Inaptitude Flashcards
Est-ce qu’une personne peut être soumise sans son consentement à des soins?
Non
Qu’en est-il si une personne est inapte à donner ou à refuser le consentement à des soins?
Une personne autorisée par la loi ou par un mandat donné en prévision de son inaptitude peut le remplacer
Quels sont les soins reconnus par la Loi?
-examens
-évaluations
-prélèvements
-traitements
-interventions
-mesures de contrôle
-hébergement
Si le médecin nous demande d’aller évaluer la sécurité à domicile et que le client refuse, avons-nous l’obligation de répondre à l’interrogation du médecin?
Vérifier d’abord si le client est apte à consentir au soins avec les critères de la nouvelle-écosse.
Si le client est apte et qu’il refuse, ça s’arrête là. On dit au médecin que la personne a dit non.
Peut-on procéder à l’évaluation sans informer le client de notre mandat?
Non, car ce ne serait pas un consentement éclairé. Le client doit comprendre ce que ça implique, quelles sont les conséquences possibles de l’évaluation.
Si on se rend à domicile pour répondre à la demande du médecin d’évaluer la sécurité à domicile et que le client refuse, peut-on rapporter au médecin l’information recueillie lors de notre visite?
Non. Même si on a observé des choses, on ne peut ni le rapporter ni l’écrire dans la note, car les observations constituent une forme d’évaluation et de raisonnement clinique. On inscrit simplement qu’on a expliqué à la personne, qu’elle comprend et qu’elle a refusé.
Si on se rend à domicile pour évaluer la sécurité à domicile, mais que le client ne comprend pas la nature de notre évaluation même après plusieurs tentatives de lui expliquer?
Besoin d’obtenir un consentement substitué
Quand est-ce qu’une personne est considérée inapte?
Lorsqu’elle est incapable de prendre soin d’elle-même ou d’administrer ses biens
Sur le plan juridique, à quel moment y a-t-il un besoin de protection?
Lorsqu’une personne doit être assistée ou représentée dans l’exercice de ses droits civils
Quels professionnels réalisent l’évaluation de l’inaptitude?
Travailleur social fait le volet psychosocial
Médecin fait le volet médical (diagnostic)
Comment l’ergothérapeute peut-il contribuer à l’évaluation de l’inaptitude?
En évaluant les habiletés fonctionnelles de la personne pour :
-émettre une opinion clinique sur les risques documentés en lien avec les habiletés fonctionnelles
-émettre une opinion clinique sur l’influence de l’environnement sur le niveau de risque observé lors de l’évaluation des habiletés fonctionnelles
-rapporter les éléments psychosociaux observés lors de l’évaluation des habiletés fonctionnelles
Faut-il seulement identifier un diagnostic pour que la personne soit considérée inapte?
non, il faut s’intéresser aux impacts fonctionnels du diagnostic médical et quels sont les risques associés.
Quels sont les éléments à vérifier/considérer avant de débuter l’évaluation de l’inaptitude?
- Consulter le dossier médical : dx, observations qui justifient l’évaluation (risques), TS au dossier
- Obtenir le consentement pour une évaluation en ergothérapie
- Optimiser les conditions d’évaluation (contexte naturel, compenser les déficits sensoriels)
- Faire preuve de prudence dans l’extrapolation des constats/documenter les faits
4.
Sur quels éléments doit-on se questionner concernant la demande d’évaluation AVANT de débuter?
- Le motif : pourquoi est-ce impotant maintenant? nécessaire? autres solutions? histoire du problème? récent? qui est la personne à évaluer?
- Contexte : causes temporaires et réversibles évaluées et traitées? influence d’éléments contextuels sur l’évaluation? bon moment pour évaluer? bon endroit pour évaluer?
Quelles sont les 5 étapes du processus d’évaluation de l’aptitude (PEA) ?
1.Causes liées à l’évaluation de l’inaptitude
2. Évaluation fonctionnelle
3. Évaluation systémique de la personne et de son environnement
4. Analyse de la situation et identification des risques
5. Réflexion éthique et décision en équipe interdisciplinaire
Quelles sont les possibles causes liées à l’évaluation de l’inaptitude?
-Condition médicale
-Histoire de santé
-Connaissance de son état de santé
-Médication
-Fonctionnement cognitif
-Fonctionnement cognitif antérieur (pour évaluer le changement)
-Antécédents psychosociaux significatifs : famille, scolarité
-Habitudes : tabac, alcool, drogue, jeu
Quels éléments concernant la condition médicale sont à documenter?
-Diagnostic : condition neuro. et mentale
-Pronostic : réversible?
-Conditions ayant un impact sur la décision : diabète, déficit sensoriel
-Condition physique : mobilité, équilibre
-Soins particuliers : plaies, dysphagie
-Autres considérations importantes : troubles de comportement, errance
Pourquoi est-il important de s’intéresser à l’histoire de santé du patient?
Pour identifier des éléments factuels qui témoignent de risques pour voir habiletés à éviter et agir pour prévenir des événements indésirables
Quels sont les éléments à considérer concernant la médication?
-connaissance de sa médication
-oublis rapportés ou non
-complexité de la médication
-médication comportant des risques pour la santé
-capacité à prendre médication
Quels sont les éléments à considérer concernant le fonctionnement cognitif actuel et comment l’évaluer?
-Évaluations standardisées
-Observations cliniques
Habiletés cognitives significatives:
-fonctions exécutives : organisation, planification, inhibition, flexibilité mentale, jugement, autocritique
-comportement
-mémoire
-calcul
Quels sont les éléments à documenter dans l’étape 2 de l’évaluation fonctionnelle?
-fonctionnement antérieur
-fonctionnement actuel (AVD, AVQ, utilisation appareils avec potentiel de dangerosité)
-connaissance de son fonctionnement
-capacité d’autoprotection
-perception de l’inaptitude et du besoin d’assistance
-potentiel d’amélioration
Nommer des outils qui peuvent être pertinents pour procéder à l’évaluation fonctionnelle
-Échelle de Montréal pour l’évaluation des habiletés financières (EMAF)
-Independant Living Scale
-Bafpe
-Kels
-Profil des activités instrumentales
-PRPP
-Mises en situation libres
Quelles questions doit-on poser pour évaluer la connaissance que la personne a de son fonctionnement à prendre soin de sa personne?
-comment elle fait l’épicerie/courses
-Comment elle prépare ses repas
-Comment entretien sa maison
-quelle est sa routine quotidienne
Quelles questions doit-on poser pour évaluer la connaissance que la personne a de son fonctionnement à administrer ses biens?
-connait-elle sa situation financière?
-Comment elle paie ses comptes?
-connait-elle ses revenus?
-sait-elle si elle a une procuration, mandat, testament..?
-peut-elle dire comment elle procède pour s’alimenter, répondre à ses besoins de santé, se procurer ses médicaments?
-peut-elle identifier les personnes pouvant l’aider ou qui l’aident actuellement?
Quels éléments doit-on observer ou considérer pour évaluer la perception de l’inaptitude et du besoin d’assistance?
-peut-elle nommer ses difficultés?
-note-t-elle un changement dans ses capacités?
-consciente des risques de sa situation?
-peut-elle nommer son besoin d’aide?
-accepte-t-elle l’aide?
À l’aide de quelles modalités peut-on évaluer la perception de l’inaptitude et du besoin d’assistance?
-Entrevue avec questionnaire
-comparaison avec un proche
-comparaison avec performance
-évaluation autocritique pré/post test avec la personne
Définition de l’autocritique émergente
se rendre compte pendant la tâche que c’est trop difficile
Comment peut-on évaluer la capacité d’autoprotection?
-nécessite de connaitre la situation de vie
-demander ce qu’il ferait en cas de situation imprévue (2e solution peut être demandée)
-évaluer la capacité à juger de la qualité de l’aide reçue
Pourquoi la capacité d’autoprotection est-elle plus difficile à évaluer?
-le jugement verbal peut différer du jugement dans l’action
-les événements antérieurs peuvent donner des indices
Quelles sont les variables à considérer dans l’évaluation systémique de la personne et de son environnement?
-facteurs aggravants (exigences env/humaines, situations d’abus, isolement)
-condition actuelle (état du logement, aliments, état des affaires, patrimoine)
-intérêts et valeurs de la personne et des proches
-spiritualité (croyances, dispositions particulières)
-ressources disponibles (personnelles, communautaires, privées)
En termes de quoi devons-nous évaluer les risques?
-Estimer la fréquence de survenue ou probabilité (réel vs potentiel) : imminent, probable, possible, incertain
-Estimer la gravité des conséquences
À quoi doit-on penser/considérer dans notre réflexion éthique décisionnelle?
-volonté de la personne
-degré de conscience de ses difficultés, acceptation de l’aide
-interventions possibles pour diminuer les risques
-risques qui demeurent et conséquences associées
-valeurs significatives en conflit
-recommandation la plus acceptable pour la personne, l’équipe, l’organisation