1
Q

Qu’est-ce qu’un système?

A

Un ensemble d’éléments en interaction telle qu’une modification quelconque de l’un d’eux entraîne une modification de tous les autres.

Un système autonome, malgré les interinfluences.

Dans un système, il y a des sous-systèmes.

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2
Q

Définir «totalité» dans le cadre d’une approche systémique:

A

Il faut voir comment l’ensemble des éléments interagissent ensemble.

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3
Q

Définir «homéostasie» dans le cadre d’une approche systémique:

A

Un système veut rétablir une forme d’équilibre. Lorsque soumis à des changements internes ou externes, soit il retrouve l’état initial, soit il trouve un nouvel équilibre (adaptation).

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4
Q

Définir «équifinalité» dans le cadre d’une approche systémique:

A

Atteindre le même état final à partir de points de départ différents. Pas de logique linéraire, tout se transforme et évolue.

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5
Q

Définir «causalité circulaire» dans le cadre d’une approche dynamique:

A

Tout comportement individuel est affecté par le comportement d’autrui.

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6
Q

Quels sont les grands principes des approches systémiques?

A
  • Comportements et problèmes émergent à l’intérieur d’un contexte (tjrs prendre en considération la situation);
  • réciprocité dans les relations (causalité circulaire);
  • relations ponctuées par croyances et comportements (toute forme de dyade = teintée d’interactions);
  • problèmes peuvent émerger à des étapes particulières de développement des individus ou des familles (historique);
  • problèmes peuvent émerger quand réalité est niée (distorsions cognitives, pensées irrationnelles);
  • réciprocité dans le cafre thérapeutique (intervenant = a un impact sur le client).
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7
Q

Quelles sont les cinq composantes de l’intersystème selon Weeks (1977)?

A

1) Biologie individuelle: fonctions physiques des individus (enjeux médicaux);
2) Psychologie individuelle: personnalité, intelligence, tempérament, etc.
3) Relation dyadique: enjeux relationnels (conflits, stress, anxiété, etc.);
4) Origine familiale: messages, croyances et valeurs apprises pendant l’enfance;
5) Enjeux socio-culturels: croyances, principes, valeurs dans la société (similaire au niveau macro dans le modèle écologique).

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8
Q

Définir la notion d’intimité:

A

Volonté de connaître l’Autre, dévoilement de soi, expression de son individualité dans une relation, sans crainte la manière dont l’Autre va réagir.

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9
Q

Définir la notion de différenciation émotionnelle:

A

Capacité à rester pleinement et solidement soi-même pendant et malgré l’engagement émotionnel.

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10
Q

Définir la notion de réactivité émotionnelle:

A

Capacité à contrôler ses réactions émotives avec l’Autre (surtout dans un contexte où l’Autre s’ouvre à nous - dévoilement mutuel de soi).

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11
Q

Définir la notion de tolérance à l’anxiété:

A

Capacité à tolérer l’anxiété générée par la proximité affective.

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12
Q

Définir la notion d’autovalidation:

A

Capacité à accorder une légitimité et une valeur à ses besoins, sans avoir besoin de chercher la validation de l’Autre.

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13
Q

Définir la notion d’autoconsolation:

A

Capacité à s’autoconsoler en dépit des blessures émotionnelles inévitables.

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14
Q

Nommez les 3 critères généraux ET spécifiques de l’intimité intrapersonnelle:

A

1) Être capable de recevoir d’autrui et de prendre soin de soi;

2) Être émotionnellement différencié:
Spécifiques:
a) connaître ses besoins émotionnels/relationnels;
b) avoir une faible réactivité émotionnelle;
c) être capable d’autovalidation;
d) être capable d’autoconsolation;
e) tolérer l’anxiété que génèrent la proximité affective et le dévoilement de soi;

3) Accepter et respecter les différences du partenaire (personnalité, habitudes, etc.) (reconnaître que l’Autre n’est pas moi!)

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15
Q

Définir la notion de fusion émotionnelle:

A

Incapacité à demeurer soi-même lors d’un engagement émotionnel, l’individu se moulant constamment aux désirs et attentes qu’il prête à l’Autre.

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16
Q

Définir la notion de «clarté des définitions de soi»:

A

Capacité à savoir qui on est et ce que l’on désire (identité individuelle).

17
Q

Nommez les différences entre fusion et différenciation sous le paradigme «clarté des définitions de soi»:

A

Fusion:

  • identité de la personne pas affirmée;
  • contrôle de l’impact anticipé de nos désirs sur le/la partenaire (on parle de façon indirecte, l’Autre doit comprendre entre les lignes / mon bien-être, c’est TON bien-être);
  • les frontières de chacun sont toujours floues, on se définit à partir de l’Autre.

Différenciation:

  • ce que l’on est et ce que l’on veut dans notre for intérieur est révélé;
  • on exprime directement nos désirs;
  • on espère que l’Autre va répondre honnêtement;
  • les différences ne sont pas niées;
  • on augmente la capacité de choisir en fonction de ses désirs.
18
Q

Définir la notion de «nature du contact avec l’Autre»:

A

Capacité de s’investir et de s’ouvrir avec l’Autre, malgré les risques normaux de désaccords et de ruptures.

19
Q

Nommez les différences entre fusion et différenciation sous le paradigme «nature du contact avec l’Autre»:

A

Fusion:

  • Surveiller constamment les réactions de l’Autre;
  • on accorde beaucoup d’importance au désir de l’Autre (même plus que le nôtre);
  • les différences sont menaçantes;
  • on reproche à l’Autre d’être lui/elle-même;
  • le contact n’est ni solide, ni confortable (quand on est avec l’Autre, on se sent envahi et quand l’Autre est absent, démuni);
  • désir sexuel: tjrs exprimé de façon indirecte par peur de réactions négatives.

Différenciation:

  • on assume les risques qui accompagnent toute relation émotionnelle (déception, rejet, etc.);
  • on va rester soi-même avec l’Autre, et on va accorder + d’importance à ses propres désirs qu’à ceux de l’Autre;
  • désir sexuel: exprimé directement;
  • on laisse à l’Autre le soin de décider ce qu’il veut faire avec ce désir-là.
20
Q

Définir la notion de «réactivité émotionnelle»:

A

Capacité à réguler ses émotions.

21
Q

Nommez les différences entre fusion et différenciation sous le paradigme «réactivité émotionnelle»:

A

Fusion:

  • critique perçue comme une provocation (tous les commentaires de l’Autre: reproche, remise en question de l’identité);
  • réaction émotionnelle: explosive!;
  • crée une distance avec l’Autre (pour éviter anxiété, humiliation);
  • couples qui ont peur du changement (chaque petite chose devient énorme);
  • logique de blâme et d’humiliation.

Différenciation:

  • développement d’une immunité au jugement de l’Autre (on tolère le jugement et les commentaires: la critique devient constructive);
  • on continue à exprimer ses désirs et préférences;
  • l’attente et le désir sont vus comme quelque chose d’excitant.
22
Q

Nommez les différences entre fusion et différenciation sous le paradigme «tolérance à l’anxiété»:

A

Fusion:

  • anxiété soulève des doutes sur soi;
  • crainte constante du rejet, de la critique, de l’abandon;
  • la personne se sent vide: elle fuit l’anxiété, évite les discussions, boude (attitudes passives-agressives);
  • on endure des comportements que l’on apprécie pas de l’Autre.

Différenciation:

  • on confronte les problèmes en communiquant ses désirs;
  • on tolère l’anxiété pour la dépasser et retrouver le confort;
  • on ne nie pas qui on est, malgré l’anxiété;
  • l’anxiété nourrit l’excitation sexuelle.
23
Q

Définir la notion de «être ensemble»:

A

Proximité avec l’Autre, espace commun de partage et de compréhension (familiarité, stabilité, confiance).

24
Q

Définir la notion de «être soi»:

A

Indépendance, séparation d’avec l’Autre, suivre ses propres désirs, exprimer à l’Autre ses désirs.

25
Q

Définir la notion de «validation par l’Autre»:

A

Attendre la confirmation de nos choix par l’Autre, faire reposer sur l’Autre les conséquences de nos choix.

26
Q

Définir la notion d’«auto-validation»:

A

Valider soi-même ses propres choix et assumer seul.e les conséquences de ces choix.

27
Q

Quels sont les trois modes de perte de contact?

A

1) Soumission: on se retire du lien émotif en cédant ou en capitulant (si tu veux, je veux / rendre son soi invisible);
2) Domination: on impose à l’Autre son désir (j’ai envie de toi, je t’aurai / rendre le soi du/de la partenaire invisible);
3) Distanciation: on se retire de l’interaction par le silence (rendre la connexion à l’Autre invisible).

28
Q

Quelles sont les caractéristiques des couples dont la satisfaction conjugale est plus élevée?

A
  • moins réactifs émotionnellement (passivement ou activement);
  • moins fusionnels ou plus capables d’autovalidation.
29
Q

Quand la différenciation émotionnelle est grande, elle est associée à…

A

Un bien-être plus grand.

30
Q

Quand la différenciation émotionnelle est faible, elle est associée à…

A

L’anxiété de séparation et des troubles d’attachement.

31
Q

Quand les individus sont plus réactifs émotionnellement, c’est associé à…

A

Plus de symptômes psychologiques et d’événements de vie stressants.

32
Q

Selon Kruse (2007), la différentiation du soi…

A

Augmente le niveau de confiance.