256 - Protéinurie et syndrome néphrotique de chez l'adulte et de l'enfant Flashcards

1
Q

Protéinurie : dgc positif

A

Protéinurie = Albuminurie + autres protéines (Ig ++)

Albuminurie normale < 30 mg/24h
Micro-albuminurie : 30-300 mg/24h
Albuminurie > 300 mg/24h

Protéinurie physiologique < 150 mg/24h = Albumine + protéines de bas poids moléculaire (lysozyme, ß2microglob, chaines légères 60% / protéines de Tamm-Horsfall : sécrétée par le tubule 40%)
Protéinurie pathologique > 300 mg/24h ou BU positive (> 300 mg/L)
Protéinurie clinique > 500 mg/24h

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2
Q

Equivalence unités de protéinurie

A

protéinurie / créatinurie = mg/g = g/g = 10 x mg/mmol

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3
Q

Analyses quantitatives (protéinurie)

A

→ BU : méthode semi-quanti = détecte uniquement de l’albu (si ≥ 0,1 g/L)

  • N ou non significative : ø, traces, 1+ (< 0,3 g/L)
  • aN : 2+ (1g/L), 3+ (3g/L), 4+ (>20g/L)

→ Dosage pondéral en g/24h : échantillon d’urine (Pu des 24h)

  • Systématiquement pour confirmer la BU
  • Protéinurie pathologique si > 150 mg/j
  • Micro-albuminurie si [Alb]u = 30 – 300 mg/24h
  • Albuminurie si [Albumine]u > 300 mg/24h

/!\ Hématurie (= Pu ≈ 1-2g/j) et pyurie abondant gênent l’interprétation
/!\ ↓ débit de Pu quand DFG < 50ml/min

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4
Q

Analyses qualitatives (protéinurie)

A

= Electrophorèse des protides urinaires (EPPU) avec immunofixation :

  • protéinurie glomérulaire sélective ( > 80% albu) ou non selective (toutes les classes de globulines, albu entre 50 et 80%)
  • protéinurie tubulaire (albu minoritaire)
  • protéinurie de surcharge

/!\ si chaine légère = myélome

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5
Q

Caractériser la protéinurie

A
  • Ancienneté
  • Permanente (dgc dépend du débit urinaire de protéine, de sa composition et des anomalies associées)
  • ou intermittente (orthostatique, d’effort, fièvre élevée, infection urinaire, IVD, polyglobulie)

+ EPPS/EPPU

Pu orthostatique : période pubertaire, disparition de la Pu en clinostatisme, pas pathologique

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6
Q

Type de protéinurie

A

→ Protéinurie glomérulaire :
- Pu > 1,5 – 2g/j
- Pu sélective ≥ 80% d’albumine (En faveur d’une LGM)
- Pu non sélective : Tte néphropathie
NB : μalb = Spé d’une atteinte glomérulaire

→ Protéinurie tubulaire :

  • Pu < 2g/l
  • Protéines de petit PM
  • Sd Fanconi
 → Protéinurie de surcharge :
- Chaînes légères
/!\ BU négative
Rechercher une hémopathie (myélome +++)
- MGUS à traduction rénale = MGRS
- Myoglobine (Rhabdomyolyse) 
- Hb (Hémolyse)
- Amylose
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7
Q

Protéinurie : enquête étiologique et paraclinique

A

→ Etiologies :
- ATCD personnels/familiaux de néphropathie - Hu macroscopique
- HTA – OMI – Signes de connectivite
- Infection/manif allergique récente
- TTT : AINS – Lithium – D-Pénicillamine – Sels d’or – IFN
- Mode de début
Brutal : LGM - Prolifération cellulaire intraglomérule
Progressif : Dépôts sans prolifération cellulaire (Diabète, amylose, GEM)

 → Paraclinique : 
- BU – ECBU avec sédiment urinaire
/!\ cylindres = glomérulaire
- Pu des 24h et/ou Pu/Cu
- Créatininémie
- Echo rénale et des voies urinaires 
- EPP/EPU si > 45 ans
- GAJ – HbA1c
- AAN
- Complément
- Sérologie VHB - VHC

NB : Néphropathie sans Pu : Tubulaire – Interstitielle – Vasculaire
NB : Si IRé sans Pu ⇒ Rechercher obstacle des voies urinaires

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8
Q

SYNDROME NEPHROTIQUE : définition

A
  • Protéinurie > 3g/24h [> 50mg/kg chez l’enfant]
  • ET Albuminémie < 30g/l

→ Pur :

  • Pas d’HTA (ou d’aggravation d’HTA pré- existante)
  • Pas d’Hu (macroscopique ou microscopique dès > 10 GR/mm3 ou 10000 GR/mL)
  • Pas d’IRé organique (pas d’IRA fonctionnelle prise en compte !)

→ Impur
HTA et/ou Hu et/ou IR organique

Autres :

  • Augmentation alpha2globulines, ßglobulines, fibrinogène, vitesse de sédimentation
  • Hypogammaglobulinémie et hypocalcémie

La gravité est évaluée par la sélectivité :

  • Protéinurie sélective (> 80% d’Albumine) = SNI ou Néphropathie Glomérulaire (NG) modérée
  • Protéinurie non sélective (= Albumine + autres protéines de haut PM) = NG sévères
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9
Q

SYNDROME NEPHROTIQUE : physiopath

A

Les glomérules sont imperméables aux protéines de PM > 60 kDa (dont l’Albumine). Si protéinurie avec albuminurie = anomalie du glomérule :

  • Fonctionnelle : Syndrome néphrotique idiopathique +++
  • Organique : toutes les autres néphropathies glomérulaires

= Perte rénale de protéines par lésions glomérulaires, donc hypoalbuminémie.
→ Diminution de pression oncotique et passage excessif de liquide plasmatique vers le secteur interstitiel = Œdèmes
→ Hypovolémie efficace → Stimulation du SRAA avec hyperaldostéronisme secondaire et rétention hydrosodée (cercle vicieux).

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10
Q

SYNDROME NEPHROTIQUE : Clinique

A

→ Hyperhydratation extracellulaire par hypovolémie efficace =

  • Oedèmes mous, blancs, déclives, prenant le godet, indolores
  • Rare anasarque avec épanchement des séreuses
  • Oedèmes palpébraux typiques chez l’adolescent (au réveil++)

→ Dlr abdominale si :

  • Thrombose veine rénale (surtout amylose et GEM)
  • Péritonite primitive
  • Pancréatite aiguë
  • Oedème mésentérique
  • UGD perforé (corticoïdes pour la LGM+++)
  • Pneumopathie (++ pneumocoque)
  • Ascite
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11
Q

SYNDROME NEPHROTIQUE : cpct° AIGUES

A

→ IRA : fonctionnelle (hypovolémie relative) puis NTA (hypovolémie sévère et prolongée - peut être causé par thrombose veines rénales)

→ Thrombose veine rénale :

  • Doppler / TDM / AngioIRM
  • Par hypercoagulabilité (perte des facteurs anticoagulants)
  • TTT : HBPM ou héparine puis relais AVK (INR entre 2 et 3)

→ Trouble de la coagulation :

  • par fuite urinaire de l’antithrombine III et augmentation de la synthèse des facteurs de la coagulation
  • Les AVK seront donc plus difficiles à équilibrer du fait de la fuite d’albumine (ce qui augmentera leur fraction libre)
  • Thrombose artérielle : embolectomie ou héparine + aspirine
  • Prevention thrombose veineuse : pas de décubitus prolongé, anticoagulation (AVK) efficace si albuminémie < 20g/L

→ Infections : par fuite des Ig ⇒ immunodépression humorale (germes encapsulés type pneumocoque, méningocoque, H. influenzae)
+ Immunodépression cellulaire associée:
- Pas d’ATB prophylaxie
- Discuter vaccin grippe/pneumo

→ Mortalité : infection et thrombose essentiellement

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12
Q

SYNDROME NEPHROTIQUE : cpct° CHRONIQUE

A

→ Dyslipidémie (type mixte) :

  • HyperLDLémie par augmentation de la production hépatique et diminution du catabolisme des lipoprotéines = athérogène ++
  • Traitement uniquement si SN prolongé (6mois) : statines

→ HTA (obj < 13/8 - IEC/ARA2 puis diurétique)

→ IRéC : surtout par HTA et protéinurie chroniques non traitées

→ Dénutrition protéique, atrophie musculaire si CTC prolongé

→ Retard de croissance (dénutrition et corticoïdes)

→ Iatrogénie par augmentation de la fraction libre des médicaments (AVK, AINS, statines…) : Rq surdosage, effet toxique

→ Carences : fer, cuivre, zinc, vit D, hypothyroïdie

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13
Q

SYNDROME NEPHROTIQUE : Dgc étiologique

A

→ SN Primitif = Absence d’étiologie retrouvée (GEM primaire avec AntiPLA2R+++ et LGM)

→ SN IIR :

  • maladie de système (DT, amylose)
  • infections
  • néoplasie (Kr et hémopathie)
  • iatrogénie (AINS, lithium, D-pénicillamine)
  • post-transplantation rénale
  • toxémie gravidique (pré-éclampsie)

⇒ Caractériser la Pu (BU, ECBU avec sédiment, EPPU, EPPS)

⇒ Echographie rénale et des voies urinaires : systématique devant toute protéinurie

  • Recherche une hydronéphrose (= dilatation des cavités pyélo-calicielles) = NTA +++
  • Elimine une uropathie obstructive (= dilatation des voies urinaires)

⇒ PBR ++++ SAUF 5 exceptions :
- SN pur chez l’enfant de 1 à 10 ans
- Diabète avec SN pur (de type 2 avec rétinopathie, de type 1 depuis > 5 ans)
- Amylose suspectée : faire biopsies moins invasives (BGSA, graisse rectale, ombilicale…) d’abord
- Glomérulopathie héréditaire identifiée chez un parent sans traitement existant
- Si dangerosité de la biopsie
⇒ Histologie = microscopie optique (MO) : Recherche d’une prolifération cellulaire
⇒ Immunologie = IF : Recherche un dépôt d’Ac

⇒ Bilan en 1ere intention :

  • Glycémie à jeun (GAJ) : pour une néphropathie diabétique
  • Sérologies VIH, VHB et VHC (GEM II ou GMP sur cryo)
  • Exploration du complément : C3, C4 et CH50
  • EPPS et EPU avec immunofixation des Ig (amylose-myélome)
  • Bilan immunologique : AAN +/- anti-DNA natif / ANCA et Ac anti-MBG en 2e intention
  • Cryoglobulinémie
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14
Q

SYNDROME NEPHROTIQUE : Paraclinique des cpct°

A
  • Hémostase : TP / D-dimères / fibrinogène / AT.III / facteurs de la coagulation
  • Infectieux : CRP / ECBU / Rx thorax
  • Dyslipidémie : EAL avec [Cholesterol / LDL / HDL / Triglycérides]
  • Complément : Exploration C3 – C4 – CH50 (enfant ++)
  • Hématologique : NFS/Plaquettes (Hémoconcentration) / EPPS (hyper-α2)
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15
Q

SYNDROME NEPHROTIQUE : Education patient, évolution SN et suivi

A

→ Education : au moins 1 BU/semaine

→ Evolution :
- Rémission : Albumine > 30g/L (partielle si protéinurie reste >0,3g/j sinon totale)
- Rechute : Protéinurie > 3g/j
Cortico-dépendance : rechute lors de la diminution des doses ou dans les 2 semaines suivant l’arrêt

→ Suivi :

  • Auto-surveillance +++ : recherche d’une protéinurie à la BU quotidienne / cahier de suivi (poids, œdèmes, BU)
  • Clinique : poids / PA / diurèse / œdèmes / tolérance du TTT
  • Paraclinique : [Protéinurie 24h / Ionogramme-Urée-Créatininémie / ECBU / EAL] 1x/3mois
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16
Q

SYNDROME NEPHROTIQUE : PEC : Néphroprotection

A

→ Arrêt des néphrotoxiques :

  • CI aux TTT néphrotoxiques
  • Adapter les posologies à la fonction rénale
  • Eviter la déshydratation et les IU

→ Rechercher et TTT les FdR CV

→ Lutte contre le Pu :

  • Objectif < 0,5g/24h
  • RHD : Régime hyposodé et hypoprotidique (sauf risque de dénutrition : normoprotidique)
  • IEC/ARA2 si SN durable résistant au TTT spécifique

→ Contrôle tensionnel :

  • Régime hyposodé + IEC en 1ère intention
  • Objectifs : TA < 130/80mmHg

→ Education :
Apprendre aux patients à arrêter/diminuer diurétiques/IEC/ARAII dans les situations de
DEC

17
Q

SYNDROME NEPHROTIQUE : PEC : symptomatique des oedèmes

A
  • Restriction sodée
  • Repos au lit transitoire non strict
  • IEC chez l’adulte pour diminuer la protéinurie
  • Diurétiques de l’anse :
    En 1ère intention : Furosémide PO ou IVSE à dose minimale efficace + supplémentation potassique si nécessaire
    Si résistance : Thiazidique +/- Anti-aldostérone
18
Q

SYNDROME NEPHROTIQUE : PEC des cpct°

A

→ Hypovolémie efficace :

  • Lutte contre la Pu
  • TTT anti-oedémateux lent et progressif
  • Tolérer de petits oedèmes

→ Infections à germes encapsulés :

  • Eradication des foyers infectieux
  • Vaccination à jour
  • Hygiène dentaire et cutanée
  • Cs en urgence si signes infectieux
  • ATB probabiliste par amoxicilline dès les prélèvements effectués

→ Thromboses :

  • Pas de repos au lit strict
  • Pas de déplétion brutale
  • Bas de contention
  • Anticoagulation préventive
  • Anticoagulation curative si alb < 20g/l (par HNF puis AVK à faible dose à distance de la phase aiguë)

→ Hypercholestérolémie : RHD - Statines

→ Dénutrition :

  • Pas de régime hypoprotidique si risque de dénutrition
  • Régime hyperprotidique si dénutrition

→ Prévention escarre par nursing

19
Q

SYNDROME NEPHROTIQUE : PEC : TTT curatif en fonction de l’étiologie

A

⇒ SNI de l’enfant :

= Corticothérapie (Prednisone) pendant 4 mois ½ (18 semaines) avec mesures associées :

  1. TTT d’attaque à forte dose pendant 4 semaines
  2. Réévaluation à 4 semaines :
    • Rémission complète : disparition totale du SN → TTT d’entretien à dose alternée pendant 8 semaines puis décroissance progressive sur 6 semaines
    • Si persistance du SN : 3 bolus IV de corticoïdes sur 6 heures à 48h d’intervalle
    • Cortico-résistance : Absence de rémission complète après les bolus IV → PBR (recherche HSF ou PMD) + Analyse génétique (Podocine)
    • Modifications du traitement si besoin : TTT Immunosuppresseur par Ciclosporine (mais néphrotoxicité ++)

/!\ Cortico-dépendance : Rechute à la décroissance ou dans les 3 mois après l’arrêt (50%)

⇒ SNI à LGM ou HSF chez l’adulte :

  1. TTT d’attaque : Prednisone 1 mg/kg/j PO pendant 16 semaines
  2. TTT d’entretien : décroissance sur 3 mois (rémission complète) ou 6 mois (partielle)

⇒ Glomérulonéphrite extra-membraneuse :

  1. TTT symptomatique (œdèmes et prévention des complications) pendant la 1ère année (Espoir d’une rémission spontanée)
  2. TTT Immunosuppresseur si SN sévère ou IRéC débutante : Prednisone/Chlorambucil ou Prednisone/Ciclophosphamide en alternance pendant 6 mois
20
Q

SYNDROME NEPHROTIQUE : Etiologies

A

⇒ SN de l’enfant = idiopathique +++ (SNI = néphrose lipoïdique) :

  • Entre 1 et 10 ans
  • H > F
  • Syndrome œdémateux généralisé explosif + douleurs abdominales

LGM (Lésions glomérulaires minimes) (80%) : Bon pronostic : cortico-sensible
HSF (Hyalinose segmentaire et focale) (10%) : cortico-résistant / IRéC (35% des cas)
PMD (Prolifération mésangiale diffuse) (10%) : cortico-sensible et pronostic intermédiaires

⇒ SN de l’adulte :

→ Néphropathies glomérulaires primitives (60%)

  • SN idiopathique : LGM (Lesions Glomérulaires Minimes) ou HSF (Hyalinose Ségmentaire et Focale)
  • GEM primitive (Glomerulopathie Extra-Membraneuse)
  • GMP primitive (Glomérulonéphrite Membrano-Proliférative)
  • Maladie de Berger (rarement)

→ Néphropathies glomérulaires secondaires (40%)

  • Diabète +++ : 20%
  • Amylose (AL ou AA) : 5%
  • Lupus érythémateux disséminé (LED) : 5%
  • Formes secondaires (10%) de LGM / HSF / GEM / GMP
  • GN héréditaire < 1%
21
Q

SYNDROME NEPHROTIQUE : SNI par lésions glomérulaires minimes (LGM)

A
  • Principale cause chez l’enfant: 2-7 ans +++
  • Plus rare chez l’adulte : 10% des SNI
  • Toujours primitif chez l’enfant
  • Parfois secondaire chez l’adulte (Médicaments : AINS et Interféron / Maladie de Hodgkin)
  • SN pur ++ / Protéinurie sélective
  • Apparition brutale et généralisée chez l’enfant (« explosive »)
  • Œdèmes +
22
Q

SYNDROME NEPHROTIQUE : SNI par hyalinose segmentaire et focale (HSF)

A
  • Chez enfant = 10-15% des SNI
  • Chez adulte = 15-20% (facteur ethnique : africains ++)

Primitif +++ / parfois secondaire:

  • Réduction néphronique : Agénésie rénale ++ / Néphrectomie
  • Post-inflinflammatoire : LGM, diabétique, vascularites
  • NéphroP tubulo-interstitielles : reflux vésico-urétéral +++
  • VIH, drépanocytose, conso d’héroïne, obésité ++
23
Q

SYNDROME NEPHROTIQUE : GEM

A
  • Rare chez l’enfant (< 5% des SN)
  • 1er type histologique des SN de l’adulte

→ GEM primitive idiopathique ++ (mais reste un diagnostic d’élimination)
→ GEM secondaire (4)
- Cancers solides (Adénocarcinome ++ : poumon, sein, CCR / Mélanome)
- Infections : VHB - VHC / syphilis
- Inflammation : LED / Sarcoïdose / PR
- Iatrogénie : sels d’or / D-pénicillamine

24
Q

Etiologies protéinuries permanentes

A

→ Défaut de filtration glomérulaire = Néphropathie Glomérulaire (NG) : Protéinurie > 2 g/j = majorité de protéine à fort PM (Albumine/Ig).

  • Syndrome néphrotique (SN) = SN idiopatique (SNI) de l’enfant / Glomérulopathie I ou II / Néphropathie diabétique
  • Syndrome néphritique aigu (SNA) = Glomérulonéphrite post-SGA
  • GloméruloNéphrite Rapidement Progressive (GNRP) type I / II / III (Item 258)
  • Syndrome des hématuries macroscopiques (HMR) : Maladie de Berger

→ Défaut de réabsorption tubulaire = Néphropathie Tubulo-Intersititielle (NTI) : Protéinurie < 1g/j = majorité de protéines de faible poids moléculaire (β2-microglobuline).

  • Hydronéphrose chronique : Reflux vésico-urétéral / Syndrome de jonction / Lithiase
  • Iatrogène : Analgésiques (AINS !) / Lithium
  • Héréditaires : Syndrome de Fanconi = Anomalie du tube contourné proximal (TCP)

→ Protéinurie de surcharge : protéinurie < 1g/j = excès de production de protéines de bas poids moléculaire → absorption par TCP dépassée d’où protéinurie

  • Myélome (évoquer systématiquement si > 50 ans) : chaînes légères d’Ig = Protéinurie de Bence Jones
  • Leucémie : lyzozyme
  • Rhabdomyolyse : myoglobinurie
  • Hémolyse aiguë : hémoglobinurie
  • Pancréatite aiguë : amylasurie