CM9 Flashcards
Qu’est ce que le syndrome maniaque ?
Les épisodes maniaques : phases d’expansion de l’humeur avec une augmentation de l’énergie et des activités
Cette extension de l’humeur dure au moins une semaine.
Qu’est ce que l’hypomanie ?
L’hypomanie correspond à une forme atténuée de la manie et échappe souvent à toute prise en charge, les symptômes se limitant à une hyperactivité physique et intellectuelle et à des troubles du sommeil.
Quel est le fonctionnement du syndrome maniaque ?
Fonctionnement en miroir de la dépression - Hypothèse d’un mécanisme de défense – lutte antidépressive
Comment se caractérise l’humeur dans le syndrome maniaque ?
Gaieté, Euphorie
Versatilité & Labilité
Irritabilité,
Hyperesthésie (hypersensibilité aux états émotionnels)
Comment peut-on caractériser le psychomoteur dans le syndrome maniaque ?
Désinhibition Psychomotrice
Hyperactivité, Agitation,
Absence de fatigue,
Tachypsychie,
Logorrhée (accélération du flux et débit verbal),
Distractibilité,
Illusion de performance mentale
Comment peut-on caractériser les contenus de pensée dans le syndrome maniaque ?
Surestimation de soi
Optimisme,
Irréalisme
Quels sont les troubles somatiques présents dans le syndrome maniaque ?
Insomnie
Désinhibition sexuelle
Comment peut-on qualifier l’expérience subjective d’un épisode maniaque ?
Difficile d’accéder aux soins car on pense que c’était mieux avant, durant les épisodes maniaques ou on se sent capable de tout.
Que sont les troubles bipolaires ?
Lorsqu’une personne fluctue entre les deux pôles de l’humeur, on parle d’un trouble bipolaire, (anciennement désigné sous le terme de psychose maniacodépressive)
Ces fluctuations sont hors de proportion et d’une intensité telle que, dans le pôle positif de l’humeur, la personne ne réalise pas qu’elle dépasse les limites et déborde d’excitation, alors que dans le pôle négatif de l’humeur, elle est paralysée par la dépression.
(dans le diapo) : à l’endroit où il est écrit “dépression” : on a un épisode dépressif (c’est ceux ou la courbe descend
On a un épisode maniaque lorsque la courbe augmente fortement.
Trouble bipolaire de type 1 : alternance entre épisodes maniaques et épisodes dépressifs (phases maniaques + phases dépressives)
Quels sont les trois troubles bipolaires ?
Actuellement, on reconnaît dans le DSM-5 trois troubles bipolaires : la bipolarité de type I, la bipolarité de type II et le trouble cyclothymique.
Ces troubles diffèrent dans l’intensité et la durée des phases maniaques/hypomaniaques et dépressives :
BP type 1 : état dépressif sévère + état maniaque intense
BP type 2 : état dépressif sévère + état hypomaniaque.
Cyclothymie : trouble de la personnalité : alternance état dépressif faible + état d’agitation.
La cyclothymie serait une prédisposition à aller vers la bipolarité.
Qu’est ce que la dysthymie ?
la dysthymie est sur le volet négatif de l’humeur en permanence. Cela serait une éventuelle prédisposition a l’installation d’une dépression.
Quelle est la fréquence des cycles bipolaires ?
Les cycles sont observés tout au long de la vie
On parlera de troubles bipolaires même si la personne n’a connu qu’un seul épisode maniaque et dépressif au cours de sa vie
Les cycles rapides : fréquence au moins de 4 changements au cours d’une année
Certains cycles peuvent virer en quelques jours
Que sont les états mixtes ?
C’est quand on a un mélange de formes maniaques et dépressives.
Trois choses que l’on prend en compte :
H= humeur
I= Intellectuelle (activités mentales et cognitives)
M= Motricité
On peut voir qu’il y a un mélange de formes maniaques et dépressives (par exemple : H et I dépression avec M maniaque = manie dépressive). Ces formes sont transitoires.
Entrée et évolution du trouble bipolaire :
Le début de la maladie bipolaire est souvent brusque
Pour les premiers épisodes on identifie souvent des « facteurs déclenchants », évènements de vie qui coïncident avec l’apparition des symptômes et qui semblent les favoriser.
Un épisode maniaque inaugure le plus souvent les formes typiques de trouble bipolaire : il annonce dans plus de 80% des cas un trouble bipolaire.
L’évolution d‘un état maniaque comme celle d’un épisode dépressif non traité est en général de 4 à 8 mois. Le traitement permet de réduire la durée de ces accès.
Risque de suicide dans les troubles bipolaires :
Le risque principal de la maladie bipolaire est le suicide.
On estime que 20% des bipolaires décèdent par suicide.
Ce risque est 30 fois supérieur à celui de la population générale.
la difficulté du diagnostic des troubles bipolaires :
En moyenne, il faut 10 ans après le premier épisode maniaque pour mettre en place un traitement.
Quels sont les troubles liés aux traumatismes ?
Etat de stress Aigu (ESA) et Syndrome de Stress Post-Traumatique – SPT
Distinction entre évènements stressants et traumatiques :
La survenue d’un évènement stressant ou négatif n’est pas forcément un évènement traumatique.
Réactions de stress « normales » suite à une situation « anormale » (voir diapo 51 : Image lors de la fusillade de Dawson)
Comment est défini un évènement traumatique ?
Un évènement traumatique est défini par 2 éléments :
1) Avoir vécu où être témoin d’un événement qui a mis la vie en danger ou qui a menacé l’intégrité physique ou psychologique de soi ou d’autrui
2) Émotions présentes : peur intense, horreur, réponse d’impuissance
Quelles sont les séquelles post-traumatiques pouvant être présentes ?
La reviviscence
L’évitement et les phobies
Le repli sur soi
Les signes neurovégétatifs
Qu’est ce que la reviviscence ?
Cauchemars
Les paniques intenses face à des objets ou situations rappelant le trauma.
Disque dur sans bouton off
L’événement du passé est vécu au présent
Que sont les évitements et les phobies (post-traumatiques) ?
Evitement de personnes : Anniversaires, réunions où l’on pourrait se retrouver seule face un ou plusieurs hommes.
Evitement des lieux : Foules, concerts, manifestations socioculturelles où on ne pourrait pas s’échapper
Evitement de sujets de conversations : Tout sujet qui touche à l’événement
Panique muette : Les 5 règles de la terreur. Être « passe muraille », ne pas se faire remarquer. Toujours regarder le trottoir, ne jamais croiser un regard. N’avoir rien vu. Oublier. Ne pas en parler
Qu’est ce que le repli sur soi (post-traumatique) ?
Augmentation de sa bulle de sécurité :
Physique : difficulté à supporter une trop grande proximité physique (courses, files, monde…)
Mentale : besoin de moments vraiment à soi, de ne pas être tout le temps sollicité. Envie de rester chez soi…
Risques (lien avec un trouble de l’humeur) :
Perte d’empathie et d’amour pour ceux qui nous sont proches
Perte d’intérêt pour ce qui faisait plaisir
Peur d’aller vers les autres (voir des manipulateurs partout)
Que sont les signes neurovégétatifs ?
Troubles du sommeil
Sueurs, palpitations…
Irritabilité
Troubles de la concentration
Hyper vigilance
Réactions de sursauts exagérées
…
Comment se fait le diagnostic du SPT ?
Présence d’un événement traumatique +
Présence d’au moins :
1 symptôme de reviviscence, d’intrusion : souvenirs répétitifs, rêves récurrents…
3 symptômes dans la catégorie évitement/ émoussement
2 symptômes d’hyperactivité : modifications de l’état d’éveil et de la réactivité
Durée minimale de 1 mois
Interférence au niveau du fonctionnement ou détresse significative
Des formes de SPT différentes regroupées sous le même diagnostic
Comment fait-on la distinction entre SPT et Etat de Stress Aigu ?
Séparation en fonction de la durée : jusqu’à 4 semaines= état de stress aigu
Après 4 semaines= stress post-traumatique
Diagnostic de l’Etat de Stress Aigu :
Présence d’un événement traumatique
Présence de symptôme de :
Reviviscence
Évitement
Modification émotionnelle
Hyperactivité
Présence de symptômes dissociatifs
Evolution du SPT :
Symptômes persistent entre 1 et 3 mois = SPT aigu
Symptômes perdurent au-delà de 3 mois = SPT chronique
Symptômes apparaissent un minimum de 6 mois après l’événement traumatique = SPT à survenue différée
Symptômes dissociatifs :
Dépersonnalisation « Je flottais au-dessus de la scène et je m’observais de l’extérieur » Déréalisation « Le temps était au ralenti, tout était déformé autour de moi, comme si j’étais dans un rêve »
Diminution de la conscience « J’étais sur le pilote automatique, je faisais des choses sans pouvoir contrôler volontairement mes mouvements »
Amnésie « Je ne me souviens plus de ce qui s’est passé après l’arrivée des ambulanciers »
Léthargie « C’est comme si les choses ne m’atteignaient plus, j’étais coupé de mes émotions
Quel risque peut s’ajouter aux troubles liés aux traumatismes ?
Risque sur ajouté : la victimisation ou survictimisation
Quelle est l’une des caractéristiques d’un souvenir traumatique ?
Les souvenirs traumatiques persistent.