CM11 Flashcards

1
Q

Névrose obsessionnelle et TOC :

A

Névrose obsessionnelle : inclut les TOC mais aussi des éléments de personnalité (“personnalité obsessionnelle”). Symptômes de surface (que l’on peut observer) et éléments de personnalité (pas directement visibles).

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2
Q

Epidemiologie des TOCs :

A

Epidémiologie

Entre 2 et 3% de la population générale (pas à retenir)

En général, débute avant l’âge de 35 ans (60% des TOC débuteraient avant même l’âge de 25 ans)

Répartition homme-femme égale (autant d’hommes que de femmes concernés)

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3
Q

Aspect clinique et définition d’un TOC :

A

2 manifestations essentielles des TOCs :

-obsessions

-compulsions

Obsession= désigne une pensée (concerne une pensée, pas un comportement ni un acte). Ça peut être une idée, un désir, un remord, etc…

Ce sont des pensées qui assiègent le sujet. C’est une pensée que le patient ne peut pas écarter malgré ses efforts. Elle s’impose à lui. Il ne le fait pas exprès C’est une caractéristique des obsessions : pénibilité. Cela peut simplement être agaçant ou alors torturant voire insupportable. Vient du latin “obsidere” qui signifie assiéger.

Ces pensées s’imposent de manière répétée et incontrôlable. Le patient ne peut pas lutter contre cette pensée.

-le sujet reconnait le caractère pathologique, morbide, absurde des obsessions

-il reconnait que ces obsessions proviennent de sa propre activité psychique (ces obsessions ne lui paraissent pas imposées de l’extérieur)

-le sujet essaie d’ignorer ses obsessions, il essaie de les chasser, mais toujours sans succès. Processus de lutte anxieuse : se bat contre ses idées et cela génère de l’angoisse, de l’anxiété car le patient n’arrive pas à chasser les pensées.

-ces obsessions n’entrainent pas de passage à l’acte.

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4
Q

Quel est le contenu des obsessions ?

A

Trois grandes variétés d’obsessions :

-obsession phobique : le sujet est obsédé par un objet et l’angoisse resurgit à la simple évocation de l’objet en question. Cela persiste en dehors de la présence de l’objet. (Exemple : obsession/ crainte par rapport à la saleté, à la maladie. Cela se traduit souvent par un mécanisme de compulsion, par exemple se laver excessivement les mains ou éviter le contact. Souvent, quand on a une compulsion, elle vient répondre à une obsession préalable.)

-obsession idéative : rumination obsédante, souvent très contraignante. Parfois le patient est assiégé de pensées comme par exemple par rapport à la religion, la philosophie, la métaphysique, etc… Mais cela peut aussi être désagréable comme des mots grossiers, des mots sacrilèges. Cela peut aussi être des séries de chiffres, des listes de noms. On peut aussi avoir une obsession avec l’ordre, ou encore avec la symétrie dans l’environnement.

(Exemple : folie du doute. Obsession/crainte d’avoir commis une erreur ou d’avoir oublié quelque chose, par exemple les personnes qui se demandent si elles ont oublié de fermer la porte et qui vérifient plein de fois)

-obsession impulsive : obsession/crainte de commettre un acte absurde, comme un acte criminel (=phobie d’impulsion. Mais pas une phobie au sens auquel on l’a vu au dernier cours.) Les actes ne sont jamais commis.

Exemple : obsession de prononcer des phrases sacrilèges dans des lieux de culte. Obsession de tenir des propos grossiers. Obsession de commettre un crime, un acte agressif, contre quelqu’un d’autre ou soi-même.

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5
Q

Que sont les compulsions ?

A

(Compulsion et rituel= à peu près la même chose)

Phénomènes qui sont tout à fait équivalents à l’obsession, mais on a une différence : les compulsions concernent les actes.

Partagent les mêmes caractéristiques que les obsessions

Se répètent, sont pénibles, s’imposent à lui de manière tout à fait contraignante, impossible à différer (on ne peut pas les reporter dans le temps), ces compulsions sont reconnues comme absurdes. Ces compulsions peuvent plus ou moins gêner le fonctionnement social, habituel du sujet car elles se passent au quotidien.

Ces actes sont parfois dérisoires. Mais souvent, ils sont accomplis selon un ordre assez rigoureux et plus ou moins complexe.

Aucun du plaisir n’est retiré du sujet de ses compulsions. C’est une contrainte. Ce que tire le sujet de cela, c’est un soulagement relatif et provisoire. Puis il essaie de lutter, mais il n’y arrive pas, il fait sa compulsion, etc…

Parfois on peut observer des compulsions sans réussir à trouver d’obsession préalable.

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6
Q

Quelles sont les compulsions les plus fréquentes ?

A

Compulsions de lavage (obsession de saleté, maladie, contamination)

Compulsion de vérification (crainte d’avoir oublié quelque chose, d’avoir commis une erreur quelque part)

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7
Q

Que sont les rituels ?

A

Les rituels sont un peu plus complexes que les compulsions. Le rituel est comme une séquence, c‘est un ensemble d’actes.

Dans les rituels : ils ont une fonction conjuratoire. C’est quelque chose pour éviter qu’une catastrophe arrive. On fait quelque chose de manière préventive. C’est pour prévenir et éviter d’éventuelles catastrophes.

Exemples de rituels : recherche incessante de la signification des mots, effectuer des séries de calculs mentaux dans la tête. Rituels d’habillement (mettre les vêtements dans un certain ordre etc.). Rituels au niveau de la toilette (se laver d’une certaine f açcon, dans un certain ordre…).

Rituels et compulsions : le sujet essaie de résister à leur accomplissement. Mais plus il résiste, plus l’angoisse augmente, ce qui rend encore plus difficile de résister aux compulsions. Ce qui peut s’ajouter : le sujet peut craindre d’avoir commis une imperfection dans le rituel, d’avoir commis une erreur dans le rituel, et cela entraine une répétition intégrale du rituel jusqu’à ce qu’il soit effectué parfaitement.

L’accomplissement du rituel peut prendre plus ou moins de temps. Le Nombre d’heures passées sur l’accomplissent du rituel est une indication sur la gravité du trouble. Cela peut avoi un impact négatif sur le travail, les études, la vie sociale…

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8
Q

Evolution des TOCs :

A

Evolution : l’évolution est spontanée

-le TOC est une pathologie chronique. Elle dure si rien n’est fait. Evolution en 2 tendances : une dite périodique (longues périodes de rémission, plus ou peu d’obsession, compulsion et rituels mais avec des rechutes inévitables). Cette rémission a au moins l’intérêt de maintenir une insertion socio-professionnel assez intacte. Dans cette forme périodique, les symptômes diminueraient avec l’âge.

Deuxième frome plus sévère : allure progressive. Gene sociale de plus en plus forte, l’existence du sujet devient entièrement occupée/paralysée par des obsessions, des compulsions. Avec l’âge, 2 cas de figure : Dans les cas les plus favorables, on peut observer une réduction des symptômes pour la moitié d’entre eux et une consolidation pour l’autre moitié des symptômes. Dans le cas le plus défavorable on a plutôt une aggravation complète des symptômes.

Cela peut être compliqué par des épisodes dépressifs. Ou aussi, des épisodes de dépersonnalisation (sentiment d’être détaché de soi car rituels effectués sont absurdes). Il peut aussi y avoir des tentatives de suicide car le sujet est désespéré.

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9
Q

Qu’est ce que la personnalité obsessionnelle ?

A

Parfois, on peut observer une personnalité obsessionnelle en plus des obsessions et compulsions (=on a une névrose obsessionnelle).

Préoccupation pour l’ordre, le perfectionnisme, le contrôle (de soi et des autres, relationnel), tout ça au détriment de l’ouverture à soi et aux autres, d’une souplesse dans l’attitude et du comportement, et de l’efficacité (au travail etc.)

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10
Q

Quelles sont les caractéristiques particulières de la personnalité obsessionnelle ?

A

-Préoccupation pour les détails, les règles, les inventaires (tout ce qui est organisation) Le sujet se perd dans les détails, il se perd dans la tâche qu’il doit faire.

-perfectionnisme : entraine l’inachèvement des taches. (Exemple : quelque qui doit rendre une copie, va seulement faire la moitié du travail

-dévouement excessif pour le travail et la productivité : cela est au détriment des loisirs, des relations avec les autres, etc. Dans la vie personnelle

-rigide au niveau des morales, des valeurs, etc.… : beaucoup trop consciencieux sur ces aspects là

-incapacité à jeter des objets usés : même s’ils n’ont aucune valeur sentimentale. Les personnes obsessionnelles ont du mal à se détacher de quelque chose

-très réticent à déléguer aux autres des taches à effectuer. A du mal à travailler avec les autres, sauf si les autres se conforment totalement à ce qu’il veut.

-sujet obsessionnel en général assez avare : aussi bien pour les autres que pour lui-même

-généralement, sujet obsessionnel se montre assez rigide dans le comportement : s’il a appris à faire les choses de telle ou telle façon, il les fait de cette manière. Fait les choses de manière très rigide et entêtée.

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11
Q

Quelles peuvent être des caractéristiques psychopathologiques de la personnalité obsessionnelle ?

A

-une certaine indécision : il veut faire les 2 en même temps, n’arrive pas à décider

-froideur affective, rigide, impassible, pas touché par quoi que ce soit.

-Sujet a tendance à une forte intellectualisation, comme forme de défense contre les émotions. Il intellectualise ses émotions. Il faut cela afin de se préserver des débordements émotionnels. Le sujet a peur de ses émotions et fait doc tout pour les tenir à distance (d’où la froideur etc.).

-les relations avec les autres peuvent être correctes. Il se tient, est conforme à ce qui est attendu de lui. C’est très formel.

-le sujet obsessionnel se considère comme sérieux, efficace.

-Contraste avec l’image que l’obsessionnel a des autres. En général, il ne fait pas confiance aux autres. On n’a pas de méfiance ou de sentiments de persécution. Ici, le sujet obsessionnel ne fait pas confiance car il se dit que les autres ne vont pas faire les choses comme lui le veut exactement.

-sujet obsessionnel a peur des émotions, pour lui émotions= signe de débordement émotionnel. Pour lui les sentiments peuvent se raisonner et se planifier. On dit parfois que l’obsessionnel a une vision analytique de la situation (aucun rapport avec la psychanalyse, ici c’est =déconstituer un phénomène en éléments principaux).

-sujet a l’impression d’avoir une impossibilité de hiérarchiser ses taches, ce qu’il doit faire. Confusion, mal-être (à cause de l’indécision etc.…)

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11
Q

Qu’est ce que l’hystérie ?

A

En grec “hysteria” désigne l’utérus. Avant, en Grèce antique, on croyait que l’hystérie ne concernait que les femmes. On pensait que cela était dû à des dysfonctionnements dans l’utérus. Cette théorie a prévalu jusqu’au 18eme siècle, avec tous les préjugés sexistes de l’époque.

Au moyen-âge : à cette époque, on avait la chasse aux sorcières, celles qui ont des talents particuliers, qui sont en commerce avec le diable, qu’il fallait bruler vives. On pensait que ces sorcières étaient atteintes d’hystérie à cause de leurs convulsions et de leurs contorsions.

Plus tard, l’hystérie devient l’objet d’un débat, entre les tenant de l’organogenèse (cause organique, comme Charcot pensait pax exemple), contre la psychogenèse (cause psychologique, Freud par exemple).

Dans les classifications, l’hystérie n’apparait plus. Mais dans les classifications françaises, l’hystérie peut apparaitre. Manifestations symptomatiques essentiellement corporelles. Type de personnalité qui contient des traits caractéristiques.

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12
Q

Qu’est ce que la conversion ?

A

Conversion se traduit par une perte, une altération de certaines fonctions corporelles, physiques, sans pour autant qu’il n’y ait de raison organique, physique.

Exemples : paroxystie (comme les crises convulsives) ou formes durables (membres restent paralysés pendant un certain temps.

La conversion peut parfois s‘exprimer par un symptôme clinique qui va se répéter, ou alors plusieurs symptômes.

Un symptôme tout seul ne suffit pas pour parler d’hystérie ou de personnalité hystérique.

Les symptômes sont l’Expression d’une souffrance psychologique réelle. L’hystérie n’est pas une simulation. On ne peut parler de simulation que si le sujet fait express et est conscient de faire exprès (exemple : pour échapper au service militaire.). Mais dans l’hystérie, c’est inconscient et ce n’est pas une simulation.

Conversion se fait au niveau des organes de la vie de relation (motricité, sensibilité…). Cette conversion s’exprime de façon involontaire, pas calculée. Ce n’est pas la conséquence d’une véritable atteinte organique. Ne répond pas aux atteintes normales organiques : Cela ne correspond pas à l’anatomie, aux lois.

Le symptôme de conversion apparait souvent après un conflit avec l’entourage ou un choc affectif/émotionnel. Ce symptôme de conversion est en général réversible (il peut disparaitre aussi rapidement qu’il est apparu).

L’environnement peut avoir une influence sur la disparition des symptômes. (Ex : si une crise se produit en public, plus il y a du public, plus la crise est intense).

Le symptôme parait souvent remarquablement accepté par les hystériques. On appelle cela la “belle indifférence. Le symptôme est souvent présenté avec distance/détachement par le sujet.

Le symptôme ne provoque aucune angoisse chez le sujet. Cela peut provoquer une gêne, une réduction des capacités. Parfois, le symptôme peut parfois être de manière totalement disproportionnée.

Le symptôme est souvent exhibé, montré. Il est assez expressif. Il est parfois assez labile (il change assez rapidement). Il est aussi assez sensible à la suggestion. Par exemple, si un médecin ne donne aucun traitement mais s’occupe bien du patient et l’écoute, le symptôme va beaucoup s’améliorer voire disparaitre. Mais de toute façon le symptôme va revenir plus tard.

Le sujet ne fait pas exprès d’avoir ce symptôme, il n’y a pas de simulation. Mais une fois que c’est installé, rien n’empêche d’utiliser ce symptôme pour manipuler l’entourage, pour obtenir des bénéfices secondaires (ex : profiter de la sollicitude des proches).

Le sujet hystérique est convaincu de la réalité de son trouble et il ne s’agit pas d’une simulation.

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13
Q

Quels sont les symptômes somatiques de la conversion ?

A

Peuvent prendre plusieurs formes mais touchent essentiellement sensibilité, motricité et fonction sensorielles.

-motricité : du temps de Charcot, on avait souvent la crise qui ressemblait à une crise d’épilepsie, qu’on a beaucoup moins de nos jours. Classiquement cette grande crise comportait plusieurs phases : phase de prodromes= signes avant-coureurs des premiers symptômes (comme une tristesse soudaine, suffocation, troubles visuels).

Deuxième phase : perte de connaissance, avec chute souvent amortie

Puis phase de convulsion désordonnées

Puis phase révolutive : on essaie de relever le sujet, de le mettre assis. Il y a une résistance, une passivité a la mobilisation

Puis phase de contorsions et d’attitude étrange du corps : contorsions à caractère plutôt passionnel, érotisé

Puis fin de la crise.

Aujourd’hui, on a surtout des formes dégradées de cette crise qui sont beaucoup moins fortes : malaises, syncopes, perte d’équilibre, agitation compulsive, crise de nerfs colère, pleurs…)

On peut aussi observer des paralysies qui ne respectent pas la systématisation anatomique de l’hystérie. (Ex : les réflexes sont en général conservés).

On peut aussi observer des mouvements anormaux, comme des tremblements. On peut aussi observer des mouvements ressemblants à de la danse.

On peut aussi observer des atteintes à la phonation. Dysphonie, peut aller jusqu’à l’aphonie (pas de voix, impossibilité de parler). Parfois chuchotements sans aucune raison.

Troubles de l’équilibre qui rendent la station debout et la marche impossible, alors même que la mobilisation des jambes demeure normale dans d’autres positions.

Forme d’asthénie (faiblesse musculaire)

-sensibilité

Hypoesthésie : sensibilité diminuée ou amoindrie, voire anesthésiée (absence de sensibilité). Souvent globales, touchent plutôt la sensibilité a la douleur, mais aussi à la chaleur et au tact.

Ou on peut avoir l’inverse : hyperesthésie. Sensibilité exacerbée, la plupart du temps l s’agit de ponts douloureux très localisés dans le corps et il suffît de frôler le sujet pour qu’il ressente une douleur vive. (En sciences, douleurs= angies). Les douleurs peuvent être persistantes au fur et a mesure que le sujet avance dans l’âge. On a souvent des céphalées, douleurs aux cervicales…

Aussi sensibilité dans le rapport sexuel (par exemple absence de plaisir pour les femmes, voire contractures douloureuses)

-fonctions sensorielles

Exemple : audition. Surdité hystérique. Le sujet ne peut plus rien entendre, et l’audition revient plus tard. On peut aussi avoir des vertiges.

Pareil pour la vision. Salves de flou visuel, jusqu’à la cécité.

Le gout peut aussi être touché (absence de gout des aliments par exemple).

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14
Q

Quels sont les symptômes psychiques de la conversion ?

A

On s’en est aperçus à travers des crises motrices. L’esprit du sujet est dans un état de conscience modifiée, il perd partiellement conscience de son corps, peut tomber dans les pommes, beaucoup de production d’images.

Ces états psychiques peuvent apparaitre en dehors de ce mécanisme de conversion, et sont qualifiés aujourd’hui de trouble dissociatif.

Cette dissociation peut donner lieur a des troubles de mémoire ou à une amnésie, souvent sélective. Peut aussi donner lieu à des fabulations hystériques (le sujet croit se souvenir de choses qu’il n’a jamais vécu).

Deuxième type de symptôme dans cette dissociation : fugue psychogène. Produites en général dans un état modifié de conscience, le sujet va quelque part sans s’en rendre compte, et quand la dissociation s’arrête, le sujet se retrouve très loin de chez lui.

Somnambulisme : exécution de scènes imaginaires

Dépersonnalisation : se sentir bizarrement détaché de soi, avec déréalisation éventuellement

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15
Q

Qu’est ce que la personnalité hystérique (=histrionique) ?

A

Caractérisée par :

-besoin de paraître, d’être au centre de l’attention des autres, de se faire valoir

-théâtralisme, on a l’impression que le sujet n’est pas authentique et qu’il joue un rôle

-facticité des affects/ émotions : on a l’impression que le sujet joue mal des émotions ou les exagère, peut servir à cacher une avidité affective

-avidité affective : grande demande d’amour etc.

-hyperémotivité : émotions exacerbées, excessives et un peu artificielles

-labilité émotionnelle, excès dans un temps très bref

-jugement de valeur : se croit au centre de tout ce qu’il se passe

-difficultés au niveau de la sexualité : peur des relations sexuelles qui sont souvent envisagées avec une grande angoisse

-relations interpersonnelles souvent parasitées par des comportements, notamment des comportements de séduction qui peut paraître inauthentique, fausse. Aussi dépendance assez nette, quête constante de réassurance. Aussi perturbé par des menaces, du chantage à visée manipulatrice, culpabilisation du fait de se sentir mal. Relations avec les autres peuvent être assez compliquées.

Quand on a cela avec la conversion, on peut parler de névrose hystérique.

Ces traits tous seuls ne suffisent pas pour parler de personnalité hystérique, ils peuvent se retrouver chez n’importe qui.

Ces traits de personnalité peuvent être largement prédominants par rapport aux autres.