Cours Biomol FINAL Flashcards

1
Q

***Nommer des avantages de la sérologie en infectiologie

A
  • Disponible dans presque tous les laboratoires
  • Utile pour évaluer la séroprévalence et études épidémiologiques (suivi)
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2
Q

***Nommer des avantages de la spectrométrie de masse (MALDI-TOF) en infectiologie

A
  • Permet ID les microorganismes sur la base de leur signature protéique
  • Potentiel de passer la barrière pan-domaine (culture préalable)
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3
Q

***Nommer des avantages des méthodes de culture et antibiogramme en infectiologie (test de susceptibilité)

A
  • Technique traditionnelle (souvent encore gold Std)
  • Très bonne spécificité
  • Identification large de l’agent infectieux (pan-domaine)
  • Différents milieux possibles pour une bonne sélectivité
  • Peu coûteux
  • Permet d’orienter le Tx
  • Permet de distinguer les souches susceptibles vs les souches résistantes (Ex : staph aureus vs SARM)
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4
Q

***Nommer des avantages des tests antigéniques en infectiologie

A
  • Rapide
  • Automatisable
  • Faible coût
  • Très grande capacité analytique
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5
Q

***Nommer des désavantages de la sérologie en infectiologie

A
  • Peu ou pas utilisé en diagnostic
  • Performance variable selon les tests (IgA, IgM, IgG, Ig totaux)
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6
Q

***Nommer des désavantages de la spectrométrie de masse (MALDI-TOF) en infectiologie

A
  • Très $$$
  • Requiert une expertise
  • Requiert quand même un antibiogramme
  • Pas parfait : certaines bactéries ont des signatures protéiques semblables (E. coli et Shigella)
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7
Q

***Nommer des désavantages des méthodes de culture et antibiogramme en infectiologie (test de susceptibilité)

A
  • Certains microorganismes croissent mal en culture
  • Sensibilité variable selon les organismes
  • Délai de croissance
  • Nécessite des cultures diverses (aérobie, anaérobie, milieu sélectif…)
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8
Q

***Nommer des désavantages des méthodes TAAN en infectiologie

A

Contexte et intention clinique

  • Que veut dire un résultat + et quoi faire avec?
    • Rémanance cellulaire post-traitement
    • ID microorgansime n’identifie pas nécessairement la cause de la pathologie
      • Concordance clinique
      • Flore endogène du patient
  • Que veut dire un résultat - ?
    • Faux négatifs possibles :
      • Matrice
      • Qualité du prélèvement
      • Timing du prélèvement p/r à apparition Sx
      • Milieu de transport
      • Technique manuelle
  • Qu’est-ce qu’on cherche à identifier?
    • Très très spécifique donc très ciblé
    • Ne permet pas de recherche à large spectre
    • Contrôler l’utilisation du multiplex : Rechercher des pathogènes qu’on peut traiter
  • Aspect de laboratoire
    • Requiert des espaces physiques adéquats (pré-post PCR)
    • Attention aux contaminations
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9
Q

***Nommer des désavantages des tests antigéniques en infectiologie

A
  • Sensibilité et spécificité variable et majoritairement moins bonnes que TAAN et culture
  • Cible un nombre limité de pathogènes

“On ne sait pas quoi faire avec??”

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10
Q

Chez les patients symptomatiques atteints de la COVID, quelle est la force des atteintes?

A
  • Atteinte légère (81%)
  • Atteinte sévère (14%)
  • Atteinte critique (5%)
    • Dysfonction multi-organes
    • Choc
    • Insuffisance respiratoire
  • Mortalité : 2,3%
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11
Q

Discuter de la présentation clinique des infections respiratoires

A
  • Présentation variable
  • Peut aller d’une présentaiton asymptomatique à une détresse respiratoire
  • Symptômes et complications tendent à être plus imporantes chez les personnes à risque
    • NN
    • Immunosupprimés
    • Facteurs de risques
    • Femmes enceintes
    • Personnes âgées
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12
Q

Discuter de l’infectiosité du SRAS-CoV-2

A
  • Plus la charge virale est élevée, plus la probabilité de transmission est grande
  • Infectiosité débute environ 2.3 jours avant le début des Sx
  • Pic d’infectiosité = 0,7 jours avant le début des Sx
  • Infectiosité quasi-nulle 7-10 jours après le début des Sx
  • Médiane de la clairance virale = 30 jours!
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13
Q

Discuter des avantages et des désavantages d’une stratégie de pooling en TAAN

A

Avantages :

  • Augmente la capacité analytique
  • Diminue le besoin de réactifs d’extraction

Désavantages :

  • Besoin de temps technique pour pooler
  • Quelle population? (comment pooler pour que ce soit efficace)
  • L’utilité du pooling dépend de l’incidence
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14
Q

Discuter des avantages et des inconvénients de la lyse thermique comme technique d’extraction

A

Avantages :

  • Permet de ne plus avoir besoin de stock de réactifs d’extraction
  • Inactivation et extraction réalisés en une seule étape

Désavantages :

  • Ne permet pas de pooler
  • Nécessite l’ajout d’un contrôle interne
    • Validation requise
    • Possibilités d’inhibiteurs réactionnels (débris cellulaires)
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15
Q

Discuter du mode de transmission du SRAS-CoV-2

A
  • Compréhension encore incomplète
  • Principalement une transmission personne à personne par gouttelettes-contact
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16
Q

Expliquer pourquoi l’utilité du pooling dépend de l’incidence

A
  • Lorsque l’incidence est élevée, si on pool, on a plus de chances de devoir dépooler et retester les échantillons
  • Indication de pooler lorsque l’incidence est faible
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17
Q

Nommer 2 modes de transmission des maladies infectieuses et donner des exemples pour chacuns

A

Direct :
Contact peau à peau
Contact des muqueuses
Contact avec du sang

Indirect:
Aérosols
Goutellettes
Surfaes ou aliments contaminés

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18
Q

Nommer des agents pathogènes pouvant causer des maladies infectieuses

A
  • Virus
  • bactéries
  • parasites
  • champignons
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19
Q

Nommer des avantages des méthodes de culture et antibiogramme en infectiologie (test de susceptibilité)

A

Technique traditionnelle (souvent encore gold Std)
Très bonne spécificité
Identification large de l’agent infectieux (pan-domaine)
Différents milieux possibles pour une bonne sélectivité
Peu coûteux
Permet d’orienter le Tx
Permet de distinguer les souches susceptibles vs les souches résistantes (Ex : staph aureus vs SARM)

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20
Q

Nommer des avantages des méthodes TAAN en infectiologie

A

Méthode de choix en identification de microorganismes

Méthode la plus sensible
Rapidité d’exécution par rapport à la culture
Permet l’ID de pathogènes difficiles/impossibles à faire croitre en culture
Capacité analytique élevée (plaque 96 puits)
Potentiel de détection en simultané (multiplex)
Appareillage relativement simple
Application de méthodes commerciales et potentiel de développement interne selon les besoins
Applications diverses
Dx/dépistage/surveillance (qualitatif)
Détermination de la charge virale (quantitatif)

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21
Q

Nommer des avantages des tests antigéniques en infectiologie

A

Rapide
Automatisable
Faible coût
Très grande capacité analytique

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22
Q

Nommer des caractéristiques des infections respiratoires

A
  • Courantes
  • Caractères souvent saisonniers
  • Responsables d’infections nosocomiales et communautaires
  • Présentation variable inter-individus
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23
Q

Nommer des champ d’expertise du LSPQ dans le domaine de la survaillance, prévention et contrôle des maladies infectieuses

A

Technologie d’amplification d’acides nucléiques

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24
Q

Nommer des champ d’expertise du LSPQ dans le domaine de l’immunisation

A

Évaluation des programmes d’immunisation
Promotion de la vaccination et organisation des services
Surveillance des couvertures vaccinales et des manifestations post-vaccination

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25
Q

Nommer des champ d’expertise du LSPQ dans le domaine des infections nosocomiales et risques infectieux en milieu de soin

A

Surveillance et élaboration de lignes directrices en prévention des infections nosocomiales
Évaluer le risque pour les travailleurs de la santé

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26
Q

Nommer des champ d’expertise du LSPQ dans le domaine des ITSS et biovigilance

A

Développement et coordination des programmes nationaux de formation en ITSS
Analyse des données de surveillance des ITSS (dont le VIH)
Soutien d’expertise pour la réalisation et l’évaluation des programmes de prévention

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27
Q

Nommer des champ d’expertise du LSPQ dans le domaine de la survaillance, prévention et contrôle des maladies infectieuses

A
  • Surveillance et prévention des maladies vectorielles, zoonotiques, entériques, alimentaires et hydriques
  • Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
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28
Q

Nommer des champ d’expertise du LSPQ dans le domaine de l’immunisation

A
  • Évaluation des programmes d’immunisation
  • Promotion de la vaccination et organisation des services
  • Surveillance des couvertures vaccinales et des manifestations post-vaccination
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29
Q

Nommer des champ d’expertise du LSPQ dans le domaine des infections nosocomiales et risques infectieux en milieu de soin

A
  • Surveillance et élaboration de lignes directrices en prévention des infections nosocomiales
  • Évaluer le risque pour les travailleurs de la santé
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30
Q

Nommer des champ d’expertise du LSPQ dans le domaine des ITSS et biovigilance

A
  • Développement et coordination des programmes nationaux de formation en ITSS
  • Analyse des données de surveillance des ITSS (dont le VIH)
  • Soutien d’expertise pour la réalisation et l’évaluation des programmes de prévention
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31
Q

Nommer des complications connues de la COVID

A
  • Insuffisance respiratoire
    • Ventillation assistée chez 12,3% des patients
  • Complications cardiovasculaires (AMI)
  • Complications thromboemboliques (ACV)
  • Complications inflammatoires (Kawasaki, Guillain-Barré)
  • Séquelles à long terme (fatigue, faiblesse, détérioration respiratoire)
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32
Q

Nommer des désavantages des méthodes de culture et antibiogramme en infectiologie (test de susceptibilité)

A

Certains microorganismes croissent mal en culture
Sensibilité variable selon les organismes
Délai de croissance
Nécessite des cultures diverses (aérobie, anaérobie, milieu sélectif…)

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33
Q

Nommer des désavantages des méthodes TAAN en infectiologie

A

Contexte et intention clinique

Que veut dire un résultat + et quoi faire avec?
Rémanance cellulaire post-traitement
ID microorgansime n’identifie pas nécessairement la cause de la pathologie
Concordance clinique
Flore endogène du patient
Que veut dire un résultat - ?
Faux négatifs possibles :
Matrice
Qualité du prélèvement
Timing du prélèvement p/r à apparition Sx
Milieu de transport
Technique manuelle
Qu’est-ce qu’on cherche à identifier?
Très très spécifique donc très ciblé
Ne permet pas de recherche à large spectre
Contrôler l’utilisation du multiplex : Rechercher des pathogènes qu’on peut traiter
Aspect de laboratoire
Requiert des espaces physiques adéquats (pré-post PCR)
Attention aux contaminations

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34
Q

Nommer des désavantages des tests antigéniques en infectiologie

A

Sensibilité et spécificité variable et majoritairement moins bonnes que TAAN et culture
Cible un nombre limité de pathogènes
“On ne sait pas quoi faire avec??”

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35
Q

Nommer des S/Sx de la COVID

A
  • Toux
  • dyspnée
  • fièvre
  • maux de tête
  • diarrhée
  • mal de gorge
  • Anosmie
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36
Q

Nommer 2 modes de transmission des maladies infectieuses et donner des exemples pour chacuns

A

Direct :

  • Contact peau à peau
  • Contact des muqueuses
  • Contact avec du sang

Indirect

  • Aérosols
  • Goutellettes
  • Surfaes ou aliments contaminés
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37
Q

Nommer quelques indications de dépistage pour le SRAS-CoV-2

A
  • Patient avec Sx COVID
  • Contexte d’éclosion
  • Contact avec une personne positive
  • Patient ASx admis dans une unité de soin ou qui recevront différents traitements
  • Travailleur de la santé
  • Patient ASx soumis à admission dans un milieu de vie (CHSLD)
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38
Q

Nommer quelques infections respiratoires

A
  • Influenza A/B
  • Adénovirus
  • SRAS-CoV
  • SRAS-CoV 2
  • MERS-CoV
  • RSV (Virus respiratoire syncytial)
  • Staphylococcus aureus
  • Chlamydia pneumoniae
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39
Q

Parmis les différentes méthodes disponibles pour identifier le SRAS-CoV-2, laquelle est la plus sensible?

A

TAAN (95,2%)

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40
Q

Pourquoi monitorer les maladies infectieuses?

A

Pour anticiper les problèmes et les maladies en émergence
Pour soutenir les interventions de santé publique visant à protéger la population de la propagation d’infections et d’éventuelles épidémies

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41
Q

Pourquoi monitorer les maladies infectieuses?

A
  • Pour anticiper les problèmes et les maladies en émergence
  • Pour soutenir les interventions de santé publique visant à protéger la population de la propagation d’infections et d’éventuelles épidémies
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42
Q

Que signifie SRAS-CoV-2?

A

Syndrome respiratoire aigu sévère - Coronavirus 2

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43
Q

Quel est le processus analytique d’un échantillon COVID?

A
  • Inactivation
  • Extraction
  • Amplification
  • Interprétation
  • Rapport
44
Q

Quel groupe d’âge est le plus affecté par l’influenza?

A

> 75 ans

45
Q

Quel organisme coordonne l’étude des maladies infectieuses au Québec?

A

L’INSPQ/LSPQ

Laboratoire de santé publique du Québec qui fait parti de l’Institut national de santé publique du Québec

46
Q

Quel organisme coordonne l’étude des maladies infectieuses au Québec?

A

L’INSPQ/LSPQ

Laboratoire de santé publique du Québec qui fait parti de l’Institut national de santé publique du Québec

47
Q

Quelle autre méthode peut être utilisée au lieu de l’extraction (kit)?

A

Lyse thermique

48
Q

Quelle est la cause d’una maladie infectieuse?

A

Causée par la transmission d’agents pathogènes entre les individus d’une population

49
Q

Quelle est la cause d’une maladie infectieuse?

A

Causée par la transmission d’agents pathogènes entre les individus d’une population

50
Q

Quelle est la proportion d’infection COVID ASx ?

A

Environ 30-40%, mais attention au timing du répistage (pré-Sx, post-Sx)

51
Q

Quelle est l’évolution clinique la plus fréquente de la COVID?

A

Développement d’une pneumonie atypique avec infiltrats bilatéraux au CT scan

52
Q

Quelle valeur de Ct est utilisée par le LSPQ pour juger que le potentiel infectieux est bas?

A

Ct >= 33

53
Q

Quelles CLSI sont spécifiques au développement PCR?

A
  • MM03-2015
  • MM17-2018
54
Q

Quels sont les 4 domaines d’expertise de l’INSPQ/LSPQ?

A
  • Immunisation
  • ITSS (infections transmises sexuellement et par le sang) et biovigilance
  • Infections nosocomiales et risques infectieux en milieu de soin
  • Surveillance, prévention et contrôle des maladies infectieuses
55
Q

Quels sont les 4 domaines d’expertise de l’INSPQ/LSPQ?

A

Immunisation
ITSS (infections transmises sexuellement et par le sang) et biovigilance
Infections nosocomiales et risques infectieux en milieu de soin
Surveillance, prévention et contrôle des maladies infectieuses

56
Q

Quels sont les avantages et les désavantages de la méthode sérologique pour les tests de COVID?

A

Avantages :

  • Détection des infections passées

Désavantages :

  • Ne permet pas le Dx
  • Performance variable (IgG, IgM, IgA, Ab totaux)
  • Peu d’application

Matrice = sérum

57
Q

Quels sont les avantages et les désavantages de la méthode TAAN pour les tests de COVID?

A

Avantages :

  • Test le plus sensible
  • Automatisable (Cobas, BDMax)
  • Haute cadence
  • Rapidité

Désavantages :

  • Technique manuelle
  • Rémanance (détecte encore du virus non actif)
  • Risque de FP/FN
  • Performance variable selon matrice
58
Q

Quels sont les avantages et les désavantages de les méthodes antigéniques pour les tests de COVID?

A

Avantages :

  • Rapidité
  • Cadence
  • Automatisable

Désavantages :

  • Moins performant que TAAN
59
Q

Qu’est ce que le SAG? À quoi fait-il référence?

A

Syndrome d’Allure Grippale (SAG)

  • Fièvre
  • Toux
  • Douleurs articulaire et musculaires
  • Fatigue extrême
60
Q

Qu’est ce que le TAAN?

A

Technologie d’amplification d’acides nucléiques

61
Q

Vrai ou faux : Les méthodes sérologiques et antigéniques ont une excellente capacité de multiplexage comparativement au TAAN

A

FAUX

TAAN nettement meilleur que sérologie et antigènes pour le potentiel de muxiplexage

62
Q

Qu’est-ce qu’un miARN?

A

Petit ARN d’environ 20 nucléotides qui régulent l’expression des gènes

  • Impliqués dans la majorité des processus cellulaires et biologiques essentiels
    • Reconnaissance d’ARNm (3’-UTR)
    • Répression de la traduction selon complémentarité
63
Q

Quelles sont les caractéristiques principales des miARN?

A
  • Impliqués dans la majorité des processus cellulaires et biologiques essentiels
    • Reconnaissance d’ARNm (3’-UTR)
    • Répression de la traduction selon complémentarité
  • Ils sont dérégulés dans les maladies humaines
  • Conservés à travers toutes les espèces
  • Inhibent la traduction ou induisent la dégradation d’un ARNm en se liant dans le 3’UTR
  • Structure typique en tige-boucle
  • Multi-cible : centaine de cibles
    • Potentiel multi-target
64
Q

Discuter du mécanisme de reconnaissance des miARN

A
  • Reconnaissent des centaines de cibles (multiple cibles)
  • Reconnaissent leur cibles principalement à l’aide de leur noyaux : 2e-8e nt dans l’extrémité 5
  • Se lie par complémentarité à sa cible

*Un miARN peut donc inhiber simultanément l’expression de dizaine/centaine d’ARNm différents

65
Q

Discuter de la fonction multi-cible des miARN et de ce que ça implique

A
  • miARN target simultanément plusieurs cibles
  • L’expression d’un miARN peut induire différents phénotypes en fonction du contexte cellulaire et de la co-expression avec ses cibles
  • Co-expression des miARN avec ses différentes cibles
66
Q

Est-ce que les miARN sont impliqués dans les maladies humaines?

A

OUI, mais dépend des cibles et du contexte d’expression

  • Certains miARN sont des oncogènes et d’autres des suppresseurs tumoraux
  • 50% des miARN sont localisés dans des régions amplifiées ou délétées dans les différents types de cancer
67
Q

Vrai ou faux : Les miARN sont peu spécifiques étant donné qu’ils ciblent plusieurs cibles différentes

A

FAUX

  • Très grande spécificité
  • Ex : Le profil d’expression des miARN permet d’identifier l’origine d’une tumeur
68
Q

Discuter de l’utilité des miARN dans nos laboratoires de biochimie clinique

A
  • Centaines de miARN détectés dans les liquides biologiques
    • Certains sont spécifiques à certains liquides
  • Très résistants à la dégradation comparativement aux ARNm (stabilité = critère labo)
    • Stable dans le temps et à différentes températures
    • Résistants aux gel/dégel
69
Q

Comment expliquer que les miARN soient aussi stables?

A

Grâce à leur façon de circuler : 2 formes principales en circulation

  • Fraction libre
    • Endosomes, exosomes, liés à des protéines, dans les lipoprotéines
  • Fraction cellulaire
    • RBC, WBC, plaquettes

**miARN peuvent avoir une signature immunitaire dans un profil/expression des WBC

70
Q

Vrai ou faux : On retrouve des miARN libre en circulation seulement lors d’une condition pathologique

A

FAUX

  • Pas un marqueur intracellulaire
    • Pas un marqueur de nécrose ou d’apoptose!
  • Biologiquement normal qu’il soit libre en solution (comme une hormone!)
    • Sécrétés spécifiquement par une cellule
71
Q

Nommer les 2 types de dégénérescence maculaire liée à l’âge et énumérer quelques caractéristiques

A
  • DMLA sèche
  • DMLA humide
    • Plus d’impact au niveau de la vision
    • Accumulation de lipides a/n de la membrane basale
    • Hypoxie!
    • Compensation : vascularisation = perte de vision
72
Q

Décrire le principe général de la stratégie d’identification de nouveaux marqueurs (Profilage de miARN, article de VIncent)

A
  • Extraction de miARN de matrice
  • Profilage à grande échelle (large scale profiling)
    • Peu de patients
    • Beaucoups de miARN (millier)
    • ID miARN avec changement d’expression significatif entre groupe contrôle et groupe d’intérêt pour une maladie
    • Plusieurs méthodes dispo : micropuce, séquençage large scale, qPCR microfluid array
  • miARN avec un potentiel intéressant sont ensuite validés sur une cohorte plus grande
  • Amplification spéficique d’un miARN (qPCR)
    • reverse transcription spécifique ou universelle
    • cDNA amplifié et quantifié
      • Sonde spécifique Taqman
      • marqueur non spécifique (SYBR green)
  • Évaluation des ROC curve pour évaluer potentiel Dx d’un miARN pour une condition donnée
73
Q

Quelle est la signature spécifique des miARN dans le vitré chez les patients atteints de DMLA?

A
  • miR-146a augmenté 3x
  • miR-106b diminué
  • miR-152 diminué
74
Q

Comment miR-146a, miR-106b et miR-152 sont-ils impliqués dans la physiopathologie de la DMLA?

A

Plusieurs cibles différentes impliquées dans la vascularisation

  • miR-146a : haut
    • Régulation de l’inflammation
    • Régulation vieillissement des macrophages
  • miR-106b : bas
    • VEGF A (LA protéine de la DMLA)
  • miR-152 : bas
    • TGFa
    • FGF2 (prolifération cellulaire)
75
Q

Comment les miARN signatures peuvent-ils être utilisés efficacement en clinique?

A

Le profil signature retrouvé dans le vitré est également retrouvé dans le sang des patients

  • Approche NON-INVASIVE!!
  • même signature spécifique dans le sang!
76
Q

Vrai ou faux : La meilleure valeur prédictive pour la DMLA a été obtenue avec miR-146a

A

FAUX

  • ratio miR-146a/miR-106b
  • Excellente valeur prédictive pour le Dx de la DMLA
  • 2 marqueurs c’est mieux qu’un seul!
    • Combinaison de miARN qui augmente et un qui diminue
    • 2 processus indépendants spécifiques à la DMLA, augmente VPP
77
Q

Quel serait l’avantage principal associé à l’utilisation des miARN comme traitement des maladies?

A

miARN permettrait une approche polypharmacologique (plusieurs cibles)

  • Cibler plusieurs cibles en même temps
    • Nombre de cible augmenté par l’utilisation d’une seule molécule
    • Peuvent cibler plusieurs voies en parallèle. Limite la résistance au Tx?
  • Stratégies potentielles :
    • Inhibiteurs de miARN
    • Mimic de miARN pour rétable le pool circulant
78
Q

Vrai ou faux : Les maladies miARN dépendantes peuvent être causées autant par une mutation du miARN que par la mutation de la cible du miARN

A

VRAI

le miARN peut être dérégulé lui même ou ses cibles peuvent être mutées (SNP) et ça modifie l’affinité du miARN pour la cible. Modifie donc la régulation de l’ARNm par le miARN

  • Augmente ou diminue la régulation par le miARN
79
Q

Vrai ou faux : Parmis les SNP associés à la DMLA, la majorité des mutations retrouvées sont dans la partie codante de l’ADN

A

FAUX

  • 30 des 34 locus significatifs n’étaient pas des régions codantes
  • DMLA = composante très génétique
80
Q

Quelle a été la stratégie pour investiguer si les SNP dans les locus non codants sont associés à des miARN?

A
  1. Regarder quels miARN sont dérégulés dans la DMLA (augmenté ou diminué)
  2. Quelles sont les cibles potentielles de ces miARN
  3. Mise en relation des cibles potentielles avec les SNP liés au développement de la DMLA
  4. Combien des SNP se retrouvent dans des séquence de miARN ou dans les 3’-UTR des cibles de miARN
81
Q

Discuter de l’effet de l’hémolyse sur le dosage des miARN

A

Comme les miARN se retrouvent sous forme libre et cellulaire, les dosage des formes libres peuvent être faussement augmentés en présence d’hémolyse (relarguage des miARN cellulaires)

  • Potentielle interférence!
82
Q

Quelle est la technologie abordée dans l’article?

A

Capteurs électrochimiques à base d’ADN

83
Q

Quels sont les avantages des capteurs électrochimiques à base d’ADN ?

A
  • Détection en une seule étape
  • Rapide
  • Sans réactif
  • Versatile
  • Multiplexable (plusieurs réactions en parallèle)
  • Permet la détection d’acides nucléiques, de protéines et de petits analytes
84
Q

Qu’est-ce qui limite l’utilisation des capteurs électrochimiques à base d’ADN comme technologie à la base des EBMD?

A
  • Signal non-spécifique significatif dans le sang total
85
Q

Quelle est l’amélioration technologique proposée par l’équipe d’Alexis Bélisle?

A
  • Mécanisme de transduction du signal qui exploite l’encombrement stérique (échelle nano)
    • Test d’hybridation d’encombrement stérique en format électrochimique
  • L’encombrement stérique altère l’efficacité d’hybridation entre 2 brins d’ADN
86
Q

Comment est-créé l’encombrement stérique?

A
  • Les effets stériques surviennent lorsque les atomes sont rapprochés.
  • Cela crée un coût énergétique associé en raison du chevauchement des nuages d’électrons, ce qui peut affecter la conformation et la réactivité des molécules
87
Q

Décrire le principe de génération du signal de la technologie d’Alexis Bélisle

A

Emploie :

  • Brins d’ADN marqués (rédox)
  • Électrode d’or qui contient le brin d’ADN de capture (densité de surface très élevée)

Suite à la liaison de brin de capture, le brin d’ADN marqué génère un signal électrochimique en rapprochant le marqueur de la surface de l’électrode

  • Lorsque le brin d’ADN marqué lie un analyte, sa capacité de liaison au brin de capture sur l’électrode est diminuée en fonction de l’encombrement stérique causé par l’analyte lié
88
Q

Combien de bases possèdent leur brins d’ADN?

A

16 bases (nt)

89
Q

Comment les brins d’ADN sont-ils immobilisés sur l’électrode d’or?

A
  • À l’aide d’un groupement thiol
90
Q

Quels paramètres ont été optimisés pour augmenter la sensibilité et le temps réponse du système de détection?

A
  • La densité du brin d’ADN de capture sur l’électrode d’or
  • La concentration du brin d’ADN signal (marqué)
91
Q

En combien de temps l’analyte lie-t-il le brin d’ADN signal?

A

En moins de 2 secondes habituellement

92
Q

Quelle est la limite de détection de la technologie (test streptavidine et anticorps anti-Digoxigénine)?

A

Autour de 10 nM

93
Q

Vrai ou faux : Les taux d’hybridation entre les 2 brins d’ADN est plus rapide en absence d’analyte

A

FAUX

Le taux d’hybridation est le même en absence et en présence d’analyte

94
Q

Quels contrôles clés ont-ils été réalisés pour supporter le mécanisme par encombrement stérique et pour souligner la sélectivité du système de détection?

A
  • Vérification qu’il n’y avait pas de réduction de courant observée lorsque l’analyte liait les brins d’ADN hybridés
  • Ils ont confirmer que la réduction du signal en présence de l’analyte est produit via la liaison spécifique de la protéine au brin d’ADN signal
    • Le brin d’ADN signal sans la portion de reconnaissance à l’analyte donne le même signal avec et sans la présence de l’analyte
    • La réduction du signal n’est pas causée par une interaction non-spéficique de l’analyte à la surface de l’électrode
95
Q

Vrai ou faux : Le signal électrochimique généré par l’eSHHA est inversement corrélé à la taille de l’analyte

A

VRAI

Relation semi-logarithmique

96
Q

Vrai ou faux : Concernant la densité des brins de capture sur l’électrode, plus les brins d’ADN sont collés, plus le signal dégrade rapidement (linéaire)

A

FAUX

Plus les brins d’ADN sont espacés, plus le signal dégrade rapidement

97
Q

Vrai ou faux : Plus l’analyte à détecter est de grande taille (Ex anticorps), plus l’encombrement stérique est important et donc plus l’analyte peut être détecté à une densité de brin d’ADN de capture légèrement plus basse

A

VRAI

98
Q

Quel est l’avantage principal de la technologie eSHHA?

A

Elle est suffisamment sélective pour être utilisée avec un sang total

99
Q

Nommer un avantage considérable de la technologie eSHHA pour l’utilisation avec des anticorps (p/r aux autres technologies du même type)

A

Il n’y a pas de modification du courant dans les minutes suivant l’application de l’échantillon de sang total

  • Pas de signal produit avant que les brins d’ADN s’hybrident
  • Possible puisque le marqueur rédox est présent sur de brin d’ADN signal plutôt que sur la surface de l’électrode
100
Q

Vrai ou faux : La technologie eSHHA peut être adaptée pour la détection simultanée de plusieurs analytes dans des matrices complexes

A

VRAI

101
Q

Comment la technologie eSSHA peut-elle permettre la détection de plusieurs analytes en même temps?

A

En utilisant plusieurs électrodes contenant chacune différentes séquences d’ADN de captures et les brins d’ADN signal correspondants liés à des éléments de reconnaissance spécifique à l’analyte

102
Q

Quel est le temps requis pour obtenir un résultat dans le sang total avec eSHHA?

A

< 10 minutes

103
Q

Vrai ou faux : La réduction de gain de signal est proportionnelle à la taille de la cible de la macromolécule mais inversement proportionnelle à la taille de l’élément de reconnaissance.

A

VRAI

104
Q

Nommer un avantage de la technologie eSHHA par rapport aux autres technologies utilisant l’électrochimie

A
  • Génère un signal électrochimique 10x plus élevé
105
Q

Nommer des avantages de la technologie eSHHA par rapport aux méthodes conventionnelles (ELISA, Western blot, FIA)

A
  • Mesure en une seule étape
    • Pas d’étape de lavage et d’incubation
    • Pas de réactifs
  • Ne requiert pas de personnel spécialisé pour la mesure
  • Résultat en seulement quelques minutes
  • Technologie portative peu couteuse
106
Q

Nommer des avantages de la technologie eSHHA par rapport aux dosages immunologiques sur bandelettes

A
  • Résultat quantitatif
  • Peut détecter plusieurs analytes en même temps