Cours 12 Coude (Kym) Flashcards
Qu’est-ce qu’un épicondylalgie lat?
(Synonymes : tennis elbow, tendinopathie des extenseurs du poignet)
-Phénomène dégénératif suite à surutilisation de l’origine du tendon commun des muscles épicondyliens
V ou F?
Il y a principalement 2 types de tendinopathie réactive et dégénérative (il y aussi dysrespair/endommagé, mais elle en a pas fait mention)
Lors d’une tendinopathie dégénérative il y a beaucoup de changements histologiques a/n cellulaire et de la matrice (ce n’est pas juste les fibres de collagènes qui ce mêle ensemble, il y a aussi néovascularisation, de nouveau nerf sensitif et d’autres nouvelles cellules)
On peut remarquer que la dlr n’est pas proportionnelle au changement histologique ou à la blessure d’un tendon (par exemple, un tendon sain peut faire mal à 8/10. Il y a de 80-90% de la population présentant une rupture de la coiffe des rotateurs sans douleur à partir de 50 ans)
Le mécanisme de blessure d’une tendinopathie peut être fait par une force tensile, compression, friction et cisaillement (par exemple dans les cas d’épicondylalgie il peut y avoir une compression avec le capitulum (capitellum) lors de la prosupination qui peut affecter le supinateur)
Vrai!
Quels sont les muscles du coude pouvant être atteint dans l’épicondalgie lat et dite celui le plus atteint
court ext radial du carpe est le plus atteint
Pas oublier que le long s’attache sur humérus distale! Donc si on palpe a/n ligne supracondylaire et mal là = long ext radial du carpe. Pas iublier le supinateur qui demande aussi rééducation en supination.
Quel est l’incidence des tendinopathie des épicondyliens lat?
- côté
- âge
- genre
- membre dominant
- 40-60 ans
- homme et femme égal
(Pour les incidence la prof dit que le plus important à retenir ces celui de la capsulite qui est plus prévalent chez la femme ménauposé)
Nommer les facteurs prédisposants intrinsèques de l’épicondylalgie (6)
- valgus augmenté
- hypermobilité
- maladies métaboliques: diabète, hyperglycémie, facteurs cardio-vasculaires.
- Autres causes dans le quadrant sup (lésion cervicale, limitation rotations gléno-humérale, dysfonction poignet, atteinte de la coiffe des rotateurs)
- mauvais patron de mouvement
- facteurs psychosociaux défavorables (peu de contrôle sur environnement de travail; support social déficient)
Nommer les facteurs prédisposants extrinsèques de l’épicondylalgie (5)
- position de travail non ergonomique
- activités inhabituelles ou mauvaise technique
- surcharge musculaire temporaire ou récurrente
-activité répétitive sollicitant le coude à raison d’au moins 30 min; 3 fois/semaine ou plus de 2 heures/jour
-préhension de charges de plus de 20kg plus de 10 fois/jour - activités de MEC
- quantification stress mécanique déficiente
4 éléments a/n de l’objectif de la présentation clinique de l’épicondylalgie
- AA coude complet
- RISOM positif en supination du coude et en ext/ dev radial du poignet
- dim force de prhension + dlr
- atteinte neurodynamique possible
Quel est la présentation clinique d’une épicondylalgie?
- Symptômes
- douleur s’installe de façon insidieuse
- douleur le plus souvent locale ressentie face latérale du coude, qui peut référer le long de la musculature impliquée dans l’avant-bras (face dorsale) et parfois jusqu’au poignet et la main (2e et 3e doigts)
- plaintes fréquentes de diminution de force de préhension, pouvant aller jusqu’à échapper les objets
- Signes
- A.A. complète coude (dans les cas plus irritables parfois manque 5 10° en extension et en flexion ou parfois fin pronation fait mal qd supinateur étiré)
- RISOM: supination avant-bras, extension et déviation radiale poignet, extension des doigts peuvent être +
- Force :
-coude dans les limites de la normale, légère diminution de force de supination possible
-préhension sera affaiblie et douloureuse. Un des bons indicateurs de changement serait la force de préhension maximale non douloureuse
- Souplesse : l’extension du coude en pronation de l’avant-bras accompagnée de la flexion du poignet et des doigts est souvent douloureuse
- Mobilité neurale particulièrement du nerf radial peut être altérée
- Palpation :
- douleur à l’épicondyle latéral, si douleur supracondylienne le long extenseur radial du carpe est en cause
- souvent sensibilité à la palpation le long des épicondyliens à l’avant bras
- Fonction perturbée en raison de la douleur lors de la préhension
cette question est à l’exam à chaque année!
c’est quoi la force de préhension max sans dlr et pourquoi c’est important?
On demande au pt de faire le dynamo et de forcer jusqu’à ce qu’avant que la dlr apparaisse
- ce test est un bon indicateur de changement pour épicondylalgie
- Permet aussi de nous guider dans nos ex’s
Comment on peut poser le diagnostic de tendinopathie des épicondyliens lat?
- posé par l’examen clinique principalement
- imagerie ne devrait pas être utilisée en première ligne; seulement si nécessité de préciser le diagnostic différentiel
-** Radiographie** : normale (peut parfois déceler un amas de calcium chez ceux qui souffrent de douleurs
chroniques) sauf si périostite - Échographie et IRM : déchirures peuvent être visibles
- L’utilisation de mesures de résultats validées tel que le questionnaire PRTEE, DASH, QuickDASH et/ou l’échelle fonctionnelle spécifique au patient (PSFS) sont à utiliser lors de l’évaluation initiale pour bien mettre en évidence les limitations de fonction
Nommer les 3 types de dx différentiel de l’épicondylalgie
- articulaire
- instabilité
- neurale
Selon codex:
1. Intra-articulaire
- Dysfonction de l’articulation huméro-radiale : douleur sera alors à la tête radiale plutôt qu’à l’épicondyle
- Dysfonction de l’articulation radio-ulnaire supérieure : peut être difficile de distinguer de la précédente car douleur au même site (tête radiale) mais limitations seront davantage en lien avec la prosupination
- Ostéochondrite disséquante
- Arthrite inflammatoire (maladie inflammatoire systémique)
2. Problème d’origine cervicale
- Une irritation radiculaire ou une radiculopathie (C5, C6 ou C7) peut imiter les symptômes d’une épicondylalgie latérale.
- Une atteinte cervicale devrait être soupçonnée en particulier lors de problèmes aux deux coudes.
- Peut inclure ou non une atteinte neurodynamique (nerf radial)
3. Syndrome du tunnel radial
- relativement rare (5% des épicondylalgies latérales)
- compression du nerf interosseux postérieur (branche principale du nerf radial au niveau de l’épicondyle), lorsqu’il passe entre les deux chefs du muscle supinateur ou dans le canal de Frohse
- entraîne une atteinte de la fonction des muscles extenseurs de l’avant-bras sans déficit sensitif qui peut évoquer l’épicondylalgie
- avec le temps la diminution de force maximale devrait être plus importante lors de ce syndrome que lors d’épicondylalgie
4. Problématique de stabilité
- Instabilité postéro-latérale rotatoire secondaire à laxité ligamentaire
Comment on différencie ostéochondrite dissécante de l’épicondylalgie
- population (ostéochondrite sont jeunes et sportifs, épicondylagie entre 40-60 ans)
- amplitude (Diminuée avec ostéochondrite)
- RISOM (diminué seulement pour ostéochondrite)
Nommez les 2 types de mécanisme de blessure fréquentes de l’épicondylagie lat
tension: surutilisation des extenseurs
compression: contre capitellum avec prosupination
Selon codex:
- mouvements répétitifs des doigts, du poignet et de l’avant-bras
- le plus souvent en cause est l‘extension répétitive du poignet, surtout si nécessite une préhension (ex: utilisation d’un marteau, d’une raquette, frotter des chaudrons)
- mouvements de prosupination de l’avant-bras (visser)
- - peut aussi survenir lors de tâches répétées avec des outils vibrants
- rarement ce problème fera suite à un trauma direct
syndrome du tunnel radial implique quel nerf qui passe dans quel canal?
compression du nerf interosseux post qui passe dans le canal de Froshe
Nommer les 3 éléments qui permettent de déterminer le stade de la tendinopathie
- réactive vs dégénérative
- douleur
- fonction
type d’exercice de renforcement le plus étudié pour les épicondylalgie
renforcement excentriquee
Selon lucado2022
dosage proposé pour l’épicondylalgie/ quels sont les paramètre recommandé (séries, réps, pendant combien de semaines, type de renf) (4 éléments)
- 3 x 15 reps
- 6-12 semaines (correspond à la phase de remodelage important de le dire au pt de venir même s’il a plus mal pour pouvoir jouer au hockey 50 ans 4x sem)
- ne pas augmenter les symptomes
- isométrique => isotonique => excentrique
(Attention notre but est d’augmenter la capacité du tendon à soulever une charge et pas nécessairement de faire un renforcement en F ou endurance)
Supporter par les évidences!!
La technique de Mulligan (MWM) est efficace pour:
- diminuer la douleur
- augmenter la force de préhension
Nommer les 3 types de modalités analgésiques pour l’épicondylalgie
- laser (évidences modérées pour soulager la douleur et améliorerait fonction à court term)
- puncture physiothérapeutique avec aiguille sèche (évidences modérées qui serait efficaces pour soulager la douleur à court terme)
- orthèses (bracelet épicondylien)
But du bracelet épicondylien
Comment on l’applique
Pour qui?
- dim force transmission de force au tension
- dim douleur visée le bracelet déplace la pression en distale du tendon ce qui reporte le point d’attache
- application à 3 largeurs de doigts sous l’épicondyle et devrait être serrée avec le muscle en contraction; devrait diminuer la douleur immédiatement
- pourrait être indiquée si condition très irritable et que produit un soulagement immédiat ou si occupation du patient fait qu’il peut difficilement diminuer la surcharge au tendon
(évidences contradictoires quant à son efficacité; aucune évidence qu’un type d’orthèse est supérieur à un autre)
Nommer 6 modalités de traitement pour l’épicondylalgie qui ont une efficacité inconnue mais qui peut aider
- frictions transverses
- taping
- techniques de tissus mous (TTM)
- mobilisation neurodynamqiues
- glace
- électro: US, courant interférentiels, TENS, champ électromagnétiques
Faites un résumé de toutes les interventions en physio:
Enseignement
- explication pathologie et pronostic, emphase sur modulation stress mécanique
- conseils pour éviter récidives
- repos relatif du poignet et de l’avant-bras en adaptant les activités qui augmentent la douleur
Exercices de renforcement
- type d’exercices optimal pour les extenseurs du poignet est encore inconnu mais excentrique,
isotonique et isométrique semblent être à privilégier Bisset et Vicenzino (2015), Hoogvliet(2013), Lucado (2022)
- excentrique est le plus étudié et lorsque combiné à traitement multimodal a été prouvé
comme étant efficace Cullinane, Boocock et Trevelyan (2013)
- si mouvement douloureux, débuter par isométrique
- dosage optimal inconnu Raman, MacDermid et Grewal (2012) donc à adapter en fonction de la présentation
clinique et de l’irritabilité de la condition
- renforcement de la préhension (sans douleur ou douleur minime)
Thérapie manuelle
- locale au coude et aux régions cervicale et thoracique si pertinent Herd et Meserve (2008), Hoogvliet (2013), Lucado (2022)
technique de Mulligan (MWM) : efficace pour diminuer la douleur et augmenter la force de préhension.
Lucado (2018), Cullinane(2013), Hoogvliet (2013) Bisset, Coombes et Vicenzino (2009)
Exercices d’étirements
- Effectués en combinaison avec les exercices de renforcement, démontreraient une certaine efficacité Hoogvliet(2013)
Modalités analgésiques
- laser:
- puncture physiothérapeutique avec aiguilles sèches (PPAS) :
- orthèse (bracelet épicondylien)
D’autres modalités sont disponibles et bien que leur efficacité soit inconnue. Par contre, leur utilisation systématique devrait être remise en cause.
frictions transverses Loew(2014)
taping
techniques de tissus mous
mobilisations neurodynamiques
glace
US, courants interférentiels, TENS, champs électromagnétiques
Plus tard dans la réadaptation, il est également important de :
Progresser avec mouvements combinés et fonctionnels (ex. : push-up au mur)
Rééduquer les patrons de mouvements, les gestes occupationnels (sportif et/ou travail)
Nommer les 4 traitements médicaux conservateurs RECOMMANDÉS
- AINS: si advils soulage pas, peut demander des naproxen au pharmacien (on peut en prendre 7 à 10 jours max sinon risque dommageable possible) (on peut faire l’essai si très grosse dlr et pour voir si calme inflam, mais pas dépasser 14 jours + aide seulement à court terme)
- infiltration de plasma riche en plaquette (PRP)
- injection de sang autologue
- prolothérapie
Pourquoi on utilise plus d’injection de cortisone?
- Bien que ça fasse un effet wow au début, sur le long terme la cortisone deviens moins efficace a/n des syptomes
- Fragilise les tissus
- Plus grand risque de récidive (déja qu’il est élevé chez ce type de tendinopathie)