13. La théorie du champ Flashcards

1
Q

Que dit la psychologie de la Gestalt?

A
  • Le tout est plus que la somme de ses parties

- L’organisme organise activement la perception

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2
Q

Selon Thorndike, à quoi est contraire l’apprentissage par compréhension?

A

A l’apprentissage par essai et erreur

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3
Q

Que montre l’expérience de Köhler avec le singe?

A

Ils ont pris un singe affamé et il est ds une salle. Au plafond il y a des bananes puis le singe a une compréhension entière de la situation. Il est créatif, il construit une échelle pour avoir accès au banane. Le singe a redéfinit les choses autour de lui. Il a résolu le problème.
Si on remet le singe dans la même situation, il remettra direct l’échelle.

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4
Q

Qu’est-ce que la théorie du champ de Lewin?

A

Une application des principes de la psychologie de la «Gestalt» dans l’analyse motivationnelle. Pour expliquer le comportement humain, il faut prendre la situation entière.

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5
Q

Quelle est l’idée de base de la théorie du champ?

A

Le comportement est déterminé par la valeur d’un but en relation à la difficulté de le réaliser qui peut être aversif ou non.

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6
Q

Qu’est-ce que le champ?

A

La situation qui est constituée par la personne et par son environnement dans leurs états actuels respectifs.

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7
Q

Le comportement est la fonction entre quoi et quoi?

A

Entre la personne et l’environnement
B = f(P, E)

Le comportement est tjrs déterminé par la personne et l’environnement = explication interactionniste. Les behavioristes ont plutôt considéré l’environnement. Mais eux disent qu’il faut prendre les deux en compte. Le comportement est donc une fonction de la personne et de l’environnement.

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8
Q

Que représente l’espace vital?

A

La réalité psychologique et consiste en des entités qui interagissent.

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9
Q

Que recherche le système?

A

l’homéostasie

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10
Q

Comment est la structure de la personne?

VOIR LE SHEMA

A

La personne a une structure consistant en des régions avec des frontières.

  • Les régions diffèrent par rapport à leurs distances respectives et leur centralité.
  • Les frontières diffèrent par rapport à leur perméabilité.
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11
Q

Les régions de la structure de la personne sont associés à ?

A

A des tensions

La tension veut un chemin vers l’équilibre = loi de la mécanique. Il sera équilibré en satisfaisant ses besoins.

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12
Q

Par quoi est déterminé le la tension?

A

Par le besoin et c’est associé à une région
Il y a des besoins physiologiques et des besoins psychiques – les « quasi-besoins » – qui fonctionnent de la même manière.
• Le système cherche l’équilibre.
• Après la satisfaction du besoin, l’équilibre est rétabli.
• Autrement la tension peut couler d’une région à l’autre si les frontières sont assez perméables.
Une fois un besoin activé, il cherche l’équilibre et l’équilibre sera trouvé qd il y a la satisfaction du besoin.

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13
Q

Expliquer le concept par rapport à l’environnement?

A

• Le nombre de régions est déterminé par le nombre de différenciations psychiques à un moment donné – il y a des changements.
- Les régions sont entourées par des frontières qui déterminent l’espace de mouvement libre.
- Les régions de l’espace vital sont représentées dans l’espace topologique.
Le même but peut être satisfait par plusieurs moyens  équifinalité. Les représentations du monde dépendent de tout le monde. Et il y a des obstacles qui vont dépendre des représentations.
• Les régions représentent souvent des comportements instrumentaux.
• La locomotion (=bouger dans l’espace) dans l’espace vital établit une relation entre deux régions – directement ou moyennant un itinéraire à travers plusieurs régions.  aller d’une région à une autre). Il peut y avoir aussi des obstacles : il peut y avoir des frontières plus épaisses que d’autres.
• La locomotion dans l’environnement ne correspond pas forcément à un mouvement physique. Il y a aussi des mouvements psychiques (p.ex. passer un examen).  on peut calculer qu’est-ce qu’une personne va faire.

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14
Q

Qu’est-ce que la valence?

A

La valeur d’un objer dans une situation donnée

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15
Q

Concernant la valence, que se passe-t-il qd il y a une tension dans une région?

A

La région correspondante de l’environnement obtient une valence positive (ça invite à approcher) ou négative (l’évitement si c’est aversif).

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16
Q

Par quoi est déterminé la quantité de la valence?

A

Par l’intensité du besoin qui a créé la tension (t) et les propriétés de l’objet qui représente le but (G):

Va(G) = f(t, G)

17
Q

Pourquoi la valence n’est pas une force en elle-même?

A

Car une région avec une valence devient le centre d’un «champ de force».

18
Q

Qd l’objet obtient une valeur pour nous?

A

L’objet a seulement une valeur pour nous, s’il y a un besoin qui correspond à une des fonctions de l’objet. Les objets ayant une utilité pour nous va attirer notre attention.

Exemple: On fait attention aux boites aux lettres qd on veut envoyer une lettre. Un même objet peut changer la valeur. Une boîte aux lettres obtient une valence positive pour une personne ayant le besoin d’envoyer une lettre.

Les toilettes du sous-sol : ça a une valence négative car c’est pas joli, ça pue, mais ça change si on a trop besoin, on va y aller. Ça va nous attirer. Une fois le besoin satisfait : on va quitter la salle, car il y a aucune raison d’y rester car c’est pas agréable.

19
Q

Qu’est-ce qui déterminent le comportement?

A

La valence est nécessaire mais ce n’est pas elle qui détermine le comportement, il y a aussi la distance.

20
Q

De quoi dépend la force?

A

La force dépend non seulement de l’intensité d’un besoin (t) et des propriétés de l’objet (G) mais encore de la distance (e) entre la personne (P) et l’objet (G)

21
Q

Pourquoi la force est conceptualisée comme un vecteur?

A

Elle a une magnitude (du vecteur), une direction et un point d’application (la région dans laquelle la force se manifeste). Il y a des régions qui nous poussent plus que d’autres.

22
Q

Qu’est-ce le conflit I?

A

Le conflit d’approche-approche

23
Q

Qu’est-ce que le conflit approche-approche?

A
  • Il implique un choix entre deux alternatives de valence positive (p.ex. préférences pour une tarte aux cerises et une tarte aux pommes).
  • Il est relativement instable et peut être résolu par tous les déterminants des forces (t, Va, e).
24
Q

Comment un conflit arrive?

A

S’il y a des forces allant dans deux directions différentes

25
Q

Quels sont les trois types de conflits?

A
  • Le conflit d’approche-approche
  • Le conflit d’évitement-évitement
  • Le conflit d’approche-évitement
26
Q

Qu’est-ce que le conflit d’évitement-évitement?

A
  • Il implique un choix entre deux alternatives négatives (p.ex. aversion par rapport aux cerises et aux pommes).
  • Il est relativement stable mais peut aussi être résolu par tous les déterminants des forces. Une alternative est de « quitter le champ » si les frontières sont assez perméables.
27
Q

Qu’est-ce que le conflit d’approche-évitement?

A
  • Il existe si une région (=alternative) a à la fois une valence positive et négative (p.ex. tolérer un choc électrique pour obtenir de la nourriture; situation de MILLER, 1948). On peut résoudre le conflit en travaillant sur toutes les variables.
  • Il est aussi relativement stable mais peut aussi être résolu par tous les déterminants des forces; la force d’approche est plus forte loin du but, mais la force d’évitement est plus forte proche du but
28
Q

Concernant la latence de choisir entre des alternatives positives et des alternatives négatives, laquelle est la plus grde?

A

La latence pour choisir entre deux alternatives positives est plus FAIBLE que la latence pour choisir entre deux alternatives négatives.

29
Q

Que montre les tests expérimentaux concernant les conflits?

A
  • Plusieurs expériences ont étudié les effets d’interruption dans l’accomplissement de tâches.
  • Hypothèse: Si une tâche n’est pas accomplie, la tension et la valence positive de l’accomplissement sont maintenues, ce qui entraîne des effets cognitifs et comportementaux.
  • Paradigme: Des participants effectuant une tâche sont interrompus avant l’accomplissement.
  • Manipulations: Le temps de l’interruption au cours de la performance et des variables contextuelles (c.-à-d. du champ), p.ex. la possibilité de reprendre la tâche, l’exécution de tâches substitutives etc.
30
Q

Que montre l’étude sur les effets de l’interruption?

A

• Étude de ZEIGARNIK (1927): Interruption d’une tâche d’assemblage de 20 puzzles effectuée par des adultes à seuls quelques-uns sont accomplis.
• Mesure: Rappel immédiat par surprise – des puzzles incomplets > des puzzles complets (quotient 2:1).  ce qu’on a pas réalisé alors qu’on pouvait est rappelé deux fois plus que ce qu’on a fini. Pour les dépressifs, c’est pas une bonne chose car ils ont tjrs pleins de projets qu’ils veulent faire et ça reste en mémoire et ils n’arrivent pas à les réaliser. C’est important de vider sa mémoire. Ce qu’on a réalisé, on l’oublie. C’est important pour la régulation, c’est important de terminer qch. On oublie pas le but, car sinon on perdrait la motivation.
• Étude de OVSIANKINA (1928): La chercheuse quitte le labo après l’interruption  il y a une tendance à reprendre spontanément le travail sur les tâches non accomplies.
• La tendance à reprendre le travail est plus prononcée:  condition qd c’est plus prononcé
- S’il y a un but défini, l’effet est plus fort
- Si l’interruption se passe relativement tard  rôle de la frustration
- Si la possibilité de reprendre se produit relativement tôt après l’interruption  le système est encore en fonction
- Si la tâche était intéressante

31
Q

Que veut dire substitution?

A

• La substitution se rapporte au fait qu’une tâche alternative peut réduire la tension (t) et donc la valence (Va) de la tâche initiale. La valence de la tâche de substitution doit donc aussi être avec une valence positive.

32
Q

Que montre l’étude sur la substitution?

A

La tendance à reprendre une tâche est réduite:

  • Si une tâche alternative est similaire et de la même difficulté
  • Si elle peut être effectuée de manière manifeste et reconnue
  • Si la valence de la tâche initiale n’était pas trop positive