APP 5 objectifs 4,5,6,7,8 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui caractérise le métabolisme des cellules cancéreuses?

A

Grande utilisation de glucose et augmentation de la conversion du glucose en lactose (fermentation) par la voie glycolytique

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2
Q

Qu’est-ce que l’effet de Warburg?

A

Cellules cancéreuses (et cellules qui prolifèrent rapidement en général) utilisent la voie glycolytique même en présence d’O2 alors que c’est moins efficace comparativement à la phosphorylation oxydative donc il faut faire entrer beaucoup de glucose

Glycolyse aérobique

Plus efficace pour la cellule: La glycolyse produit des réactions qui génèrent des métabolites intermédiaires nécessaires pour la synthèse de composants cellulaires (ex : ADN, ARN, protéines, lipides, organelles), contrairement à la phosphorylation oxydative. → Mécanisme qui favorise la croissance et qui est plus avantageuse pour les
cellules prolifératrices.

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3
Q

Comment on visualise une tumeur par PET scan?

A

Glucose marqué et injecté, va être bcp absorbé par cellules cancéreuses

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4
Q

Comment se fait la reprogrammation du métabolisme vers l’effet de Warburg?

A

• Produite par les voies de signalisations subséquentes aux récepteurs de croissance (growth factors).
Mêmes voies de signalisation qui sont dérégulées par des mutations dans les gènes oncogènes et suppresseurs tumoraux dans les cancers (influencent noyau et métabolisme)
Augmente la prise de glucose et inhibe l’activité de la kinase pyruvate (enzyme qui catalyse la dernière étape de la voie glycolytique).

▪ Crée un effet d’embouchement, qui augmente ainsi les intermédiaires précédant qui vont alors être
utilisés pour la synthèse de l’ADN, l’ARN et protéique.

• Signalisation de RAS
o Augmente l’activité des transporteurs de glucose et de multiples enzymes glycolytiques (augmentant ainsi la glycolyse).
o Favorise l’utilisation des intermédiaires mitochondriales pour des voies menant vers la biosynthèse lipidique.
o Stimule des facteurs pour la synthèse protéique.

• Facteur de transcription MYC
o Voie de signalisation pour la croissance qui augmente l’expression de MYC.
o Apporte des changements dans l’expression génique qui supportent le métabolisme anabolique et la
croissance cellulaire.
▪ ex : Gènes impliqués pour des enzymes glycolytiques et la glutaminase (utile pour la biosynthèse).

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5
Q

Quel est le rôle des gènes suppresseurs de tumeurs par rapport au métabolisme?

A

Gènes qui vont souvent inhiber, en temps normal, les voies métaboliques qui supportent la croissance.

ex : NF1 et PTEN inhibent les signaux suivant les récepteurs de croissance et RAS, opposant ainsi l’effet de Warburg.
ex : p53 augmente la régulation de gènes qui, collectivement, inhibent la prise de glucose, la glycolyse, la lipogenèse et la génération de NADPH (cofacteur essentiel pour la biosynthèse de macromolécules).

Donc, la fonction de plusieurs oncogènes et de gènes suppresseurs de tumeurs est intrinsèquement interreliée avec le métabolisme cellulaire.

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6
Q

Vrai ou faux: Les cellules cancéreuses font souvent de l’autophagie

A

Faux.

Les cellules tumorales semblent être capable de croître dans des conditions sous-optimales sans déclencher
l’autophagie.
o Implique que les voies signalant l’autophagie sont dérégulées.
o Plusieurs gènes suppresseurs de tumeurs sont des promoteurs de l’autophagie

Toutefois, l’autophagie peut être utilisée à l’avantage des cellules tumorales.
o ex : Dans des conditions de déficience nutritionnel sévère, les cellules tumorales peuvent utiliser l’autophagie pour rentrer dans un état « dormant », ou d’hibernation métabolique.
▪ Permet aux cellules de survivre dans des conditions sous-optimales pendant de longues périodes.
▪ Ces cellules sont résistantes aux thérapies qui ciblent les cellules prolifératrices.

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7
Q

Qu’est-ce que l’oncométabolisme?

A

• Mécanisme d’oncogénèse impliquant des mutations dans des enzymes participant au cycle de Krebs.
o ex : Isocitrate déshydrogénase (IDH)

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8
Q

Quelles sont les étapes du mécanisme impliquant IDH?

A

o Obtention d’une mutation causant la perte de fonction d’IDH et un gain de fonction d’IDH, qui catalyse la production de 2-hydroxglutarate (2-HG).

o 2-HG agit en tant qu’inhibiteur pour plusieurs enzymes de la famille TET (dont TET2).
▪ Considéré comme un oncométabolite.

o TET2 est un facteur qui régule la méthylation d’ADN
(impliqué dans le contrôle épigénétique de l’expression
génique ; mécanisme qui est souvent affecté lors des
cancers).

o La méthylation anormale d’ADN mène à une expression anormale de gènes cancéreux menant à la
transformation cellulaire et l’oncogénèse.

Donc : Des oncoprotéines (comme IDH-muté) mènent à une grande production d’oncométabolites (ex : 2-HG), qui vont causer des changements épigénétiques et donc, des changements dans l’expression génique, qui sont oncogéniques.

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9
Q

Vrai ou faux: Les mutations d’IDH sont sont impliqués dans une grande diversité de cancers

A

Vrai

Note: Étant donné que l’IDH muté a une structure différente, il a été possible de fabriquer des médicaments qui lui sont spécifiques, sans altérer la fonction de l’IDH normal (ces médicaments sont testés en ce moment).

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10
Q

Nommez les antigènes principaux des cellules cancéreuses.

A

Tyrosinase
Antigène cancer-testis
Protéines virales

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11
Q

Quel est le rôle habituel de la tyrosinase?

A

Enzyme impliquée dans la biosynthèse de la mélanine. Elle est présente seulement sur les mélanocytes
normaux et les mélanomes.

La théorie la plus commune est que la quantité constamment produite est minime sur les mélanocytes, donc le phénomène de tolérance n’a pas lieu et l’activation immunitaire non plus.

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12
Q

Vrai ou faux: L’antigène cancer-testis est encodé uniquement par les cellules germinales des testicules.

A

Faux.

Encodé par des gènes silencieux dans tous les tissus. Exprimé sur les cellules germinales des testicules.

o Ces protéines sont exprimées sur les surfaces des testicules, mais pas dans une forme reconnaissable par les lymphocytes T CD8+.
o On reconnait que cet antigène est tumeur spécifique seulement et est capable de stimuler une réponse immune anti-tumorale.

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13
Q

Que sont les protéines virales? Donnez des exemples.

A

Protéines présentes sur les cellules cancéreuses, transformées par des virus oncogènes.

o Surtout présentes dans les cellules en latence infectées par de l’ADN viral.
o Infection par le virus du papillome humain (VPH) et le virus Epstein-Barr (EBV)
o Permet la reconnaissance par les lymphocytes T cytotoxiques CD8+.
o Les carcinomes causés par le VPH et les lymphomes causés par le EBV apparaissent surtout chez les patients immunodéficients (ex : patient atteints du VIH)

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14
Q

Quelle est la réponses immunitaire habituelle aux antigènes tumoraux?

A
  1. Mort d’une cellule cancéreuse (apparaît dans tous les cancers, puisque la cellule a une croissance anormale, du stress métabolique ou une hypoxie).
  2. Des signaux indiquant un danger sont libérés par la cellule à son apoptose.
  3. Activation des cellules environnantes (phagocytes résidents et cellules présentatrices d’antigènes).
  4. Phagocytose par les cellules dendritiques. Migration vers les nœuds lymphatiques et présentation à l’aide des CMH des antigènes tumoraux (ce phénomène fait référence à la présentation croisée).
  5. Reconnaissance par un lymphocyte T CD8 qui s’active, prolifère et se différencie en lymphocyte T cytotoxique.
  6. Le lymphocyte T cytotoxique migre vers le site tumoral et tue les cellules néoplasiques qui présentent le même antigène tumoral sur leur CMH-I.
  7. Les lymphocytes Th1 producteurs d’INF-gamma peuvent reconnaître l’antigène tumoral et activer les macrophages pour contribuer à la destruction des cellules tumorales.

NOTE: Mutations génétiques peuvent faire que les LT cyto ne reconnaissent pas les cellules cancéreuses

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15
Q

Vrai ou faux: infiltration T cytotoxiques et LT Th1 = meilleur pronostic

A

Vrai

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16
Q

Pourquoi il est possible d’avoir des grosses néoplasies malgré le système immunitaire?

A
  1. Les cellules ont réussi à devenir invisibles pour le système immunitaire.
  2. Elles expriment des facteurs qui suppriment la réponse immunitaire
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17
Q

Quelles mutations permettent de diminuer la réponse des lymphocytes T cytotoxiques?

A

• Mutation acquise β2-microglobuline :
o Diminue l’assemblage de CMH-I.
o Augmente la production de protéines qui inhibent la fonction des lymphocytes T cytotoxiques.
▪ Ces protéines permettent l’activation des points de contrôle immunitaires (voie inhibitrice qui permet la
tolérance du soi en réduisant l’ampleur et la durée de la réponse immunitaire pour limiter les dommages
collatéraux).

• Protéine PD-L1 (programmed cell-death ligand 1) : souvent exprimée sur la surface des cellules tumorales.
o Lors de la liaison du PD-L1 au PD-1 des lymphocytes T cytotoxiques, les lymphocytes T ne sont pas activés et ne tuent pas la cellule.

• CTLA-4 : Présente sur les lymphocytes T cytotoxiques et inhibe l’activation du lymphocyte T.

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18
Q

Comment on utilise les mutations permettant de réduire la réponse des lymphocytes T cytotoxiques à notre avantage en clinique?

Efficacité?
Conséquences?

A

Cibles de l’immunothérapie. Création d’anticorps qui vont se lier à ces points de contrôle.

Efficacité: 10-30% pour tumeurs solides, meilleure pour cancers hématologiques

Conséquence: effets secondaires auto-immuns

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19
Q

Que sont les CAR-T cells?

A

Chimeric antigen receptors T cells

Lymphocytes T exogènes (labo) comportant des récepteurs particuliers aux antigènes tumoraux et produisent activation de lymphocyte T. Efficaces pour les leucémies.
Effets secondaires = libération importante de cytokines

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20
Q

Certaines tumeurs libèrent des facteurs qui ne sont pas totalement différenciés. Quelles sont les conséquences?

A

Ces facteurs altèrent la fonction des macrophages et lymphocytes Th2. Cela augmente l’angiogenèse, la fibrose tissulaire et active les macrophages M2 (leur rôle est de supprimer la réponse immunitaire pendant la guérison d’une plaie). Tous ces événements favorisent la croissance tumorale.

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21
Q

Nommez 3 types de défauts dans le système de réparation de l’ADN?

A

• Réparation des mésappariements (mismatch repair ou MMR) :
o Carcinome du colon héréditaire (HNPCC) : Il y a une diminution de la correction des erreurs de retranscription et ces erreurs s’accumulent. Dans le cas du HNPCC, ils ont détecté 4 gènes de mismatch repair. Leur effet sur la croissance cellulaire est indirect, car ils permettent la production de gènes mutés pendant la réplication cellulaire.
o Dans le génome des patients qui ont des gènes de mismatch repair, ils présentent des instabilités microsatellites (les microsatellites sont des réparations de 1 à 6 nucléotides). Les microsatellites de patients avec gènes mutés sont de taille différents et instables.

• Réparation par excision des nucléotides (nucleotide excision repair ou NER) :
o Xeroderma pimentosum : Risque de cancer de la peau causé par l’exposition aux UV. Les rayons UV causent du cross-linking des résidus pyrimidines de l’ADN des cellules exposées au soleil. Le processus d’excision permettant de réparer ce dommage est défectueux chez certaines personnes, ce qui augmente le risque de cancer chez ces individus.

• Réparation par recombinaison homologue :
o Hypersensibilité à certains facteurs endommageant de l’ADN, comme les radiations ionisantes et les motardes azotées.
o Lorsqu’exposées à ces agents, les personnes susceptibles peuvent développer des cancers, mais aussi des effets neurologiques (ataxie-télangiectasie), de l’anémie (anémie de Fanconi) et des effets mentaux (syndrome de Bloom).
o Un gène en cause est le ATM (encode une protéine kinase qui repère les dommages et active le p53 pour créer une réparation de l’ADN ou l’apoptose).
o Autre exemple : Mutation des gènes BRCA1 et 2 sont impliqués dans 50% des cancers du sein familiaux. Ils
causent aussi des cancers des ovaires et de la prostate (et du pancréas, de la vésicule biliaire, de l’estomac, des lymphocytes B et des mélanocytes pour BRCA2).
▪ Leur rôle n’est pas élucidé, mais BRCA1 serait lié à la voie ATM-kinase et BRCA2, à la protéine RAD51
(responsable de la combinaison homologue).
▪ Les deux copies de BCRA1 et BCRA2 doivent être inactivées pour que le cancer se développe.

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22
Q

Quelles sont les conséquences de mutations dans les gènes RAG1 et RAG2?

A

Mutations dans les gènes RAG1 et RAG2, qui permettent des recombinaisons, peuvent mener à des cancers des
lymphocytes B et T. Ces gènes permettent l’assemblage d’immunoglobulines fonctionnelles et des récepteurs des
lymphocytes T.

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23
Q

Quelles sont les conséquences de mutation dans le codage de AID?

A

Mutation dans le codage de AID (activation-induced cytosine deaminase) est responsable de la recombinaison somatique (processus de diversification des immunoglobulines), et la commutation isotypique des immunoglobulines est responsable de plusieurs néoplasies lymphoïdes.

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24
Q

Quels sont les symptômes systémiques inflammatoires dans les cas de cancers avancés?

A

Anémie, fatigue, cachexie

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25
Q

Vrai ou faux: L’inflammation et les cellules inflammatoires promeuvent en soi l’expression des marqueurs du cancer. Ces effets se font uniquement directement sur la cellule tumorale.

A

Faux.

L’inflammation et les cellules inflammatoires promeuvent en soi l’expression des marqueurs du cancer. Ces effets peuvent se faire directement sur la cellule tumorale OU bien indirectement sur les cellules stromales (fibroblastes et cellules endothéliales).

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26
Q

Quels sont les effets de l’inflammation?

A
  • Augmentation des facteurs de croissance : Largage de facteurs de croissance par les leucocytes et les cellules stromales, comme l’EGF, et libération de protéases qui libèrent les facteurs de croissance de la matrice extracellulaire.
  • Suppression des suppresseurs de croissance : La prolifération cellulaire est limitée par l’interaction entre les cellules, et entre les cellules et la matrice extracellulaire. Les protéases libérées par les cellules inflammatoires dégradent les liens d’adhésion, donc on favorise la prolifération cellulaire en enlevant la limitation.
  • Augmentation de la résistance à la mort cellulaire : Le détachement des cellules épithéliales de la membrane basale et la diminution de l’interaction cellule-cellule peut mener à une mort cellulaire programmée appelée anoïkose. Les macrophages permettent de prévenir cette mort cellulaire par l’expression de molécules d’adhésion, comme les intégrines, qui favorisent des interactions physiques avec les cellules tumorales.

• Angiogenèse : Les cellules inflammatoires libèrent de nombreux facteurs, comme le VEGF, qui stimulent
l’angiogenèse.

• Invasion et métastase : Les protéases libérées par les macrophages favorisent un remodelage de la matrice
extracellulaire pour laisser passer plus facilement les cellules tumorales, tandis que les facteurs TNF et EGF stimulent la motilité des cellules tumorales. Également, des facteurs libérés par les cellules stromales, comme le TGF-𝛃, stimulent la transition épithélium-mésenchyme, qui est un élément clé pour les métastases.

• Évitement de la destruction immunitaire : Des facteurs solubles libérés par les macrophages et les cellules stromales contribuent à un environnement immunosuppresseur autour de la tumeur. Par exemple, on pense que le TGF-𝛃 augmente le recrutement des lymphocytes Treg ou favorise la suppression de la fonction des lymphocytes T CD8+ cytotoxiques.

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27
Q

L’inflammation peut promouvoir le cancer lors de deux différentes réponses. Lesquelles?

A

• Lors d’inflammation chronique causée par des infections microbiennes ou des réactions auto-immunes :
o Lors d’inflammation chronique, il y a une prolifération compensatoire des cellules afin de réparer les dommages. Ce processus de régénération est aidé par des facteurs de croissance, des cytokines, des chimiokines et d’autres produits par les cellules immunitaires activées. La réplication persistante et la diminution de l’apoptose amène plus de risque de mutations sur les gènes qui sont impliqués dans la carcinogenèse.
o Les cellules inflammatoires (neutrophiles) sécrètent des ROS, qui peuvent causer des dommages à l’ADN.

• Lors d’inflammation causée par une tumeur
o Les tumeurs sont infiltrées par des leucocytes et autres composantes de l’immunité innée et adaptative.
o Elles peuvent protéger l’hôte contre la tumeur, mais peuvent aussi aider la carcinogenèse par les moyens décrits ci-dessus.

NOTE : Il y a une expression élevée de COX-2 dans les cancers du côlon et autres tumeurs.

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28
Q

Qu’est-ce qu’une tumeur bénigne vs une tumeur maligne?

A
  • Bénin : Une tumeur est dite bénigne quand ses caractéristiques microscopiques et globales sont considérées relativement innocentes, impliquant que ça restera localisé et se prête à une intervention chirurgicale locale.
  • Malin : Une tumeur maligne, comme un néoplasme, implique que la lésion peut envahir et détruire les structures adjacentes, se propager à des sites distants (métastases) et causer la mort.
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29
Q

Toutes les tumeurs, bénignes ou malignes, ont deux composantes de base. Lesquelles?

A

-Parenchyme : composé de cellules transformées ou néoplasiques

-Stroma (de soutien, dérivé de l’hôte, non néoplasique) : composé de tissu conjonctif, vaisseaux sanguins et
cellules inflammatoires, crucial à la croissance de la néoplasie, car apporte l’approvisionnement en sang

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30
Q

La majorité des lésions bénignes épithéliales du sein est détectée de quelle manière?

A

Mammographie

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31
Q

Les changements bénins sont développés en 3 groupes. Lesquels?

A
  • Maladie non proliférative (pas associé à un risque augmenté de cancer)
  • Maladie proliférative sans atypie ((englobe les hyperplasies polyclonales, qui sont associées à un léger risque augmenté de cancer du sein)
  • Maladie proliférative avec atypie (risque augmenté de cancer du sein)
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32
Q

Par rapport à la maladie non proliférative:

Pourquoi elle est non-proliférative?

Quels sont les 3 changements morphologiques majeurs?

A
  • Non proliférative, car les lésions contiennent des couches simples de cellules épithéliales.

o 3 changements morphologiques majeurs :
▪ Kyste :
- Le plus commun des 3.
- Masse creuse à contenu liquidien.
- Bordé par une couche de cellules luminales qui subissent souvent une métaplasie apocrine.
- Les sécrétions apocrines peuvent calcifier et être détectées par mammographie.xdfr6
▪ Fibrose :
- Quand les kystes rupturent, la réponse aux débris peut être une inflammation chronique et de la
fibrose, et peut produire un nodule palpable.
▪ Adénose

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33
Q

Décrire la maladie proliférative avec atypie.

A

Prolifération cellulaire anormale qui comporte des atypies nucléaires et des changements architecturaux jugés significatifs, mais insuffisants en soi pour un diagnostic de carcinome in situ.

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34
Q

Maladie proliférative avec atypie:

ALH vs ADH?

A

ALH (atypical lobular hyperplasia)
▪ Hausse du nombre de cellules anormales dans les glandes produisant le lait, appelées lobules.

ADH (atypical ductal hyperplasia)
▪ Hausse du nombre de cellules anormales dans les canaux mammaires (plus fréquent).
▪ Cellules uniformes en apparence et forment des espaces fortement marginés ou des ponts rigides.

Note: Ressemblent au LCIS et DCIS (carcinomas), mais plus limités en superficie.

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35
Q

Carcinome envahissant vs carcinome in situ définitons.

A

Envahissant: penetre la membrane basale

In situ: ne penetre pas la membrane basale (meilleure pronostic)

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36
Q

Quels sont les types de carcinomes in situ?

A

• Carcinome canalaire in situ (DCIS) :
o Déforme les lobules en espaces ressemblant à des conduits.
o Associé à la calcification.
o Si non traité, progresse en cancer invasif chez 1/3 des cas, habituellement dans le même sein et quadrant.

• Carcinome lobulaire in situ (LCIS) :
o Dilate les lobules impliqués.
o Il est uniforme en apparence : les cellules sont monomorphiques, ont des noyaux fades et ronds et se trouvent en grappes dans les lobules.
o Très rarement associé à la calcification.
o Environ 1/3 des cas progresse en carcinome invasif et le carcinome invasif peut survenir dans le même sein ou l’autre sein.
o LCIS est un marqueur du risque augmenté de carcinome dans les 2 seins et un précurseur direct de certains cancers.

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37
Q

Qu’est-ce qu’un carcinome envahissant?

A

Néoplasie maligne prenant naissance dans les canaux ou, plus rarement, dans les lobules mammaires et capable d’envahir les vaisseaux sanguins ou lymphatiques et se propager à distance. Les cancers envahissant sont souvent accompagnés de foyers de carcinomes in situ.

38
Q

Nommez des types de carcinomes envahissants.

A
Carcinome canalaire envahissant
Carcinome lobulaire envahissant
Carcinome inflammatoire
Carcinome médullaire
Carcinome colloide (mucinous)
Carcinome tubulaire
39
Q

Décrire le carcinome canalaire envahissant.

A

o Associé au DCIS et n’est pas classifié dans un des types ci-dessous.
o La majorité produira une réponse desmoplastique (remplace la graisse du sein normal et mène éventuellement à l’apparence d’une masse palpable dure et irrégulière).
o 50 à 65% expriment les récepteurs d’œstrogènes (ER), 20% sont HER2 positif et 15% sont négatif pour ER et HER2.

40
Q

Décrire le carcinome lobulaire envahissant.

A

o Les cellules envahissent le stroma individuellement et sont souvent alignées en ligne unique.
o La majorité se manifeste comme une masse palpable et des densités à la mammographie.
o La majorité de ces carcinomes expriment des récepteurs aux hormones (ER/PR). Surexpression de HER2/neu est très rare.

41
Q

Décrire le carcinome inflammatoire.

A

o Défini par sa présentation clinique au lieu d’une morphologie spécifique.
o Patient se présente avec un sein gonflé érythémateux, d’apparence d’une peau d’orange, sans masse palpable.
o Le carcinome invasif associé est généralement faiblement différencié, infiltre de manière diffuse et obstrue les espaces lymphatiques dermiques (ce qui causent l’apparence inflammatoire, mais il y a absence de réelle inflammation). Le blocage qui résulte amène un œdème.
o Il fait des métastases vers des sites distants.

42
Q

Décrire le carcinome médullaire.

A

o Pousse souvent comme des masses rondes.
o Cellules anaplasiques larges associées avec des infiltrats prononcés de lymphocytes, composés en
prédominance de lymphocytes T.
o Souvent vu chez les femmes avec mutation de BRCA-1, mais la plupart des femmes ayant ce carcinome ne sont
pas porteuses.
o Pas de récepteurs d’hormones, ni surexpression de HER2/neu.

43
Q

Décrire le carcinome colloide (mucinous).

A

o Les cellules produisent des quantités abondantes de mucine extracellulaire.
o Les tumeurs sont généralement molles et gélatineuses à cause de la mucine.
o La majorité exprime les récepteurs d’hormones, mais ne surexpriment pas HER2/neu.

44
Q

Décrire le carcinome tubulaire.

A

o Petites masses irrégulières
o Les tubules sont bien formés et ont des noyaux de bas grades.
o Il exprime les récepteurs d’hormones, mais ne surexprime pas HER2/neu.
o Bon pronostic

45
Q

Décrire agents d’action directe vs agents d’action indirecte.

A

Agents d’action directe:
Pas besoin d’être métabolisés pour avoir une action carcinogène. Ce sont des carcinogènes faibles, mais
sont utiles en chimiothérapie (ex : agents alkylants), mais aussi pour des désordres non-néoplasiques (arthrite rhumatoïde ou granulomatose avec polyangéite). Ils peuvent cependant provoquer une seconde forme de cancer subséquent, habituellement des leucémies.

Agents d’action indirecte
Ce sont des agents qui deviennent actifs après la métabolisation pour devenir carcinogènes (ex : hydrocarbones polycycliques : benzos et pyrènes). Ils proviennent souvent de la combustion (charbon, graisses animales, poissons fumés). Ils sont métabolisés en époxides, qui réagissent de manière covalente avec l’ADN, l’ARN et les protéines.
Les aromatiques aminées et les colorants azoïques sont d’autres catégories de ce type d’agent (ex : -naphtylamine dans les colorants anilines – cancer de la vessie). Il y a un nouvel intérêt d’étude pour les allèles des enzymes métaboliques (ex : cytochrome P-450), car les différences alléliques pourraient jouer un rôle sur l’activation du carcinogène, et donc sur le risque de développer un cancer.

46
Q

Nommez des agents d’action indirecte.

A

Hydrocarbones polycycliques: Benzos et pyrènes → combustion → époxides

Aromatiques aminées et colorants azoïques: bêta-naphtylamine dans les colorants anilines → cancer de
la vessie

Aflatoxin B1 (provient du champignon Aspergillus): Ingestion → Carcinome hépatocellulaire (endémique en 
Afrique et Extrême Orient)

Vinyl chloride, arsenic, nickel, chromium, insecticides,
fongicides, and biphenyl polychlorés: Exposition dans les maisons et au travail

Nitrites et préservatifs dans la nourriture: Nitrolysation des amines de la nourriture → suspect de
carcinogène

47
Q

Quel est le mécanisme d’action des carcinogènes?

A

Les carcinogènes (directs ou produits finaux) contiennent des régions électrophiles qui forment des adduits avec l’ADN, l’ARN et les protéines. Tous les gènes peuvent être affectés, mais ce sont les mutations dans les gènes propres aux cancers qui vont ultimement être dangereux. Certains carcinogènes vont avoir un effet délétère sur l’ADN de manière spécifique. C’est aussi le cas pour les dommages causés par les UV, le tabac, etc. : ce sont de bons outils pour l’étude épidémiologique des cancers.

L’agent carcinogène provoque la phase d’initiation. Dans cette phase, il peut être détoxifié et excrété, il peut causer des lésions à l’ADN qui seront réparées ou des lésions à l’ADN qui vont causer l’apoptose. Si les lésions à l’ADN ne sont pas réparées et ne causent pas l’apoptose, la cellule sera alors dite « initiée ». Elle entre ensuite en phase de promotion. La promotion n’est pas en elle-même mutagène, mais elle augmente les risques par augmentation de la prolifération clonale des cellules initiées. Les promoteurs contribuent à augmenter les mutations, parce qu’elles forcent les cellules à proliférer, ce qui peut continuer à augmenter les erreurs d’ADN. L’induction de la prolifération cellulaire est une condition sine qua non de la promotion tumorale. (sine qua non = « sans laquelle cela ne pourrait pas être »)

48
Q

Donnez des types de radiations.

A

UV (Les maladies héréditaires, comme xeroderma pigmentosum, augmentent les risques par défaut de réparation de l’ADN. Xeroderma pigmentosum = incapacité à réparer l’ADN par excision de nucléotides. Cela est notamment dangereux pour les dommages causés par l’UV, qui causent des dimères de pyrimidines et sont réparés par excision de nucléotides)

Radiographies

Fission nucléaire (Leucémie après latence de 7 ans Hiroshima et Nagasaki ou thyroïde, sein, côlon, poumon)

Thérapie de radiation ionisante (Cancer de la thyroïde quelques années après des radiations au niveau du cou. Bris du double brin de l’ADN, translocation, inversion, bris de chromosomes et rarement,
mutations ponctuelles)

49
Q

Vrai ou faux: Plusieurs rétrovirus causent des cancers.

A

Faux.

Le Human T-cell leukemia virus de type 1 (HTLV-1) est le seul RÉTROVIRUS connu chez l’humain à causer des cancers. Il peut causer des leucémies/lymphomes. Virus à ARN.

Peut causer des leucémies/lymphomes.
• Endémique au niveau du Japon, des Caraïbes, de l’Amérique du Sud, de l’Afrique et sporadiquement, des États-Unis.
• Environ 15-20 millions de personnes sont infectées.
• Similaire au VIH, HTLV-1 a du tropisme pour les T-CD4. Les T-CD4 sont les vecteurs de la maladie : la transmission se fait donc par le sang, par contact sexuel, par allaitement.
• Seulement 3 à 5% des personnes infectées développent la maladie après une période de latence de 40-60 ans.
Le mécanisme n’est pas bien compris : aucun gène oncogène. Cependant, on a découvert que l’intégration virale possède un pattern clonal. L’intégration du gène viral dans les chromosomes de l’hôte est aléatoire (différent entre les types de cancer), mais l’intégration est toujours localisée au même endroit pour un même cancer. Ceci démontre que HTLV-1 doit être présent avant la transformation cancéreuse.

50
Q

Vrai ou faux: Le génome contient gag, pol, env et des régions terminales longues et répétitives typiques.

A

Vrai

51
Q

Par rapport au génome de HTLV-1:

Qu’est-ce que Tax?

A

Tax : La protéine produite par Tax participe à la transformation par HTLV-1.

1) Tax permet la transcription à partir de 5’ des régions longues terminales et répétitives.
2) Altérations de la transcription de l’hôte et interactions avec les protéines de l’hôte.
• Augmentent la survie et la croissance des cellules infectées via :
o Activation de PI3 kinase
o Augmentation de l’expression de cycline D
o Répression des inhibiteurs CDK
o Activation de la transcription de NF-κB
• Augmentent l’instabilité génomique.

On pense que Tax, par son activité, augmente l’instabilité cellulaire et augmente les risques de mutations, ce qui cause les leucémies. L’accumulation de mutations provoque une population monoclonale néoplasique de lymphocytes T. Les mutations qu’on pense qui influencent le plus sont les mutations du signalement de TCR et la stimulation NF-κB.

52
Q

Nommez des virus à ADN qui peuvent causer des cancers.

A
  • Virus du papillome humain (VPH)
  • Virus Epstein-Barr (EBV)
  • Kaposi sarcoma herpesvirus (KSHV ou human herpesvirus-8 (HHV-8))
  • Polyomavirus à cellules de Merkel (Merkel cell virus)
  • Virus de l’hépatite B (VHB)
53
Q

Vrai ou faux: Les souches 1 à 8 du VPH sont les plus à risque de causer des cancers.

A

Les souches de 1 à 8 forment des verrues de faible malignité. Les souches 16 et 18 sont à plus hauts risques, surtout au niveau du col de l’utérus, au niveau anogénital et 20% des cancers oropharyngés.

54
Q

Qu’est-ce qui explique le potentiel oncogénique du VPH?

A

Gènes viraux E6 et E7

  • Le E6 des souches plus risquées ont plus d’affinité pour p53 que leur homologue moins risqué. L’augmentation de l’expression de TERT (sous-unités catalytiques de la télomérase) contribue à l’immortalité.
  • Le E7 augmente la rapidité à laquelle la cellule passe du cycle cellulaire G1 à S. E7 se lie à RB-E2F, RB étant un régulateur qui séquestre E2F qui est un facteur de transcription. La liaison libère E2F. Les souches de haute affinité ont des E7 qui lient plus fortement RB. E7 lie également les inhibiteurs p21.

Note: L’infection au VPH n’est pas suffisante pour causer la carcinogenèse. Il faut aussi une transformation dans des gènes de l’hôte, comme RAS.
On peut naturellement se débarrasser du VPH par processus immunologique. Les gens immunosupprimés qui sont infectés par le VPH ont donc plus de chances de développer des cancers.

55
Q

Quel cancer peut être causé par le virus Epstein-Barr (EVB)?

A

Lymphome de Burkitt des lymphocytes B

56
Q

Comment le virus EVB peut être cancérigène?

A
  1. EBV se lie aux récepteurs CD21 sur les lymphocytes B.
    • Expansion POLYclonale et génération de lignée immortelle de lymphoblastoïdes. Latent membrane proteine 1 (LMP1) promeut la prolifération et la survie en mimiquant CD40. Cependant, LMP1 est actif sans CD40L, et stimule la prolifération par NF-κB et JAK/STAT.
  2. EBNA2 est une autre protéine encodée dans EBV, qui active les gènes de l’hôte : cycline D, famille des SRC.
  3. EBV contient également une cytokine piratée de l’hôte : vIL-10. Cela prévient l’activation des macrophages et des lymphocytes T cytotoxiques pour tuer la cellule infectée.
  4. Habituellement, chez une personne avec une immunité normale, les lymphocytes T cytotoxiques vont tuer les lymphocytes B infectés et les gens vont être asymptomatique ou vont avoir un petit épisode de
    mononucléose. Cependant, certaines cellules vont diminuer l’expression de LMP1 et de EBNA2 (moins détectable) et vont devenir des lymphocytes B mémoires.
  5. Dans les régions endémiques, ce sont les lymphocytes B infectés survivants qui se développent en lymphome de Burkitt lorsqu’il y a translocation t(8;14) qui active le gène MYC.
    • 80% des gens présentant le lymphome de Burkitt n’ont pas EBV, mais présentent la translocation t(8;14) de manière sporadique.
  6. Dans les patients immunosupprimés, les colonies néoplasiques peuvent devenir monoclonales et la translocation MYC n’a pas toujours lieu.
  7. 100% des carcinomes du nasopharynx dépendent d’une infection à EBV. L’intégration des gènes codant à l’EBV dans le génome de l’hôte est identique dans tous les carcinomes du nasopharynx, ce qui veut dire que l’infection à l’EBV doit arriver AVANT le cancer (lien de causalité).
    • Endémique au niveau du Sud de la Chine, en Afrique et chez les Inuits.
    • LMP1 est exprimé fortement (contrairement au lymphome de Burkitt), active le NF-κB et augmente l’expression de facteurs, comme VEGF et les métalloprotéases matricielles, qui peuvent contribuer à l’oncogenèse.
  8. EBV est aussi associé au lymphome de Hodgkin
57
Q

Quels virus causent 70-75% des carcinomes hépatocellulaires? Comment?

A

VHB (ADN) et VHC (ARN)

On croit que le mécanisme provient du fait que ces virus causent une inflammation chronique causée par la mort d’hépatocytes, la régénération par compensation cellulaire (cytokines, facteurs de croissance, survie cellulaire, angiogenèse) et le dommage d’ADN (ROS).

Un facteur clé est l’activation du facteur-k bêta activant la voie NF-κB (NF-κB pathway), ce qui augmente la survie en bloquant l’apoptose, permettant aux cellules de survivre aux stress génétiques et aux mutations.

Autres effets :
• VHB code pour une protéine HBx, qui active plusieurs facteurs de transcription et pourrait être reliée à l’inactivation de p53. VHB, par son intégration aléatoire, peut causer des mutations par le réarrangement chromosomique.
• VHC est encore moins bien compris, mais on croit qu’il code pour des protéines qui augmentent les facteurs de transcription de la croissance.

58
Q

Qui suis-je: L’infection cause des adénocarcinomes gastriques et des lymphomes gastriques. C’est la première bactérie à avoir été
classée comme carcinogène.

A

Helicobacter pylori

59
Q

Quel est le mécanisme de la bactérie helicobacter pylori?

A

Le mécanisme ressemble à aux VHB et VHC : les cancers sont provoqués par une réaction inflammatoire chronique.

  1. Infection par H. pylori
  2. Inflammation/gastrite
  3. Atrophie gastrique
  4. Métaplasie intestinale
  5. Dysplasie
  6. Cancer

Cela prend plusieurs dizaines d’années pour se développer ainsi et n’arrive que dans 3% des gens infectés. H. pylori contient des oncogènes. Cytotoxin-associated A gene (CagA) se retrouve dans les lignées des adénocarcinomes gastriques. CagA est sécrétée dans le milieu, pénètre l’épithélium gastrique et initie les cascades de transcription de facteurs de croissance de manière non-contrôlée.

Pour les lymphomes gastriques, il faut des lignées de H. pylori spécifiques et un polymorphisme des promoteurs de l’hôte, qui vont favoriser IL-1bêta et TNF. Les lymphomes gastriques prennent origine dans les lymphocytes B, qui deviennent des cellules ressemblant au mucosa-associated lymphoid tissue (MALT). C’est pourquoi on les appelle MALT lymphomas

Mécanisme :

  1. Infection par H. pylori
  2. Activation des lymphocytes T spécifiques
  3. Activation des lymphocytes B polyclonaux par les lymphocytes T
  4. Une lignée monoclonale finit par émerger des lymphocytes B proliférants

Note: L’utilisation d’antibiotiques contre H. pylori va avoir un effet sur la tumeur en enlevant le stimulus antigénique.

60
Q

De quoi dépend la présentation clinique des néoplasies?

A

Les tumeurs bénignes et malignes peuvent causer des problèmes selon :

  1. Leur localisation (et leur effet sur les sites adjacents)
    • De très petites tumeurs ont des effets délétères selon leur emplacement.
  2. Leur activité fonctionnelle (synthèse hormonale, développement de syndromes paranéoplasiques)
    • Phénomène assez fréquent lorsqu’une masse se dépose sur une glande.
  3. Saignements et infections lors d’ulcération des tissus avoisinants
    • Néoplasie dans la lumière des intestins peut causer une ulcération et une obstruction.
  4. Symptômes causés par des ruptures ou infarctus
  5. Cachexie et dégradation de l’état général
    • Cachexie : Perte de gras corporel et de masse maigre, fatigue, anorexie, anémie
    • Corrélation entre le progrès de la tumeur et l’état de cachexie.
    • La cachexie est causée par la libération de cytokines solubles par la tumeur et les macrophages de l’hôte
    (possiblement les TNF).
    o Le TNF réduit l’appétit et inhibe les lipoprotéines lipases (diminue la libération d’acide gras des
    lipoprotéines).
    • Chez les patients cancéreux, malgré l’anorexie, le nombre de calories brûlées et le métabolisme basal
    augmentent (vs. dans d’autres maladies ou le métabolisme basal diminue lors d’anorexie).
61
Q

Que sont les syndromes paranéoplasiques?

A

Symptômes qui ne peuvent pas être expliqués par l’action directe de la tumeur ou du tissus sous-jacent (10-15% des patients). Ces symptômes sont à surveiller, car :
• Manifestations précoces d’une néoplasie occulte.
• Ils causent des changements pathologiques sérieux et peuvent être létaux.
• Les symptômes peuvent confondre le diagnostic, car ils peuvent mimer des effets métastatiques. Ces symptômes sont nombreux et peuvent mimer différents types de tumeurs (surtout néoplasie du sein, du sang et des poumons).

62
Q

Donnez des exemples de syndromes paranéoplasiques.

A

• Hypercalcémie (le plus commun)
o Multifactorielle, mais surtout causée par la production de protéines reliées à la parathormone (PTH) par les
cellules tumorales.
o Autres facteurs tumoraux impliqués : TGF-alpha et vitamine D activée
o (Les métastases osseuse ostéolytiques causent aussi de l’hypercalcémie, mais elles ne sont pas considérées
comme des syndromes paranéoplasiques.)

• Syndrome de Cushing
o Production ectopique d’ACTH ou de polypeptides ACTH-like
o Présent dans le carcinome du poumon à petites cellules.

• État d’hypercoagulabilité
o Endocardite thrombotique (non bactérienne)
o Thromboses veineuses

  • Clubbing digital
  • Ostéoarthropathie hypertrophique (carcinome des poumons)
63
Q

Qui suis-je: Degré de différenciation des cellules tumorales, nombre de mitoses et présence de modifications architecturales spécifiques.

A

Grade

64
Q

Qu’est-ce qui est plus utile en clinique grade ou stade?

Pourquoi?

A

Stade.

Grade peu utile en clinique, car la relation histologique et l’action biologique est imparfaite.

65
Q

Qu’est-ce que le stade?

A

Stade : Étendue de la néoplasie dans le corps

66
Q

Comment se fait le classement en stade du cancer?

A
  • Se fait en 3 lettres : TNM pour primary Tumor, regional lymph Node involvement, Metastases
  • Ainsi, basé sur la taille de la lésion primaire, l’envahissement des nœuds lymphatiques et la présence de métastases.
  • T0 = in situ, T1 à T4 représentent la taille de la tumeur.
  • N0 = pas de nœuds lymphatiques impliqués, N1 à N3 représentent l’implication lymphatique.
  • M0 = pas de métastases, M1 = présence de métastases (parfois, il y a un M2 aussi).
67
Q

Comment se fait la gradation de cancer?

A

La gradation se fait par : bas grade ou haut grade, ou encore en 4 catégories.

Il est possible de caractériser une néoplasie avec des termes descriptifs (adénocarcinome pancréatique peu
différencié).

68
Q

Nommez des méthodes d’échantillonnage disponibles.

A
Excision
Biopsie
Biopsie à l'aiguille fine (fine-needle aspiration)
Frottis cytologique (papanicolaou)
Cytométrie en flux
69
Q

Quelles sont les limites de la biopsie?

A

o Lorsque l’excision d’une lésion n’est pas possible, en contexte d’une large masse, le choix du site approprié pour la biopsie peut s’avérer difficile. En effet, les marges peuvent ne pas être représentatives de la tumeur et son centre peut être très nécrosé.
o L’analyse d’une coupe congelée sur lame de la biopsie, au cours de laquelle l’échantillon est vite congelé et coupé, permet une analyse histologique rapide (en quelques minutes).
▪ Ne peut pas toujours être employée, selon les circonstances.
- En cancer du sein, il est impossible de congeler le tissu retiré par biopsie, vu sa composition adipeuse,
donc l’analyse est plus longue.

70
Q

Qu’est-ce que la biopsie à l’aiguille fine et quand est-ce que utilisé?

A

o Aspiration de cellules provenant de la masse, suivie d’un examen cytologique sur lame de l’échantillon.
o Requiert une chirurgie et les risques qui y sont associés.
o Surtout utilisée pour les lésions palpables du sein, de la glande thyroïde, des ganglions lymphatiques et des
glandes salivaires, mais l’avancée des technologies permet également de l’utiliser pour des structures plus
profondes, telles que le foie, le pancréas et les ganglions lymphatiques pelviens

71
Q

Quand utilisons-nous des frottis cytologiques (papanicolaou) et pourquoi c’est possible?

A

o Les cellules néoplasiques étant moins cohésives, elles s’étendent dans les fluides et sécrétions, ce qui permet
de rechercher des caractéristiques d’anaplasie (morphologie atypique) indiquant leur origine d’une tumeur.
o Utilisé pour investiguer plusieurs types de cancer, dont le carcinome du col utérin, le carcinome endométrial,
le carcinome bronchique, le carcinome gastrique et les tumeurs de la vessie et de la prostate, de même que
pour l’identification de cellules tumorales dans les liquides abdominal, pleural, articulaire et cérébro-spinal.

72
Q

Quand et comment est utilisé la cytométrie en flux?

A

o Utilisée de routine pour la classification des leucémies et des lymphomes.
o Des anticorps marqués par fluorescence contre des molécules de surface cellulaire ou des antigènes de
différenciation sont utilisés pour obtenir le phénotype des cellules malignes.

73
Q

Vrai ou faux: Le dosage biochimique de marqueurs tumoraux permet de faire un diagnostic définitif de cancer.

A

Faux.

Le dosage biochimique de marqueurs tumoraux (ex : enzymes associés à une tumeur, hormones, etc.) ne peut pas servir à faire un diagnostic définitif de cancer. Il peut toutefois être utilisé comme test de dépistage et est utile dans la surveillance de la réponse au traitement et dans la détection d’une récidive de la maladie.

74
Q

Nommez des marqueurs tumoraux utilisés et décrivez les.

A

• APS (antigène prostatique spécifique, ou PSA en anglais)
o Utilisé pour le dépistage de l’adénocarcinome prostatique (suspicion si concentration sanguine élevée d’APS).
▪ Test de faible sensibilité et de faible spécificité (car sa concentration peut également être élevée en hyperplasie bénigne de la prostate et aucun niveau ne garantit l’absence de cancer de la prostate)
o Très utile pour détecter une maladie résiduelle ou une récidive suivant les traitements du cancer de la prostate.

• CEA (antigène carcino-embryonnaire)
o Produit par les carcinomes du côlon, du pancréas et de l’estomac.
o Test de faible sensibilité et de faible spécificité (car sa concentration peut être élevée dans diverses maladies
bénignes)
o Utile pour monitorer l’évolution de la maladie ou pour détecter une récidive.

• AFP (alpha-fœtoprotéine)
o Produite par des vestiges de la vésicule vitelline dans les gonades, des carcinomes hépatocellulaires et
occasionnellement, par des tératocarcinomes et des carcinomes embryonnaires.
o Test de faible sensibilité et de faible spécificité (car sa concentration peut être élevée dans diverses maladies
bénignes)
o Utile pour monitorer l’évolution de la maladie ou pour détecter une récidive

75
Q

Quelles sont les utilités des tests diagnostic moléculaire?

A

• Établir un diagnostic de malignité de la tumeur
o Plusieurs cancers sont définis par des translocations
particulières. La détection de ces translocations peut mener à leur diagnostic
o Certains cancers hématologiques sont définis par la présence de mutations ponctuelles de certains oncogènes.

• Établir un pronostic et prévoir le comportement de la tumeur
o Certaines altérations génétiques sont associées à un faible pronostic ; ainsi, la présence de ces altérations
détermine la thérapie subséquente.
o Les tests de PCR et de FISH sont utilisés pour détecter les amplifications de certaines oncogènes, tels que HER2 et NMYC, qui fournissent de l’information sur le pronostic et le traitement du cancer du sein et du neuroblastome, respectivement.

• Détecter une maladie résiduelle minimale après un traitement
o Suivi par des tests sanguins très sensibles conçus pour identifier des séquences d’acides nucléiques spécifiques d’une tumeur.

• Déterminer les prédispositions héréditaires au cancer
o La présence de mutation de gènes suppresseurs de tumeurs (ex : BRCA1) augmente le risque, chez un patient, de développer certains cancers. La détection des allèles mutés permet de :
▪ Élaborer un protocole de dépistage agressif pour le
patient ou de faire une chirurgie prophylactique.
▪ Faire une consultation en génétique pour les proches à risque.

• Décider du traitement approprié
o La détection de certaines mutations en cancer permet d’orienter la thérapie vers un agent ciblant directement la mutation identifiée.
▪ À noter : Les traitements dirigés spécifiquement vers une mutation sont en important développement
présentement.

76
Q

Nommez des tests diagnostics moléculaires.

A
PCR
FISH
Immunohistochimie (IHC)
Cytométrie de flux
Séquençage du génome du cancer
77
Q

Qu’est-ce que le test diagnostic PCR?

A

Réaction en chaîne par polymérase

o Amplification exponentielle de l’ADN (donc on extrait l’ADN, puis on l’amplifie)
▪ Pour amplifier le segment d’ADN d’intérêt, 2 amorces (primers) se connectant aux extrémités 3’ et 5’ de
la séquence normale sont conçues. En utilisant des ADN polymérases et des cycles thermiques, l’ADN
ciblé est fortement amplifié, via la production de millions de copies de la séquence d’ADN entre les deux
sites d’amorce. Cette séquence multipliée est ensuite analysée (par comparaison de la séquence multipliée à une séquence normale ou par ajout de nucléotides complémentaires fluorescents).
o Permet de détecter la présence de mutations, ainsi que de déterminer si la prolifération des récepteurs des
lymphocytes T ou des gènes d’immunoglobulines est monoclonale (néoplasique) ou polyclonale (réactive).

78
Q

Expliquez la méthode diagnostic FISH.

A

o Sonde d’ADN marquée d’un colorant fluorescent qui est appliquée à des noyaux en métaphase ou en interphase. Cette sonde s’hybride à sa région chromosomique complémentaire, l’identifiant alors pour son observation sous microscope à fluorescence. (On utilise les cellules, il n’y a pas d’amplification de l’ADN.)

o Exemple avec HER2 en cancer du sein :
▪ L’ADN du patient est hybridé avec une sonde fluorescente spécifique au gène HER2 et avec une
deuxième sonde spécifique au chromosome 17 (le gène HER2 est situé sur le chromosome 17). Ensuite, les
signaux émis par les 2 sondes (HER2 et chromosome 17) sont comptés, ce qui permet d’obtenir un ratio du
nombre de copies du gène HER2 par rapport à celui du
chromosome 17.
o Bref, le FISH permet de visualiser et compter le nombre de copies d’un gène dans le noyau d’une cellule tumorale et ainsi, permet ainsi de détecter l’amplification du gène.

79
Q

Décrire la technique diagnostique IHC (immunohistochimie).

A

o Technique qui consiste à faire un « sandwich » autour de l’antigène. L’échantillon est exposé à un anticorps marqué spécifique à un antigène. Si cet antigène est présent, le marqueur s’active et devient visible (marqueur brun sur la photo).
o Permet de détecter la surexpression d’une protéine.
o Utile pour orienter le traitement et le pronostic (ex : identification de HER2 en cancer du sein) et est un adjuvant puissant aux analyses histologiques.
o Exemple en cancer du sein :
▪ Le récepteur HER2/neu exprimé à la surface des cellules est coloré à l’aide d’un anticorps spécifique anti-HER2, de façon à étudier le niveau d’expression de la protéine HER2 dans les cellules cancéreuses.

80
Q

Décrire la méthode diagnostique cytométrie de flux.

A

o Technique permettant de faire défiler des particules, molécules ou cellules à grande vitesse dans le faisceau d’un laser, lesquels émettent alors des signaux lumineux qui sont comptés et analysés.
o Permet d’observer plusieurs anticorps spécifiques en même temps.

81
Q

Décrire la méthode diagnostique séquençage du génome du cancer.

A

Permet d’identifier des mutations dans les gènes du cancer (ex : TP53).

82
Q

Quelles seront des méthodes diagnostiques du futur?

A

Profilage moléculaire

Le développement de technologies pouvant rapidement séquencer un génome complet (plutôt que seulement des gènes individuels) est prometteur.
• Visualisation des modifications épigénétiques à l’échelle complète du génome → Épigénome
• Quantification de tout l’ARN exprimé chez une population cellulaire → Transcriptome
• Mesure de plusieurs protéines simultanément → Protéome
• Capture (snapshot) de tous les métabolites d’une cellule → Métabolome

Exemples de nouvelles technologies en développement :
• Séquençage parallèle massif de l’ADN (next-generation sequencing)
o Permet de déterminer toutes les mutations présentes dans la tumeur.

• Hybridation génomique comparative sur micro-puce (DNA arrays) – Profilage de l’expression
o Comparaison de l’ADN d’un patient avec un ADN de contrôle grâce à l’hybridation de ces ADN marqués par
fluorescence. On évalue l’intensité de la fluorescence des signaux détectés en comparaison avec l’ADN de
référence.
▪ L’intensité de la fluorescence est proportionnelle au niveau d’expression de l’ARNm original utilisé pour
synthétiser l’ADN de contrôle hybridé.
o Permet de détecter les modifications de l’ADN, telles que les amplifications et les délétions.

83
Q

Nommez d’autres méthodes diagnostiques.

A

• Échographie
o Technique d’imagerie utilisant des ultrasons (ondes sonores de haute fréquence) pour produire des images de structures du corps. Lors de l’échographie, les ondes sonores sont réfléchies par les parties solides du corps.
o Permet de diagnostiquer un cancer en différenciant un kyste rempli de liquide d’une tumeur solide.
o Complémentaire à la mammographie.

• Ponction
o Introduction d’une aiguille dans un organe ou une cavité afin d’en retirer un liquide.
▪ ex : Lors d’une ponction de la moelle osseuse, une petite quantité de liquide et de cellules de la moelle
est aspirée, pour ensuite être examinée au microscope.
o Permet, entre autres, le diagnostic d’un cancer, ainsi que la surveillance de l’efficacité d’un traitement.

84
Q

Qu’est-ce qu’un ganglion sentinelle?

Comment peut-il être identifié?

A

Le ganglion sentinelle est le premier ganglion régional qui reçoit le flot lymphatique à partir de la tumeur primaire.
• Il peut être identifié en injectant du colorant ou un marqueur radioactif près de la tumeur primaire.
• La biopsie du ganglion sentinelle permet de déterminer l’étendue de la propagation de la tumeur et son résultat
permet d’orienter le plan de traitement.
o En cancer du sein, la biopsie du ganglion sentinelle est devenue un standard pour évaluer l’atteinte des
ganglions.

85
Q

Vrai ou faux: Si le ganglion sentinelle est gonflé, ça veut dire que la tumeur fait une métastase.

A

Faux.
Pas nécessairement

Bien que l’élargissement des ganglions près d’une tumeur primaire soulève des préoccupations quant à sa
propagation métastatique, ça n’implique pas toujours une atteinte cancéreuse. En effet, les produits nécrotiques du néoplasme et les antigènes tumoraux créent souvent des réponses immunologiques dans les ganglions, telles qu’une hyperplasie des follicules (lymphadénite) et une prolifération des macrophages dans les sinus sous-capsulaires (histiocytose sinusale). Une vérification histopathologique de la tumeur dans le ganglion élargi est donc toujours de mise.

86
Q

Qu’est-ce que la chimiothérapie?

A

Forme de traitement des cancers utilisant des agents pharmacologiques qui endommagent directement ou indirectement l’ADN des cellules tumorales et entraînent la mort de ces cellules.
• Les agents de chimiothérapie sont classifiés, entre autres, selon leurs effets sur le cycle cellulaire. Certains ont également une cible spécifique (thérapie ciblée)

87
Q

Qu’est-ce que la radiothérapie?

A

Forme de traitement utilisant les radiations ionisantes pour contrecarrer la croissance des cellules tumorales.

88
Q

Comment l’oestrogène peut contribuer à la formation d’un cancer?

A

L’œstrogène stimule la production de facteurs de croissance (ex : TGF-alpha, PDGF, etc.), ce qui peut contribuer au développement de la tumeur via des mécanismes « autocrine » et « paracrine ». L’œstrogène régule aussi plusieurs autres gènes important pour le développement ou la croissance de la tumeur.
• Les influences hormonales entraînent probablement la prolifération durant le développement de cancer à partir de lésions précurseurs jusqu’aux carcinomes.

89
Q

Qu’est-ce que l’hormonothérapie?

A

Agents pharmacologiques qui bloquent l’effet des hormones stéroïdiennes sur les cellules tumorales.
• Les modulateurs des récepteurs oestrogéniques et les inhibiteurs de l’aromatase sont utilisés en cancer du sein
exprimant les récepteurs aux œstrogènes (ER+).
o Modulateurs sélectifs des récepteurs oestrogéniques :
▪ Inhibition de l’effet des oestrogènes par liaison des récepteurs aux œstrogènes.
▪ ex : Tamoxifène
o Inhibiteurs de l’aromatase :
▪ Suppression de la synthèse des œstrogènes par inhibition de l’aromatase.
▪ ex : Letrozole, Exemestane

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Q

Qu’est-ce qu’une mastectomie partielle (ou tumorectomie)?

A

Résection chirurgicale d’une portion de la glande mammaire pour extirper le tissu lésé. La tumeur, ainsi qu’une partie du tissu sain autour (marges), sont retirées.
• En cancer du sein, la mastectomie partielle est accompagnée de traitements de radiothérapie.