Droit Immobilier : Flashcards
Définition : Division Foncière :
Taxe foncière: Impôts sur un bien meuble ou immeuble (immobilier) (une parcelle ou plusieurs : terrain du sol, division du sol, des lots).
Définition : Permis d’aménager :
Aménagement du sol : voiries, espaces vert, parties communes, équipements (au moins 2 parcelles).
Définition : Déclaration Préalable :
Auprès du bailleur pour qu’il s’oppose ou non. Si ça ne correspond pas au permis d’aménagement c’est obligatoirement la déclaration préalable.
Définition : VEFA :
Vente en l’état future d’achèvements, aussi appelée : «Vente sur Plan».
GPA : Garantie du Parfaite achèvement : 1 an (problème de poignée…).
Garantie Biénale : 2 ans (robinetterie…).
Garantie Décennale : 10 ans (gros travaux…).
Définition : Loi SRU :
Loi relative à la solidarité du renouvellement urbain : Vise à recréer un équilibre social dans chaque territoire et répondre à la pénurie de logements sociaux.
Définition : Arpentage :
Mesure de la superficie d’un terrain.
Définition : Bornage :
Délimitation de la parcelle.
(Attention à ne pas confondre avec la division).
À Savoir :
•Le géomètre se charge de : l’arpentage, le bornage n’est pas obligatoire.
•Permis d’aménager ou déclaration préalable.
•Tant qu’on a pas le permis d’aménager on ne peut pas signer un avant contrat, aucune promesse de vente sous conditions suspensives.
•On ne peut pas vendre un terrain tant qu’il n’y a pas de permis de construire.
•Le bornage se fait qu’une fois : une fois publié au SPF on ne peut pas revenir dessus.
•Pour le permis d’aménager : l’indemnité d’immobilisation n’est pas un plus que 5%.
•Les lotisseurs obtiennent une assurance d’achèvement (garantie d’achèvement).
Définitions : Les pièces liées au lotissement :
•Le cahier des charges : renseignent sur les droits et les obligations des colotis (c’est à dire des propriétaires). (Doc de droit privé, établi de manière contractuelle, non-obligatoire).
Fonction : Fixer les droits et les obligations des colotis et régir la vie collective en lotissement.
•Le règlement du lotissement : Impose quant à lui des règles d’urbanisme, notamment sur le plan architectural, que doivent respecter les futures constructions. (Peuvent être beaucoup plus strictes que celles prévues par le PLU applicable sur la commune).
La caducité des règles d’urbanisme contenues dans les documents du lotissement :
-Les règles d’urbanisme contenues dans les documents du lotissement (règlement, cahier des charges, clauses réglementaires…) deviennent caduques pendant 10 ans dès la délivrance de l’autorisation de lotir si à cette date le lotissement est couvert par un PLU ou document d’urbanisme.
1-
•Lorsque une majorité des personnes demandent le maintien de ces règles, elles cessent de s’appliquer immédiatement si le lotissement est couvert par un PLU ou document d’urbanisme depuis la loi de 2014 (Cf cours).
•La loi ALUR supprime : la possibilité aux colotis de demander le maintien des règles issues des documents du lotissement à l’issue de délai précité de 10 ans.
2-
•Cependant les dispositions du présent article ne remettent pas en cause les droits et obligations régissant les rapports entre colotis définis dans le CDC (cahier des charges) du lotissement, ni le mode de gestion des parties communes.
•Spécificité du cahier des charges.
L’Association Syndicale libre :
C’est une personne morale de droit privé.
Dans le cas d’un lotissement :
•Permis d’aménager qui précède.
•Engagement du lotisseur : il constitue une association syndicale des acquéreurs de lots à laquelle sera dévolue la propriété (gestion, entretien, terrains, équipements communs…).
•L’association syndicale vote et collecte les charges auprès des propriétaires des lots.
L’intégration des équipements d’un lotissement dans le domaine public : (2 procédures).
•Transfère amiable :
-Entre l’association syndicale et la collectivité locale (en matière de voiries).
-Nécessite un acte notarié + Transfert de propriété (après délibération du conseil municipal : autorisant le maire à accomplir les démarches nécessaires).
•Convention de transfert :
-Entre l’aménageur et la collectivité locale (au moment de l’instruction du permis d’aménager).
-Pas nécessaire de constituer une association syndicale.
-Transfère intervient qu’une fois les travaux achevés.
Les règles de divisions du sol : La notion de lotissement :
•Définition : Constitue un lotissement la division en propriété ou en jouissance d’une unité foncière ou de plusieurs unités foncières contiguës ayant pour objet de créer un ou plusieurs lots destinés à être bâtis.
-Un lotissement est une division foncière qui constitue :
•Une division foncière (division du sol).
•Le droit de construire ou en jouissance (bail en vue de construire).
•Volonté de diviser pour détacher un ou plusieurs lots destinés à être bâtis,quelle que soit la nature du bâtiment (habitations, bâtiments agricoles).
Définitions : Procédure liée au permis d’aménager ou à la déclaration préalable :
Déclaration Préalable : Les lotissements sans voies communes ou travaux d’aménagement collectif et/ou hors secteur sauvegardé ou site protégé.
Permis d’aménager : Tous les autres.
La vente : Lot soumis au permis d’aménager :
•Avant la délivrance du permis d’aménager, aucune promesse de vente portant sur le terrain inclus dans le lotissement ne peut être consentie. (Aucun acompte n’est accepté).
•Après la délivrance du permis d’aménager : seule une promesse unilatérale de vente peut être conclue. (Doit indiquer : consistance du lot réservé, sa délimitation, son prix, son délai de livraison, mention descriptif du terrain résultant du bornage).
•À savoir :
- Indemnité d’immobilisation : 5%.
- Bénéficiaire d’une PUV : Droit de rétractation de 10 jours à compter du lendemain de la première présentation de la lettre de notification de la promesse.
-PUV doit être notifiée au bénéficiaire par lettre recommandé avec AR ou remise directement au bénéficiaire.
-Délivrance des permis de construire :
•À l’achèvement des travaux d’aménagement.
•Délivrance de l’autorisation de procéder à la vente ou à la location des lots avant exécution des travaux.
•Délivrance du permis d’aménagement.
•Pas besoin d’attendre la constatation de l’achèvement des travaux d’aménagement du lotissement ou pour vendre un lot pour obtenir un PC.
•Vente possible avant l’achèvement des travaux imposés par le permis d’aménager et que le lotisseur fournisse une garantie d’achèvement.
La vente : Lot soumis à déclaration préalable :
•Possible de consentir une PUV sous condition suspensive de non-opposition à la déclaration préalable.
•L’obligation de bornage indiquée ci-dessus s’applique aussi au lot compris dans un lotissement soumis à déclaration préalable.
Attention : Pas de délai de rétractation pour une PUV soumis à une déclaration préalable.
•La levée d’option de la promesse ne pourra intervenir qu’après l’obtention de la décision de non-opposition à la déclaration préalable.
Une alternative à la procédure de lotissement : le permis de construire valant division :
•Permis de construire valant division parcellaire est une technique de division du sol (autonome par rapport à la réglementation du lotissement).
(Division doit avoir lieu avant l’achèvement de l’ensemble du projet).
Cas classiques de division foncière et leurs conséquences juridiques :
1- Un particulier souhaite diviser un lot en deux lots, ce lot comportant deux immeubles bâtis :
•Modification parcellaire cadastral et créer une nouvelle parcelle.
•Document d’arpentage devra être établi afin d’identifier les nouvelles parcelles et mettre à jour le plan cadastral.
•Pas de division en vue de bâtir.
•Géomètre l’enverra au service du cadastre qui après vérification affectera un nouveau numéro à chacune des parcelles créées. (Doc sera envoyé au notaire puis publication au SPF).
2-Un particulier souhaite diviser un terrain sur lequel est construit une maison individuelle :
•Division en vue de bâtir. (Créer un nouveau lot).
•Peut être uni-lot et ne pas s’accompagner de travaux d’équipement. (Devra déposer une demande de déclaration préalable).
•Le descriptif du terrain à bâtir doit obligatoirement résulter d’un bornage contradictoire qui fixe définitivement les limites et la superficie réelle du lot à détacher. (Valable pour le lotissement soumit à la DP).
Définition : Le permis d’aménager :
•Est une autorisation d’urbanisme permettant à un propriétaire de réaliser des travaux d’aménagement sur son terrain.
•Nécessite une demande de permis :
-les lotissements (création ou l’aménagement de voies, d’espaces ou d’équipements communs à plusieurs lots…).
-les lotissements situés à proximité d’un site patrimonial remarquable (monuments historiques).
-les remembrements réalisés par une association foncière urbaine.
-création ou agrandissement d’un terrain de camping.
-création ou agrandissement d’un parc résidentiel de loisir ou d’un village de vacances.
-réaménagement.
-travaux modifiant la végétation.
-travaux d’aménagement d’un terrain sportif…
-parcs d’attractions ou d’aires de jeux ou de sports, terrain de golf, d’aires de stationnement, travaux de remblai ou de déblai, aménagement d’aires d’accueil de gens du voyage, de terrains destinés à l’installation de résidences démontables.
Autorisation d’urbanisme (suite) :
•Le permis de démolir : nécessaire dans des secteurs protégés ou sur partie de son territoire.Pas requis pour un bâtiment menacé de ruine ou un immeuble insalubre.
(-S’effectue par l’intermédiaire du formulaire CERFA).
•5 catégories d’usage des locaux : habitation, commerce et activités de service, équipement d’intérêt collectif et services publics, exploitation agricole et forestière, autres activités des secteurs secondaire ou tertiaire.
•Changement de destination = si les travaux modifient les structures porteuses ou la façade extérieure du bâtiment, le dépôt d’un permis de construire est nécessaire. (Si pas le cas —> DP).
•L’aménagement d’un garage en chambre :
Si un garage est aménagé pour en faire une chambre, il n’y a pas de changement de destination. Mais une autorisation d’urbanisme sera nécessaire puisque l’aménagement de cette pièce implique la modification de l’aspect extérieur du garage par le changement de la porte et entraîne une création de surface de plancher.
•Le recours à l’architecte :
+150m2 + soumis à un permis de construire : le recours à un architecte est obligatoire.
•La demande d’autorisation : le dépôt d’une demande d’autorisation permet à l’administration de vérifier que le projet est conforme aux règles d’urbanisme.
En fonction des travaux : DP ou PC.
•Contenu du dossier de demande :
-Identité ainsi que vos coordonnées.
-Superficie de l’emplacement du terrain.
-La nature de travaux et la destination des constructions.
•La surface de plancher envisagée et existante.
•La signature et le cachet de l’architecte si vous avez eu recours à celui-ci pour la résiliation de votre projet.
•Docs à fournir :
-Plan : connaître la situation du terrain à l’intérieur de la commune.
-Plan de masse : faire apparaître les espaces verts, constructions, les places de stationnement…
-Plan des façades et des toitures.
-Plan en coupe précisant l’implantation de la construction.
-Doc graphique : insertion du projet de construction.
-Deux photographies destinées à situer le terrain dans l’environnement proche et dans l’environnement lointain.
-Notice : explique si nécessité un PC.
-Doc attestant conformité du projet d’installation d’assainissement non collectif en cas de réalisation ou de réhabilitation.
Dans un lotissement : attestation de l’aménageur-lotisseur.
•Dépôt de la demande : AR ou la déposer directement en mairie.
L’administration peut notifier une demande de pièces manquantes dans un délai d’un mois.
Délai de 3 mois à compter de la réception du courrier pour renvoyer les pièces manquantes.
•L’instruction de la demande :
*1 mois : DP.
*2 mois : PC : maison individuelle ou permis de démolir.
*3 mois : permis de construire ne portant pas sur une maison individuelle.
Délais susceptibles d’être modifiés…dans un secteur protégé.
•La dématérialisation du dépôt et de l’instruction de la demande.
•La délivrance de l’autorisation.
•Le retrait de l’autorisation : la mairie peut retirer une autorisation non conforme aux règles d’urbanisme.
•L’affichage de l’autorisation délivrée doit faire l’objet d’un affichage sur le terrain (panneau visible pendant toute la durée des travaux : nom, numéro d’enregistrement et la date de la délivrance de l’autorisation, nature du projet et sa superficie, l’adresse du service d’urbanisme, les droits de recours des tiers, nom de l’architecte.
(Affichage dans les mairies : 8 jours de la délivrance de l’autorisation pendant 2 mois).
•Durée de l’autorisation : 3 ans pour entamer les travaux à compter de la notification de la décision.
S’ils sont interrompus pendant + d’une année ou interruption : l’autorisation est périmée.
•Déclaration d’ouverture de chantier et la déclaration d’achèvement des travaux et de conformité :
*Déclaration d’ouverture de chantier : début des travaux d’un PC ou PA.
—> Formulaire CERFA.
—> Assurance dommages-ouvrages.
*Une fois les travaux terminés : attester que les travaux sont conformes à la DAACT.
•Contestation de l’autorisation par un voisin (délais de 2 mois : recours gracieux ou contentieux).
Doit notifier son recours à la mairie.
Sans affichage aucune contestation n’est recevable à l’expiration d’un délais de 6 mois à compter de l’achèvement de la construction ou des travaux.
Calcul de l’emprise au sol :
Définition : L’emprise au sol d’une construction est une surface réglementaire dans le domaine de l’urbanisme. Elle sert d’abord à compléter la notion de surface de plancher pour déterminer le champ d’application des autorisations d’urbanisme.
•L’emprise au sol est donc la seule surface réglementaire qui ne prend pas en compte tous les niveaux d’une construction. (Projection de la construction sur le sol naturel).
2 éléments non prit en compte dans l’emprise au sol :
-Les ornements tels que les éléments de modénature et les marquises.
-Les déborde de toiture lorsque aucun poteau ou encorbellement ne les soutiens.
Permis de construire ou Déclaration Préalable de travaux ?
•Construction nouvelle :
*Entre 5m2 et 20m2 : DP.
*Supérieur à 20m2 : PC.
•Hors Zone urbaine :
*Entre 5 et 20m2 : DP.
*Supérieur à 20m2 : PC.
•Zone urbaine :
*5 et 40m2 : DP.
*+ 150 m2 : PC.
Surface de plancher d’une construction :
C’est la surface réglementaire de référence dans le domaine de l’urbanisme. La SDP ou SP sert à déterminer le type d’autorisation d’urbanisme nécessaire. (Recourir à un architecte).
(Reconnaître une surface de plancher sur schéma).
Le règlement national d’urbanisme (RNU).
Le règlement national d’urbanisme (RNU) constitue le cadre des règles applicables à défaut de document d’urbanisme applicable sur le territoire d’une commune.
En quelques phrases :
Le règlement national d’urbanisme fixe les règles applicables à l’ensemble du territoire (dont certaines ne sont toutefois pas applicables en présence de certains documents d’urbanisme -voir ci- après).
Ces règles portent sur :
•la localisation, l’implantation et la desserte des constructions et aménagements,
•la densité et la reconstruction des constructions,
•les performances environnementales et énergétiques,
•la réalisation d’aires de stationnement,
•la préservation des éléments présentant un intérêt architectural, patrimonial, paysager ou écologique,
•la mixité sociale et fonctionnelle,
•le camping, l’aménagement des parcs résidentiels de loisirs, l’implantation des habitations légères de loisirs et installation des résidences mobiles de loisirs et des caravanes.
1) Le RNU s’applique intégralement dans les communes qui ne disposent ni d’une carte communale ni d’un plan local d’urbanisme (PLU, PLUi) ni d’un document tenant lieu de PLU. Dans ce cas, en particulier, les constructions ne peuvent être autorisées que dans les parties urbanisées de la commune.
Peuvent toutefois être autorisés, dans les conditions fixées par le code de l’urbanisme (et non détaillées ci-dessous) :
•Certaines évolutions des constructions existantes ou la construction de bâtiments nouveaux à usage d’habitation à l’intérieur du périmètre regroupant les bâtiments d’une ancienne exploitation
agricole.
•Des constructions et installations nécessaires à l’exploitation agricole, à des équipements
collectifs.
•Des constructions et installations incompatibles avec le voisinage des zones habitées et l’extension mesurée des constructions et installations existantes, etc.
2) Le RNU s’applique partiellement dans les communes couvertes par un PLU(i), un document en tenant lieu ou une carte communale.
Le PLU : Plan Local d’Urbanisme.
•LE PLU EST LE DOCUMENT D’URBANISME ET DE PLANIFICATION PAR EXCELLENCE. C’EST SANS AUCUN DOUTE LE DOCUMENT D’URBANISME LE PLUS IMPORTANT EN FRANCE.
En effet, ce document a :
•Un impact majeur sur le développement d’un territoire mais document le plus important dans la délivrance d’un permis de construire.
•Le PLU va définir les orientations d’urbanisme d’une commune en délimitant les zones, urbaines et naturelles à l’intérieur desquelles sont définies, en fonction des situations locales, les règles applicables relatives à l’implantation, à la nature et à la destination des sols.
•Le PLU va donc décider quelles sont les parcelles constructibles et inconstructibles d’une commune.
•Le PLU va en outre fixer les règles applicables aux aspects extérieurs des constructions et les règles de constructibilités (couleurs, surfaces…).
•Ce document est élaboré à l’initiative et sous la responsabilité de la commune ou de l’intercommunalité.
•Les différentes zones d’un PLU sont les suivantes :
•U : ZONE URBAINE.
•Il est immédiatement constructible. En principe, elle couvre les secteurs déjà urbanisés et ceux dans lesquels les équipements publics existants ou en cours de réalisation possèdent une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter.
AU (ANCIENNEMENT NA) : ZONE À URBANISER
ll s’agit d’une zone à caractère naturelle de la commune, destinée à être ouverte à l’urbanisation. Elle se caractérise par un déficit important en équipement.
Elle permet, éventuellement, la construction au coup par coup ou la réalisation d’ensembles (lotissements, ZAC).
A (ANCIENNEMENT NC) : ZONE AGRICOLE.
ll s’agit d’une zone à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles (La richesse du sol ou du sous-sol ne constitue plus un critère de classement en zone agricole.
Toutefois, ces secteurs peuvent apparaître dans un zonage spécifique sur les documents graphiques du PLU.
N (ANCIENNEMENT ND) : ZONE NATURELLE ET FORESTIÈRE.
Elle couvre un secteur de la commune, équipé ou non, qui doit être protégé eu égard à la qualité du site, du milieu naturel, du paysage ou de son intérêt sur le plan esthétique, historique ou écologique.
Elle peut aussi être protégée en raison de l’existence d’une exploitation forestière ou de son caractère d’espace naturel.
Le plan local d’urbanisme comprend :
•Un rapport de présentation;
•Un projet d’aménagement et de développement durables;
•Des orientations d’aménagement et de programmation;
•Un règlement;
•Des annexes.
Chacun de ces éléments peut comprendre un ou plusieurs documents graphiques. Ces documents graphiques peuvent contenir des indications relatives au relief des espaces auxquels il s’applique.
Il est recommandé de consulter le PLU afin de prendre connaissance de ses dispositions réglementaires avant tout dépôt de demande de permis de construire. Cette démarche préalable permet d’éviter d’élaborer un projet de construction en contradiction flagrante avec celles-ci.
Le PLU est un document public. Il est mis à la disposition du public :
•En mairie.
•En préfecture et à la sous-préfecture dont dépend la commune concernée.
•Le plan local d’urbanisme peut faire l’objet d’un recours en annulation devant le Tribunal administratif.
•Le plan local d’urbanisme peut être contesté dès lors que celui-ci a un impact sur la nature de votre parcelle.
•En effet, le nouveau PLU peut par exemple classer votre parcelle qui était alors constructible en parcelle naturelle ou agricole, ce qui veut dire que vous perdez tous vos droits à construire sur votre parcelle.
•Le PLU peut être contesté dans un délai de deux mois à compter de son approbation par le conseil municipal ou le conseil communautaire.
•Plusieurs moyens peuvent être développés : l’illégalité de la procédure et l’erreur manifeste d’appréciation.
•L’erreur manifeste d’appréciation vise à démontrer que le classement retenu pour votre parcelle est incohérent avec la réalité du terrain et son insertion environnementale.
•Ainsi, le juge vérifie que la Commune ne commet pas d’erreur manifeste d’appréciation ni qu’elle ne s’appuie pas sur des faits matériellement inexacts.
•A titre d’exemple, une délibération approuvant un PLU a été considérée comme entachée d’illégalité en tant qu’elle classait des terrains en zone naturelle alors même qu’ils étaient enclavés entre un secteur à urbaniser.
•La requête est un recours en excès de pouvoir devant le Tribunal administratif.