HTA de l'adulte Flashcards

1
Q

Quels sont les différents grades d’HTA ?

A
  • HTA grade 1 (légère) : PAS 140-159 mmHg et/ou PAD 90-99 mmHg
  • HTA grade 2 (modérée) : PAS 160-179 mmHg et/ou PAD 100-109 mmHg
  • HTA grade 3 (sévère) : PAS > 180 mmHg et/ou PAD > 110 mmHg = crise hypertensive
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2
Q

Quels sont les différents systèmes régulateurs de la pression artérielle ?

A
  • Court terme : système sympathique (baroréflexe carotidien/aortique, centre vasopresseur dans la réticulée du TC, chaînes sympathiques latérovertébrales, médullosurrénales), neuromédiateurs alpha1-adrénergiques (vasoconstricteurs) et bêta2-adrénergiques (vasodilatateurs)
  • Moyen terme : SRAA et peptides natriurétiques (ANP et BNP)
  • Long terme : natriurèse de pression (excrétion d’ions Na+ par le rein en cas de surcharge de pression) et système arginine-vasopressine
  • Autres systèmes : bradykinine, PGI2, endothéline, NO,…

NB : on suppose que le principal mécanisme en cause dans l’HTA essentielle est un défaut d’excrétion du sodium à long terme

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3
Q

Quelles sont les principales manifestations cliniques et complications possibles de l’HTA ?

A
  • Le plus souvent latente et découverte lors d’un examen systématique
  • Signes fonctionnels souvent associés à l’élévation tensionnelle (pas de lien de causalité établi) :
  • céphalée occipitale légèrement battante, matinale, résistant volontiers aux antalgiques habituels et cédant en quelques minutes au lever ou progressivement dans la matinée
  • phosphènes
  • fatigabilité anormale, nervosité, insomnie
  • épistaxis
  • Complications :
  • neurosensorielles : AVC ischémique transitoire/constitué, hémorragie cérébrale intraparenchymateuse/méningée/cérébroméningée, encéphalopathie hypertensive (céphalées occipitales puis généralisées, accrues au moindre effort, vomissements, troubles de conscience, convulsions, coma voire mort), lacune cérébrale, démence vasculaire, rétinopathie hypertensive
  • CV : IC systolique (IVG avec diminution de la FE sur un cœur à la fois dilaté et hypertrophié) ou diastolique à FE conservée (HVG dans dilatation, possible aussi en l’absence d’HVG), cardiopathie ischémique (SCA, angor, IDM), FA, arythmies ventriculaires (fréquents épisodes de TV méconnus, ++ si HVG ou ischémie), mort subite (RR x 3), complications artérielles (AOMI, sténose carotide, AAA) -> mortalité CV x 5 (homme) ou 3 (femme)
  • rénales : néphroangiosclérose (pouvant évoluer vers l’IR par réduction néphronique qui aggrave elle-même l’HTA), SAAR, embolies de cholestérol
  • urgences hypertensives = HTA sévère (PAS > 180 ou PAD > 120)/d’installation rapide + atteinte aiguë d’organe cible (cf. questions spécifiques)
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4
Q

A partir de quelle valeur parle-t-on d’élévation de la pression pulsée et que reflète-t-elle ?

A

PP = PAS - PAD, élevée si > 65 mmHg, reflet de la rigidité artérielle (HTA systolique isolée du sujet âgé ++)

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5
Q

Quelles sont les limites supérieures des valeurs normales de pression artérielle en MAPA ?

A
  • Jour : 135/85 mmHg
  • Nuit : 120/70 mmHg
  • Sur 24h : 130/80 mmHg
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6
Q

Quelles sont les principales indications reconnues de la MAPA ?

A
  • Grande variabilité de la PA/HTA jugée limite en consultation, pour aide à la décision thérapeutique
  • PA de consultation élevée chez un patient à faible risque CV
  • Discordance entre PA mesurées en consultation et au domicile : effet «blouse blanche» ou HTA masquée
  • HTA résistante
  • Suspicion d’hTA chez les diabétiques ou les sujets âgés
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7
Q

Quelles sont les modalités de réalisation de l’automesure tensionnelle à domicile selon les recommandations ? Quelles sont les limites supérieures des valeurs normales dans cette situation ?

A
  • 3 mesures en position assise espacées de quelques minutes le matin au petit déjeuner + le soir avant le coucher, 3 jours de suite, à noter et à présenter lors de la consultation
  • Limites : 135/85 mmHg
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8
Q

Quel est le bilan paraclinique systématique à réaliser lors du diagnostic d’HTA ?

A
  • GAJ ou test de tolérance au glucose si GAJ > ou = 5,6 mmol/L (1 g/L)
  • EAL (CT, HDL-C, TG, calcul du LDL-C)
  • Kaliémie (sans garrot) + natrémie
  • Créatinine, estimation de la clairance (Cockroft) ou de la filtration glomerulaire (MDRD ou CKD-EPI) +/- rapport albu/créat urinaire chez l’hypertendu diabétique sans protéinurie
  • BU +/- quantification sur échantillon si BU + pour prot/sang, recherche de microalbuminurie chez le diabétique
  • ECG de repos

NB :

  • Habituellement pratiqués : Hb, Ht, uricémie
  • Non systématiques mais conseillés selon contexte : ETT, écho-Doppler carotidienne (mesure de l’épaisseur intima-média), IPS (mesure de la rigidité artérielle), FO, bêta-hCG
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9
Q

Quelles sont les indications de recherche d’une HTA secondaire ?

A
  • Orientation étiologique lors de l’interrogatoire, de l’examen clinique ou du bilan paraclinique initial
  • HTA grade 3 notamment d’apparition brutale ou d’aggravation rapide
  • Age < 30 ans
  • HTA + hypoK
  • HTA résistante (cf. question spécifique)
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10
Q

Quelles sont les principales causes d’HTA secondaires ?

A
  • Causes endocriniennes :
  • hyperminéralocorticismes primaires : hyperaldostéronisme primaire (syndrome de Conn) par hyperplasie bilatérale des surrénales (70%)/adénome surrénalien = adénome de Conn (30%)/corticosurrénalome malin (rare), hyperminéralocorticismes familiaux (à l’aldostérone, à la DOC ou au cortisol avec rénine et aldostérone effondrées dans les 2 derniers cas), tumeurs sécrétrices de DOC
  • tumeurs sécrétant des catécholamines : phéochromocytomes et paragangliomes fonctionnels (dont 40% dans le cadre de syndromes familiaux, cf. questions spécifiques) avec risque d’évolution maligne
  • autres : syndrome de Cushing (pseudo-hyperaldostéronisme avec rénine et aldostérone basses), acromégalie, hyperthyroïdie, hyperparathyroïdie, tumeurs à rénine (hyperréninisme primaire, hypoK, hyperaldostéronisme secondaire)
  • Causes rénales :
  • néphropathies parenchymateuses : néphropathies glomérulaires, néphropathies vasculaires, polykystose rénale, IRC avec rétention hydrosodée
  • hyperaldostéronisme secondaire (aldostérone et rénine élevées) : HTA rénovasculaire (athérosclérose et/ou thrombose, dysplasie fibromusculaire), HTA maligne
  • Médicaments et produits augmentant la PA (ou réduisant l’efficacité des antiHTA) : OH, cocaïne, amphétamines, AINS, CTC, sympathomimétiques (vasoconstricteurs nasaux), ciclosporine, tacrolimus, EPO, anti-VEGF, COP, ISRS/IRSNA, consommation à fortes doses de substances contenant de la glycyrrhizine (réglisse ++)
  • Autres : obésité abdominale, coarctation aortique, SAS, HTA gravidique
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11
Q

Quels sont les 3 stéroïdes se liant avec une forte affinité au récepteur minéralocorticoïde du TCD ?

A
  • Aldostérone
  • Cortisol
  • Désoxycorticostérone (DOC)
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12
Q

Quels sont les éléments du diagnostic des hyperminéralocorticismes primaires ?

A
  • HTA résistante
  • Hypokaliémie : kaliémie à jeun sans garrot < 3,5 mmol/L, après avoir écarté une cause digestive (kaliurèse basse dans ce cas) ou iatrogène (réglisse, alcalins, diurétiques, laxatifs)
  • Confirmation diagnostique : mesure couplée de l’aldostérone et de la rénine (cf. questions spécifiques)
  • Imagerie : scanner avec coupes jointives de 3 mm en apnée ++, IRM si allergie au produit de contraste iodé
  • adénome de Conn : nodule unilatéral > 10 mm hypodense (ou > 6 mm si nettement individualisé), ne dépassant généralement pas 20 mm
  • hyperplasie idiopathique : surrénales épaissies et irrégulières ou d’apparence normale
  • Preuve d’une sécrétion unilatérale d’aldostérone :
  • cathétérisme simultané des veines surrénales avec mesure de l’aldostérone (associée à celle du cortisol pour tenir compte d’une éventuelle dilution de l’effluent surrénal)
  • à réaliser notamment si scanner douteux, patient jeune (< 55 ans) ou HTA résistante
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13
Q

Dans quelles conditions réalise-t-on la mesure couplée de l’aldostérone et de la rénine pour le diagnostic d’hyperminéralocorticisme primaire ?

A

Conditions standardisées :

  • Prélèvement matinal (non nécessairement au réveil)
  • Après au moins 15 minutes en position assise
  • Apports sodés standardisés : natriurèse 75-150 mmol/j
  • En cas d’hypokaliémie : vérifier que kaliurèse > 20 mmol/j et mettre en place une substitution potassique (à visée cardiaque et pour faciliter le diagnostic)
  • Le cas échéant :
  • arrêt 6 semaines avant de la spironolactone et 15 jours avant des diurétiques, bêtabloquants ou antagonistes du SRA
  • si TTT antiHTA nécessaire dans l’intervalle : antiHTA centraux, alphabloquants ou antagonistes calciques
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14
Q

Quels sont les critères du diagnostic positif d’hyperminéralocorticisme primaire sur la mesure couplée de l’aldostérone et de la rénine ?

A
  • Augmentation de l’aldostérone plasmatique (> 555 pmol/L ou 200 mg/mL) ou urinaire (> 63 nmol/j ou 23 microg/j) en présence d’une rénine basse (activité rénine plasmatique ou concentration plasmatique de rénine active)
  • Élévation à deux reprises en position assise du rapport aldostérone/rénine active : RAR > 64 pmol/mU pour une rénine > ou = 5 mU/L (moins d’influence de l’heure, de la position et des apports sodés car les deux paramètres évoluent dans le même sens sous l’influence de ces facteurs)

NB : possibles faux positifs du RAR dans les situations où la rénine est basse sans augmentation de l’aldostérone -> tests de freination de l’aldostérone (test de charge sodée IV, test au captopril) pour mettre en évidence la sécrétion autonomisée d’aldostérone (absence de freination dans ce cas)

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15
Q

Quel est le critère d’opérabilité d’un hyperaldostéronisme primaire selon les résultats du cathétérisme des veines surrénales ?

A

Asymétrie de sécrétion avec rapport aldostérone/cortisol 5 fois plus élevé du côté suspect que du côté sain

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16
Q

Quels sont les paramètres associés à un bon résultat tensionnel après la chirurgie d’un adénome de Conn ?

A
  • Age < 50-55 ans
  • Durée de l’HTA < ou = 5 ans
  • Bonne réponse à la spironolactone en monothérapie (mais non applicable au HTA sévères ou résistantes)
  • Mise en évidence préalable d’une hypersécrétion latéralisée d’aldostérone

NB : après la chirurgie, 1/3 de guérison complète et 1/3 d’amélioration du contrôle de l’HTA, résultats plus constants sur la correction de l’hypoK

17
Q

Quels sont les éléments du diagnostic de tumeurs sécrétrices de catécholamines (phéochromocytomes et paragangliomes fonctionnels) ?

A
  • Contexte de syndrome familial (cf. question spécifique)
  • HTA avec caractéristiques particulières : variable, paroxystique, tendance à l’hTO, associée à une hyperglycémie ou à un diabète sans surpoids
  • Triade symptomatique de Ménard : céphalées pulsatiles, sueurs abondantes, palpitations +/- signes moins spécifiques (bouffées de chaleur, flush ou pâleur subite du visage, hTO, sensation de striction thoracique)
  • Confirmation diagnostique : mesure des métanéphrines (= dérivés méthoxylés) plasmatiques ou urinaires, rapport métanéphrines urinaires totales/créatinine, pas de mesure des catécholamines (non spécifique et variabilité ++)
  • Imagerie :
  • anatomique : (échographie), scanner, IRM
  • fonctionnelle : scintigraphie à la 123 I-MIBG ++
18
Q

Quels sont les principaux syndromes familiaux prédisposant aux tumeurs sécrétrices de catécholamines (phéochromocytomes et paragangliomes fonctionnels) ?

A
  • NF1
  • Maladie de Von Hippel-Lindau
  • NEM1, NEM2 (mutation du gène RET)
  • Syndromes phéochromocytome-paragangliomes familiaux (mutations des gènes SDHB, SDHD, TMEM 127)
  • Autres formes plus rares (MAX, HI2A, FH, MDH2,…)

-> Dépistage systématique de ces syndromes lors du diagnostic d’une telle tumeur : taches «café au lait», neurofibromes, nodules de Lisch, hémangioblastomes, tests génétiques

19
Q

Quelle est l’étiologie d’HTA à suspecter chez les patients classés «non dippers» en MAPA (absence de baisse nocturne de la PA) ?

A

SAS

20
Q

Quels sont les objectifs tensionnels à atteindre chez tout hypertendu et chez l’hypertendu diabétique ?

A
  • Cas général : PA < 140/90 mmHg

- Diabétique : PA < 140/85 mmHg

21
Q

Quel est l’objectif tensionnel dans l’HTA chez le sujet âgé de plus de 80 ans ?

A

PAS < 150 mmHg sans hTO significative

22
Q

Quels sont les objectifs tensionnels en cas d’HTA chez un patient protéinurique ?

A

PA < 130/80 mmHg

NB : TTT bloqueur du SRA recommandé si albuminurie > ou = 300 mg/24h OU si patient diabétique avec albuminurie > ou = 30 mg/24h

23
Q

Parmi les classes d’antihypertenseurs de première intention, quelles sont celles qui ne sont pas recommandées chez les patients ayant des FDR métaboliques (obésité abdominale, GAJ limite ou anormale, mauvaise tolérance au glucose) ?

A
  • Bêtabloquants

- Diurétiques thiazidiques

24
Q

Quelle est la définition d’une HTA résistante ?

A

Persistance de valeurs de PA supérieures à l’objectif tensionnel malgré la mise en route des RHD et la prescription d’au moins 3 classes médicamenteuses dont un diurétique thiazidique à dose optimale

26
Q

Quels sont les éléments du suivi au long cours d’un patient hypertendu ?

A
  • Consultations de suivi :
  • toutes les 2-4 semaines durant la phase d’ajustement thérapeutique
  • tous les 6 mois pour les patients à faible risque ou dont l’HTA est de grade 1, une fois le contrôle tensionnel obtenu (+ automesure à domicile)
  • tous les 1-3 mois chez les patients à risque élevé ou très élevé ainsi que chez les patients sous RHD seules
  • objectifs : vérifier l’équilibre tensionnel, évaluer l’observance et la tolérance du TTT, s’assurer du contrôle des FDR, évaluer l’atteinte des organes cibles
  • GAJ, EAL et ECG chez le cardiologue tous les 3 ans si bilan initial normal et en l’absence d’élément nouveau
27
Q

Quelles sont les principales situations correspondant à une urgence hypertensive ?

A

HTA sévère (PAS > 180 ou PAD > 120 mmHg) et/ou d’installation rapide + atteinte aiguë d’organe cible :

  • HTA maligne = PA très élevée avec lésion ischémique d’organes cibles
  • SCA
  • OAP
  • Dissection aortique
  • Encéphalopathie hypertensive
  • Hémorragie méningée ou AVC
  • Phéochromocytome
  • Toxiques (amphétamines, LSD, cocaïne, ecstasy)
  • Péri-opératoire (suite à une RAU notamment)
  • Prééclampsie sévère ou éclampsie
  • SHU
27
Q

Quels sont les éléments de la prise en charge d’une urgence hypertensive (cas général et cas particuliers) ?

A
  • Hospitalisation en USIC/réa
  • Surveillance PA/15 min
  • Objectif : baisse de la PA de 25% en 2h pour atteindre 160/110 mmHg dans les 2-6h /!\ éviter une baisse brutale et une hTA car risque d’aggravation cérébrale, rénale ou cardiaque
  • 1ère intention (cas général) : urapidil IV (alphabloquant) ou inhibiteurs calciques (nicardipine par exemple /!\ CI dans l’IC)
  • Cas particuliers :
  • phéochromocytome : labétalol (alpha et bêtabloquant)
  • SCA/OAP : dérivés nitrés (isosorbide dinitrate IV) en 1ère intention, furosémide dans l’OAP
  • signes neurologiques focaux -> imagerie cérébrale en urgence (TDM/IRM) : faire baisser la PA si AVC hémorragique OU AVC ischémique avec PA > 220/120 mmHg (objectif baisse de 15-25% en 24h) ou > 185/110 mmHg si une thrombolyse est envisagée
  • TTT des lésions associées le cas échéant (dissection aortique, revascularisation coronaire,…)