CM1 Flashcards
Quels sont les 4 piliers de la psychologie ?
La psychopathologie, la psychologie cognitive, la psychologie du développement et la psychologie sociale.
Dans quel autre domaine peut-on aussi étudier la psychopathologie ?
En médecine.
Quels peuvent par exemple être les lieux d’exercice des psychologues ?
A l’hôpital, en EHPAD, en Natalité/Maternité, dans la rue (maraudes), dans la justice (auprès des victimes/détenus), auprès des personnes en situation de handicap…
Quels peuvent être des exemples de courants/approches en psychopathologie ?
Phénoménologique, cognitive, psychanalytique..
Définition provisoire de la psychopathologie (pas à retenir) ?
Etude psychologique de la maladie mentale et des dysfonctionnements des sujets réputés normaux.
Exemple de dysfonctionnements ?
-Les attaques de panique (sueur, chaud, respiration, froid…) symptômes qui vont varier d’un individu à l’autre, qui va atteindre son maximum en moins de 10 minutes. On parle de troubles de panique quand les attaques surviennent à plusieurs reprises.
-Les hallucinations souvent liées a des troubles mentaux .
Quel chercheur s’intéresse à la psychopathologie ?
Minkowski (19ème/20ème siècle)
Que propose Minkowski ?
Il propose de scinder en 2 la définition de la psychopathologie:
-Pathologie du psychologique
-Psychologie du pathologique.
Qu’est ce que la pathologie du psychologique ?
C’est l’étude de la maladie psychologique (cela nous confine à l’étude de la maladie mentale).
Lorsqu’on est dans la pathologie du psychologique: on est dans un discours théorique précis pour rendre compte des phénomènes qui sont décrits en psychiatrie.
Quelle différence fait-on en psychopathologie ?
On fait la différence entre “disease” et “illness”.
Disease=maladie vue par le médecin
Illness=maladie telle que la porte la personne
En quoi consiste la psychologie du pathologique ?
Il s’agit de comprendre la personne.
Pour cela, il faut une méthode, et le champ d’analyse de cette méthode.
Comment peut-on décrire l’approche en psychopathologie ?
Cette approche est compréhensive.
Quelle est la démarche suivie en psychopathologie ?
On a une double démarche: elle est clinique et théorique.
Qu’est ce que la démarche clinique ?
Saisir l’expérience du patient en se rapprochant le plus possible de son vécu mais aussi tout ce qui concerne la relation établie avec le patient.
On va se connecter au patient et comprendre ce qu’il vit.
Qu’est ce que la démarche théorique ?
La démarche théorique, consiste à repérer le plus petit nombre d’altérations originaires et irréductibles de l’expérience des patients et dont découle toutes les autres perturbations effectives.
On va essayer d’identifier les phénomènes vécus par le patient et comment ces phénomènes s’organisent pour créer ce dont souffre le patient.
Quel est le champ psychopathologique ?
On va avoir un double regard, on va s’intéresser à la souffrance qui est propre à la maladie, et on va s’intéresser également aux conséquences de la maladie et la souffrance liée a ces conséquences.
Comment décrit-on la souffrance et le trouble ?
On a deux niveaux de souffrance: souffrance quand on a une crise (persuadé qu’on ne va pas s’en sortir), souffrance qui s’installe au dessus qui est celle d’avoir ce trouble de panique et toutes les conséquences qui vont en découler.
On ne s’intéresse pas juste aux crises en elles-mêmes, on va aussi travailler sur le vécu de la personne (c’est quoi de vivre avec un trouble panique ?)
-Description du trouble
-Décrypter expérience patient
On s’intéresse à la souffrance plus qu’à la maladie en elle même.
Quel autre type de maladie peuvent étudier les psychologues cliniciens ?
Il n’y a pas que la maladie mentale, il y a aussi les personnes atteintes d’une maladie somatique, organique (cancer, etc.), on peut rencontrer ces personnes et les faire parler de leur expérience. Les psychologues cliniciens vont travailler eux aussi à propos de ces personnes. Ils von’t s’intéresser à ce que cela fait de vivre avec cette maladie.
La psychopathologie peut aussi être…
La psychologie de la souffrance.
Il n’y a pas forcément de pathologie (ex: deuil), mais il y a quand même une souffrance.
Est-ce que tout le monde exprime une souffrance ?
Non, c’est une limite de cette analyse de la souffrance. On peut avoir une pathologie sans exprimer de souffrance.
(ex: anorexie, on pense aller bien car on a maigri)
(ex: nourrissons, ils ne peuvent pas parler et s’exprimer)
(ou encore autre ex: anosognosie, c’est le fait d’être malade mais de ne pas en avoir conscience)
Quelle question se pose en pyschopathologie ?
La question du normal et de l’anormal.
Les normes sont convenues implicitement par des communautés et véhiculées par un certain nombre de médias, mais aussi des spécialistes pour les normes en santé mentale. Elles viennent aussi de nous tous, on est porteur de normes véhiculées par notre groupe social. En tant que futur psychologue on continue à véhiculer les normes qui sont en nous, il faut être lucide par rapport à ça.
Quelles choses relevaient avant de la psychopathologie mais plus maintenant ?
Les sujets comme l’identité, l’identité sexuelle, la manière de vivre…
En effet, certains comportements pouvaient avant être considérés comme “anormaux” et les personnes les présentant pouvaient être considérés comme “malades” ou ayant besoin de soin en psychiatrie (ex: homosexualité).
Qu’étudie-t-on finalement en psychopathologie ?
La psychopathologie n’est pas l’étude de la maladie mais l’étude de la souffrance (souffrances qui surviennent sans pathologie mentale).
Quel est finalement l’objet de la psychopathologie ?
Son objet est la pathologie mentale avérée, les effets de toutes pathologies, la souffrance exprimée, la souffrance inexprimable, et certains comportements déviants pour lesquels la légitimité d’une réflexion psychopathologique ne va pas sans poser de question.
