Élimination urinaire Flashcards
cours du 27 jan
3 mécanisme de la miction
Muscles lisses (involontaire; SNA):
- contraction du détrusor (musculeuse vessie)
- ouverture sphincter interne de l’urètre
Muscles squelettiques (volontaire):
- ouverture muscle sphincter externe de l’urètre
À quoi servent les muscles du plancher pelvien
- soutien des organes abdominaux pelviens
- support du muscle phincter externe de l’urètre
Production rénale normale
75 ml/h; mimimum 30ml/h
Capacité de la vessie
environ 500 ml avant miction
max: 800-1000ml
Volume miction normale, à partir de quand ressent besoin d’uriner
300-400ml, se fait ressentir à partir de 150-300, irrépressible à plus de 400
Fréquence de miction normale
5x/jour, pas la nuit
au réveil, après les repas, au coucher
Couleur anormale de la miction: rouge foncée/brune
saignements des reins
Couleur anormale de la miction: rouge clair:
saignement vessie/urètre
Couleur anormale de la miction: orangé
bilirubine
Urine trouble
= présence de bactéries/protéines
Urine avec odeur sucrée-fruitée
diabète
Composition urine
95% eau
5% solutés: déchets et ions (urée, Na+, K+, créatinine)
Anormal: glucose, leucocytes, érythrocytes
“Miction impérieuse” + causes communes
= besoin immédiat et intense d’uriner
Causes communes:
- IVU
- Inflammation ou irritation de la vessie
“Dysurie” + cause commune
= dlr ou malaise lors de la miction
Cause commune: IVU
“Pollakiurie” + causes communes
= besoin d’uriner + de 8 fois à l’éveil/ à intervalle réduits
Causes communes:
- Irritants vésicaux (ex: caféine)
-IVU
- Pression accrue sur la vessie (grossesse)
- Obstruction col de la vessie (ex: hypertrophie de la prostate, prolapsus organes pelveins)
Causes communes du retard de la miction
- Anxiété (ex: utilisation toilettes publiques)
- Obstruction col de la vessie (ex: hypertrophie de la prostate)
“Polyurie” + causes communes
= élimination d’une quantité excessive d’urine
Causes communes:
- Ingestion d’un grand volume de liquides
- Diabète sucré non maîtrisé
- Diabète insipide
- Traitement diurétique
“Oligurie” + causes communes
Réduction de la diurèse en dessous de 500ml/24hrs
- Insuffisance rénale aigue ou chronique
“Nycturie” + causes communes
= besoin impérieux d’uriner qui tire la personne de son sommeil
Causes communes:
- Ingestion excessive de liquides (particulièrement café ou alcool avant d’aller au lit)
- IVU
“Incontinence urinaire” + causes communes
= perte involontaire d’urine
Causes communes:
- Obstruction du col de la vessie (ex: hypertrophie de la prostate)
- Vidange incomplète de la vessie
- Incontinence à l’effort
“Hématurie” macroscopique vs microscopique + causes communes
= présence de sang dans l’urine.
macroscopique: sang facilement visible
microscopique: détecté à l’analyse d’urine
Causes communes:
- Infection
- Lésions des voies urinaires
“Rétention urinaire” + causes communes
= incapacité de vidanger la vessie
Aigue: incapacité soudaine totale d’uriner (urgence médicale)
Chronique: vidange incomplète de la vessie pendant la miction et rétention de l’urine dans la vessie
Causes communes:
- Obstruction du col de la vessie
- Incapacité de détrusor à se contracter
- Contractilité vésicale absente ou faible (ex: dysfonctionnement neurologique, lésion de la ME)
- Effet indésirables de certains meds (anesthésiants, antidépresseurs,…)
Facteurs qui influencent l’élimination urinaire
- développement (personnes âgées, grossesse, accouchements,…)
- alimentation
- constipation
- stress et anxiété
- médicaments
Comment la croissance et développement influent sur la miction
Nourrisson: réflexe automatique
Enfant: maitrise pas volontairement la miction avant 18-24 mois
Mictions accidentelles possibles jusqu’à 3 ans; ‘‘énurésie” = incontinence urinaire, souvent nocturne, sans lésion organique
Enfants: urine pâle, peu concentrée mais en grande quantité
Adulte: urine concetrnée
Femme: grossesse et ménopause peuvent provoquer troubles urinaires (ménopause: ↓ oestrogène -> ↑ risques IVU)
Homme: hypertrophie prostate -> ↑ fréquence urinaire
Vieillissement: incontinence, rétention, infection urinaires, affections prostatiques
Comment anxiété/stress influent sur la miction
impression envie préseente
vidange incomplète (relâchement des muscles plus difficile)
↑ fréquence urinaire
Comment alimentation affecte miction
Café, thé, chocolat, boissons cafféinée, alcool (inhibe ADH), fruits, légumes -> ↑ diurèse
Comment meds influent sur la miction
- Diurétiques empêchent la réabsorption de l’eau et certains électrolytes -> ↑ diurèse
Anticholinergiques, antihistaminiques, antihypertenseurs -> rétention urinaire
Meds peuvent changer coloration de l’urine
Examen physique: inspection?
caractéristiques de l’urine: couleur, transparence, odeur
Examen physique de l’abdomen: à la recherche de quoi?
globe vésical à la palpation et percussion -> rétention urinaire (vessie se distens et s’élève au dessus de la symphyse pubienne)
En quel cas évaluer peau et muqueuses
incontinence
Volume urinaire contenu dans la vessie normal
50-75 ml (bladder scan)
Interventions pour mesurer excreta
- uromètre pour dosage horaire (celui qui ressemble à un termomètre, sert à avoir densité de l’urine)
- vidange du sac collecteur (littéralement juste dans un measuring cup)
- Contenant posé sur la toilette
Tests paracliniques
analyse d’urine / culture d’urine
Que faire avant écographie rénale
encourager à boire, min 500 ml
“cystoscopie” + quoi surveiller après
= examen direct de la vessie, urètre, ..
surveiller: signes de rétention urianire, première miction, signes d’infection
Qu’inclure dans un constat de problème urinaire
- Formuler le problème urinaire
- Problèmes associés potentiels (atteinte à l’intégrité de la peau, douleur, risque de chute, anxiété…)
Types d’incontinences
à l’effort
par impériosité
fonctionnelle
réflexe
par regorgement
“Incontinence à l’effort”
sphincter utéral externe ne peut pas se contracter suffisamment pour retenir l’urine lors d’une augmentation soudaine de la pression intraabdominale
s/s incontinence à l’effort
- pertes de petites quantités d’urine, pas nécessairement tous les jours
- survient lors d’une activité (suite à la toux, des rires, éternuements, soulèvement charge,…)
Causes possibles de l’incontinence à l’effort
- relâchement des muscles du plancher pelvien (ex: accouchement multiples, surpoids, toux chroniques)
- ménopaux
- chirurgie de la prostate
- ↓ motilité prolongée
Interventions à mettre en place pour incontinence urinaire
Traitements médicaux variant selon cause. ex: oestrogènes topiques si ménopause
Interventions inf:
- enseigner exercices de renforcement des muscles du plancher pelvien
- encourager la perte de poids
- encourager l’abandon du tabagisme
- traiter la constipation
“cystocèle” + causes possibles
“descente” de la vessie vers vagin dûe à l’affaiblissement des muscles/ligaments soutenant ces organes
Causes possibles:
- grossesses, accouchements
- obésité
- tabagisme
- toux chronique
- constipation
- hystérectomie
(peut entraîner incontinence urinaire à l’effort)
Exercices pour incontinence à l’effort + enseigner au pt
Exercices de renforcement des muscles périnéaux (kegel)
Enseigner au client:
- essayer de se retenir pendant la miction puis relâcher l’urine. les muscles qu’il sent sont ceux qui doivent être renforcés
- exécuter exercices assis ou debout, sans contracter muscles des jambes, fesses ou ventre
- faire contracter/décontracter muscles périvaginaux et sphincters urétral et anal: 3-4 sec (… jusqu’à 10 sec) , de façon répétitive et rapide
Répéter 8-12 fois, 3x/jours, pendant 15-20 semaines
Recommander de prendre en note l’heure des mictions
“Incontinence par impériosité”
hyperactivités de détrusor par irritation ou trouble du SNC, provoquant contractions involontaires
s/s incontinence par impériosité
- précédé d’un besoin soudain, impérieux, irréoressible d’uriner
- quantité peut varier de petites à grandes quantités
- fréquence mictionnelle augmentée (moins que 2 hrs), nycturie possible
Causes possibles de l’incontinence par impériosité
infection urinaire, alcool, cancer de la vessie, radiothérapie, AVC, parkinson
Interventions dans le cas d’incontinence par impériosité
traiter selon la cause sous-jacente
ex: traiter inf urinaire, ↓ alcool, rééducation vésicale (AVC)
“incontinence fonctionnelle”
système urinaire et SNC intact, mais facteurs cognitifs, fonctionnels ou environnementaux qui influencent
s/s, ou caractéristiques, de l’incontinence fonctionnelle
- pertes d’urine avant d’atteindre les toilettes
- atteinte cognitive: empêche de reconnaître besoin d’uriner
- mobilité réduite ou trouble d’équilibre: empêche de se rendre aux toilettes à temps ou de les utiliser correctement
Interventions pour incontinence fonctionnelle
- adapter environnement en vue d’assurer un accès facile et régulier à la toilette
ex: meilleure éclairage, appareil d’aide à la marche, modification dans les vêtements, horaire des mictions
“incontinence réflexe” + traitements
suite à l’absence de perceptions sensorielles et de maîtrise motrice
-> pertes involontaires d’urine survenant en l’absence d’avertissement ou d’effort.
ex: lésion à la moelle épinière au-dessus de S2
Nécessite cathétérismes vésicaux intermittents (auto-cathétérismes, à intervalles réguliers)
Stratégies générales pour l’incontinence
1- Établir horaire mictionnel
- habitudes régulières
ex: horaire régulier q2-3h, mais souple
2- Modification des habitudes de vie selon la cause
ex: ne pas boire 2 hrs avant le coucher, dimunuer aliments ou breuvages irritants pour la vessie (ex. alcool), cessation tabagique, surveiller la constipation…
3- Soutien et transmission d’information
- Normaliser (la personne n’est pas responsable)
- Expliquer les causes et les facteurs de risque
4- Dispositifs anti-incontinence; serviette ou culotte d’incontinence
“incontinence urinaire par regorgement”
pression de l’urine dans une vessie remplie à capacité suprrime le contrôle du sphincter
Problème sous-jacent de l’incontinence urinaire par regorgement
Rétention urinaire
“rétention urinaire”
= incapacité de vidanger une partie / totalité de la vessie
Aigue: incapacité totale d’uriner (urgence médicale)
Chronique: vidange incomplète lors des mictions
S/S rétention urinaire
S/S:
- sensation de pressionm inconfort ou dlr au-dessus de la symphyse pubienne
- agitation
- diaphorèse
- écoulements (petites quantité, 25-60 ml, 2-3 fois/h)
- présence de globe vésical à l’examen physique (= vessie distendue et palpable)
Rétention urinaire affectée par quoi, surtout en CH et CHSLD
lieu, moment, degré d’intimié
sterss -> difficile relâchement muscles abdominaux et périnéaux
laisser temps et intimité
Personnes âgées: offrir régulièrement (ex: amener aux toilettes après chaque repas ou offrir bassine)
- s’assurer d’un accès sécuritaire aux toilettes (ex: aide à la marche)
Rétention urinaire: que faire avant de passer au cathétérisme
Stimulation sensorielle:
- favoriser hydratation
- bruit d’eau qui coule
- doigts dans eau tiède
- verser eau tiède sur le périnée
- massage de l’intérieur de la cuisse
si non efficace:
- envisager cathétérisme vésicale (néecessite ordonnance)
- si drainage continue, surveiller première miction lors du retrait
Conseils pour prévenir infection chez client porteur d’une sonde
- éviter grande boucles de tubulures demeurant sur le lit, pour empêcher stagnation de l’urine
- Plasser tubulure de manière que le drainage de l’urine soit continue
- Éviter de monter le sac de drainage plus haut que la vessie pour empêcher reflux d’urine dans la vessie
- S’il faut surréveler le sac pendant un transfert, clamper temporaire la tubulure ou vider le sac de drainage
- Fixer la sonde à la cuisse pour éviter d’exercer une traction sur le cathéter
- Procéder aux soins de la région périnéale et du méat urinaire suivant la politique de l’établissement
S/S infection urinaire
- dysurie, inconfort sus-pubien
- envie impérieuse d’uriner, pollakiurie (fréquence augmente, petites quantité sous 200ml, plus de 8x par jour), nycturie, incontinence par impériosité
- Hématurie, urine concentrée et trouble
- Si s’aggrave: fièvre, frissons, nausées, vomissements
*infection nosocomiale fréquente à cause de sondes vésicales
Facteurs de risque infection urinaire
- Femmes enceintes
- Ménopause
- Âge
- Habitudes d’hygiène périnéale chez la femme
- Stase urinaire
Traitement infection urinaire
antiobiothérapie PO
Prévention de l’infection urinaire
Chez personnes à risque:
1. Vider la vessie complètement et régulièrement (q 3-4 h)
2. Aller à la selle régulièrement
3. Nettoyer la région périnéale de l’avant vers l’arrière
4. S’assurer d’un apport liquidien adéquat
5. Uriner avant et après les relations sexuelles
En milieu hospitalier: faire attention à l’aspesie lors de cathétérismes vésicaux
Jus de canneberge en cas d’infection chronique : mythe ou réalité? **
idk
Interventions en cas d’infection urinaire
- Maintenir apport liquidien hydrique adéquat: -> ↓ irritation de la vesie en diluant l’urine + favorise évacuation des bactéries
- Éviter les aliments sensées irrité la vessie (caféine, alcool, jus d’agrume, chocolat, épicé)
- Application locale de chaleur, région sus-pubienne
- Souligner importance de finir antibiothérapie jusqu’à la fin
- Surveiller évolution des symptômes