Cours 8a - Les pathologies prostatiques Flashcards

1
Q

Entités cliniques fréquentes touchant la prostate

A
  • Plusieurs entités cliniques importantes touchent la prostate, et par le fait même plusieurs hommes…
    • Prostatite
    • Hyperplasie bénigne prostatique
    • Cancer de la prostate
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2
Q

Prostate: grosseur, système associé, fonction, localisation

A
  • Grosseur d’une noix de Grenoble (15-20 cm3 )
  • Fait partie du système reproducteur masculin
  • Sécrétions entre dans la composition du sperme
  • Entoure l’urètre à sa portion proximale, où il rejoint le col de la vessie
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3
Q

HBP: c’est quoi?, stades + leur description

A
  • C’est une augmentation du volume de la prostate.
  • On distingue deux stades.
    • I. Stade pré-clinique :
      • Hyperplasie microscopique (histologique),
      • Hyperplasie macroscopique (palpable) ;
    • II. Stade clinique :
      • C’est le stade symptomatique : c’est l’ensemble de symptômes que l’on nomme « prostatisme » ou « symptômes du bas appareil urinaire ».
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4
Q

HBP: prévalence clinique

A
  • 30 ans : rares
  • 50 ans : 2 hommes sur 10
  • 70 ans : 4 hommes sur 10
  • 80 ans : 6 hommes sur 10
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5
Q

HBP: critères associés

A
  • I. Une hyperplasie histologique
  • II. Une hyperplasie clinique
    • Augmentation du volume de la prostate détectée au toucher rectal ou par échographie
  • III. Des symptômes du bas appareil urinaireprostatisme » maintenant appelé SBAU).
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6
Q

HPB: Étiologies

A
  • Bien que la cause exacte demeure inconnue, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte.
    • La fonction testiculaire (testostérone)
      • La prostate est androgène-dépendante. Elle dépend de la dihydro-testostérone (DHT), l’androgène le plus puissant, pour remplir sa fonction. En cas d’excès de DHT, la prostate augmente de volume.
      • La 5-alpha-réductase, l’enzyme qui permet la transformation de la testostérone en DHT, est présent au niveau de la prostate. Son inhibition permet une diminution de la taille de la prostate.
    • L’âge
    • Les interactions stromales-épithéliales
    • L’hérédité
    • L’environnement
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7
Q

HPB: Sx

A
  • Symptômes de vidange
    • Diminution de la force du jet mictionnel
    • Effort pour initier la miction
    • Sensation de vidange incomplète
    • Jet intermittent
    • Prolongation de la miction
  • Symptômes de remplissage
    • Pollakiurie
    • Nycturie
    • Urgence mictionnelle
    • Incontinence par impériosité
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8
Q

HBP: Physiopathologie des SBAU (causes), adaptations

A
  • Il est important de savoir que c’est la zone transitionnelle qui est hypertrophiée dans l’HBP
  • Il y a deux composantes à l’obstruction causée par l’HBP :
    • la composante statique : le volume prostatique augmenté compresse mécaniquement l’urètre ;
    • la composante dynamique : l’augmentation du tissu fibro-musculaire augmente le tonus périurétral.
  • L’HBP est un phénomène lent et progressif.
  • À cette obstruction prostatique croissante, la vessie peut s’adapter de deux manières:
    • La vessie s’hypertrophie, ce qui cause une contractilité excessive du détrusor
      • Instabilité vésicale ou contractions involontaires du détrusor.
      • Les symptômes de remplissage sont typiques de cette physiopathologie.
    • La vessie se dilate, ce qui altère la contractilité du détrusor
      • ​Diminution de la pression et du débit urinaire.
      • Les symptômes de vidange sont typiques de cette physiopathologie
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9
Q

HBP: Zone touchée

A
  • Il est important de savoir que c’est la zone transitionnelle qui est hypertrophiée dans l’HBP
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10
Q

HBP: DDX

A
  • En amont de la prostate
    • Instabilité du détrusor
    • Idiopathique ou neurologique
    • Calculs vésicaux, infections, tumeurs vésicales
  • Dans la prostate
    • Cancer
    • Prostatite
  • En aval de la prostate
    • Rétrécissement de l’urètre ou du méat
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11
Q

HBP: Évaluation clinique d’un patient avec SBAU

A
  • Évaluation de base
    • Questionnaire
      • Buts :
        • Évaluer la nature des symptômes urinaires,
        • Éliminer la possibilité d’une complication de l’HBP,
        • Éliminer d’autres causes possibles pour expliquer les SBAU,
        • Évaluer l’impact des symptômes sur la qualité de vie du patient ;
    • Créatinine
    • Antigène prostatique spécifique (APS)
    • Analyse d’urine
    • Examen physique
      • Abdomen
        • Recherche de matité sus-pubienne et de globe vésical
      • Organes génitaux externes
        • Sténose du méat urétral à éliminer
      • Toucher rectal
        • Tonus anal
        • Prostate (volume, consistance et douleur)
  • Tests spécifiques
    • Calcul du résidu vésical
    • Cystoscopie
    • Bilan urodynamique
    • Échographie rénale
    • Échographie prostatique transrectale
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12
Q

HBP: Complications

A
  • Rétention urinaire
    • Aiguë ou chronique
  • Infection urinaire
  • Calculs vésicaux
  • Hématurie macroscopique récidivante
  • Hydronéphrose et insuffisance rénale
    • Cause post-rénale
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13
Q

HBP: Indications de traitement

A
  • Symptômes suffisamment sévères pour affecter la qualité de vie du patient
  • Présence de complications associées à l’HBP
  • Dans la prise de décision
    • Envisager les risques, avantages et l’efficacité de chaque traitement.
    • Tenir compte des besoins et du style de vie de chacun.
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14
Q

HBP: Traitement - Options

A
  1. Attente sous surveillance
  2. Médication
  3. Chirurgie
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15
Q

HBP: Traitement - Attente sous surveillance - conseils donnés

A
  • Suivi périodique
  • Modification des habitudes de vie
    • Réduction de l’apport liquidien
    • Réduction des irritants (caféine, alcool, etc.)
  • Éviter les décongestionnants nasaux en vente libre
    • Ils contiennent des alpha-agonistes, qui augmentent la résistance urétrale.
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16
Q

HBP: Traitement - Médication (Classe, mode de fonctionnement / effets, effets secondaires, temps d’acion)

A
  • Alpha-bloquants (Tamsulosine, Alfuzosine, Silodosine)
    • Réduction de la résistance urétrale par relâchement de la musculature lisse (50 % de la pression urétrale est due au tonus musculaire alpha-adrénergique)
    • Diminution du tonus sympathique au niveau prostatique
    • Inhibition de la composante dynamique de l’HBP
    • Action rapide (48h)
    • Effets secondaires
      • Congestion nasale
      • Hypotension orthostatique
      • Éjaculation rétrograde
      • Certains peuvent voir un effet bénéfique sur l’érection
  • Inhibiteurs de la 5 alpha-réductase (Finastéride, Dutastéride)
    • Empêche la transformation intraprostatique de la T en DHT
    • Diminution graduelle du volume de la prostate (partie glandulaire de la prostate)
    • Joue sur la composante statique principalement
    • Action lente (peut prendre 6 mois avant que les effets soient maximums)
    • Effets secondaires (5-10 %)
      • Diminution de la libido
      • Baisse du volume de l’éjaculat
      • Dysfonction érectile
  • Association d’alpha-bloquants et d’inhibiteurs de la 5-alpha-réductase
17
Q

HBP: Traitement - Chirurgie

A
  • Résection transurétrale de la prostate (RTUP)
  • Prostatectomie ouverte.
18
Q

Le cancer de la prostate: Épidémiologie (fréquence, risques de dév, risque d’en mourir, incidence, taux de mortalité)

A
  • Cancer le plus fréquent chez l’homme
  • Risque à vie de développer un cancer de la prostate est de 16.7 %, soit 1 homme sur 6
  • Le risque d’en mourir est d’environ 26 %.
  • Son incidence est actuellement stable, comme en témoigne la figure ci-contre.
  • Son taux de mortalité est en légère diminution (voir la deuxième figure).
  • Son incidence est extrêmement élevée par rapport aux cancers du poumon et colorectaux.
  • Son taux de mortalité est environ le même que le cancer colorectal.
19
Q

Le cancer de la prostate: FDR

A
  • Histoire familiale positive
    • RR 2 à 14 fois
    • Père 2.1 X
    • Frère 3.3 X
    • 1 membre de la famille < 65 ans (1er degré) 3.3 X
    • 2 membres de la famille 5.1 X
  • Race
    • Noirs (RR 1.5) > blancs > asiatiques
  • Susceptibilité génétique
  • Diète
    • Diète riche en graisses saturées augmente le risque
    • Aliments qui diminuent le risque
      • Lycopènes (tomates)
      • Isoflavones (soya)
      • Thé vert
20
Q

Le cancer de la prostate: L’APS - définir, fonction, demi-vie, spécificité, sensibilité

A
  • APS signifie Antigène Spécifique de la Prostate.
  • L’APS est une enzyme sécrétée par l’épithélium prostatique qui est responsable de la liquéfaction du sperme.
  • Sa demi-vie est de 48 à 72 h et se retrouve dans le sang en petite quantité.
  • L’APS est spécifique à la prostate, mais pas au cancer.
  • C’est un examen qui est relativement sensible.
21
Q

APS: concentration sérique varie en fonction de quoi?

A
  • La concentration sérique peut varier en fonction de :
    • la grosseur de la prostate (en lien avec HBP et âge) ;
    • la présence d’un cancer de la prostate ;
    • la présence d’une inflammation prostatique.
22
Q

Cancer de la prostate: APS - établir valeur normale

A
  • Établir une valeur normale pour l’APS sérique est difficile : cela fait intervenir la notion du risque de cancer, et ce n’est pas une mince affaire que de prédire les risques de cancer à partir d’une valeur d’antigène plasmatique.
  • Habituellement, une valeur en deçà de 4 ng/ml représente pour plusieurs la normalité.
  • Valeurs seuil en fonction de l’âge : plus adapté qu’une valeur unique pour définir la normalité.
    • Homme de 40 à 49 ans : APS < 2.0
    • Homme de 50 à 59 ans : APS < 3.0
    • Homme de 60 à 69 ans: APS < 4.0
    • Homme de 70 à 79 ans : APS < 6.0
23
Q

Cancer de la prostate: APS - quelle est la valeur normale?

A
  • Valeurs seuil en fonction de l’âge : plus adapté qu’une valeur unique pour définir la normalité.
    • Homme de 40 à 49 ans : APS < 2.0
    • Homme de 50 à 59 ans : APS < 3.0
    • Homme de 60 à 69 ans: APS < 4.0
    • Homme de 70 à 79 ans : APS < 6.0
24
Q

Cancer de la prostate: APS - Dans quelles conditions / pathos s’élève-t-elle?

A
  • L’APS peut s’élever en présence d’un cancer de prostate, mais aussi dans plusieurs conditions bénignes, telles que :
    • Prostatite
    • HBP
    • Et dans certaines circonstances spécifiques
      • … où l’APS se normalise généralement dans les 4 semaines qui suivent
        • Post-manipulation (cystoscopie, biopsie de prostate, sonde vésicale)
        • Éjaculation
        • Infections urinaires
        • Rétention urinaire aiguë
25
Q

Cancer de la prostate: APS - Dans quelles conditions diminue-t-elle?

A
  • En revanche, l’APS peut être diminué par les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase, qui diminue de 50 % la valeur de l’APS, d’où les difficultés dans son interprétation en clinique : l’APS est spécifique à la prostate, mais pas au cancer.
26
Q

Cancer de la prostate: APS - Lien entre APS et cancer

A
  • APS = 4 ng/mL25 % auront un cancer de la prostate
  • APS entre 4 et 10 ng/mL35 % de cancer
  • APS entre 10 et 20 ng/mL à⇢ 50 % de cancer
  • APS > 20 ng/ml ⇢ > 70 % de cancer
27
Q

Le dépistage du cancer de la prostate: But, avantages, risques

A
  • But : Réduire le taux de mortalité par cancer.
  • Avantages
    • Détection précoce du cancer
    • Réduction de l’anxiété attribuable au fait de « ne pas savoir »
  • Risques
    • Faux résultats positifs et négatifs
    • Surdiagnostic
    • Exposition accrue des procédures toxiques ou invasives
28
Q

Le dépistage du cancer de la prostate: Controverse - qui? pourquoi? faits?

A
  • Le dépistage systématique du cancer de la prostate est très controversé :
    • Certains organismes le recommandent, dont les Associations d’urologues (AUA, CUA).
    • Certains ne le recommandent pas, dont le Collège des médecins du Québec, le US Preventive Task Force et le Groupe canadien sur l’examen périodique.
  • Pourquoi est-ce autant controversé ?
    • Parce que le surdiagnostic entraîne des traitements inutiles et diminue la qualité de vie des patients.
    • Parce qu’il y a une absence d’évidence ferme pour démontrer une amélioration de la survie.
  • Il existe toutefois des faits indéniables :
    • le cancer de la prostate tue ;
    • nous avons des traitements efficaces contre ce cancer ;
    • le cancer de la prostate à la phase où il peut être guérit est généralement asymptomatique ;
    • un homme doit avoir le choix du dépistage et comprendre les avantages et inconvénients que cela comporte
29
Q

Le dépistage du cancer de la prostate: Qui dépister? Comment?

A
  • Qui dépister ?
    • Homme avec une espérance de vie d’au moins 10 ans ;
    • À partir de 40 ans, si histoire familiale positive ou si race noire
    • De 50 ans à 75 ans pour les autres.
  • Comment dépister ?
    • APS élevé permettra de détecter 90 % des cancers
    • Palpation de la prostate permettra la détection de 10 %
    • La combinaison des deux offre le meilleur kit de détection.
30
Q

Le dépistage du cancer de la prostate: Palpation de la prostate

A
  • La palpation de la prostate constitue un incontournable dans le dépistage du cancer de la prostate.
  • On y évalue le volume, la consistance, la présence d’induration et la sensation du patient.
31
Q

Cancer de la prostate: Signes et symptômes

A
  • La grande majorité des patients sont asymptomatiques.
  • 10 à 20 % se présentent avec des symptômes :
    • symptômes du bas appareil urinaire (SBAU)
    • douleurs osseuses (métastases)
    • œdème des membres inférieurs (métastases)
  • Un toucher rectal anormal est le signe clinique le plus important.
32
Q

Cancer de la prostate: Investigation

A
  • Étape initiale
    • APS et toucher rectal
  • Diagnostic histopathologique
    • Échographie transrectale et biopsies prostatiques
  • Bilan d’extension
    • Scintigraphie osseuse
      • Si APS > 10 ou Gleason > 8
      • Si douleur osseuse
  • La TDM et l’IRM sont rarement utilisées lors du bilan d’extension du cancer de la prostate
33
Q

Cancer de la prostate: Anatomopathologie - lieu de naissance + fréquence, forme histo la plus fréquente

A
  • Le cancer de la prostate prend naissance dans :
    • 80 % des cas en périphérie ;
    • 20 % des cas en zone de transition.
  • La forme histologique la plus fréquente est l’adénocarcinome.
34
Q

Cancer de la prostate: Anatomopathologie - évaluation de l’importance du cancer

A
  • L’importance du cancer s’évalue par l’association des facteurs suivants :
    • APS
    • Échelle Gleason (ci-contre)
    • Stade TNM
35
Q

Cancer de la prostate: Anatomopathologie - Échelle de Gleason (comment ça fonctionne?, signification des différents scores)

A
  • On l’obtient en faisant l’analyse de la carotte: additionner les types histologiques que l’on voit (voir l’image pour référence)
  • Score de 6 à 10
  • Stade 1 et 2: pas cancéreux
    • Score de 6: bas risque
    • Score de 7: risque modéré
    • Score 8-9-10: risque élevé
      • heureusement, pas les plus fréquents
      • besoin d’un tx agressif
36
Q

Cancer de la prostate: Stades cliniques TNM

A
  • En fonction de tous ces éléments diagnostiques et du bilan d’extension, il est possible de classer le cancer de la prostate selon la classification TNM:
  • T1a : Découvert après chirurgie pour HBP avec moins de 5 % du prélèvement envahi
  • T1b : Découvert après chirurgie pour HBP avec plus de 5 % du prélèvement envahi
  • T1c : Révélé par des biopsies pratiquées devant une élévation isolée de l’APS
    • T2a : Envahissant moins de la moitié d’un lobe
  • T2b : Envahissant plus de la moitié d’un lobe, mais n’atteignant pas l’autre lobe
  • T2c : Envahissant les deux lobes
    • T3a : Franchissant la capsule d’un côté.
  • T3b : Franchissant la capsule des deux côtés.
  • T3c : Envahissant la ou les vésicules séminales.
    • T4a : Envahissant le col vésical, le sphincter externe ou le rectum
  • T4b : Envahissant les muscles releveurs ou la paroi du pelvis
    • N+ : Adénopathie de l’obturatrice
  • N1 : Adénopathie de l’obturatrice < 2 cm
  • N2 : Adénopathie ilio-obturatrice de 2 à 5 cm
  • N3 : Adénopathie > 5 cm M+ : métastases viscérales
37
Q

Cancer de la prostate: Traitement selon type de cancer / condition

A
  • Différentes options sont possibles selon l’âge du patient, le stade de la maladie, ses antécédents médicaux et chirurgicaux
  • Cancer de la prostate non cliniquement significatif
    • Surveillance active
    • Pour cancer de petit volume, Gleason 6
    • Pour éviter le surtraitement associé au surdiagnostic
  • Cancer de la prostate localisé (visée curative)
    • Prostatectomie radicale
    • Radiothérapie (plusieurs formes) - mais on garde la prostate!
  • Cancer métastatique
    • Traitement anti-androgène ou castration chirurgicale
38
Q

Cancer de la prostate: Traitement - Utilité APS dans le suivi

A
  • Dans le suivi, l’APS peut servir comme marqueur de récidive:
    • Post-prostatectomie radicale
      • APS < 0.03
    • Post-radiothérapie
      • Entre 0.1 et 1.0
      • Toute élévation supérieure à ces valeurs est synonyme d’une récidive
    • Traitement antiandrogène (hormonothérapie)
      • APS devrait être inférieure à 1
      • Son élévation > 1 est synonyme de mauvais pronostic