8 - HTA (AT) Flashcards
IN2-181 à 194
Questionnaire complémentaire
Quelles sont les valeurs permettant de conclure à une HTA?
dans la population générale
> 140/90 mmHg
Questionnaire complémentaire
Quelles sont les valeurs permettant de conclure à une HTA grave?
- Systolique ≥ 180 mmHg
- Diastolique ≥ 110 mmHg
Questionnaire complémentaire
- Homme, 57 ans
- Référé par l’infirmière clinicienne pour des valeurs répétées de PA autour de 165/90
- Corpulence : Mince
- Fait de l’exercice physique régulièrement
- Aucune médication
-
Pas d’HTA essentielle (primaire) dans sa famille
Chez ce patient, lequel des éléments de l’histoire pourrait suggérer un diagnostic d’HTA secondaire ?
A. Épisodes de bronchospasme
B. Épisodes de céphalées associées à de la diaphorèse
C. Épisodes de constipation récurrente
D. Épisodes de douleur abdominale épigastrique post-prandiale
E. Épisodes de stress important récent
B. Épisodes de céphalées associées à de la diaphorèse
Quelles sont les valeurs permettant de conclure à une HTA dans la population diabétique?
> 130/80 mmHg
Questionnaire complémentaire
Vrai ou Faux
Chez la majorité des patients, l’HTA est primaire (ou essentielle).
Donc sans étiologie identifiable
Vrai
90%
Une histoire familiale d’HTA essentielle est souvent présente.
Questionnaire complémentaire
Il est important de faire des mesures de PA hors clinique afin d’éviter quel syndrome?
Syndrome du sarrau blanc
Questionnaire complémentaire
Nommez des problèmes cliniques justifiant la recherche d’une cause d’HTA secondaire.
- Anomalies électrolytiques inexpliquées
- Signes cliniques d’athérosclérose (ex : claudication intermittente, anévrisme, etc.)
- Céphalées sévères, vision trouble ou vertiges
- Présence d’une maladie rénale
- Présence d’apnée du sommeil
- Symptômes endocriniens ou antécédents familiaux de maladies endocriniennes
- HTA sévère ou résistante au traitement
- Début soudain ou survenant après au changement de l’état de santé
Questionnaire complémentaire
À la clinique de médecine de famille, une femme de 70 ans, connue hypertendue, consulte à la suite de mesures répétées de pression artérielle élevée.
Parmi les critères suivants, lesquels doivent laisser suspecter une HTA secondaire à une atteinte rénovasculaire?
A. Apparition soudaine d’HTA ou son aggravation chez un patient de plus de 55 ans ou de moins de 30 ans
B. Élévation de la créatininémie d’au moins 30% associée à l’utilisation d’un IECA ou ARA
C. HTA résistante à 3 médicaments ou plus
D. Œdème pulmonaire récidivant, associé à des poussées d’HTA
E. Présence d’un souffle abdominal
Toutes ces réponses!
Une hypertension rénovasculaire doit être suspectée si :
- HTA diastolique se développe brusquement chez un patient de < 30 ou > 50 ans
- HTA d’apparition récente ou précédemment stable s’aggrave rapidement sur une période de 6 mois
- HTA est initialement très sévère, associée à une détérioration de la fonction rénale, ou est hautement réfractaire au traitement médicamenteux
Questionnaire complémentaire
Vrai ou Faux
La maladie rénovasculaire est une des causes les plus fréquentes d’HTA secondaire.
Vrai
Mais représente < 2% de tous les cas d’HTA
Questionnaire complémentaire
Vrai ou Faux
L’HTA rénovasculaire est habituellement symptomatique.
Faux
Asymptomatique
- Un souffle systolodiastolique au niveau de l’épigastre, irradiant habituellement vers l’un ou les deux hypochondres et parfois dans le dos, est presque pathognomonique.
- Cependant, ce signe est rare en cas de sténose artérielle rénale athéromateuse.
Questionnaire complémentaire
Comment peut-on dépister la maladie rénale chez un patient hypertendu?
Bilan rénal
Analyse d’urine, Na/K, créat
Questionnaire complémentaire
Vrai ou Faux
Un bilan rénal est recommandé pour tous les patients hypertendus.
Vrai
Questionnaire complémentaire
Dans un contexte de suspicion clinique de coarctation de l’aorte lors de l’examen physique, quelle sera la distribution de la tension artérielle (ou des pouls)?
A. TA plus basse à la jambe droite qu’à la jambe gauche
B. TA plus basse au bras droit qu’au bras gauche
C. TA plus basse aux membres inférieurs qu’aux membres supérieurs
D. TA plus basse aux membres supérieurs qu’aux membres inférieurs
C. TA plus basse aux membres inférieurs qu’aux membres supérieurs
Questionnaire complémentaire
Vrai ou Faux
La coarctation de l’aorte, congénitale ou acquise, est une cause grave rare, mais traitable d’HTA.
Vrai
Questionnaire complémentaire
Définir la coarctation de l’aorte.
Rétrécissement anatomique localisé de la lumière aortique
- Se forme généralement au niveau de l’aorte thoracique proximale, juste après l’artère sous-clavière gauche et avant l’ouverture du canal artériel.
- La coarctation implique rarement l’aorte abdominale.
Questionnaire complémentaire
Concernant la coarctation de l’aorte :
1. Quel % des cardiopathies congénitales?
2. Quel % des patients qui présentent un syndrome de Turner?
3. Rapport H:F
- 6-8%
- 10-20%
- 2H:1F
Chez l’adulte, l’obstruction de l’aorte peut être de cause variable (ex : masse).
Questionnaire complémentaire
Quels sont les signes typiques de la coarctation de l’aorte à l’examen physique?
- Pouls bondissants
- HTA des membres supérieurs + Pouls fémoraux faibles ou absents
- Les complications dépendent de la sévérité de l’obstruction de la lumière vasculaire.
- Le spectre clinique s’étend du choc cardiogénique à une condition asymptomatique.
Questionnaire complémentaire
En cas d’HTA chez un individu jeune (< 30-40 ans), il faudra toujours apprécier les pouls fémoraux. Pourquoi?
Absence du pouls fémoral → Suspecter coarctation de l’aorte
Questionnaire complémentaire
- Homme, 77 ans
- DRS
- TA : 180/110
- Chez ce patient, quelles situations cliniques nécessiteraient une prise en charge immédiate de la tension artérielle (urgences hypertensives)?
3 réponses recherchées
- Syndrome coronarien aigu (SCA)
- Insuffisance VG aiguë (OAP)
- Dissection aortique aiguë
Questionnaire complémentaire
Définir l’urgence hypertensive relative (urgency).
HTA grave sans atteinte viscérale et sans danger vital imminent
Questionnaire complémentaire
Définir l’urgence hypertensive véritable (emergency).
Hausse subite de la pression artérielle potentiellement mortelle à court terme
Il est alors essentiel de faire un suivi sérié des mesures de PA ou même de traiter rapidement la PA.
Exemples :
- Atteinte cérébrale : AVC ischémique aigu, hémorragie intracrânienne, encéphalopathie hypertensive
- Atteinte cardiaque : syndrome coronarien aigu (SCA), insuffisance VG aigüe (OAP), dissection aortique aigüe
- Atteinte rénale : lésion rénale aigüe (ex : glomérulonéphrite aigüe)
- HTA associée aux catécholamines (phéochromocytome)
- HTA et grossesse: pré-éclampsie et éclampsie
Questionnaire complémentaire
Urgence hypertensive relative ou véritable
- Anxiété
- Céphalées
- Palpitations
- Épistaxis
- Ne s’atténue pas après un repos de 30-60 minutes
Urgence hypertensive relative
Symptômes légers
Questionnaire complémentaire
Vrai ou Faux
L’urgence hypertensive relative nécessite l’administration d’un médication par voie orale et un suivi clinique rapproché en consultation externe ou à l’hôpital.
Vrai
Questionnaire complémentaire
Comment peut-on distinguer l’urgence hypertensive relative des poussées hypertensives bénignes?
Poussées hypertensives bénignes cessent spontanément après une période de repos ou le traitement du problème sous jacent (douleur, anxiété, sevrage alcoolique, etc.)
Questionnaire complémentaire
L’hypertension maligne est un terme réservé aux urgences hypertensives véritables accompagnées de quelle autre pathologie hypertensive?
Réponse précise!
Rétinopathie hypertensive de stade IV
(œdème papillaire, hémorragie, exsudat)