faux
Une spirométrie normale élimine un asthme
FAUX
.Elle n’élimine pas un diagnostique d’asthme formellement, pour démontrer l’obstruction
bronchique fluctuante on utilise le débit expiratoire de pointe
Vrai/Faux
Les Bétabloquants sont formellement contre-indiqués chez les asthmatiques.
VRAI