Cours 9a - L’infection urinaire Flashcards

1
Q

Nombre de bactéries dans l’urine en temps normal

A
  • L’urine est stérile en temps normal (pas de bactéries)
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Q

Bactériurie: définition

A
  • présence de bactéries dans l’urine,
  • qui n’implique pas nécessairement une infection
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Q

Infection: définition

A
  • Inflammation d’un tissu ou organe causée par un microorganisme
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Q

Différenciez en définissant:

  • Infection
  • Infection urinaire non-compliquée
  • Infection urinaire compliquées
A
  • Infection : Inflammation d’un tissu ou organe causée par un microorganisme
  • Infection urinaire non-compliquée : Limitée à l’arbre urinaire bas, sans anomalie anatomique, chez femme en âge de procréer ;
  • Infection compliquée : Implique la présence d’une anomalie qui affecte l’efficacité du traitement.
    • homme
    • enfant
    • femme enceinte
    • sonde urinaire
    • infection urinaire haute
    • anomalie anatomique urinaire
    • diabète
    • et immunosuppression.
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5
Q

Graphique: spectre de fonction urinaire en fonction de l’âge et du sexe

A
  • Dans ce graphique, on peut voir le spectre de l’infection urinaire en fonction de l’âge et du sexe.
  • L’âge est sur l’axe horizontal.
  • L’axe vertical est la prévalence des infections symptomatiques.
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6
Q

Graphique: prévalence des infections urinaires chez la femme en fonction de l’âge

A
  • Ce graphique illustre la prévalence des infections urinaires chez la femme en fonction de l’âge.
  • De manière générale, on remarque que la prévalence est faible en bas âge, mais augmente brusquement entre 18-24 ans, coïncidant avec le début des rapports sexuels.
  • On remarque aussi qu’à partir de 24 ans environ, le pourcentage de la population atteinte augmente de manière linéaire.
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7
Q

Infection urinaires: micro-organismes rencontrés plus fréquemment vs moins fréquemment

A
  • Microorganismes les plus fréquents
    • Entérobactérie (90%)
      • E. coli, Klebsiella, Proteus
    • Cocci gram positif
    • Staphylococcus saprophyticus
      • Entérocoque faecalis
      • Pseudomonas
    • Truc mnémotechnique : SEEK PP ⇢ Staph, Entérocoque, E. Coli, Klebsiella, Proteus, Pseudomonas
  • Autres germes rencontrés moins fréquemment
    • Levures (Candida albicans)
    • Adénovirus (Mycobacterium tuberculosis et avium intracellulare)
    • Parasites (schistosomiase)
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8
Q

Infections urinaires: Pathogénèse - Les différentes manières d’acquérir une infection urinaire - fréquence, caractéristiques, pathogènes associés, critères

A
  • Il y a trois manières d’acquérir une infection urinaire.:
  • Par voie rétrograde
    • C’est le mécanisme habituel.
    • La flore digestive remonte l’urètre vers la vessie.
  • Par voie hématogène
    • C’est rare!
    • Associé à M. Tuberculosis
    • Associé à S. aureus chez utilisateurs de drogues IV (UDIV)
  • Nosocomiale (acquis à l’hôpital)
    • Critères
      • Absence IVU à l’admission
      • Apparaît > 48h après l’admission
      • Cathéter vésical souvent impliqué
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9
Q

Infection urinaire nosocomiale : critères

A
  • Absence IVU à l’admission
  • Apparaît > 48h après l’admission
  • Cathéter vésical souvent impliqué
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10
Q

Infection urinaire: Étapes clés de la pathogénèse

A
  1. Adhérence bactérienne
  2. Réceptivité épithéliale (vestibule vaginal et vessie)
  3. Internalisation dans les cellules urothéliales superficielles
  4. Multiplication des bactéries
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11
Q

Infection urinaire: Pathogénèse - Facteurs bactériens

A
  • Certaines souches sont plus virulentes en raison de leurs :
    • Pili
    • Antigènes membranaires (O)
    • Antigènes capsulaires (K)
    • Antigènes flagellaires (H)
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12
Q

Infection urinaire: Pathogénèse - Facteurs protecteurs

A
  • Longueur urétrale de l’homme
  • Sécrétions prostatiques
  • pH acide et bactéries inhibitrices du vagin (lactobacilles)
  • Osmolarité élevée de l’urine
  • Vidange vésicale
  • Immunoglobulines
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13
Q

Infection urinaire: Pathogénèse - Facteurs protecteurs EXPLIQUEZ LACTOBACILLES

A
  • Les lactobacilles sont de bonnes bactéries présentes en quantité abondante chez une femme avec des taux d’œstrogènes normaux.
  • Ces bactéries consomment du glycogène qu’elles transforment en acide lactique.
  • Ceci rend le pH vaginal plus acide et moins propice à la croissance des bactéries provenant de la flore entérique.
  • L’hypœstrogénisme (ménopause) altère la flore bactérienne vaginale, en causant une diminution de la synthèse du glycogène.
  • Le glycogène est la source nutritive des lactobacilles.
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14
Q

Infection urinaire: Pathogénèse - FDR physiologiques

A
  • Urètre féminin court
    • Le chemin à parcourir pour les bactéries est beaucoup plus court chez la femme que chez l’homme.
  • Relations sexuelles (femme)
    • Cystite « de la lune de miel »
    • Facteur mécanique (microlésions causées par les relations sexuelles)
  • Antigènes sur les cellules urothéliales
  • Hypœstrogénisme (ménopause)
    • Modification de la flore de lactobacilles et du pH vaginal
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15
Q

Infection urinaire: Pathogénèse - FDR pathologiques

A
  • Diabète mellitus
    • Le glucose présent dans les urines peut servir de nourriture aux bactéries, ce qui favorise leur prolifération.
  • Immunosuppression
  • Reflux vésico-urétéral
    • Rend les pyélonéphrites plus fréquentes, car l’urine va à rebours de la vessie vers les reins
  • Troubles de la vidange vésicale
    • Résidu vésical post-mictionnel : l’urine résiduelle dans la vessie après une miction représente un milieu favorable pour la prolifération bactérienne.
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16
Q

Infection urinaire: Pathogénèse - Pathologie causant une vidange vésicale incomplète RÔLE DANS INFECTIONS URINAIRES + EXEMPLES DE CES PATHOS

A
  • Favorise le développement d’infections urinaires
  • Obstruction infra-vésicale
    • HBP
    • Sténose de l’urètre
    • Dyssynergie vésico-sphinctérienne
    • Cystocèle importante
      • Déf. (Internet): La cystocèle est un déplacement de la vessie hors de son emplacement naturel, à savoir le bassin.
        • Il s’agit donc d’une hernie de la vessie.
  • Atteinte de la contractilité vésicale
    • Diabète mellitus
    • Sclérose en plaque
    • Post chirurgie pelvienne
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17
Q

Infections urinaires: Tests diagnostiques - types de tests

A
  1. Méthodes d’échantillonnage
  2. Diagnostic paraclinique
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18
Q

Infections urinaires: Tests diagnostiques - Méthodes d’échantillonnage (explication, description avantages / inconvénients)

A
  • I. Mi-jet
    • On urine la moitié de notre miction dans la cuvette pour nettoyer l’urètre.
    • On recueille comme échantillon la seconde moitié.
    • Contamination fréquente :
        1. Prépuce ;
        1. Introïtus vaginal.
  • II. Cathétérisme vésical
  • III. Ponction sus-pubienne
    • Très précis
    • Plus invasif
    • Habituellement utilisée chez le jeune enfant
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19
Q

Infections urinaires: Tests diagnostiques - Diagnostic paraclinique OPTIONS

A
  1. Analyse d’urine (sommaire et microscopie)
  2. Culture d’urine
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20
Q

Infections urinaires: Tests diagnostiques - Diagnostic paraclinique - Analyse d’urine (sommaire et microscopie) - résultats

A
  • Bâtonnet (sommaire d’urine)
    • Leucocytes +
    • Nitrites +
    • Hématies +
  • Microscopie
    • Leucocytes
      • > 5 par champ est anormal
      • Dans l’infection, souvent > 15-50 par champ
    • Hématies
      • ≥ 3 par champ est anormal = hématurie microscopique
      • > 15/champ est fréquent lors d’une infection urinaire
    • Bactéries
21
Q

Infections urinaires: Tests diagnostiques - Diagnostic paraclinique - Culture d’urine - résultats et faux négatifs

A
  • Le standard de pratique, mais résultats dans ≥ 48 heures
    • Significatif seulement si un seul germe présent et > 108 /L
  • 107 - 108 chez 20-40 % des femmes avec IVU
  • Faux négatifs lorsque…
    • petites mictions fréquentes ;
    • obstruction du segment urinaire infecté (par exemple une lithiase qui bloque un uretère qui est infecté en amont de la lithiase).
22
Q

La cystite: %, récidive, complications associées dans la majorité des cas

A
  • 30 % des femmes au cours de leur vie
  • 20 % de celles-ci auront récidive(s)
  • considérée chez la majorité des patients comme une infection non-compliquée
23
Q

La cystite: Sx

A
  • Pollakiurie/nycturie
  • Impériosité
  • Brûlements mictionnels
  • Douleur sus-pubienne
  • Absence de fièvre
  • Hématurie
24
Q

La cystite: Dx

A
  • SMU
  • DCA (Internet: Décompte, culture antibiogramme)
    • Obligatoire pour tous les patients ?
      • tous les hommes,
      • tous les enfants,
      • les femmes si :
        • Infections à répétition (proche dans le temps),
        • Diabétique,
        • Immunosupprimé,
        • Manipulation urologique récente.
25
Q

La cystite: Tx

A
  • Traitement chez la femme (non-compliquée)
    • Antibiotique bactéricide > bactériostatique
      • Si TMP-SMX ou quinolone = 3 jours
      • Si autre antibiotique = 7 jours
      • Choix empirique selon résistance locale (<10%) :
        • TMP-SMX,
        • Fluoroquinolone,
        • Nitrofurantoïne
    • Antispasmodique vésical :
      • Oxybutinine ou autre agent anticholinergique.
  • Traitement si autres circonstances
    • Entre autres hommes et enfants ;
    • Immunosuppression et diabète mal contrôlé;
    • Pour 7 jours plutôt que 3 jours ;
    • Antibiotique bactéricide > bactériostatique.
26
Q

La cystite: Investigation complémentaire - Quand? Que faire?

A
  • Quand ?
    • Infection chez l’homme
    • Infection chez l’enfant (voir plus loin)
    • Plus de 4 infections durant 12 mois consécutifs chez la femme.
  • Que faire ?
    • Échographie rénale et pelviennevessie vide) pour évaluer le résidu post-miction ;
    • Examen physique :
      • Femme = urètre et vagin (cystocèle) ;
      • Homme = prostate et organes génitaux externes.
27
Q

La cystite: Prévention

A
  • Hygiène
  • Proanthocyanidines (canneberge)
  • Probiotiques
  • Prévention pour cystites à répétition
    • Corriger problème anatomique/fonctionnel
    • Antibioprophylaxie
      • Post-coïtale (après relation sexuelle)
      • Mini-dose d’antibiotique quotidiennement (1/4 de la dose)
    • Antibiothérapie dès l’apparition des symptômes (autorégulation)
    • Remplacement œstrogénique local si ménopausée
28
Q

La cystite: Circonstances particulières - Quelles sont-elles?

A
  1. Enfance et infection urinaire
  2. Bactériurie asymptomatique
  3. Bactériurie asymptomatique et grossesse
  4. Cathétérisme vésical
29
Q

La cystite: Circonstances particulières - Enfance et infection urinaire (sx, investigation, tx, investigation supplémentaire)

A
  • Attention ! Symptomatologie non spécifique en bas âge (< 5 ans) : il faut être très suspicieux !
  • Culture via ponction sus-pubienne vs. sac collecteur
  • Traitement x 7 jours
    • < 3 mois : amoxicilline
    • > 3 mois : TMP-SMX
  • Échographie rénale et cystographie mictionnelle chez tous
    • Sauf chez fillette d’âge scolaire (> 5 ans) sans antécédent, avec cystite
    • Afin d’éliminer reflux vésico-urétéral ou autre anomalie urologique congénitale qui favorise infection urinaire
30
Q

La cystite: Circonstances particulières - Bactériurie asymptomatique (chez qui?, investigation, tx)

A
  • Femme en bonne santé : pas de traitement
  • Homme, enfants ou malade chronique :
    • Refaire un contrôle de la culture d’urine
    • Si persiste :
      • Traitement antibiotique
      • Rechercher cause anatomique (échographie)
      • Rétention
        • Reflux
        • Obstruction de la jonction urétéro-pyélique
        • Lithiase coralliforme du rein
  • Traiter si manipulation urologique planifiée
31
Q

La cystite: Circonstances particulières - Bactériurie asymptomatique et grossesse (complications, tx, investigation)

A
  • Hydronéphrose se développe lors de la grossesse (pour toutes les femmes) ;
  • Bactériurie asymptomatique a plus tendance à causer pyélonéphrite (PNA) :
    • Bactériurie 4 à 7 % (bactériurie pas plus fréquente, mais risque accru !),
    • 25 à 35 % des bactériuries non traitées évoluent vers une PNA,
    • Danger pour fœtus :
      • Prématurité,
      • Mortalité prénatale
  • Traitement de 7 jours :
    • Pas de quinolones,
    • Nitrofurantoïne durant 2 premiers trimestres,
    • Éviter TMP-SMX durant 1er et 3e trimestre,
    • Pénicilline/céphalosporine utilisable en tout temps
  • Contrôle de culture d’urine à la fin du traitement.
32
Q

La cystite: Circonstances particulières - Cathétérisme vésical (risque associé au cathétérisme, stats, type de germes, tx, diminuer le risque, suivi)

A
  • 1 cathétérisme = 2-4 % de contamination
  • Cathéter à demeure :
    • 5 % par jour de contamination pour l’homme,
    • 10 % par jour de contamination pour la femme
  • 40 % des infections en milieu hospitalier
  • Germe souvent multi-résistant
  • Pas de traitement, sauf si symptomatique ou si manipulation urologique envisagée
  • Cathétérisme intermittent préférable
  • Contrôle de la culture quelques jours après le retrait de la sonde :
    • Considérer antibioprophylaxie au retrait de la sonde, si présente depuis plusieurs jours/semaines.
33
Q

Pyélonéphrite aiguë (PNA): Signes et Sx

A
  • Symptômes urinaires bas (50 %)
  • Fièvre ± frissons
  • Douleur au flanc unilatéral (punch rénal +)
  • No/Vo.
34
Q

Pyélonéphrite aiguë (PNA): Test diagnostique et investigation supplémentaire

A
  • Culture d’urine obligatoire
  • FSC et hémocultures
  • Échographie rénale chez tous les patients :
    • Sauf si femme (≤ 65 ans) en bonne santé par ailleurs
  • TDM abdo-pelvienne si soupçon de colique néphritique (obstruction urétéral).
35
Q

Pyélonéphrite aiguë (PNA): Tx

A
  • Agent bactéricide x 14 jours.
  • Seule exception : 7 jours pour une jeune patiente, sans anomalie anatomique, traitée avec quinolone.
36
Q

Pyélonéphrite aiguë (PNA): Complications

A
  • Bactériémie
  • Choc septique
  • Abcès rénal.
37
Q

Pyonéphrose: définition, tx

A
  • Pyélonéphrite associée à un système pyélocalycielle obstrué
  • Traitement :
    • Antibiothérapie
    • Drainage :
      • Néphrostomie percutanée (antégrade)
      • Double J (rétrograde)
  • À référer rapidement à l’urologue (urgence) !
38
Q

Abcès rénal: Épidémiologie

A
  • Surtout chez les patients immunosupprimés, UDIV, malades chroniques
39
Q

Abcès rénal: Pathogénèse, causes, signes associés

A
  • Par voie hématogène
    • S. aureus
    • Culture d’urine négative
  • Par voie rétrograde
    • Pyélonéphrite compliquée
    • À suspecter si ne s’améliore pas sous traitement ≥ 72h :
      • Imagerie à répéter (écho ou TDM)
    • Mauvais antibiotique
    • Obstruction associée
40
Q

Abcès rénal: Tx

A
  • Antibiothérapie à poursuivre
  • Drainage
    • Percutané
    • Chirurgical
41
Q

Prostatite aiguë: Signes et sx

A
  • Symptômes urinaires bas
  • Fièvre et frisson
  • Difficultés mictionnelles/rétention urinaire
  • Douleurs pelviennes/abdominales possibles
  • Toucher rectal
    • Douleur exquise
    • Prostate chaude et enflée
42
Q

Prostatite aiguë: Investigation

A
  • SMU-DCA
  • Hémocultures
  • FSC
43
Q

Prostatite aiguë: Tx

A
  • Immédiat
  • Antibiotiques IV large spectre au départ (ampi/genta)
  • Pour les patients très malades et septiques :
    • Réanimation liquidienne si nécessaire
    • Hospitalisation parfois nécessaire
  • Si vidange vésicale problématique
    • PAS DE SONDE URÉTRALE (sinon pas évacuer les sécrétion)
    • Cathétérisme intermittent
    • Installer une cystostomie sus-pubienne
  • En externe :
    • Antibiotiques pour 4 semaines (vs 3 à 14 jours pour infection urinaire)
    • Fluoroquinolone est le traitement de choix :
      • Ciprofloxacine,
      • Levofloxacin,
    • TMP-SMX en deuxième choix
    • Émollients fécaux
    • Alpha-bloquants et AINS aident généralement
    • Contrôle de culture est essentiel
44
Q

Prostatite aiguë: Complications possibles

A
  • Prostatite chronique bactérienne
    • Persistance de la bactérie (prostate nonstérilisée)
    • Cause possible d’infections à répétition chez l’homme
  • Abcès prostatique
    • Se manifeste généralement par une non-réponse au traitement après une réponse initiale
    • Drainage nécessaire
      • Transurétral
      • Transrectal
      • Transpérinéal
45
Q

Épididymite aiguë: Sx et pathogénèse

A
  • Douleur et gonflement de l’épididyme
  • Symptômes urinaires possibles
  • Pathogénèse rétrograde via vas déférent
46
Q

Épididymite aiguë: FDR

A
  • Comportements sexuels à risque
  • Sonde vésicale à demeure/ instrumentation urologique
  • Vessie neurogène
47
Q

Épididymite aiguë: Investigation

A
  • SMU-DCA, recherche gonocoque /chlamydia si à risque
  • Échographie scrotale si doute d’abcès associé
48
Q

Épididymite aiguë: Cause et Tx

A
  • Si > 35 ans ou enfant :
    • Flore entérique
    • Traitement antibiotique de 10 jours avec quinolone
  • Si < 35 ans ou comportements sexuels à risque :
    • Gonocoque et chlamydia
    • Ceftriaxone 250 mg IM x 1 PLUS doxycycline 100 mg po bid x 10 jours
  • Traitement de confort :
    • Support scrotal, repos au lit, glace, analgésique, AINS