Coude Flashcards

1
Q

Quelles sont les sphères importantes à questionner lors de l’entrevue et de l’examen subjectif pour le coude ?

A

Histoire et antécédents, travail, sport, facteurs biopsycho-sociaux, mauvaises habitudes de vie (ex: fumeur)

Ces sphères permettent une évaluation complète du patient.

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2
Q

Quelle est l’importance de l’entrevue et de l’examen subjectif ?

A

Partie très importante de l’examen, souvent faite trop rapidement, permet de questionner le patient sur plusieurs sphères, permet de générer des hypothèses et d’avoir en tête l’hypothèse principale à la fin de cette portion

Cela aide à mieux comprendre la condition du patient.

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3
Q

Quelles questions poser concernant l’histoire des symptômes ?

A

Depuis QUAND les symptômes sont présents ? COMMENT sont-ils survenus ? Noter que les symptômes peuvent être présents depuis plusieurs mois

Ces questions permettent de clarifier la chronologie des symptômes.

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4
Q

Quelles questions poser concernant la douleur ?

A

Localisée au coude ? Irradie à l’avant-bras ou au poignet parfois ? Présente la nuit ? Le patient est-il réveillé la nuit ? Rare que ça monte vers l’épaule (si le cas, voir épaule et cervical)

Ces informations aident à déterminer la nature de la douleur.

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5
Q

Quelles questions poser concernant les engourdissements/picotements ?

A

Au coude, main et doigts ?

Cela peut indiquer une atteinte nerveuse.

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6
Q

Quelles questions poser concernant les bruits articulaires ?

A

Présents ? Dans quelle position ou quel mouvement ?

Les bruits articulaires peuvent signaler des problèmes au niveau des articulations.

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7
Q

Quelles questions poser concernant le blocage ou pseudo-blocage ?

A

Présents ?

Cela permet d’évaluer la mobilité articulaire.

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8
Q

Quelles questions poser concernant les antécédents ?

A

Blessures au coude, poignet ? Problème actuel ou passé au niveau CERVICAL ?

Les antécédents peuvent influencer la condition présente.

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9
Q

Quelles questions poser concernant le travail ?

A

Gestes répétitifs ? Changements récents (nouvelles tâches, outils, bureau) ? Ergonomie au travail ?

Cela aide à identifier des facteurs de risque professionnels.

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10
Q

Quelles questions poser concernant les sports ?

A

Sport de raquette ? Golf ? Gymnastique ? Boxe ? Contact ? Changements entraînement, matériel, nouvelle activité ? Intensité ou nouvelle pratique sportive ?

Les activités sportives peuvent contribuer aux blessures.

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11
Q

Quelles questions poser concernant les limitations fonctionnelles ?

A

Force de préhension, prise d’objet ?

Cela évalue l’impact fonctionnel de la condition.

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12
Q

Quelle est la relation possible entre l’épaule/poignet et le coude ?

A

Épaule et poignet bougent beaucoup, donc si pathologie épaule/poignet, le coude peut “écoper”

Les douleurs peuvent être référées d’autres articulations.

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13
Q

Quelle est la différence entre “ite” et “ose” dans le contexte de l’épicondylalgie ?

A

On ne parle pas forcément de «ite», car pas ou peu de processus inflammatoire dans le tissu atteint. Tendinose des tendons, gaines et jonctions musculaires

Cela souligne la nature dégénérative de l’épicondylalgie.

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14
Q

Quelle est l’étiologie de l’épicondylalgie latérale ?

A

Tendinose des tendons, gaines et jonctions musculaires du muscle Court Extenseur Radial du Carpe (CERC) et autres

Le CERC est la victime la plus souvent.

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15
Q

Qu’est-ce qu’une tendinopathie ?

A

Désorganisation des fibres de collagène, perte de l’orientation parallèle des fibres, peut mener à des micro-déchirures, néo-vascularisation tendineuse, présence de vascularisation perpendiculaire aux fibres de collagène

Vrai pour toutes les tendinopathies.

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16
Q

Quelle est l’épidémiologie de l’épicondylalgie latérale vs médiale ?

A

Plus fréquente en latéral qu’en médial (7-10x), affecte principalement le côté dominant (75%), affecte 1-3% de la population générale, 5-10% des patients sont des joueurs de tennis, fréquemment reliée au travail

Cela montre l’impact de l’épicondylalgie sur la population.

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17
Q

Quels sont les facteurs de risque de l’épicondylalgie ?

A

Sports (raquette), changement récent dans l’entraînement ou le travail, travailleur manuel, ordinateur, patho-mécanique du membre supérieur, pathologie cervicale associée

Ces facteurs sont cruciaux pour la prévention.

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18
Q

Quel est le mécanisme de blessure typique de l’épicondylalgie latérale ?

A

Apparition souvent insidieuse, augmentation progressive, microtraumatismes répétés, histoire de traumatisme direct (plus rare)

Cela aide à comprendre comment la condition se développe.

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19
Q

Quelle est la présentation clinique de l’épicondylalgie latérale ?

A

Douleur à la face latérale du coude et région épicondyle latéral, augmentation de la douleur avec préhension et gestes nécessitant EXTENSION du poignet

Cela aide à identifier les symptômes typiques.

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20
Q

Quels sont les diagnostics différentiels de l’épicondylalgie latérale ?

A

Dysfonction Cx, dysfonction articulaire au coude, syndrome tunnel radial, instabilité ligamentaire, douleur référée d’une pathologie de la coiffe des rotateurs

Ces diagnostics doivent être considérés pour un traitement approprié.

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21
Q

Que recherche-t-on à l’examen subjectif spécifique à l’épicondylalgie latérale ?

A

Localisation des symptômes, faiblesse préhension avec douleur, histoire et mécanisme de blessure, douleur et/ou ATCD Cx ou ailleurs

Cela permet d’établir un diagnostic précis.

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22
Q

Que recherche-t-on à l’examen objectif spécifique à l’épicondylalgie latérale ?

A

Observation locale et posturale, mise en tension sélective, force musculaire, souplesse musculaire, palpation

Ces éléments aident à évaluer l’état du coude.

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23
Q

Quels éléments observer lors de l’évaluation posturale pour l’épicondylalgie latérale ?

A

Posture globale, alignement articulaire

Une bonne posture est cruciale pour la santé du coude.

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24
Q

Qu’observe-t-on généralement concernant l’amplitude articulaire au coude en cas d’épicondylalgie latérale ?

A

Normalement, pas de limitation au coude en actif. Évaluer les surpressions passives

Cela aide à déterminer la mobilité articulaire.

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25
Quels tests de force musculaire sont pertinents pour l'épicondylalgie latérale ?
Extension et déviation radiale résistée poignet, extension résistée 3e doigt, force de préhension ## Footnote Ces tests aident à évaluer la force musculaire.
26
Quelle est la signification d'une force de préhension plus faible en extension qu'en flexion du coude ?
Peut s'avérer un «outil» diagnostique dans le contexte d'une épicondylalgie latérale ## Footnote Une diminution de 8% entre les 2 positions a une sensibilité de 80% et une spécificité de 85%.
27
Que sont le PFGS et le MGS ?
PFGS (Pain-Free Grip Strength) : force maximale avant la douleur. MGS (Maximal Grip Strength) : force maximale ## Footnote Données pertinentes pour le suivi.
28
Qu'observe-t-on concernant la souplesse musculaire et la palpation en cas d'épicondylalgie latérale ?
Diminution souplesse des muscles extenseurs du poignet, douleur à la palpation de l'épicondyle latéral ## Footnote Cela aide à évaluer l'état des muscles extenseurs.
29
Qu'observe-t-on généralement à l'évaluation cervicale et de la mobilité neurale en cas d'épicondylalgie latérale ?
Mobilité active rarement limitée, mais douleur ou raideur en fin de ROM possible ## Footnote Cela peut indiquer une atteinte cervicale associée.
30
Qu'observe-t-on concernant le contrôle moteur en cas d'épicondylalgie latérale ?
Préhension avec tendance en flexion ou extension du poignet, perturbation sensorimotrice bilatérale ## Footnote Cela souligne l'importance du contrôle moteur dans la réhabilitation.
31
Quels questionnaires et échelles fonctionnelles sont utilisés pour l'épicondylalgie latérale ?
Patient-Rated Tennis Elbow Evaluation (PRTEE), Mayo Elbow Performance Index (MEPI), Disabilities of the Arm, Shoulder and Hand (DASH) ## Footnote Ces outils aident à évaluer la fonction et le pronostic.
32
Quelle est l'étiologie de l'épicondylalgie médiale ?
Atteint habituellement le rond pronateur et le muscle Fléchisseur Radial du Carpe, processus inflammatoire vs désorganisation des fibres de collagène ## Footnote Cela montre la différence avec l'épicondylalgie latérale.
33
Quelle est l'épidémiologie de l'épicondylalgie médiale ?
10-20% de tous les cas d'épicondylalgie, affecte principalement le côté dominant (75%), associée au golf et sports de lancer ## Footnote Cela souligne son incidence dans certaines activités.
34
Quels sont les facteurs de risque de l'épicondylalgie médiale ?
Sports (golf, lancer, "overhead"), changement récent dans l'entraînement, travailleur manuel, ergonomie au travail, patho-mécanique du membre supérieur ## Footnote Ces facteurs sont similaires à ceux de l'épicondylalgie latérale.
35
Quel est le mécanisme de blessure typique de l'épicondylalgie médiale ?
Apparition souvent insidieuse, augmentation progressive, microtraumatismes répétés ## Footnote Cela aide à comprendre la nature de cette blessure.
36
Quelle est la présentation clinique de l'épicondylalgie médiale ?
Douleur à la face médiale du coude et région épicondyle médial, augmentation de la douleur avec préhension et gestes nécessitant la FLEXION du poignet ## Footnote Cela aide à identifier les symptômes caractéristiques.
37
Quels sont les diagnostics différentiels de l'épicondylalgie médiale ?
Dysfonction Cx-Thx, instabilité ligamentaire, syndrome tunnel ulnaire, tendinopathie tricipitale, syndrome défilé thoracique ## Footnote Ces diagnostics doivent être évalués pour un traitement adéquat.
38
Quelles sont les dysfonctions associées à l'épicondylalgie médiale ?
Dysfonction Cx-Thx, instabilité ligamentaire, syndrome tunnel ulnaire, tendinopathie tricipitale, syndrome défilé thoracique ## Footnote Les dysfonctions peuvent inclure C7-D1, D1-2, C5-6, et C6-7.
39
Que recherche-t-on à l'examen subjectif spécifique à l'épicondylalgie médiale ?
Localisation des symptômes, faiblesse préhension avec douleur, histoire et mécanisme de blessure, douleur et/ou ATCD Cx ou ailleurs ## Footnote Les symptômes se localisent à la face médiale et avant-bras.
40
Que recherche-t-on à l'examen objectif spécifique à l'épicondylalgie médiale ?
Observation locale et posturale, mise en tension sélective, force musculaire, souplesse musculaire, palpation, scan cervical, examen neuro, contrôle moteur ## Footnote Les douleurs et diminutions de force sont notées lors des tests.
41
Quels tests de force musculaire sont pertinents pour l'épicondylalgie médiale ?
Flexion et déviation radiale résistée, pronation résistée de l'avant-bras, force de préhension ## Footnote La douleur est souvent exacerbée en extension du coude.
42
Qu'observe-t-on concernant la souplesse musculaire en cas d'épicondylalgie médiale ?
Diminution souplesse des muscles fléchisseurs du poignet, augmentation tonus fléchisseurs, ULNT 3 possiblement limité ## Footnote Les symptômes peuvent être reproduits lors de l'ULNT 3.
43
Qu'observe-t-on à la palpation pour l'épicondylalgie médiale ?
Douleur à la palpation de l'épicondyle médial, mobilité active cervicale rarement limitée, préhension en flexion ou extension ## Footnote La réactivité des muscles fléchisseurs est souvent perturbée.
44
Quel est le rôle de l'imagerie dans l'évaluation de l'épicondylalgie ?
Échographie et IRM pour changements structurels, RX coude pour changements dégénératifs, RX cervicale pour influence de la colonne ## Footnote La morphologie du tendon n'est pas toujours en relation avec les symptômes cliniques.
45
Quand référer en orthopédie pour l'épicondylalgie ?
Si condition chirurgicale ou échec du traitement conservateur ## Footnote Les résultats d'imagerie peuvent également guider cette décision.
46
Quelles sont les approches de traitement pour l'épicondylalgie ?
Approche en physiothérapie, approche médicale ## Footnote Ces approches peuvent être complémentaires.
47
Quels sont les éléments clés du traitement en physiothérapie pour l'épicondylalgie ?
Éducation, TMO, exercices, contrôle moteur, autres modalités ## Footnote Les exercices incluent renforcement ISOM/ISOT et étirements.
48
Quelles sont les considérations concernant le traitement articulaire en physiothérapie ?
Mobilisations accessoires selon restrictions, traction pour étirer les fibres du tendon ## Footnote Les preuves sur l'efficacité des mobilisations accessoires sont limitées.
49
Quelles sont les considérations concernant le traitement de la souplesse musculaire en physiothérapie ?
Étirements des muscles extenseurs et fléchisseurs, techniques de PNF, massages, taping ## Footnote Ces techniques favorisent une meilleure circulation sanguine et alignement des collagènes.
50
Quelles sont les considérations concernant le renforcement musculaire en physiothérapie ?
Phase aiguë : peu de renforcement, phase sub-aiguë : renforcement excentrique, phase chronique : exercices concentriques et excentriques ## Footnote Les exercices ISOM sont bénéfiques sur la douleur et la fonction, mais probablement non-efficaces seuls.
51
Quelles sont les considérations concernant les agents électro-physiques et les attelles en physiothérapie ?
Glace, US, thérapie par onde de choc, attelles pour retour au jeu ## Footnote Les attelles doivent être enlevées au repos et la nuit.
52
Quelles sont les considérations concernant l'ergonomie et le contrôle moteur en physiothérapie ?
Correction au travail, correction du geste sportif, simulation des gestes, contrôle moteur de la ceinture scapulaire ## Footnote Une approche multimodale est souvent plus efficace.
53
Quelles sont les autres modalités de traitement en physiothérapie ?
Technique Mulligan, mobilité neurale, PPAS, frictions transverses ## Footnote Certaines techniques peuvent être plus efficaces que d'autres selon le cas.
54
Quelles sont les approches de traitement médical pour l'épicondylalgie ?
'Wait and see', infiltrations de cortisone, injections avec autologous whole blood, injections de PRP, injections d'acide hyaluronique ## Footnote Ces traitements varient en efficacité et en durée des effets.
55
Quelles sont les considérations concernant la chirurgie pour l'épicondylalgie ?
Indiquée si symptômes persistent après 6 mois, options chirurgicales incluent relâchement, résection, dénervation ## Footnote Les complications potentielles existent, et le taux d'échec peut varier.
56
Quelles sont les étiologies des fractures du coude ?
Fracture traumatique, fracture de stress, fracture par avulsion ## Footnote Peut impliquer ou non les surfaces articulaires.
57
Quelle est l'épidémiologie des fractures du coude ?
7% des fractures chez l'adulte, 25% des fractures pédiatriques ## Footnote Les groupes d'âge à risque incluent les jeunes adultes et les personnes âgées.
58
Quelle est la classification des fractures de l'humérus distal et de la tête radiale ?
Humérus distal : Type A, B, C; Tête radiale : Type 1, 2, 3, 4 ## Footnote Chaque type a des implications différentes pour le traitement.
59
Quelle est la présentation clinique générale des fractures du coude ?
Dépend du stade de guérison, temps de guérison variable ## Footnote Une fracture des épiphyses peut affecter la croissance.
60
Quelle est l'étiologie des luxations du coude ?
Traumatisme avec ou sans fracture, chute en hyperextension et valgus ## Footnote Le mécanisme de blessure est souvent lié à des activités sportives.
61
Quelle est la classification des luxations du coude ?
Selon la position de l'ulna proximal par rapport à l'humérus distal ## Footnote Le déplacement postérieur est le plus fréquent.
62
Quelle est l'épidémiologie des luxations du coude ?
Non fréquent, deuxième articulation la plus luxée chez l'adulte, plus fréquente chez les enfants ## Footnote Les hommes d'âge moyen sont souvent les plus touchés.
63
Quel est le mécanisme de blessure typique des luxations du coude ?
Chute avec coude en hyperextension/supination, stress en valgus ## Footnote Les enfants peuvent subir une subluxation de la tête radiale.
64
Quelle est la présentation clinique aigüe des fractures/luxations du coude ?
Déformation, posture antalgique, gonflement, douleur, engourdissements ## Footnote Les signes peuvent indiquer une atteinte nerveuse ou vasculaire.
65
Qu'est-ce que le 'Elbow extension test' ?
Test pour déterminer nécessité d'une radiographie pour éliminer fracture aigüe ## Footnote Sensibilité de 96.8%, spécificité de 48.5%.
66
Que recherche-t-on à l'évaluation physiothérapique post-immobilisation pour fractures et luxations ?
Observation, amplitude articulaire, souplesse musculaire, force et tonus musculaire, examen neurologique ## Footnote L'évaluation doit inclure tous les aspects de la fonction du membre.
67
Quels sont les mauvais pronostics pour les fractures et luxations du coude ?
Lésions anatomiques sévères, mal union, lésions neurologiques, déminéralisation osseuse ## Footnote Ces facteurs peuvent compromettre la guérison.
68
Quelles sont les complications possibles des fractures et luxations du coude ?
Instabilité résiduelle, arthrose prématurée, souris intra-articulaire, contracture ischémique, nécrose avasculaire ## Footnote Ces complications peuvent nécessiter un traitement chirurgical ultérieur.
69
Quels sont les diagnostics différentiels des luxations et des fractures du coude ?
Luxation : fractures, instabilité ligamentaire; Fracture : luxation tête radiale, instabilité ligamentaire ## Footnote Un diagnostic précis est essentiel pour un traitement approprié.
70
Quelles sont les consignes importantes avant de débuter la physiothérapie post-fracture/luxation ?
Évaluation complète du membre, vérification de la guérison, planification des objectifs de traitement ## Footnote Ces étapes sont cruciales pour un rétablissement efficace.
71
Quels sont les diagnostics différentiels des luxations et des fractures du coude ?
Luxation : fractures, instabilité radio-ulnaire proximale, instabilité ligamentaire, bursite. Fracture : luxation tête radiale/ulna, instabilité ligamentaire, bursite, trauma direct olécrâne.
72
Quelles sont les consignes importantes avant de débuter la physiothérapie post-fracture/luxation ?
Vérifier les CIP auprès du médecin traitant. S'assurer d'avoir les recommandations écrites (protocoles) de l'orthopédiste concernant l'immobilisation et les exercices.
73
Quelles sont les approches de traitement en physiothérapie post-op ou post-immobilisation pour fractures et luxations ?
Articulaire (mobilisations passives et accessoires selon restrictions, traction, orthèse de limitation ROM). Souplesse musculaire (étirements, PNF, massage, taping, attelles statiques/dynamiques). Renforcement musculaire (progressif ISOM à ISOT, renforcement dans la tâche/sport selon protocole ortho). Agents électro-physiques (glace, chaleur). Mobilité neurale (sliders/tensioners). Contrôle moteur (recrutement scapulaire, 'reaching', préhension).
74
Quelles sont les approches de traitement médical et chirurgical pour les fractures du coude ?
Réduction fermée. Réduction ouverte avec ostéosynthèse (ROFI) (plaques et vis, broches) si fracture déplacée. Résection tête radiale ou autre. Arthroplastie tête radiale (prothèse). Courte immobilisation (< 1 semaine), physio rapide. Complications post-chirurgicales possibles.
75
Quelles sont les approches de traitement médical et chirurgical pour les luxations du coude ?
Réduction fermée sous sédation (la plupart). Réduction ouverte (rare). RX post-réduction. Courte immobilisation (< 3 semaines). Immobilisation > 3 semaines = mauvais résultat. Physio débute 1 semaine post-op (discuté avec médecin).
76
Quels sont les ligaments collatéraux du coude et lequel est le plus souvent atteint ?
Collatéral médial (ulnaire) (atteinte beaucoup plus fréquente, surtout la bande antérieure). Collatéral latéral (radial) (rare).
77
Quelle est l'étiologie des entorses ligamentaires du coude ?
La plupart du temps traumatique ou microtraumatismes répétés. Médial : stress en valgus. Latéral : stress en varus. Lancer, geste 'overhead' (ligament collatéral ulnaire).
78
Quelle est la présentation clinique des entorses ligamentaires du coude ?
Douleur précise à l'aspect latéral ou médial selon le côté atteint. Attitude de protection possible (coude à 90 degrés, près de l'abdomen). Œdème et coloration possible. Peut avoir entendu ou senti un 'bruit articulaire'. Sensation que c'est lousse.
79
Que recherche-t-on à l'évaluation physiothérapique pour les entorses ligamentaires ?
Observation (posture, alignement, valgus augmenté, coloration, œdème). Amplitude articulaire (limitation possible par douleur/gonflement, douleur en fin d'amplitude). Force musculaire (diminution possible par douleur/œdème). Stabilité ligamentaire (stress test valgus à 0, 30, 90 degrés pour LCU, stress test varus à 0, 30 degrés pour LCR). Palpation (douleur au ligament).
80
Comment interprète-t-on les stress tests ligamentaires ?
Test positif : augmentation d'amplitude, sensation de fin de mouvement anormale (élastique plus molle), douleur. Détermine le grade de l'atteinte (1-2-3).
81
Quel est le rôle de l'évaluation médicale pour les entorses ligamentaires ?
Imagerie (IRM, échographie, arthroscopie exploratoire) confirme l'atteinte ligamentaire. Chez les lanceurs de baseball, l'épaisseur du LCU peut augmenter avec l'expérience.
82
Quels sont les diagnostics différentiels des entorses ligamentaires ?
Épicondylalgie médiale/latérale. Luxation (ulna ou tête radiale). Syndrome tunnel ulnaire. Syndrome tunnel radial.
83
Quelles sont les approches de traitement en physiothérapie pour les entorses ligamentaires ?
Immobilisation dans attelle ROM (favorise guérison, limite stress, progression de la limitation chaque semaine). Articulaire (mobilisations passives/accessoires selon restrictions, traction). Souplesse musculaire (étirements, PNF, massage, taping). Renforcement (progressif, ISOM en phase aiguë, renforcement dans la tâche/sport). Retour au sport (envisagé vers la 12e semaine). Ne pas oublier le renforcement des MI's et du tronc.
84
Quelles sont les considérations concernant le traitement conservateur des entorses ligamentaires ?
À considérer pour déchirure partielle. Prendre en compte l'âge, la sévérité, le niveau d'activité. Traitement conservateur pour 3 mois avant chirurgie.
85
Quelles sont les approches de traitement médical et chirurgical pour les entorses ligamentaires ?
Chirurgie surtout pour entorse LCU. Reconstruction ligamentaire (chirurgie Tommy John avec greffe du long palmaire ou gracile). Taux de retour au sport élevé après reconstruction LCU (surtout chez les collégiaux). Traitement conservateur possible pour vaquer à ses occupations/loisirs.
86
Qu'est-ce qu'une tendinopathie du biceps distal ?
Secondaire à surcharge d'efforts concentriques et/ou excentriques. Désorganisation tendineuse davantage qu'inflammation.
87
Quels sont les tests cliniques pour la tendinopathie et les déchirures partielles du tendon distal du biceps ?
Resisted Hook Test (douleur avec résistance ou apparition d'une corde). Biceps Provocation Test (douleur plus forte en pronation qu'en supination). La combinaison des deux tests a une sensibilité élevée.
88
Quel est le traitement en physiothérapie pour la tendinopathie et les déchirures partielles du biceps distal ?
Approche multimodale : éducation, renforcement (ISOM et ISOT), assouplissement musculaire. La littérature actuelle favorise la chirurgie après échec du traitement non chirurgical, mais les preuves ne sont pas robustes. Le traitement non-opératoire devrait être la première ligne.
89
Quelle est l'étiologie et l'épidémiologie de la rupture du tendon distal du biceps brachial ?
Surcharge excentrique soudaine lors d'une extension forcée en flexion. Survient avec un 'pop' aigu, douleur, gonflement, ecchymose. Plus rare qu'à la longue portion (proximale). Hommes 40-60 ans, bras dominant.
90
Comment diagnostique-t-on une rupture du tendon distal du biceps brachial ?
Hook test (absence de tendon rigide en forme de corde). Imagerie (IRM plus précise, échographie plus 'cost-effective'). Signe de Popeye inversé peut être observé.
91
Quel est le traitement de la rupture du tendon distal du biceps brachial ?
L'approche chirurgicale est hautement étudiée vs conservatrice. Le traitement non-chirurgical peut être considéré pour les patients peu actifs. La chirurgie plus tardive a plus de complications. Deux techniques chirurgicales (single vs double incision) sans évidence claire de supériorité.
92
Quel est le traitement en physiothérapie post-op pour la rupture du biceps distal ?
Protocole avec attelle ROM et augmentation progressive de l'extension, renforcement progressif. Suivre le protocole fourni par l'orthopédiste. Respecter les CIP.
93
Quelles sont les étiologies de la bursite olécrânienne ?
Aiguë (traumatisme direct, cause la plus fréquente). Chronique (activités répétitives avec friction). Inflammatoire, arthritique et/ou septique (PAR, goutte, lupus, plaie, eczéma).
94
Comment évalue-t-on la bursite olécrânienne en physiothérapie et en médecine ?
Physio : observation (œdème local), palpation (douleur, chaleur), localisation spécifique. Médical : primordial d'exclure une bursite septique (référer si doute), référer pour RX si suspicion de fracture sous-jacente.
95
Quel est le traitement de la bursite olécrânienne ?
Traumatique : glace, protection, éviter l'appui, mouvements doux, résorption rapide (peu de physio) ; ponction avec infiltration cortisone possible. Septique : dépistage par physio, référer au médecin pour Dx et contrôle de l'infection.
96
Quelle est l'étiologie du syndrome du tunnel ulnaire ?
Trauma direct. Étirement répétitif ou compression prolongée (flexion coude, appui sur coudes). Fibrose, ostéophytes. Stress en valgus (traumatique ou répétitif). Processus inflammatoire affectant le nerf. Ischémie neurale.
97
Quelle est l'épidémiologie du syndrome du tunnel ulnaire ?
2e blessure de compression nerveuse au MS. 2-6% de la population. Homme > femme. Surtout chez les sportifs avec lancers. Chez les gens avec compression répétitive au coude.
98
Quelle est la présentation clinique du syndrome du tunnel ulnaire ?
Douleur face médiale coude (léger gonflement possible). Progression possible vers engourdissements/picotements au 1/3 distal ulnaire avant-bras + 4e-5e doigts. Peut évoluer vers perte de force de préhension.
99
Que recherche-t-on à l'évaluation physiothérapique pour le syndrome du tunnel ulnaire ?
Observation (valgus augmenté, atrophie hypothénar/avant-bras, gonflement). Amplitude articulaire (diminution flexion coude et extension poignet). Sensibilité cutanée (territoire ulnaire). Stabilité articulaire (test LCU). Force musculaire (préhension, déviateurs ulnaires, interosseux). Tests spécifiques (Elbow flexion test, Tinel ulnaire, ULNT 3). Palpation directe (douleur/paresthésies).
100
Quel est le rôle de l'évaluation médicale pour le syndrome du tunnel ulnaire ?
Imagerie (EMG pour conductibilité nerveuse, RX pour exclure déformation osseuse/arthrose/ostéophytes).
101
Quels sont les diagnostics différentiels du syndrome du tunnel ulnaire ?
Dysfonction cervicale (C7-D1/D1-2, racines C8/D1). Épicondylite médiale. Blessure plexus brachial. Syndrome défilé thoracique.
102
Quelles sont les approches de traitement en physiothérapie pour le syndrome du tunnel ulnaire ?
Bons résultats avec Tx conservateur si consultation précoce. Changement habitudes/éducation (éviter flexion coude la nuit, appui sur coudes). Articulaire (mobilisations passives/actives-assistées). Souplesse musculaire (tissus mous, PNF, étirements). Renforcement musculaire (progressif et doux sans symptômes). Mobilisations neurales (flossing/slider vers tensioning). Agents électro-physiques (glace avec prudence). Attelle (nuit pour éviter flexion). Ergonomie. Contrôle moteur (renforcement dans la tâche, retour au lancer si asymptomatique). TMO colonne Cx (si dysfonction associée).
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Quelles sont les approches de traitement médical et chirurgical pour le syndrome du tunnel ulnaire ?
Chirurgie (épicondylectomie, transposition nerf ulnaire).
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Quelle est l'étiologie du syndrome d'abutement postérieur au coude ?
Force en valgus entraînant contact olécrâne/fosse olécrânienne (postéro-médial). Hyperextension traumatique. Changements dégénératifs (arthrose, souris). Avec ou sans instabilité ligamentaire (valgus ou varus).
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Quelle est l'épidémiologie et le mécanisme de blessure du syndrome d'abutement postérieur ?
Pas de groupe d'âge ou de genre spécifique. Touche principalement les sportifs (lancer, overhead, hyperextension). Surcharge répétée en extension + vecteur valgus (secondaire à instabilité ou mauvaise mécanique). Traumatisme en hyperextension.
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Que recherche-t-on à l'évaluation physiothérapique pour le syndrome d'abutement postérieur ?
Observation (attitude en flexion). Amplitude articulaire (limitation extension/hyperextension, crépitements possibles). Stabilité ligamentaire (instabilité valgus coexistante).
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Quels sont les symptômes recherchés à l'évaluation physiothérapique pour le syndrome d'abutement postérieur ?
Observation (attitude en flexion), Amplitude articulaire (limitation extension/hyperextension, crépitements possibles), Stabilité ligamentaire (instabilité valgus coexistante), Palpation (douleur postéro-médiale olécrâne ou fosse olécrânienne) ## Footnote Comprendre ces symptômes aide à poser un diagnostic précis et à orienter le traitement.
108
Quel est le rôle de l'évaluation médicale pour le syndrome d'abutement postérieur ?
Imagerie (RX pour exclure souris, ostéophytes, arthrose) ## Footnote L'imagerie est cruciale pour écarter d'autres pathologies pouvant imiter les symptômes.
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Quels sont les diagnostics différentiels du syndrome d'abutement postérieur ?
Fracture de l'olécrâne, Instabilité ligamentaire (surtout LCU), Tendinite tricipitale, Bursite olécrânienne ## Footnote Ces conditions doivent être considérées lors de l'évaluation clinique.
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Quelles sont les approches de traitement en physiothérapie pour le syndrome d'abutement postérieur ?
80% de succès avec traitement conservateur, Mobilisations accessoires et tractions douces vers l'extension, Souplesse et renforcement musculaire (fléchisseurs/pronateurs poignet et fléchisseurs coude en concentrique/excentrique, préhension, étirements), Agents électro-physiques (glace, US), Contrôle moteur (entraînement dans la tâche/sport, correction technique, retour au sport progressif) ## Footnote Ces interventions sont essentielles pour la réhabilitation efficace du patient.
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Quelles sont les approches de traitement médical et chirurgical pour le syndrome d'abutement postérieur ?
AINS et corticostéroïdes (court terme), Chirurgie indiquée en cas d'ostéophytes/débris, instabilité valgus importante, échec du traitement conservateur (> 6 mois), Arthroscopie habituellement choisie ## Footnote Les interventions chirurgicales sont réservées aux cas où les traitements conservateurs échouent.
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Quels sont les types de fractures selon la classification Salter-Harris ?
5 types selon l'atteinte de la physe ## Footnote Cette classification est essentielle pour comprendre les fractures pédiatriques et leur traitement.
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Qu'est-ce que l'ossification hétérotopique ?
Formation osseuse dans les tissus mous, facteurs de risque, S&S en phase aigüe et chronique, Dx par RX/TACO/scintigraphie/écho, 3 types de limitation ## Footnote Cette condition peut compliquer la réhabilitation et nécessite une évaluation précise.
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Quels sont les principes des attelles et orthèses ?
Protection, limitation ROM, stabilité latérale, dynamiques, statiques progressives ## Footnote L'utilisation appropriée des dispositifs orthopédiques est cruciale dans la gestion des blessures.
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Quels sont les messages clés à retenir lors de l'évaluation d'un patient avec un syndrome d'abutement postérieur ?
Être alerte aux différents patrons de symptômes, Attention particulière au mécanisme de blessure (trauma, sur-utilisation, insidieux), Une dysfonction au coude est rarement isolée, Questionner le patient, Individualiser les interventions, Insister sur l'éducation du patient, Garder en tête l'implication possible de la région cervicale, Ne pas oublier le contrôle moteur et le côté sain, Ne pas hésiter à référer en cas de doute ou de plateau ## Footnote Ces principes guident une approche holistique et centrée sur le patient.