Fibrose kystique Flashcards
Maladie autosomale récessive la plus fréquente dans la population caucasienne
Fibrose kystique
Synonyme fibrose kystique
Mucoviscidose
Incidence canadienne de fibrose kystique
1 naissance/3600
Proportion de porteur de la maladie fibrose kystique
1/25
Survie médiane fibrose kystique (1988, 2014, 2022)
29 ans
51,8 ans
54 ans
Défaut génétique de la fibrose kystique
Gène codant pour la protéine CFTR muté
Caractéristiques gène codant pour CFTR
Chromosome 7
27 exons
Mutation plus fréquente : F508del (délétion 3 paires de bases)
Proportion de patients atteints de fibrose kystique touchés par la mutation F508del
90% :
50% homozygote
40% hétérozygotes
Classe de mutation de la fibrose kystique : défaut de synthèse
Classe I
Classe de mutation de la fibrose kystique : défaut de maturation causant une dégradation prématurée
Classe II
Classe de mutation de la fibrose kystique : défaut de régulation
Classe III
Classe de mutation de la fibrose kystique : défaut de conductance
Classe IV
Classe de mutation de la fibrose kystique : réduction de la transcription
Classe V
Classe de mutation de la fibrose kystique : dégradation accélérée par perte de la partie terminale de la protéine
Classe VI
Caractéristiques protéine CFTR (4)
Canal transmembranaire
Impliqué dans le transport du chlore et des bicarbonates
1480 acides aminés
5 domaines
Condition amenée par des mutations de classe I, II, ou III de la fibrose kystique
Insuffisance pancréatique exocrine
Vrai ou faux : la maladie de la fibrose kystique est influencée seulement par les gènes
Faux, aussi par d’autres facteurs tels que l’environnement, l’état nutritionnel, l’exposition au tabagisme, les traitements et le statut économique
Causes physiopathologiques de la déplétion du liquide à la surface des voies respiratoires dans la fibrose kystique (2)
Perte de l’inhibition du canal ENaC
Perte de sécrétion de chlore par le CFTR
Conséquences physiopathologiques de la déplétion du liquide à la surface des voies respiratoires dans la fibrose kystique (2)
Clairance mucociliaire compromise
Adhérence du mucus sur l’épithélium
Vrai ou faux : le mucus qui s’accumule à l’intérieur et bouche les bronches des patients atteints de fibrose kystique leur procure une immunité contres les infections bactérienne
Faux, favorise l’infection bactérienne chronique
Élément en lien avec les infections bactériennes qui augmente encore plus la viscosité des sécrétions des patients atteints de fibrose kystique
Libération d’ADN lors de la nécrose des neutrophiles impliqués dans l’inflammation
Organisme bactérien le plus fréquent dans l’infection des enfants atteints de fibrose kystique
Staphylococcus aureus
Organisme bactérien le plus fréquent dans l’infection des adultes atteints de fibrose kystique
Pseudomonas aeruginosa
Symptômes associés à la fibrose kystique (4)
Toux
Expectorations chroniques très visqueuses
Bronches et trachée difficile à dégager
Hémoptysies fréquentes
Conditions secondaires émergentes de la fibrose kystique (5)
Infection chronique
Inflammation chronique
Syndrome obstructif
Exacerbations fréquentes
Insuffisance respiratoire
Complications pulmonaires liées à la fibrose kystique et ses exacerbations (3)
Hémoptysies massives (> 100 ml/jour)
Pneumothorax (3,4%)
Aspergillose bronchopulmonaire allergique (ABPA)
Condition touchant environ 85 à 90% des patients atteints de fibrose kystique attribuable à l’obstruction de canaux par les sécrétion visqueuse
Insuffisance pancréatique (destruction du pancréas)
Conséquences de l’insuffisance pancréatique (3)
Déficit en vitamines A, D, E, K
Retard staturo-pondéral (taille/poids)
Malnutrition
Condition retrouvée chez environ 30 à 40% des adultes atteints de fibrose kystique et associée à un déclin plus rapide de la fonction pulmonaire, augmentation des exacerbations, malnutrition et mortalité accrue
Diabète relié à la fibrose kystique
Conditions reliées au système digestif et associées à la fibrose kystique (3)
Iléus méconial (obstruction intestinale)
Syndrome obstruction intestinal distal (DIOS)
Constipation chronique
Condition touchant 6 à 8% des patients atteints de fibrose kystique caractérisée par une apparition à l’âge adulte et d’une hypertension portale avec hépatosplénomégalie
Cirrhose biliaire multifocale
Condition fréquente chez les adultes atteints de fibrose kystique associée au déficit en vitamine D, malnutrition, inflammation chronique et médication
Ostéoporose
Condition associée à la fibrose kystique touchant 95% des hommes et 20% des femmes
Infertilité (azoospermie obstructive, aménorrhée et production de mucus épais)
Critères pour poser un diagnostic de fibrose kystique
Manifestations cliniques/
Histoire familiale/
Dépistage positif
+
Test à la sueur positif/
Deux mutations reconnues comme pathogènes pour le CFTR
Vrai ou faux : le dépistage néonatal (dosage trypsinogène immunoréactif) est diagnostic de la fibrose kystique
Faux, doit être accompagné d’un test de sueur positif ou d’une recherche approfondie des mutations pour confirmer le diagnostic de fibrose kystique
Valeur diagnostique du test à la sueur pour la fibrose kystique
[chlore] ≥ 60 mmol/L
Tests effectués pour le suivi de la fibrose kystique (3) (6)
1 fois/3 mois :
Poids, spirométrie, culture expectorations
Annuellement :
Radiographie pulmonaire, bilan sanguin, recherche de mycose et mycobactéries, test fonction pulmonaire, test hyperglycémie orale, ostéodensitométrie
Objectifs visés pour le traitement de la fibrose kystique (4)
Prévenir malnutrition
Traiter obstruction bronchique
Traiter infection pulmonaire
Traiter inflammation
Initiatives pour prévenir malnutrition dans le traitement de la fibrose kystique (5)
Besoins nutritionnels (3000-4000 cal/jour, 35-40% matière grasse)
IMC 22 (femmes) et 23 (hommes)
Supplément vitamines A, D et E
Traitement du diabète (HbA1C < 7%)
Remplacement enzymes pancréatiques
Initiatives dans le traitement de l’obstruction bronchique pour la fibrose kystique (4)
Physiothérapie respiratoire
Dornase alfa (agent mucolytique)
Salin hypertonique 7% (diminution viscosité sécrétions)
Bronchodilatateurs
Utilité de la culture des expectorations tous les 3 mois
Éradication primo-colonisation de Pseudomonas aeruginosa
(unique, non mucoïde, sensible aux antibiotiques, densité plus faible)
Vrai ou faux : Pseudomonas aeruginosa peut être éradiqué, mais plus difficilement lorsqu’est pris en charge plus tardivement
Faux, impossible à éradiquer lorsque devient mucoïde
Antibiotiques de choix dans le traitement de l’infection chronique à Pseudomonas aeruginosa (4)
TOBI
Colymycine
Aztreonam
Levaquin
Traitement des exacerbations liées à la fibrose kystique
Antibiotiques
Physiothérapie respiratoire
Ajustements plan nutritionnel
Macrolide utilisé en continu dans le traitement de l’inflammation pulmonaire en lien avec la fibrose kystique
Azithromycine
Types de modulateurs utilisés dans la correction du défaut de base de la fibrose kystique (2)
Potentialisateur (augmente temps ouverture canal)
Correcteur (augmente quantité CFTR à la surface cellulaire)
Exemple de potentialisateur dans la modulation de CFTR
Ivacaftor
Exemples de correcteurs dans la modulation de CFTR (3)
Lumacaftor
Tezacaftor
Elexacaftor
Traitement de modulation de CFTR de la majorité des cas de fibrose kystique causés par F508del
Trikafta (elexacaftor + tezacaftor+ ivacaftor)
Traitement de modulation de CFTR des cas de fibrose kystique causés par des mutations autres que F508del (classe III)
Kalydeco (ivacaftor)
Traitement de modulation de CFTR des cas de fibrose kystique homozygotes F508del
Orkambi (lumacaftor + ivacaftor)
Critères de référence pour une transplantation pulmonaire ayant pour but d’améliorer la survie et la qualité de vie des patients atteints de fibrose kystique (5)
VEMS ≤ 30%
Hypoxémie
Hypercapnie
Augmentation fréquence et sévérité des exacerbations
Hémoptysies massives récidivantes
Initiatives préparation prétransplantation pulmonaire (4)
Traitement agressif exacerbations
Oxygénothérapie
Maintien poids minimalement acceptable
Soutien psychologique
Vrai ou faux : les risques infectieux suivant une transplantation sont proportionnels au temps écoulé depuis la transplantation
Faux, risques élevés dans l’année qui suit la transplantation (infection + rejet greffon)