16. L'attribution Flashcards
Qu’est-ce que les attributions?
Des croyances par rapport aux causes d’un fait observable (c.-à-d. un effet) – les réponses à la question « pourquoi? »
Définition théories d’attribution?
Explication des processus et des règles par rapport à la construction des relations causales entre les événements
Définition théories attributionnelles?
Explication des conséquences des attributions pour les processus motivationnels et affectifs
Il y a des règles qu’on n’a pas accès. On formule des hypothèses pour savoir comment c’est arrivé et ça aura des conséquences sur notre comportement. Le même élément peut changer notre comportement en fonction de l’interprétation
Quelle est l’idée de base de l’attribution?
L’individu est un « chercheur naïf » qui veut connaître les causes des événements pour augmenter son contrôle.
Exemple de causes d’échec et des conséquences motivationnelles
On rate un examen, on pense que c’est qu’on a pas les capacités, on sera anxieux pour les rattrapages. Mais si on pense que c’est pcq’on était pas assez organisé, on sera plus optimiste pour les rattrapages.
Sur l’image on voit qu’il y a 4 causes pour le résultat qu’on a eu (l’incapacité, l’organisation, dureté de l’examen, la chance). La stabilité est une conséquence causale.
Si on a un succès grâce à notre capacité, on sera optimiste (car c’est stable). Mais si c’est grâce à la chance, ce sera pas stable donc on sera pas optimiste.
Que dit la théorie attributionnelle concernant la fonction des attributions?
On veut connaître les causes de ses performances d’accomplissement pour avoir du contrôle sur sa vie, les attributions des échecs et des succès =motivation de contrôle
• L’être humain veut avoir le contrôle et piloter sa vie soi-même et les attributions des échecs et des réussites permettent de contrôler. Si on sait qu’on est fort en stat, on peut contrôler le fait qu’on va moins travailler pour ce cours que pour les autres.
Ds la théorie attributionnelle de la motivation, qu’entrainent des informations préalables et des informations spécifiques?
Cela entraine des attributions qui peuvent être situées sur des dimensions causales.
Ds la théorie attributionnelle de la motivation, les dimensions causales ont quel effet?
Un effet au niveau du vécu affectif et du comportement
On peut pour chaque cause classifier ds les dimensions causales
Que montre la 1ere version de la théorie attributionnelle?
En général, on attribue les échecs et les succès à quatre types de causes :
• La capacité
• L’effort
• La difficulté de la tâche
• La chance
Ce sont des causes que la plupart des gens utilisent ces causes typiques. Mais ce qui importe est la dimension qui est derrière ces causes.
Ds la 1ere version, où se situent les causes?
Sur deux dimensions:
- La stabilité de la cause
- Le locus de la cause
On peut classifier les causes : interne : capacité (stable) et l’effort (pas stable), externe : la difficulté (stable) et la chance (pas stable)
Qu’est-ce que la stabilité de la cause?
- La stabilité détermine le changement des attentes par rapport au succès.
- L’attribution d’une cause stable, va amener des attentes stables
Qu’est-ce que le locus de la cause?
- Le locus détermine les émotions par rapport à la valeur de soi (fierté, honte).
- Ici les émotions sont les résultats des attributions, de la perception causale
Que montre l’étude de Meyer?
• Les participants ont des échecs successifs.
• Mesures:
• Après chaque échec on indique la cause (capacité, difficulté, effort, chance) et la probabilité de succès pour la tâche qui suit.
• Résultats: Attribution aux causes stables (capacité, difficulté) à L’attente de succès diminue. Attribution aux causes variables (effort, chance). L’attente de succès reste relativement stable.
• Application: Training de réattribution – apprendre à attribuer les échecs aux causes variables.
Sur l’axe des X, on voit les échecs et on voit que c’est soit une attribution sur une cause stable (devient de plus en plus pessimiste) soit une cause instable (reste optimiste). L’attribution sur une cause stable, détermine l’attente, il devient pessimiste.
C’est un facteur de la peur de l’échec, le dépressif attribue des événements négatifs de manières internes et stable et les événements positifs de manières externe et instable.
C’est possible d’éduquer un enfant pour qu’il attribue sur des causes externes et instables. Montrer que les causes sont instables, c’est mieux. Entraineur de sport : implante croyance ds les têtes, ils vont dire que ce sont des causes instables, comme ça les joueurs continuent à être optimiste. Car si on a une attente basse, c’est sur qu’on va rater.
Que montre la version actuelle de la théorie attributionnelle de Weiner?
Interne et externe ne suffisent pas, alors on a ajouté la variable de contrôlabilité.
• Ajout d’une 3 dimension causale - la contrôlabilité – et différentiation des effets affectifs:
• La contrôlabilité a des effets sur les émotions à caractère social (culpabilité, colère).
• Le locus a des effets sur les émotions par rapport à l’évaluation du « soi » (fierté, honte).
Ex : un prof nous a mis une sale note après un oral, pcq il nous aime pas, la colère et pas la honte car c’est qn d’autre qui a contrôlé ma note.
Il y a des antécédents (explication de comment on arrive à percevoir les causes et les effets). Les causal schemata : sont les habitudes de nos perceptions. Chaque cause on peut la classifier sur une dimension causale et chaque cause aura un effet qui ensuite aura une conséquence (sur la performance, la persistance, le choix et sur les autres). L’individu a bcp de possibilités
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Quelle est la critique d’ATKINSON sur la théorie de Weiner?
• Le motif d’accomplissement est la disposition d’attribuer les succès aux causes internes et stables et d’attribuer les échecs aux causes externes ou variables.
• Donc il y a des différences typiques entre des individus nach fort (Ms) vs. nach faible (MEE) par rapport aux « styles d’attribution » des échecs et des succès.
• Les émotions sont des produits des attributions plutôt que des conséquences de la difficulté des tâches.
• On préfère des tâches d’une difficulté intermédiaire pour avoir de
l’information maximale par rapport à ses capacités plutôt que pour satisfaire des besoins hédonistiques.